L'Astre Tyran

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Arkania, dans le système Perave, est une planète au climat inhospitalier. Couverte de toundra et de glaciers, elle abrite cependant de nombreuses mines qui sont sa principale source de revenus. Arkania est également connue pour ses centres d'expérimentation génétique qui furent à l'origine de la création de nouvelles races.
Gouvernement : Neutre - Accointances avec l'Empire
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By Harlon Astellan
#28044
Il était toujours amusant de voir Fanrel deviser pour être insultant, mais garder contenance. Sa forme ne laissait transparaître aucune infraction, mais le sous-texte qu'il plaçait avec force de soin par ses silences, ses temps de pause et les mots savamment choisis ne laissait aucun doute à Harlon. On n'avait jamais entendu l'expression "Majesté Impériale" dites avec autant d'ironie et de mépris.

Il était d'autant plus intéressant de constater que, Fanrel, dans son envie de bien répliquer, venait de porter Astellan aux nues. Sa gentille tournure venait de justifier son ascension, et son action à venir.

« Intéressant. »

Regard vers le puit de photons en suspension, au loin de la verrière du Super Destroyer Stellaire, orgueil impérial.

« En effet. Dompter une chose n'est qu'un appel à viser plus haut... Quelle que fût sa culture. Et l'effort appelle l'effort. »

Regard vers Fanrel.

« En cela, je vous rejoins... pleinement. »




Quand la salle fut bouclée, Harlon ne fut même pas surpris. Seulement extrêmement las d'avoir à patienter encore. Il ne se faisait d'illusion sur rien, la salle était trop pleine de combattants pour que chacun puisse seulement penser que les Sith feraient autre chose qu'un simple coup de force. Des morts, des prophéties... et la honte. Ces Sith n'avaient aucune véritable chance face à l'Empire. La Nouvelle République, peut-être.

Quand les deux soldats firent signe aux impériaux de gagner les rangs, Harlon écarta sa lourde cape qui camouflait son torse puissant, geste d'apaisement mais aussi d'autorité. Tant à destination de ses troupes que celles ennemies. L'impression de contrôle devait peser, et Harlon gardait contenance, et semblait même montrer un simple agacement, comme un noble embourgeoisé contrarié de devoir faire la file pour retirer ses places pour l'opéra.

Une vague soudaine de terreur s'abattit sur eux tous, créeant cris et larmes chez les faibles, et la sueur coula sur le visage tétanisé d'Harlon. Il avait peur, mais ne savait guère pour quelle raison... Et aussi vite que la sensation était apparut, elle disparut en un instant, remplacée par une sensation de chaleur revigorante.

Comme un seul homme, les Gardes Rouges se mirent en formation dispersée autour des hommes de l'Empire. Harlon laissa Jax s'exprimer, sentant toutefois que son autorité pouvait vite s'étioler face à cet homme trop prompt à distribuer les consignes. En tant que Protecteur, son devoir lui donnait un droit intégral de gérer ses Gardes, un domaine où Harlon était moins un expert qu'un client... mais quelque chose lui déplaisait dans le fait de n'avoir pas donné ses ordres. Une forme d'orgueil trop déplacée, certainement.

« Obéissez. Allons gagner nos places... »

Un regard vers Leia, qui jouait les rebelles... encore une fois...

« Je crains que le spectacle ne soit que trop palpitant pour en manquer une miette. »

Le scénario était évident. Leia se ferait gifler par la chose à l'allure de clocharde d'oecuménopole crasseuse, et chacun apprendrait sa leçon au prix fort. Et dans le cas extrême où ils parviendraient tous à prendre le dessus sur les forces ennemies sans recours aux dignitaires impériaux, chacun pourrait constater qu'une Union serait inutile. Et que chacun était à même de se débrouiller seul.

Quand Elizabeth ordonna à ses hommes d'attaquer, Harlon grincer ostensiblement des dents, mais rien ne fut visible si ce n'est un muscle contracté de la mâchoire. C'était une très mauvaise idée. Chacun gagna sa place, Jax juste à côté de l'allée, Rhedatt à la gauche d'Harlon, lui même au milieu du trio qui occupait l'anté-pénultième rang de la rangée située à l'extrême droite de l'auditorium. Derrière eux se tenaient trois gardes rouges, position debout, la cape couvrant leurs bras, casques vissés en avant, mais légèrement inclinés dans tous les angles possibles pour les observateurs zêlés. Devant Harlon et ses deux compères d'infortune se tenaient encore 3 Gardes, chargés eux de surveiller les 2 hauts dignitaires restant, Pelleaon, côté allée, et le jeune Althar, fils prodigue du Roi Fanrel.

Althar avait une fougue propre à la jeunesse abrutie de démocratie, mais avec une intelligence plus vivace que son père. On sentait que les deux ne brillaient pas dans le domaine de l'esprit transcendantal, mais chacun avait des idées, de l'esprit et du mordant à revendre. Harlon était forcé de les respecter pour ceci... vivre en République avec un esprit libre était courant, dans l'Empire, c'était courageux.

Mais sa sortie soudaine n'augurait rien de bon. Harlon se leva d'un bond et toisa d'une voix tranchante le jeune impétueux.

« Assis, animal ! Votre silence est plus propice à votre survie que votre verve ! »

Harlon, dans un geste amical, autoritaire mais aussi de proximité, posa une main sur l'épaule d'un Garde Rouge.

« Faites-le taire, et veiller à ce qu'il ne prenne plus la parole. »

Le Garde acquiesça en hochant imperceptiblement la tête, posa une main sur l'épaule du jeune homme, et le poussa d'un coup au fond de son siège, serrant son épaule pour lui signifier de ne plus faire ce genre de sortie trop risquée.

« Je suis navré, Grand Moff Fanrel... je n'ai pas envie que votre fils nous quitte si vite. Pas plus que vous d'ailleurs. Peut-être serait-il de bon ton de lui rappeler... »

Un silence.

