L'Astre Tyran

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By Justice
#31157
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Sur le pont du Soleil de la Victoire, l'immense Croiseur MC80 républicain, le colonel Ulgo faisait les cent pas les mains derrière le dos, en attendant l'arrivée de la task force promise par les responsables de la Nouvelle République, de l'Empire et de la CSU lors du sommet de Lantillies.

Né sur Anaxes temps de l'Empereur Palpatine, Caden Ulgo, colonel de la marine Impériale avait fait ses classes sur son monde natal, et était sorti de l'académie avec les honneurs alors que les premières rumeurs de l'existence de la Rébellion se faisaient entendre aux confins de l'Empire. Jugé intelligent et compétent par ses supérieurs, il avait alors été déployé à plusieurs reprises sur des mondes afin de mener des opérations d'intimidation et de coercition des poches de subversions naissante, où il s'était révélé d'une rare efficacité. Ses talents de négociateur ainsi qu'un don, naturel semblait-il, pour la guerre psychologique l'avait aidé à poursuivre une carrière exemplaire, jusqu'à la reprise du Noyau par l'Alliance pour Restaurer la République, le délitement de l'hégémonie Impériale et le repli vers le Noyau Profond et le Nord. Ses talents avaient alors été employé à sécuriser l'appartenance de divers mondes tangents au giron Impérial, et à prévenir l'explosion d'affrontements dans des systèmes frontaliers. Une fois de plus, il s'en était tiré avec brio. Pour cette raison, c'était lui qui avait été désigné pour représenter les intérêts de l'Empire dans l'affaire de la mystérieuse disparition d'une frégate militaire Républicaine dans le secteur Briiven.

Le bâtiment dénommé Fierté de Corellia, avait cessé d'émettre alors qu'il effectuait un trajet de routine le long de la frontière entre l'espace Républicain et celui de l'Empire, et depuis plusieurs semaines désormais, personne n'avait plus eu de nouvelle de l'appareil ni de son équipage. Entre temps, les esprits s'étaient échauffés. Quelques responsables de la nouvelle Républiques, dont le Sénateur du secteur Kastolar avaient émis des accusations à peine voilées contre l'Empire, et s'étaient heurté à une contre offensive verbale farouche des administrateurs secteurs Sarka et Lihf, côté Impérial. Des deux côtés égalements, diverses personnalités avaient évoqué la possibilité d'un complot ourdi par la récemment constituée Confédérations des Systèmes Unis ayant pour but de ruiner les efforts de paix entrepris par les deux géants galactiques depuis plus d'un an maintenant.
Afin d'éviter une explosion de violence dans cette région frontière des trois puissances, un sommet avait été organisé en urgance sur Lantillies, et chacune des parties s'était mise d'accord pour allouer des moyens, humains comme matériels, à la résolution de ce cas de disparition encore sans précédent.

Le Colonel Ulgo donc, faisait les cent pas sous les regards parfois suspicieux, parfois amusés de ses homologues de la République. Le croiseur Soleil de la Victoire avait bien évidemment été déclaré comme zone neutre, mais il n'en restait pas moins un appareil de ce qu'Ulgo avait longtemps considéré comme l'ennemi. Son uniforme gris et ses décorations jaune, rouge et bleu lui donnaient l'impression de porter une cible accrochée sur la poitrine...

    -Détendez vous Ulgo ! Lança soudain l'amiral Yozo, un Abdenado à la carrure impressionnante et commandant en chef du Soleil de la Victoire. Personne ne vous veux de mal ici et vous êtes quoiqu'il arrive sous ma protection et ma responsabilité ! Tranquillisez vous mon vieux !
    -Votre bienveillance ne fait aucun doute Amiral. Mais permettez moi de douter de celle de certains de vos collaborateurs, répondit-il d'un ton égal, en adressant un regard à deux sous-officiers, humains tous les deux, qui n'avaient cessé de le regarder d'un air mauvais chaque fois qu'il passait devant eux.
    -Ne faites pas attention à eux mon vieux ! répliqua l'Amiral d'un ton enjoué en lui tapant un grand coup sur l'épaule d'un geste fraternel.
Ulgo lui adressa un sourire un peu gêné en guise de remerciement quoiqu'il n'appréciât pas vraiment la familiarité dont l'Abdenado faisait preuve à son égard...

