- ven. 11 nov. 2016 18:43
#24885
Elle broyait du noir, tergiversait encore et toujours sur ce qu’elle allait faire. Sur le siège de pilotage, elle n’avait pas bougé pendant tout le temps du voyage, et c’était même fait très silencieuse. Helera ne voulait pas exposer ce qu’elle ressentait, pas maintenant. Des flashs de son passé ressurgissaient sans cesse, lui rappellant qu’elle était une meurtrière. Une personne qui pouvait tuer et dormir sur ses deux oreilles. Sa mère et son père avaient été assassinés par le sith qui sommeillait en elle. Pourtant elle pensait avoir changé. Mais qu’allait-elle donc faire sur Lotho minor contre Mya ? Elle ne pourrait pas la tuer, jamais. Comme elle ne le ferait jamais avec ses amis. Tout cela allait bien au-delà que la Force et ses affiliations. Ce n’était même plus une question de lumière ou d’obscurité. Les gris n’étaient pas dans la balance. C’était Mya, et elle avait succombé. Si ce n’était déjà fait, elle s’appretait à embrasser une destiné qui ne devait pas être sienne. Etait-ce de sa faute si elle avait sombré ? Comment pouvait-elle sauver tout le monde, sans abandonner personne ? Elle etouffait, suffoquait, dans son esprit trop à l’étroit pour toutes ses pensées. La pression était trop forte, la Force la mettait à l’épreuve, encore une fois. Elle le savait, jamais elle n’aurait la paix. Helera Kor’rial, Chef des grises, tout cela ne suffisait plus. Les actes ne pousseraient jamais les gens à abandonner le vice. Elle devait incarner un autre symbole… Mais d’abord, que faire de Mya ?
La planète apparut enfin quand le vaisseau émergea en espace normal. L’énorme poubelle galactique s’affichait devant ses yeux. Que faire ? Elle resta plantée là, les mains sur les commandes. Une unique larme coulait sur sa joue, alors qu’elle imaginait le pire. Tout au fond d’elle, Helera en était certaine. Ce n’est pas la Mya qu’elle connaissait qui allait venir. Ce serait autre chose, une version plus maléfique, déshumanisée. De tout son cœur elle essayait de se convaincre que ce ne serait plus Mya. Qu’elle était déjà morte. Elle se préparait déjà au pire.
« Isabo. Quoi qu’il se passe en bas, je veux que tu restes prudente. Je ne sais pas si Mya est encore elle-même. J’en doute. Je veux que tu sois forte et que tu te prépares à t’enfuir. Si jamais les choses tournent mal, n’hésite pas. »
Helera tourna le regard vers la planète, fronça les sourcils et déversa son aura vers le signal de Mya qu’elle avait encore dans la tête, lui intimant de la rejoindre. Totalement apaisée, calme mais profondémment déterminée, elle appuya sur la commande des gaz. La Force guidait ses pas et à travers elle, la jeune femme s’abandonnait, corps et âme. Pour défaire la tyrannie du mal et apporter la paix, elle était prête. Que ses choix soient justes, que ses mouvements soient tempérés. Il n’y avait pas de place au doute, seule la déterminante résolution de défaire son adversaire. Il n’y avait pas la mort, seulement la Force.
La planète apparut enfin quand le vaisseau émergea en espace normal. L’énorme poubelle galactique s’affichait devant ses yeux. Que faire ? Elle resta plantée là, les mains sur les commandes. Une unique larme coulait sur sa joue, alors qu’elle imaginait le pire. Tout au fond d’elle, Helera en était certaine. Ce n’est pas la Mya qu’elle connaissait qui allait venir. Ce serait autre chose, une version plus maléfique, déshumanisée. De tout son cœur elle essayait de se convaincre que ce ne serait plus Mya. Qu’elle était déjà morte. Elle se préparait déjà au pire.
« Isabo. Quoi qu’il se passe en bas, je veux que tu restes prudente. Je ne sais pas si Mya est encore elle-même. J’en doute. Je veux que tu sois forte et que tu te prépares à t’enfuir. Si jamais les choses tournent mal, n’hésite pas. »
Helera tourna le regard vers la planète, fronça les sourcils et déversa son aura vers le signal de Mya qu’elle avait encore dans la tête, lui intimant de la rejoindre. Totalement apaisée, calme mais profondémment déterminée, elle appuya sur la commande des gaz. La Force guidait ses pas et à travers elle, la jeune femme s’abandonnait, corps et âme. Pour défaire la tyrannie du mal et apporter la paix, elle était prête. Que ses choix soient justes, que ses mouvements soient tempérés. Il n’y avait pas de place au doute, seule la déterminante résolution de défaire son adversaire. Il n’y avait pas la mort, seulement la Force.