« ... ce qu'il risque. »

Il valait mieux ne pas faire de vague. Pas avant l'ultime instant de cette rencontre au sommet. Mais au sommet de quoi, si ce n'était de la médiocrité intellectuelle...
Personne n'avait-il donc rien vu venir ?

Ensuite, Harlon fit ce que son instinct de soldat lui dictait : observer. La scène... lieu des régies, comme à l'opéra. Normalement. Les portes, donnant sur un hall, antichambre avant les portes qui donnaient sur l'extérieur, en général deux sur les côtés, et parfois une au milieu. Quelques fois des balcons. 15 rangées, sur un beau demi-cercle fermé. Quelques 500 places en tout.

« Jax. Dès qu'une fenêtre s'ouvre, tuez-en un. Il nous faudra au moins deux armes. 4 serait un bonheur inespéré. »

Un message à Fanrel.

« Avez-vous tenté d'envoyer un message à la Flotte en orbite ? Peut-être que les communications n'étaient pas brouillés au début. »

Certains hologrammes fonctionnaient encore. Et Harlon n'avait aucun datapad ou comlink sur lui.
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By Entropie
#28053
Les soldats Arkaniens étaient en alerte maximal dans le temple et ils s’agitaient dans tous les sens pour sauver leur reine. Ils réussirent à enfoncer les portes du poste de sécurité mais se heurtèrent à des ennemis dans les couloirs pour accéder à l’amphithéatre. Il ne semblait y avoir que des soldats armés de fusil, et cela leur allait bien. Dans tous les cas, les soldats Arkaniens étaient plus nombreux mais ne pouvaient pas avancer dans un couloir trop étroit. Hyon bloqua le praxeum dans son intégralité et il fut totalement surveillé par les forces Arkaniennes, entraînés par les sensitifs gris, à lutter contre les sensitifs. Et ils purent mettre à profit leur entraînement, car dans le poste de sécurité où Hyon distribuait ses ordres, deux volutes de fumée noirâtres dansèrent autour d’eux et se posèrent sur le sol. De cette fumée mouvante sortit deux Sith armées de sabre laser, il était donc temps de mettre à profit l’entraînement.




Ambiance


La sith avait gardé son regard embrasé sur Leia, à demi dissimulée sous sa capuche. La vague des ténèbres étaient parties, et comme un sonar, revenait vers elle tout en lui livrant ce qu’elle devait savoir. Un fin sourire éclaira son visage ténébreux tandis que la princesse Organa s’était avancée pour l’insulter. D’un geste souple de la main, la Sith montra sa paume à Organa et baissa lentement la tête. C’est alors que la petite princesse s’envola vivement dans les airs et vint par trois fois percuter le plancher de la scène. Comme une marionnette avec laquelle on ne voulait plus jouer, son visage rencontra le bois solide tandis que ses os les plus faibles étaient déjà brisés. Et l’intervention du général et de l’impérial réussit à lui en faire économiser trois de plus. Koress réussit à sauter jusque sur la scène, et fut le premier à toucher la Sith en lui assénant une formidable droite qu’elle encaissa comme un boxeur. Puis s’en suivit l’attaque des Arkaniens pour soutenir celui qui les avait entraînés, et le massacre commença. Les arkaniens dans le fond de la salle furent projetés, non par par la Sith visiblement, sur le devant de la salle, franchissant dans les airs toutes la distance qui les séparait du sol. Certains s’en rompirent le cou, les autres furent assassinés à coup de blaster. Les traits rouges partaient encore et toujours de l’ombre dans le fond de la salle et venaient percuter tous ceux qui avaient l’audace de se bouger le petit doigt.

Ambiance


Althar fut également saisit par une main invisible et servit de projectile contre un Marak déchaîné, envoyant les deux bonhommes rouler sur le côté de la scène. Les soldats Arkaniens répliquaient toujours, ardants défenseurs de leur reine. Mais, les feux croisés se multipliaient et eurent tôt fait d’avoir raison d’eux. Deux soldats Mandaloriens, encouragés à la bataille utilisèrent leur jet pack pour s’envoler. Le premier fut touché avant même de décoller et vint s’écraser lourdement sur le mur d’en face. Le deuxième fut saisit par une main invisible et immobilisé au dessus du public. La Sith, qui cette fois avait la « main » referma lentement ses doigts. L’armure du mandalorien se referma sur lui et il fut implosé dans les airs, le sang se déversant sur le public en bas. Les premières personnes, sous le choc, vomirent … Les odeurs commençaient lentement à monter dans la salle … Chose surprenante cependant, des soldats Sith étaient morts, ils n’étaient donc pas si invincibles que cela. En effet, du côté de la porte avant, qui fut l’objet de l’attaque, deux des trois soldats en armure chromée gisaient à terre.

« Assez ! »

S’était écriée la Sith tout en tendant un doigt vers l’empereur. Ce dernier s’envola également vers la scène, sans subir de choc. Son regard de défiance se tourna vers les impériaux et leur intimait par ce simple geste de ne pas bouger, il en allait de la survie de leur empereur. Elle posa une main sur la tête d’Harlon et le força à se mettre à genoux. Elle attrapa également la cheville de Leia et l’attira à elle avant de la forcer à se mettre à genoux également, et gare à elle si elle avait osé tomber dans les pommes. Les deux chefs étaient tournés vers le public.