Soudain, la porte centrale du pont du croiseur s'ouvrit laissant apparaître un groupe d'individu ne portant pas l'uniforme, et tous les regards se portèrent vers les nouveaux venus. Ulgo se retourna lentement vers eux et scruta leur apparence avec grand intérêt.
Le plus remarquable d'entre eux était indéniablement l'Anx qui fermait la marche, et qui fit lever la tête à tous les officiers présents lorsqu'il se redressa de toute sa hauteur après avoir franchi la porte. La Miraluka n'était pas mal non plus. Ulgo n'en avait jamais rencontré jusqu'à lors, bien qu'il eût parfois entendu parler de légendes à leurs sujet auxquelles il n'avait jamais su s'il devait croire ou non. Avec eux, deux humains (l'un semblait ne jamais avoir mis les pieds sur un vaisseau militaire, l'autre arborait un air blasé et un curieux manteau de couleur ocre) et une jeune femme, humaine elle aussi, au teint pâle et dont le crâne entièrement rasé semblait porter des marques de combat. Ulgo en déduisit qu'elle devait être une chasseuse prime recrutée par la CSU, et s'inquiéta de ne voir personne parmi eux porter distinctement les emblèmes et les insignes d'un véritable soldat impérial... Tant pis, il faudrait faire avec. Le briefing pouvait commencer.

Lorsque tout le monde se fut présenté, l'Amiral Yozo confia la parole à Ulgo, qui entama l'exposé introductif à la mission que l'on allait confier à la brochette "d'experts" qu'on lui avait envoyé.
Il rappela donc les faits et les enjeux, l'inquiétude des parties quant à la disparition de la Fierté de Corellia, la détermination de celles-ci à faire la lumière sur toute cette sombre histoire. Mais alors qu'il s'apprêtait à conclure sa présentation (menée avec la précision et le sérieux propre aux officiers Impériaux) et à passer aux détails d'intendance et aux encouragement de rigueur, la console de communication centrale émit un sifflement, indiquant l'arrivée d'un message prioritaire.
Sa lecture révéla qu'il s'agissait d'un signale de détresse émise depuis le secteur Couronne par un appareil impérial appartenant à un dénommé Amund Vaast.

    -Une idée de qui est cet Amund Vaast Colonel ? interrogea l'amiral.
    -Amund Vaast ainsi que sa famille occupent des fonctions politiques de premier ordre sur Velmor. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire.
Yozo soupira. Il n'avait que cinq extras à sa disposition et déjà fallait-il qu'ils divisent leurs efforts...

Mission Principale : Retrouver la Fierté de Corellia et enquêter sur les raisons de l'incident ayant conduit à sa disposition.
Mission Secondaire : Venir en aide au Transport Impérial d'Amund Vaast.

La Nouvelle République met à votre disposition (si vous désirez l'utiliser) une Corvette Marauder sans emblème dessus.
#31169
Disparition de la Fierté de Corellia


Un vaisseau de tonnage moyen. Patrouillant, conformément à sa tâche principale le long d'une frontière qui se fige depuis des années. Se solidifie avec les mois. La certitude, l'envie parfois, qu'elle ne bouge plus. Ou qu'au contraire, elles bougeront. Certains prenaient déjà des paris. Les optimistes visaient sur une victoire de leur camp. Les pessimistes, sur une défaite. Les indécis pariaient sur des choses plus objectives, indépendantes du gagnat et du perdant : les pertes. On l'ignorait, mais dans l'Espace Hutt étaient organisés du temps de la Guerre Civile - qui officiellement n'était pas finie - des paris portant sur les pertes impériales et les pertes rebelles à chaque attaque. Des petits malins avaient même gagné des fortunes considérables en pariant, à 50 contre 1, sur des défaites impériales à certains endroits où le déséquilibre était clair dans le déploiement des forces.

Endor avait sonné comme un pain béni pour quelques parieurs de l'extrême, et ce indépendamment de la politique.

Cette frontière qui, de lorgnée, passait à un statut de scène de crime. Un vaisseau disparaît. Cesse d'émettre. L'Empire surveille aussi la frontière, il doit être au courant. Le Bright Jewel capte la fin du signal. Prévient son Etat Major. Qui ne peut avoir qu'une réponse.

Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ?




Les Secteurs de Sarka et Lihf répondent au Sénateur de Kastolar


Mais la tension monte. L'Empire, cette truie ! Encore lui. Toujours lui. Même les giboulées, c'est lui. Mais ça paraît sensé. A la frontière, un vaisseau républicain disparaît. L'Empire, qui démontre petit à petit sa volonté de monter en puissance - qui, loin de se tarir, se renforce - est tout indiqué. Une attaque sournoise. un jet d'huile sur un feu qui tendait à mourir. Le Sénat s'agite, écoute un bonimenteur. Réplique immédiate de deux représentants de cet Empire. Deux Moff qui jouent les agitateurs, les provocateurs, pensant se percher derrière leurs troupes.

Ce qui valut une convocation immédiate de la part d'Harlon. Loin de tous sur Bastion, son oeil ne manquait pourtant aucunement de porter jusqu'au lointain sud Galactique. A commencer par les affaires dont l'Empire s'amputait la responsabilité, ou faisait mine de la porter, faute de mieux.

A : Moff du secteur Sarka ; Moff du secteur Lihf
CCi : Grand Vizir Rhedatt Fanrel
De : Empereur Harlon Astellan
Objet : Convocation

Suite à leurs déclarations à l'encontre de l'accusation du Sénateur Républicain de Kastolar, les Moff Yqqha et Citaos des secteurs Sarka et Lihf sont convoqués immédiatement sur Yaga Minor pour une entrevue avec l'Empereur Galactique Harlon Astellan dans 5 jours standards, à 09:00 heure locale.

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Secrétariat de l'Empereur Harlon Astellan
Régent Suprême de l'Empire Galactique
Croix Gouvernementale Impériale


Harlon se déplaça donc avec son escorte - ses Destroyers, croiseurs, et la 501ème Légion de StormTroopers - sur Yaga Minor, capitale officielle de l'Empire Galactique où se trouvait son bureau secondaire. Bien équipé, rien de luxueux, mais cher de construction. Les mesures de sécurité en faisait une place forte suffisamment crédible. Le bureau était fermé à toute heure. On n'y entrait que sur appel express. Aucun Moff n'aurait daigné manquer pareil rendez-vous. Et pour cause. De cette heure si matinale, Harlon avait déjà signé un document ou deux de gestion courante.

Planqués dans leurs fauteuils calculés pour créer un inconfort rapidement mais pas au début, les deux Moff observaient un Empereur qui n'étalait aucune joie sur son visage glacial. Et dont le ton confirmait une crainte légitime.

Aux accusations qu'on nous porte, vous n'avez rien trouvé de mieux à faire que répliquer en enchérissant de stupidité.

Outre que je suis navré de voir vos carrières prendre fin dès à présent, j'escompte avoir quelques explications sur les raisons de ces sorties. Qui sait, peut-être me montrerai-je clément... dans le cas vous concernant.




Une délégation s'engage à la frontière


Une frontière partagée à trois demande une réponse déclamée à trois, en canon ou en synchronisation. Confédération et République s'entendent sur un lieu, pour une envie commune. L'Empire lui, s'engage autrement.

Avec raison. Avec tact. Avec leurs idéologies. Et leur sens du devoir... et des risques du métier.

A : Autorités de la Nouvelle République ; Autorités de la Confédération des Systèmes Unis
CC : Grand Vizir Rhedatt Fanrel ; Gilad Pelleaon
CCi : Carnor Jax
De : Empereur Harlon Astellan
Objet : Sommet sur Lantillies

Chef d'Etat par Intérim [de la Nouvelle République], Prima Maya Tega,

Bien que nos prières vont aux membres de l'équipage disparu et à leurs familles, il convient de noter que l'Empire se doit de statuer clairement sur la nécessité de poursuivre des recherches dans la zone. Les risques de disparition, souvent liées aux phénomènes spatiaux imprévisibles et non répertoriés étant courant, nous ne voyons aucune raison de lancer des recherches en vue de trouver les équipages manquant. Pas plus que nous ne voyons le besoin pour nous de venir en aide à des représentants d'une nation qui n'a signé aucun traité d'entre-aide ni de codification déontologique.