« Tant de morts pour rien ! »La sith était excédée et avait des gestes rapides mais pourtant bien calculées. « Le premier que je vois encore avec une arme, ne finira pas la journée. »

Elle arracha la chaîne du matériel qu’elle avait amené tantôt et l’accrocha en hauteur au niveau d’une poutre. L’autre partie redescendit et elle fit signe à un de ses soldats de venir s’en occuper. Qu’allait-elle faire ? Il fallait bien observer. Les deux soldats qu’elle avait réquisitionné attachèrent les mains d’Althar et de Marak, ensemble, à la chaîne. On les obligea avec un fusil sur la tempe à garder les mains au niveau du torse. Ils sortirent des boîtes métalliques ce que le public estimait être des caméras, tandis que les conteneurs métalliques furent accrochés à l’autre bout de la chaîne, obligeant les deux comparses à user de leur force physique pour retenir sa chute. Pour rappel, eux étaient sur la scène, les bras au niveau du torse et la chaîne pendait juste à côté, à la limite. On fit alors venir deux délégataires, un homme et une femme. L’une pleurait, l’autre acceptait son sort. On les plaça juste en dessous du point d’impact de la caisse. Autrement dit, si Althar et Marak manquaient de force physique, il y aurait deux morts en plus. Au même moment, la Sith était tournée vers le public.

« Pour chaque être qui tombe, un de plus rejoint notre armée ! »

Elle écarta les mains et une fumée noirâtre s’y échappa jusqu’à s’infiltrer dans les corps des mourants. Sous les yeux ébahit des spectateurs, ils reprirent lentement vie et une lueur rougeâtre se dessina dans leurs yeux, visible même derrière les casque Arkaniens. Les deux Sith et la dizaine d’Arkaniens vinrent s’ajouter à la défense de la salle. Ils se placèrent autour de la salle en braquant le public. Les soldats arkaniens restant étaient aussi nombreux mais n’avaient plus d’arme. Elles furent toutes placées sur la scène, vers les escaliers de la régie. Et enfin, le clou du spectacle, le grand final. D’abord la Sith s’approcha de Leia en lui tenant bien fermement la tête, enfonçant ses ongles dans sa chaire. Elle lui chuchota des paroles que seule elle fut à même d’entendre.

« Tout cela c’est par ta faute. Tu as intérêt à obéir, si tu ne veux pas que ton secret soit divulgué. »

Une goutte de sang perlait de sa joue, là où la Sith avait rageusement enfoncée un de ses ongles. Ils avaient réussi à la mettre en rogne, et elle ne laisserait plus rien passer. Trois délégataires impériaux et républicains furent amenés devant la scène. Chaque camp en face à son ennemi.

« Maintenant, nous allons tester votre coopération ! »

Une fumée noire l’enveloppa et ses traits cauchemardesques disparurent, révélant alors une femme à la peau rouge et à l’armure luisante. Un visage que même un humain aurait pu trouver joli, des courbes attrayantes et une armure rappelant ces héros des guerres passées. C’est alors que les caméras s’activèrent et s’envolèrent automatiquement, filmant tout ce qui allait suivre.

« Peuple de la Galaxie. Vous avez échoué. Nous sommes les sangs-purs, et nous avons prit le contrôle de votre union, visant à nous détruire. Vos dirigeants sont entre nos mains et nous n’hésiteront pas à les tuer s’ils ne coopèrent pas. Alors que nous sommes arrivés dans votre secteur, nous avons été happés par une flotte offensive, qui déjà visait à nous détruire. Cela a marqué de sévères représailles contre vos peuples, et nous n’hésiterons pas à recommencer aussi longtemps qu’il le faudra. MAIS, vous avez une chance de vous en sortir. Livrez nous tous les sensitifs de votre galaxie, vivants ou morts. Ils sont le fléau et les instigateurs de ces guerres qui vous ont toujours détruits. Si nous sommes en sommes arrivés là, c’est par leur faute ! Livrez-les nous et vous serez récompensés par une place de choix dans la galaxie de demain. »

Des silhouettes d’ombres se matérialisèrent tout autour d’eux sur scène jusqu’à former des images connues. Il y avait, pour ceux qui les connaissaient : Luke, Gwindor, San Kun, Krayt, Wyyrlok, Isabo, Mya et Helera.

« Une prime spéciale sera donnée si vous capturez l’un deux. Toutes personnes qui abritent des sensitifs, qui les hébergent ou les aide, verra sa planète détruite systématiquement ! Vous avez déclenchez cette guerre, nous vous donnons les moyens de la terminer. Pour cela, je vais demander à vos dirigeants une chose simple. »

Elle s’approcha des deux concernés et tour à tour leur jetèrent un regard. C’est à eux qu’elle s’adressa, mais de manière assez audible pour que tous l’entendent.

« Donnez l’ordre à vos armées d’executer l’ordre 66 selon les codes de l’ancienne république. Si vous refusez, la délégation en face de vous mourra. »

Les trois impériaux déglutirent en voyant qu’ils avaient Leia en face et lui jetèrent des regards tantôt implorants, tantôt coléreux. Un dernier jeta un regard à son empereur, comme le dernier aurevoir. Il n’y avait pas la place pour les discours, la Sith les en empêcherait sévèrement. La balle était dans leur camp.


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By Leia Organa
#28097
Sorcière Sith a écrit :« Tout cela c’est par ta faute. Tu as intérêt à obéir, si tu ne veux pas que ton secret soit divulgué. »