De plus, nous signalons aux nations mitoyennes que toute recherche dans le secteur souverrain de l'Empire sera considéré comme une violation du territoire impérial. Avec les conséquences qui en découlent.

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Empereur Harlon Astellan
Régent Suprême de l'Empire Galactique
Croix Gouvernementale Impériale


Lantillies était la dernière étape. Que chacun ne l'oublie pas. Et aucunez délégation ni'rait sur la planète en question. L'Empire ne porterait aucune responsabilité dans l'affaire.



Le vaisseau de Amund Vaast émet un signal de détresse


Velmor, contre les ordres de l'Empereur, envoyait un représentant sur Lantillies. Un affront dont la réponse était évidente. Le signal émit paraissait dans les secteurs impériaux encore. La trajectoire de Velmor à lantillies le faisait passer à proximité de Contruum.

De Centares, ont fit descendre une Flotte d'Opération Préventive en direction de la zone. On prévint que le sauvetage serait du ressort unique de l'Empire. Violation du territoire Impérial dans le cas contraire. Avec une mission claire pour son Amiral.

Capturer Vaast et le faire comparaître devant un tribunal civil pour Haute Trahison.

On ne plaisantait pas avec les directives de l'Empereur.




#31179
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Jeny se gratta le crane, la croute séchée céda sous les impacts de ses doigts. Elle récupéra ce sang coagulé et le mit devant son visage, regardant cette petite chose qui fut liquide et dont il ne restait rien d’autre qu’une carapace. Ce n’était vraiment pas beau à voir, noirâtre et sans odeur … Elle roula des yeux et jeta ce morceau dans l’allée du vaisseau de transport. La petite réausta sa capuche devant son visage, couvrant sa chaire, ses yeux, son nez jusqu’à la bouche qui seulement se démarquait. Son visage blême fut ainsi dissimulé et l’obscurité prit la place qui lui revenait de droit. Ses lèvres étaient noirâtre, mais tirait vers un rouge de la même couleur que cette croutte sanguine, reliquat de sa dernière victime à la carotyde tranchée. Niveau vestimentaire, elle avait son blouson léger de cuir, par-dessus une veste ample à capuche. Son pantalon, une sorte de treilli militaire rapiécé lui servait à dissimuler son sabre laser qui à sa cuisse était accroché. Les couleurs étaient sombres, neutres, sans aucune saveur de la mode. La mission. La première depuis la chute. Sauver des gens. Oui, c’était queqlue chose comme cela, l’intitulé ne lui revenait plus vraiment. Une sorte de frégate médicale perdue. Il y aurait probablement du sang et des cadavres, et du souffle à récupérer gratuitement. De plus, la confédération était dans l’affaire, et en free-lances, elle ne pouvait pas se refuser à tenter de sauver sa patrie. Ou au moins de donner à sa sœur assez de temps pour remedier à ce problème de casus belli. La guerre n’était pas nécessaire et ne servait à rien pour leur petit état. La paix était chose meilleure. Oui oui. La paix pour les gouvernements, pour une guerre intérieure bien plus carmin.

Dans ce transport, elle n’adressa la parole à personne, et personne ne lui adressa la parole. Des gens, des officiers, des militaires, qu’importe. Elle ne parla pas. Qui était-elle ? Léona Witt. Oui, cela devait être son nom. Elle pinça ses lèvres entre ses dents. L’odeur du sang de cette Léona se rappela à son bon souvenir. En tant que Mikerley, elle était trop visible. En tant que Khazar, elle serait abattue. Alors ce vol d’identité sommaire était une solution la plus … performante. Et puis ce n’était pas sa dernière détentrice qui allait s’en plaindre. Chasseur de prime de la guilde, cette nana avait sûrement dû tuer plus de personne qu’elle. Son regard de braise se releva quand le cargo atterit enfin. Une main sur la poignée de sa dagne pendant à sa ceinture, elle se leva précipitemment et dépassa tout le monde. Un autre vaisseau, plus gros. Derrière elle, l’espace. Jeny réajusta sa capuche et ses mitaines avant de suivre le groupe qui s’était formé. Tiens donc … L’anx. San Kun. Le jedi. Quelques souvenirs remontèrent à sa mémoire comme la traque des braconniers sur Ithor. Jeny fronça les sourcils. A l’époque, il avait été son ami. Un ami qui comme tous les autres l’avaient abandonné. Les Jedi qui prônent l’entreaide … Mon cul. Ils pronent le développement personnel, comme les Sith. C’est juste qu’eux ont le droit de porter un sabre en territoire républicain parce qu’assez soumis pour respecter des lois. Cette simple conception suffit à la mettre en rogne et un très léger grognement émana d’elle tandis que sa lèvre supérieure se surélevait et vibrait. Du moment qu’il ne venait pas lui parler, elle n’avait pas à le tuer, pas encore. Pas au milieu des autres Jedi. Elle n’avait jamais gouté le souffle d’un Jedi, ceci dit. Etait-ce différent ? Plus tard, plus tard …