La main oppressait le visage de Leia, elle tentait de se débattre en vain, alors qu'elle sentait les ongles de l'immonde sorcière dévorer sa peau. Le simple souffle de la sorcière sur elle, ses menaces chuchotées à ses oreilles, tout le corps de Leia était glacé de peur, de terreur. En souffrance, apeurée, des larmes filant de ses joues vers le sol exprimaient ce que ces mots ne pouvait plus exprimer.
Les dernières paroles rassurantes et raisonnée de son cher cousin Jim Antilles raisonnèrent encore dans son esprit, mais il était trop tard.
La Force, ce bouclier si présent habituellement semblait l'avoir abandonnée, et le pire arrivait.
Elle fut projetée par la Sith plusieurs mètre plus loin. Une force irrésistible et brutale, l'envoya dans les airs, elle finit sa course, sur le parquet renforcé de la scène. Le premier choc lui semblait être le pire, mais il n'en était rien, le premier impact, principalement sur son épaule, lui érafla une partie de la peau, puis au second elle atterrie sur le côté de sa jambe droite et pu elle-même entendre le bruit de son os céder sous la violence du choc, elle pensait mourir.
Le troisième choc, la princesse atterrie sur la tête, ce qui acheva précisément de lui faire perdre connaissance, son corps inanimé continua de rouler sur quelques mètres.
Car oui Leia était un "héros", oui elle était "forte", mais d'un tout autre type de force, certainement pas d'un type qui faisait qu'elle sortait indemne d'une projection sur 20 mètres au sol, elle restait une simple humaine et une mortelle, au physique malgré tout menue et délicat.
Tout le reste n'était que ténèbres, le grand trou noir pour Leia. Elle apprendrait plus tard que la Sith avait tenté en vain de la faire se tenir à genou, tandis qu'évidemment elle ne put tenir, premièrement parce qu'une de ses jambe était casée, et deuxièmement parce qu'elle avait perdu connaissance, son corps gisait comme mort et ensanglanté sur la scène aux côtés d'un empereur dont l'arrogance et l'égo portée aux nues quelque minutes plus tôt, n'était plus que fétu de paille devant tous désormais.


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Orbite d'Arkania,
Escorte présidentielle,
Cuirassé Dreadnaught personnelle de Leia Organa (vaisseau amiral le "Don de Sullust").


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C'était l’effervescence à bord lorsque l'on compris ce qu'il se déroulait en bas, d'abord le message reçu de la part de Jean Dagger, puis le message d'alerte des autorités arkaniennes.
Le commandant en charge, un vieux calamari nommé Raccus ne mis pas longtemps à comprendre ce qui se tramait, il ordonna immédiatement a la centaine de soldats de l'escorte présidentielle (50 Gardes D’Honneur et 50 soldats Républicains) de prendre des navettes et de se poser sur Arkania, de rejoindre le Praxeum et de se mettre à disposition des autorités arkaniennes qui connaissait bien mieux le terrain et avait forcément déjà entrepris un plan d'action pour libérer les dignitaires.

Puis lorsque le début du message émis depuis la salle de conférence et enregistré par les caméra Sith, commençait à être émis, quand il aperçu le corps sans vie de Leia à qui la Sith commençait à ordonner qu'elle prononce un "nouvel ordre 66", il se tourna sur son siège, vers les officier de pont en criant...


- Activer tout nos dispositifs de brouilleurs de communication ! Tenter d'intercepter toute les communication qui partent d'Arkania, peu importe leur compte-tenu ! Que ce message soit intercepté à tout prix !

Puis il se tourna vers les canonniers...

- Attaquez le relais holonet orbitale d'Arkania, détruisez-le ! Que tout nos chasseurs et bombardiers s'y emploient ! Les Sith doivent l'utiliser pour transmettre vu qu'ils n'ont pas de vaisseaux à proximité.

Ouvrez une communication avec l'exécutor...

- Exécutor impérial, ici le commandant Raccus du Cuirassé Dreadnaught Républicain "Don de Sullust". Nous entamons une manoeuvre en vue d'empêcher aux ennemis au sol de transmettre à la Galaxie leur message, si nous leur coupons leur voix, l'impact de leur action sera réduit à néant ! Nous vous enjoignons de vous joindre à nous, en brouillant toutes les communications sortant d'Arkania et à détruire tout relai de communication en orbite qu'ils pourraient utiliser.
Exécutor, à vous.


Il fallait espérer qu'avec les imposants moyens impériaux de l'Exécutor, le message de la Sith s'en trouverai encore plus brouiller voir complètement neutraliser. Si il ne pouvait pas transmettre leur message, il ne pourrait pas transmettre ni la menace ni la terreur qu'il cherchait à répandre avec.

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Corucant,
le Capitol.


Sur Coruscant on reçu les différents messages et surtout le rapport complet de la situation envoyé en urgence par Raccus. Le Gouvernement se réunis, dans un bunker du Capitole avec les membres de l'Etat Major, et plusieurs Sénateurs. On compris très vite la situation et qu'elle était le premier objectif de ces envahisseurs. Mon Mothma présente, insista sur le fait que quoiqu'il arrive la République ne reposait ni sur Leia Organa, ni sur les dignitaires menacés d'être tués actuellement sur Arkania. Même si Leia était consciente et ordonnait l'Ordre 66, les Sith pêchait par ignorance de ce qu'était la République : Leia Organa en tant que Chef d'Etat n'avait ni les pouvoirs légaux ni constitutionnels d'imposer aux planètes ou même aux forces républicaine la traque et la remise d'une catégories de citoyens. Cela s’appelait la démocratie. Ici la parole d'un seul être ne pouvait conditionner la vie de l'Etat tout entier, dans l'Empire peut-être, mais dans la République hors de question. Le gouvernement pouvait prendre toute décisions en l'absence de Leia et même neutraliser toute décision qu'elle prendrait sous la contrainte ou même volontairement par un simple vote, et derrière le Sénat et la souveraineté des planètes limitaient grandement les pouvoirs du chef d'Etat. Personne ne pouvait les contraindre à exécuter un tel ordre.
Bien que cela arrachait le cœur de Mon Mothma et de bien d'autre présent à cette rencontre, ils feraient tout pour que la vie de la Présidente soit sauvée, en soutenant les actions du Commandant Raccus, mais ils savaient tous également que Leia était prête à se sacrifier pour que la République survivent et ne cèdent à aucun chantage.
La République n'était pas une personne, son système avait été précisément pensée, pour qu'une tentative de ce genre soit irrémédiablement voué à l'échec tant la liberté et les contre-pouvoir était intouchables et permettait une stabilité du gouvernement même en cas de crise, de prise d'otage ou d'une menace aussi importante que celle qu'elle rencontrait ce jour-là.


Résumé :
- L'escorte républicaine tente de brouiller le message de la Sith afin qu'il ne soit pas diffuser en entier, et pas diffuser aussi largement qu'il le souhaite.
- 50 Gardes D’Honneur et 50 soldats Républicains (soldat d'élites) se posent sur Arkania au Praxeum et se mettent à disposition des autorités Arkanien.
- L'escorte républicaine tente de détruire tout les relais de communications Arkania pour empêcher la diffusion du/des messages Sith
- Contact pour suggéré à l'escorte impériale d'en faire de même.
- Sur Coruscant le gouvernement refuse toute négociation et intimidation.

Escorte républicaine (effectif) :
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By Elysia Astellan
#28107
    Les soldats arkaniens tombèrent un à un sous les coups de leurs ennemis. La première ligne fut défaite en quelques secondes à peine, les autres préférèrent déposer les armes et rejoindre le rang des otages. Sage décision. Ils n’avaient plus le choix, il fallait attendre que, sur scène, la comédie prenne fin. Et cela se jouait sans Arkania, uniquement entre Organa et Astellan.




    S’engageait, dans les couloirs et au poste de sécurité, une lutte acharnée contre les Siths. Les blasters ne suffisant pas, on en venait à quelques armes plus lourdes, manœuvrées par des cyborgs calculant rapidement les trajectoires de leurs munitions. Les roquettes partaient par deux mais ne visaient jamais deux fois le même point sur un ennemi donné. Les petits missiles explosaient au contact des sabres et, à force, déstabilisaient les adversaires.

    Au corps à corps, en défense des canonniers, l’élite du Praxeum. Agiles et prestes, les soldats formés par les Gris s’en tiraient bien face à la rage des Siths.

    Les Arkaniens progressaient lentement.




    En orbite d’Arkania, on tentait d’entrer en contact avec les différentes escortes. Très rapidement, les astroports furent gelés, les troupes mobilisées. Le message délivré par l’ennemi stupéfiait et laissait sans voix la plupart des officiers arkaniens. L’Amiral Tenar se leva soudain.

      « Désactivez les relais immédiatement ! »

    Ni une, ni deux, on coupait les communications holonet principales. La flotte demeurerait un moyen de communication extérieure suffisant. Hors exceptions militaires, Arkania s’était tue. Le voile fut jeté sur l’attentat du Praxeum.

      « Amiral, du mouvement du côté de la République. »

    Tenar s’adressait désormais aux vaisseaux stationnés en orbite.

      « À toutes les flottes étrangères. Ici l’Amiral Tenar. Vous êtes ici en territoire arkanien, sous mon autorité. Toute action invalidée cependant menée à bien selon votre initiative sera considérée comme un acte de guerre.

      Vos effectifs ne sont pas autorisés à évoluer en territoire arkanien. Je vous somme de maintenir vos positions et de ne pas ouvrir le feu.
      »

    Fut néanmoins donnée à l’escorte républicaine l’autorisation de poser sa centaine de soldats à proximité du Praxeum.




    L’auditorium où se tenait le sommet du Comité, haute salle aux fines fenêtres de verre trempé, possédait un unique mur donnant sur l’extérieur, celui faisant face à l’entrée basse.

    Un détachement de chasseurs Vaksai décolla pour le Praxeum sous l’ordre conjoint de l’Amiral Tenar et du Général Caerdin. Le bâtiment principal était vraisemblablement visé. Deux chasseurs modifièrent leur trajectoire à l’approche du bâtiment et ouvrirent, à petite puissance, un feu tangent à la paroi extérieure. Le bâtiment trembla sous le premier tir, le revêtement d’attrait et le matériau isolant se décollèrent du haut de la façade. Au second tir, une brèche fut percée à mi-hauteur du mur, et quelques gravas tombèrent, à l’intérieur et à l’extérieur. Restait à exploiter l’ouverture.

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By Aldrax Kist
#28127
Précédemment….

Elle arracha la chaîne du matériel qu’elle avait amené tantôt et l’accrocha en hauteur au niveau d’une poutre. L’autre partie redescendit et elle fit signe à un de ses soldats de venir s’en occuper. Qu’allait-elle faire ? Il fallait bien observer. Les deux soldats qu’elle avait réquisitionné attachèrent les mains d’Althar et de Marak, ensemble, à la chaîne. On les obligea avec un fusil sur la tempe à garder les mains au niveau du torse. Ils sortirent des boîtes métalliques ce que le public estimait être des caméras, tandis que les conteneurs métalliques furent accrochés à l’autre bout de la chaîne, obligeant les deux comparses à user de leur force physique pour retenir sa chute.

Pour rappel, eux étaient sur la scène, les bras au niveau du torse et la chaîne pendait juste à côté, à la limite. On fit alors venir deux délégataires, un homme et une femme. L’une pleurait, l’autre acceptait son sort. On les plaça juste en dessous du point d’impact de la caisse. Autrement dit, si Althar et Marak manquaient de force physique, il y aurait deux morts en plus.

Puis les morts et tombés au combat se relevèrent pour aller rajouter à la défense de l’ennemi… tandis que des soldats Arkanis désarmés étaient rassemblé devant la scènes et vers les escaliers de la régie, à titre de bouclier humain probablement… Pendant cette courte transition ou l’agresseur préparait son prochain coup… Marak, lui aussi, tentait ça prochaine manoeuvre. Pourtant toujours très calme d’apparence, malgré le stress imposé, Marak profita de ses quelques secondes pour faire connaissance avec son partenaire de chaîne… et ainsi entrer en communication par la biais de la télépathie… réceptif ou non… Marak devait y aller sans dentelle afin d’être sûre de passer....