Ils arrivèrent tous les cinq, accompagnés des militaires, dans la salle du briefing. Jeny n’écouta pas, croisa les bras et fit le tour des installations de la salle, s’éloignant au maximum de la lumière de l’holoprojecteur central. Le piallement de l’installation en question la tira de son enquête. Un autre message de détresse, impérial cette fois. Hormi cet homme au blouson grisâtre, il n’y avait que des républicains. Des gens un peu benêts mais sympathiques. L’impérial quant à lui était la pire race du monde. Ils avaient bombardé sa planète et tués ses parents. En tant que grise, elle avait su pardonner, mais depuis qu’elle était sortit de leur emprise malveillante, elle voyait la vérité de leur mort comme un présage. Celui de la vengeance. Le responsable avait été emprisonné, mais tous les autres devaient l’être, ou au minimum être tués. Le grand méchant empire restait ce qu’il était, et ce n’est pas un message de détresse qui allait changer la donne. Depuis, cela ne divergeait pas de l’objectif principal.

« J’irai secourir l’impérial. Envoyé moi sur le vaisseau. Ensuite, je trouverai un moyen de rejoindre la frégate médicale. »

Seule, accompagnés, les autres feraient ce qu’ils voulaient. Son choix était fait.
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By San Kun
#31199
C'était la deuxième fois qu'on embarquait San Kun sur un bâtiment aussi gros. La première, c'était un croiseur de la FéDé, et il faut avouer qu'il ne s'en était pas du tout mal sorti. Cette fois, on l'introduisit pour le briefing avec le reste de ce qui allait être son équipe. Il y avait deux autres Jedis, un chevalier et son apprenti que San Kun avait déjà croisé au Temple. Ils n'avaient pas encore été présentés. C'était un bon moyen de continuer de tisser des liens entre les différentes générations de Jedi.
Et puis il y avait une autre personne qui sentait la souffrance. Les yeux de l'Anx ne la discernait pas bien. Son coeur non plus. Il semblait la connaître... la connaître? Oui, il sut qu'il la connaissait, et il sut qui c'était. Il écouta les instruction distraitement, n'ayant plus qu'une idée en tête, aller lui dire bonjour et lui demander comment elle allait! Il réfléchit un cours instant à la potentielle couverture de Jeny... mais l'idée n'avait aucun sens. Même si elle était sous couverture, elle et lui pouvaient se connaître de bien des manières différentes. Il l'écouta parler. Il y avait quelque chose de maussade et de douloureux. C'était difficile de ne pas y attacher d'importance. Pouvait-on vraiment dire que c'était la Jeny qu'il avait connu? Il s'avança vers elle alors qu'il sentait que la Force essayait de lui communiquer quelque chose avec véhémence, sans le ménager. Il n'écoutait pas. Il avait perçu quelque chose de son amie qui l'attirait indubitablement.

San Kun - Bonjour. C'est une surprise des plus agréables que de vous retrouver ici.

Il avait pris soin de ne pas l'interpeller par son nom ou un quelconque signe de distinction qui aurait pu faire tomber sa couverture si elle en avait une. Le premier qui lui était venu était la "Dame d'Arkania", mais il s'était abstenu au dernier moment.

San Kun - Venez rendre visite à un modeste padawan à l'occasion. Une cuisine qui, il faut l'espérer, vous ravira, et toute une myriade de thés qui n'attendent que d'être dégustés par un palais aussi délicat que le vôtre.

***


Il se retrouvait maintenant dans avec l'assemblée. ils étaient en train d'établir une stratégie pour la suuite des événements. On lui avait fait comprendre que ce n'était peut-être pas le moment d'échanger des mondanités avec des têtes connues. Ces humains étaient constamment sous pression. Peu d'entre eux savaient se détendre et apprécier le temps qui passe. Jeny proposa qu'on la parachute dans la corvette pour qu'elle aille sauver l'impérial. L'Anx s'apprêta à répliquer, mais ne dit rien.
Ayant précédemment discuté avec ses confrères néo-Républicains et néo-Jedis, ils avaient convenu que la disparition d'un bâtiment entier devait cacher quelque chose. Le signal de détresse de cet impérial - s'il était lié, indiquait sans doute une cause ni impériale, ni républicaine. Il y avait anguille sous roche. La bonne volonté et l'entrain du moment de Jeny a vouloir mener cette mission à bien dans les plus brefs délais et avec le moins d'aide possible en faisait une appât de premier choix. C'est pour cette raison qu'il s'excusa discrètement, et sortit après avoir approuver le plan de son amie en en soulignant la simplicité déconcertante qui devait reflété une efficacité époustouflante.
Arrivé au hangar, il n'eut aucun mal à identifier la corvette Maraudeur, et posa le traqueur qui était installé dans son propre YT. C'était une chose d'utiliser Jeny comme appât à son insu, c'en était une autre de la perdre dans un affreux malentendu. De cette manière, il pourrait la suivre à bonne distance. En plus, San Kun pensait que le camouflage de la corvette ne pouvait pas être aussi performant que le siens. Mais il restait suspicieux... sur le monde qu'il était allé visiter en territoire impérial pour obtenir son cristal, un régiment perdu avait bien repérer son le Geejaw après tout. Il retourna ensuite dans le cockpit de son vaisseau, et envoya un message par comlink aux autres Jedis pour leur expliquer la situation, ainsi que son plan. Le message leur demandait aussi s'ils l'approuvaient et cautionnaient ou non.
#31250
La mission m'avait été confiée par le Colonel Han Solo. Enquêter et, si possible, retrouver une frégate républicaine portée disparue. Une mission, en soit, somme tout assez facile, me direz vous. Cela aurait pu être le cas si le lieux de la disparition n'était pas à la frontière entre trois puissances galactiques. Et pour compliquer le tout, il fallait que je veille à ne pas provoquer les ressentiments que cette situation pouvait faire ressortir. Déjà, nombres de responsable des trois puissances se rejetait la faute mutuellement et à tour de rôle, s'accusant à tour de rôle de la responsabilité de cet évènement.
Mais aucune preuve ne permettait d'affirmer quoi que se soit. Seul persistait le fait de cette disparition.
J'avais accepté la mission qui entrait dans le carcan de mes missions précédentes. Et c'est donc avec le chevalier Kun et mon apprenti, Veran, à destination du vaisseau qui devait servir de zone neutre pour les discussions entre les représentants des trois puissances. J'officiais moi même en tant que représentant aussi bien de l'Ordre que de la République.
J'avais pré-rentré les signaux des Forces de Sécurité du secteur, que m'avait fournit Han Solo, dans mon com-link et m'étais installée dans le vaisseau de mon confrère.
Lorsque l'on arriva, je descendis du vaisseau et "observais" la population autour de nous. Je pouvais parfaitement sentir que tout un chacun était pour le moins tendu. Je tâchais, toutefois, de laisser tout cela derrière moi et de me diriger vers l'officier de pont. Celui ci m'indiqua alors la direction pour rejoindre la salle de conférence ou nous attendaient les autres représentants.
Les couloirs défilèrent et bientôt, nous arrivons en présence de l'amiral responsable de la flotte. A ses côté se tenait un officier de l'Empire. Une première en ce qui me concernait, ayant été absente durant l'avènement de l'Empire de Palpatine
Les deux officiers présentèrent la situation tandis qu'une alarme se déclencha, annonçant le signal de détresse d'un navire impérial.
Pour le coup, cette opération prenait une toute autre ampleur. Car il pouvait s'agir de chasseur de vaisseaux qui avaient les moyens de neutraliser des frégates. Et là, la menace n'est plus la même.
San Kun proposa un plan qui avait le mérite d'offrir plusieurs opportunités. J'approuvais à sa proposition et m'avançais.