Marak: Fait semblant de rien… cette petite voix grave que tu entends, c’est le colosse enchaîné avec toi... j’ai besoin de mes sabres laser si on veut avoir une chance contre cette «pétasse» … mais j’ai aussi besoin de toi, va falloir bouger ensemble et sans discuter… prépare-toi à faire de la voltige beau gosse !

Pas évident de se contenir dans ces moments là où tout bouge de tous les côtés, mais il fallait focuser sur ce qu’on pouvait avoir un impact direct… et dans le cas de Marak et Althar, c’était de se libérer pour reprendre les hostilités là où elles avaient été interrompues ! mais pour l'instant leur force physique était mise à l’épreuve sous peine d’ajouter aux effectifs ennemies, deux corps de plus…

Marak passa un second appel via la télépathie, aux forces sensitives sur place cette fois… afin de motiver les troupes à lui apporter ses sabres lasers personnel, dans le meilleur des cas… ou celui d’un autre, le plus près possible de l’auditorium pour minimiser le délais d’intervention, sachant que son arsenal était resté au poste de sécurité… comme le crochet du droit de Marak n’a eu que peu d’effet sur la sang-pure… un duel au sabre et de force semblait être dès lors annoncé pour être un “Main event” pour la reprise de contrôle des lieux ! Pour cela, il fallait trouver le moyen de sortir de l’auditorium et revenir une fois armée.

À l’extérieur, un détachement de chasseurs Vaksai décolla pour le Praxeum … Le bâtiment principal fût vraisemblablement visé. Deux chasseurs ouvrirent, à petite puissance, un feu tangent à la paroi extérieure. Le bâtiment trembla sous le premier tir, le revêtement d’attrait et l’isolant se décollèrent du haut de la façade. Au second tir, une brèche fut percée à mi-hauteur du mur, et quelques gravas tombèrent, à l’intérieur et à l’extérieur. Restait à exploiter l’ouverture.

C’était tout ce qu’il fallait à Marak pour, tel un sith...«démarrer au quart de tour !» Profitant du premier tir des chasseurs pour comprendre que quelque chose se tramait à l’extérieur… Marak agrippa Althar pour mieux contrôler sa voltige


Marak: Saute !

Ne faisant aucunement dans la dentelle encore une fois... dès la formation d’un trou dans le mûr extérieur, Marak usa d’une poussé de force sur les caisses métalliques en direction des gardes qui tenaient enjou Althar et lui-même, pour les faire valser plus loin… mais du coup la chaîne propulsa le duo dans les airs… tandis que les caisses elles balayèrent une partie de la scène à son passage. Le duo se retrouva donc dans les hauteurs de l’auditorium, aidé par le saut de force de Marak et sa télékinésie pour stabiliser le jeune homme avec lui sur la poutre… forçant ainsi les assaillant à regarder en hauteur…

Marak: Il faut sortir d’ici chercher des renforts, sautons vers le trou

Althar: T’es fou c’est bien trop loin !

Marak et Althar se mîrent en position pour sauter… Marak fît traction de force sur les caisse métallique, cette fois pour l’envoyer d’un coin de la scène vers le haut de l’auditorium juste au dessus du trou causé par les chasseurs sur le mûr extérieur… Les caisses métallique ferait comme tout à l’heure office de contre-poids le temps de se balancer à l’extérieur, tel un Tarzan & Jane des millénaires auparavant ! Les caisses passèrent tout juste sous eux.

Marak: SAUTE !

Naturellement, les tireurs sur place ne restèrent pas là sans rien faire… Aussitôt dans les airs… Le duo fût prise pour cible bien que momentanément hors de leur champ de vision, ils tirèrent à l’aveugle estimant leur position… puis convergèrent légèrement pour avoir une ligne de tir… Les traits rouge abondait dans leur direction… certains tirs endommagèrent la poutre, au profit d’une vie plus longue, puis les caisses métalliques volèrent de nouveau… Une fois passé la poutre, le duo sauta, en direction de l’ouverture du mur extérieur… Althar sauta, ou fût poussé par Marak qui emboitait l’action tout juste au même moment… une trajectoire défini, une destination prévisible… Les tireurs d’élite attendirent… le point culminant du mouvement de balancier pour tirer lorsque les cibles serait les plus vulnérables…. Une fois vitesse et trajectoire satisfaisante, Marak laissa tomber son contrôle sur les caisses, qui tombèrent de leur propre gravité le long du mur extérieur, pour concentrer ses énergies sur son bouclier de force, car il anticipait les tirerurs en traître… un “Sniper” du fond de la salle tira, comme prévu en traître, dans l’angle mort… également prévisible de sa part, et compte tenu de l’entraînement de Marak pour ces situations extrêmes où les débordement n’en finisse plus…. il tira sur la chaîne de ses bras pour faire obstruction aux lignes de tirs possible… Marak fût touché, mais le bouclier de force encaisse une bonne partie des dommages… tandis que les autres tireurs s’en donnèrent à coeur joie… l’un d’eux toucha la chaîne, cédant le lien qui unissait le duo en fuite tactique, aux caisses métallique en chute libre…

Althar et Marak se retrouvèrent dehors, atterrissant péniblement au sol, Althar par manque d’expérience peut-être… Marak parce qu’on venait de le flinguer !... et la situation ne semblait guère mieux à l’extérieur… tous les bâtiments semblaient pris d’assaut. Il ne fallait pas rester planté là au sol… Le duo se releva péniblement toujour enchaîné l’un à l’autre pour l’instant… Marak tenait à retrouver ses armes et des renforts, Althar lui, voulait sans doute arraché la tête de la sang pur au moins autant que Marak !


Marak: Le poste de sécurité… il me faut mes armes et des soldats apte à combattre des sensitifs… c’est l’endroit où nous devons aller…


Marak activa son voile de force afin d’effectuer le trajet avec son partenaire du moment, jusqu’au poste de sécurité avec le moins de rencontre inopportune possible.

Dans les couloirs et au poste de sécurité, une lutte acharnée contre les Siths. Les blasters ne suffisant pas, on en venait à quelques armes plus lourdes, manœuvrées par des cyborgs calculant rapidement les trajectoires de leurs munitions. Les roquettes partaient par deux mais ne visaient jamais deux fois le même point sur un ennemi donné. Les petits missiles explosaient au contact des sabres et, à force, déstabilisaient les adversaires.

Au corps à corps, en défense des canonniers, l’élite du Praxeum. Agiles et prestes, les soldats formés par les Gris s’en tiraient bien face à la rage des Siths. Marak et Althar espérait donc pouvoir se frayer un chemin par une porte improvisé, grâce à une roquette habillement dévié d’un sith ouvrant ainsi la voie à des représaille «Marakabolesque & Altharienne»
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By Harlon Astellan
#28140
Sans un mot, et sans qu'il ne participe aux esclandres des deux malandrins, Harlon se trouva tiré par une main invisible, qui le fit passer subrepticement d'un siège reculé dans la salle à la scène elle-même. Les Gardes Rouges tentèrent de le retenir, et de foncer vers lui, avant que leur entraînement ne les laissent jauger la situation. De là où ils étaient, rien n'était possible. S'ils bougeaient de trop, c'était même un arrêt de mort qu'ils signaient. Harlon n'avait pas leur allégeance, mais l'Empereur, lui, l'avait. Par respect du titre. Ils devraient faire avec.

A l'impact, Harlon entendit un craquement subtil, au niveau de son ventre. Une douleur lancinante le prit aux côtés, qu'il n'osa toucher, de peur de se rendre plus fébrile encore. Son entraînement rigoureux de Stormtrooper sur une planète rude et à la gravité plus dense seul lui permit de ne pas s'évanouir. A cet instant, et à ce seul instant de son existence, il enviait presque Leia. Elle avait une perte de conscience pour la sauver de sa décision... elle. Harlon, lui, était face à un questionnement, au même temps qu'il devait gérer une terrible douleur dans son ventre. Il porta la main à son nombril, voulut compresser sa chair en remontant petit à petit. La douleur venait de la partie inférieure de la cage thoracique. Il laissa sa main compressée à ce niveau, pour apporter un peu de chaleur à cette zone meurtrie. Puis, encore d'un coup, il tiré vers le sol, son dos se courbant, ses genoux flageollant. Il crispa des mâchoires, fit un effort surhumain pour ne pas céder. Mais la douleur l'empêchait de simplement se concentrer de trop, et aussi flancha t-il, d'un coup, se retrouvant à genoux par la Force des choses, dans un mouvement qui n'avait rien de naturel, son dos raide, trop mécanique, grimaçant de douleur alors que sa main restait ballante sur le côté.

Portant ses yeux - sa tête ne pouvait plus bouger - sur les côtés, il aperçut Althar, le jeune puceau, dans une position qui allait le faire quitter le monde des vivants d'une façon absolument grotesque, aux côtés d'un zabrak qui semblait autant pétri de bonnes intentions que la Présidente envers des esclavagistes pendant sa "semaine spéciale".

Et, tentant le tout pour le tout, il tenta de chercher Elizabeth du regard. Etait-elle sauve ? Reverrait-elle un jour l'extérieur ? Harlon sentait une mort imminente s'emparer de lui... il aurait souhaité, une seule fois, lui dire, et dire aux Gardes de n'avoir plus d'yeux que pour elle... sa belle Reine d'Arkania...

Une image qui dura jusqu'à une annonce... grotesque. Qui tira à Harlon, mal en point, mécanisé, un os brisé, le cerveau truffé d'endorphine et d'adrénaline et avec un afflux d'oxygène un peu amalgamé, une chose qu'on ne lui aurait jamais cru, de sa vie entière.

Il éclata de rire.

« Mais... l'Ordre 66 ? AH-AH-AH-AH ! »

Il se serait tenu les côtés s'il l'avait pu, malgré la douleur que ceci aurait engendré.

« Mais... il n'a jamais été aboli... AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH ! C'est... c'est... c'eeeeest... même plus en vigueur que JAMAIS, AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH ! AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH-AH ! »

Il commença à pleurer, les larmes lui montant à la fin de son éclat, qui, il en était sûr, lui vaudrait une réponse à sa mesure.



Super Destroyer Stellaire Executor,
Orbite d'Arkania


Comme autant de coups de marteau qui s'abattaient sur un petit pupitre de bois dur, les nouvelles s'amoncelaient dans la console générale de l'Executor, le fleuron, l'unique, le fier, le destructeur. Jusqu'à la nouvelle fatidique, la diffusion en direct de leur Empereur, celui qui prévoyait déjà de tout moderniser, pour eux, de leur redonner du pouvoir, en un mot comme en cent, de leur imposer une nouvelle gloire, mis à genoux devant témoins, devant une alien rouge en tenue de guerrière - qu'est-ce qu'il ne fallait pas voir - même si cette mise à genoux semblait peu naturelle, comme si on appuyait sur les mollets de l'Empereur avec des pointes en acier pour le forcer à se mettre ainsi.

« Hey bien, espèrent-ils donc tant à répandre leurs inepties inertes et leurs menaces fades à la face du peuple ? Brouillez-moi ça céans ! »
« Bien, Amiral. »
« Et dites aux capitaines des Destroyers de lancer en boucle des requêtes de connexion au Satellite. Qu'ils saturent le trafic. »

L'envoi en boucle de milliards de requêtes de 5 ordinateurs combinés aurait le mérite de créer une attaque ( type attaque MySQL pour la comparaison ) qui crypterait le message Sith, à défaut de pouvoir le filtrer totalement. Les DSI n'avaient que des brouilleurs sommaires qui se chargeaient de faire taire les ondes, l'efficacité était à juger par deux fois, mais les deux combinés pouvait d'abord empêcher l'émission de deux tiers des données émises, et la technique de l'attaque par force brute dézinguerait le tiers restant.