-J'irais également à la recherche du vaisseau impérial. Cela pourra peut être nous éclairer pour la frégate républicaine. Et de toute façon, je n'ai pas l'intention d'abandonner des gens qui ont besoin de notre aide. Quelque soit leur affiliation.

Comment ça, mes propos frisé la stupidité jedi? Pour certains, il était possible que cela passe pour ça. Mais j'avais effectivement l'intention d'aider autant que faire ce peut. Et, comme je l'avais annoncé, cette nouvelle affaire pouvait également nous apporter des informations sur ce qui a pu survenir dans le cas de la frégate républicaine. Et puis, montrer que la République est prête à aider en toute situation ne peut qu'être bon pour les relations inter-galactiques. Donc autant faire une pierre deux cous.
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By Justice
#31409
Le signal de détresse émis par le vaisseau d'Amund Vaast avait laissé Ulgo et Yozo quelque peu perplexe. Fort heureusement pour eux, l'équipe que les différentes parties avaient contribué à former, un peu malgré elles, avait du répondant. Immédiatement, la Miraluka, l'Anx et la femme au crâne rasée s'était proposés pour aller porter secours à l'appareil du représentant de Velmor.
Ni Yozo ni Ulgo ne discutèrent leur enthousiasme, et le briefing fut immédiatement interrompu afin que les volontaires puissent partir au plus vite...

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Le Secteur couronne ne se trouvait qu'à quelques dizaines de minutes du secteur Briiven par les voies hyperspatiales, et les vaisseaux de chacun furent sur place en un rien de temps. Émergeant de l'hyperespace, ils n'eurent aucun mal à détecter le vaisseau de transport d'Amund Vaast.
Les moteurs de celui-ci semblaient coupés, et l'appareil dérivait à travers le vide, à la merci des vents solaires et des pirates qui auraient pu croiser dans la région. Une analyse poussée de la coque extérieure ne devait cependant pas révéler une quelconque anomalie liée à une bataille spatiale. Aucune trace de brûlure carbonée n'entachait l'enveloppe extérieure impeccable du navire impériale.
Peut-être celui-ci avait-il tout simplement été victime d'une avarie mécanique comme cela arrive de temps à autres ? Difficile à dire sans se rendre sur place.
Depuis les habitacles de leurs vaisseaux, les volontaires enoyés par Ulgo et Yozo pouvaient toujours capter le signal de détresse. Aucune autre forme de communication n'émanait du vaisseau cependant. Comme si personne n'était en mesure de s'approcher d'un quelconque micro ou d'une quelconque console pour communiquer de plus amples informations. Peut-être les occupants de l'appareil (s'il y en avait) n'avaient-ils même pas remarquer l'arrivée des secours...

Soudain, un nouveau vaisseau jaillît de l'hyperespace. A en juger par son carénage, il s'agissait également d'un bâtiment impérial. Ce dernier, propulsés à vitesse réduite par ses réacteurs auxiliaires, s'approchait lentement, mais sûrement du Transport...

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Enfoncés dans leurs sièges, les sénateurs des secteurs Lihf et Sarka n'en menaient pas large. Ils avaient tremblé comme des feuilles tout au long de leur voyage depuis leur secteur d'origine vers les quartiers de l'Empereur lui même. Et alors que leur vaisseau sortait de son couloir hyperspatial à proximité de Yaga Minor, Hurfen Yqqha, Moff du secteur Sarka décida de briser le silence qui avait régné à bord durant toute la traversée.
    -Reprenez-vous Citaos. L'Empereur n'aimerait sans doute pas sentir l'odeur de peur qui se dégage de vous à chaque instant.
    -Parlez pour vous Yqqha, rétorqua Tyréon Citaos du secteur Lifh. Je vous avais bien dit de ne pas faire de déclaration publique lorsque les Républicains ont choisi de nous accuser.
    -Je vous rapelle que je ne vous ai pas forcé à vous joindre à moi, Tyréon. Vous étiez tout aussi déterminé que je l'étais à ne pas laisser la Nouvelle République entacher la réputation de notre glorieux empereur, et à préserver les négociations de paix.
    -Ce n'est pas moi qu'il faut convaincre Yqqha. Et quand bien même vous auriez raison, je tiens à ce que vous vous souveniez que j'étais à l'origine parfaitement opposé à cette prise de parole.

À coté d'eux, le capitaine Foros du corps des Stormtrooper, chargé d'assurer la protection des deux représentants retint un soupir d'agacement sous son casque. Ces Moffs étaient vraiment indécrottables. Toujours prêt à se faire mousser dès que l'occasion se présentait, mais incapable d'assumer leurs erreurs lorsque celles-ci, par malheur, venaient à avoir des conséquences. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il leur aurait bien prêté son arme de service afin qu'ils puissent abréger eux même leur souffrance. Mais la règlementation en vigueur interdisait à tout soldat de l'Empire de confier son arme à un civil afin que celui-ci puisse en faire l'usage. Sans doute ces deux imbéciles endimanchés avaient ils écrit eux même ce règlement...
    -Atterissage : T moins 45 secondes. informa soudain le pilote.
Tyréon Citaos et Hurfen Yqqha se regardèrent avec effroi, comprenant tout d'eux qu'aucun discours bravache tenu à l'intérieur de l'habitacle de leur luxueuse navette ne changerait quoique ce soit devant l'Empereur, ou pire, l'un de ses représentants zélés. S'ils voulaient sauver leur tête, ils allaient devoir assurer pour de bon une fois sur la planète...


Secteur Couronne : Le Vaisseau d'Amund Vaast semble ne plus pouvoir utiliser ses réacteurs et dérive dans l'espace. Un vaisseau Impérial a également été dépêché sur sa position.

Yaga Minor : Les Moffs Yqqha et Citaos se posent sur Yaga Minor.
#31525
Gilad ne donnant plus de signal radio, je poursuivrai seul.

Les deux Moff n'avaient pas osé se défiler. Tant mieux pour eux. Ou tant pis, selon. Quelques aménagements restaient à se décréter quant à leur finalité. Quand enfin ils daignèrent se présenter dans le -faux - bureau de l'Empereur, ce dernier les accueillit, comme il avait été décrit précédemment.

Aux accusations qu'on nous porte, vous n'avez rien trouvé de mieux à faire que répliquer en enchérissant de stupidité.

Outre que je suis navré de voir vos carrières prendre fin dès à présent, j'escompte avoir quelques explications sur les raisons de ces sorties. Qui sait, peut-être me montrerai-je clément... dans le cas vous concernant.


Après un temps léger, Harlon tapota le bureau lustré et usé artificiellement là où il aurait été censé mettre les coudes et les mains, prenant le temps de laisser une vie se passer sous les yeux des deux infortunés.

Nous sommes dans une situation où la guerre avec le Sud ne sera pas dans notre intérêt. Nous prenons le temps de consolider nos frontières, mais tout reste à faire derrière les lignes ennemies. Je conviens que c'est tentant de jouer la provocation. Mais vous auriez du consulter votre Grand Moff avant toute chose. Ces actions, je vous les imputerai en vos noms propres, et certes pas au nom de l'Empire.


Un dernier temps, avant qu'il ne reprenne d'une voix lasse.

Vous êtes désormais démis de vos fonctions. Dépossédés de vos titres, de vos biens, de vos avoirs. Vos familles ont été notifiées pendant votre trajet. Vous serez incorporés au sein de la branche de la Ligue de Recherche sur la Faune et la Flore détachée sur Nam Chorios.


Le voyage serait joyeux, mais ils n'en savaient encore rien.

Vous travaillerez comme commis de cuisine sur la surface pendant une durée de 45 ans, à l'issue de laquelle vous serez investis dans le rôle de cuisiniers en chef à bord d'une frégate de patrouille qui sera sélectionnée au hasard une fois le moment venu.

Toutes mes félicitations.

Je ne vous raccompagne pas.





- Je ne joue pas la FOP, en ce que je pense que tu me notifieras de son arrivée dans le Secteur Couronne. Et je pense supposer justement que le vaisseau impérial n'est pas à moi... ni même à l'Empire.
- Egalement, est-ce que les RI ou le BSI savent que Yozo le clown et Ulgo le dermatologue ont déserté en se rendant sur Lantillies ?
- Merci

PS : 666ème message. Fallait une punition un peu originale pour aller avec l'évènement.
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