Puis, une communication Républicaine.

A laquelle l'Amiral ne répondit que par une seule affirmative.

« Nous sommes déjà en train de brouiller les communications. Nous préconisons une cessation des communications entrantes et sortantes, afin d'allouer le maximum de bande passante à la tâche. Exécutor, terminé. »

Prendre des ordres d'un vaisseau rebelle ? Nommé "Don de Sullust" par-dessus le marché.

Puis, une communication d'Arkania.

A laquelle l'Amiral ne répondit que par une seule affirmative.

« Amiral Tenar. Notre Empereur est en danger. Nous allons débarquer sa garde personnelle ainsi que nos soldats par le biais de navettes, et convier deux escadrons TIE à offrir un soutien aérien. Ces troupes seront placées à vos côtés.

Toute tentative d'entraver la récupération de notre chef d'état sera considéré comme une attaque directe contre l'Empire Galactique.
»

La sécurité arkanienne avait échoué. Il était temps que l'Empire s'occupe de donner des leçons d'invasion de lieux auxquels ils n'étaient pas invités. Acte de guerre ? Quelle bonne farce.

« Amiral Tenar, l'Executor et son escorte vont également se positionner en orbite d'Arkania en position de défense. Ces troupes ont été convoyées par vaisseaux. Il y a fort à parier qu'ils ont l'intention de repartir. Mettez vos moyens offensifs et défensifs à interface sol-espace en alerte générale. »

Il n'avait pas connaissance des moyens d'Arkania. L'uabaine serait de la voir sortir une paire de canons W-165 et KDY-v150 pour montrer les crocs de façon efficace, mais tout espoir semblait très vain de ce côté.




La garde personnelle comprenait encore 10 Gardes Rouges, autrement dit 5 binômes, chargés de garder l'Exécuteur et de représenter l'Empereur à son bord. La nécessité allait les faire combattre et extraire leur Chef d'Etat. Chacun prit un attirail typique des missions d'assaut : son armure rouge et noire, une double-lame en cortose, un fusil E-11 à la ceinture, 1 détonateur thermmal cylindré, 1 grenade à schrapnels, une vraie monstruosité, et une grenade flash, sans compter un fusil d'assaut lourd à deux temps : cadence rapide ou tir chargé. De quoi trouer un Wookiee. C'était d'ailleurs à cet effet qu'il avait été créé.

Derrière ces hommes qui auraient pu donner des leçons d'arts martiaux à des Jedi, venaient une Légion complète de StormTrooper, convoyé par Navettes Sentinelle tout autour du Praxeum, dès que la place permettait l'entreprise. Des Stormtroopers réorganisés en 256 pelotons, déchargés un à un par les 8 navettes, et qui allaient prendre place tout autour du Temple, d'où personne n'allait sortir vivant, pour peu qu'ils ne soient pas impériaux. Les Gardes Rouges avaient mission d'offrir une ligne de front là où des porteurs de sabre laser se porteraient. Le combat serait saignant.

Surtout épaulés comme il était. L'Empereur avait eu la prescience de demander une expertise de terrain des fois que les choses tourneraient mal.

La 501ème Légion allait reprendre le service actif.



Sur le toit d'un immeuble,
En face du Praxeum


Quelque chose de comique se dégageait d'une mascarade impeccablement mise en scène. Sous mon nez de fouine, mon menton s'égayait déjà d'une pitance toute adaptée que je venais de quérir. Les jambes ballantes, pendantes dans le vide, mon séans siégeant sur une épaisseur relative de permabéton froid, la tunique ouverte au vent d'est qui soufflait sa bise glacée sur mes joues creusées, joues sur lesquelles un oeil d'homme n'eut posé sa pupille rondelette depuis tant d'années.

J'entendis couiner à mon côté, vit un petit rat des glaces, au pelage blanc-bleu, d'un blanc immaculé d'une glace trop profonde pour n'avoir cette teinte azur d'une incomparable pureté, renifler ma main avec amitié. D'un coup sec, je posais mon ongle pointu sur son cou, et appuyait d'un coup très sec, mettant fin à une vie qui, aux yeux de tous, ne valait rien. Sauf pour la mienne. D'une main paternelle, je prenais le petit cadavre dont la chaleur dégageait une note d'étrangeté dans cette froide matinée, et craquait son cou pour faire jaillir le petit geyser carmin qui je portais à mes lèvres. Aspirant par à-coups, le bête se trouva bientôt décharnée, et le corps tomba au bas des ces 7 étages, desquels j'observais encore l'agitation qui s'épuisait, intarissable, autour d'un temple de ces renégats de Jedi, maintenant transformé en édifice gouvernemental, symbole d'éternelle rancune, un camouflet politique dont je n'avais cure, même si l'intention était jouissive.

Un autre couinement se porta à ma gauche, et un petit confrère de mon outre de vin cuivré précédente vint se porter à ma main. Mais ceci n'allait plus. J'ouvris ma paume, et laissait la bête trouver en moi un compagnon d'infortune, qui alla se poster sur mon épaule drapée d'une soie lourde et étonnement propre. Blottie contre mon cou décharné, la gentille bête frotta son pelage doux contre ma peau de parchemin magique, et nous pûmes, avec quelques autres de ses amies venues se joindre à la fête, porter nos regards vers un endroit où la plus belle représentation de ridicule allait prendre place.
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By Carnor Jax
#28189
La situation, déjà précaire, empira. En raison de l’attaque déclenchée par quelques furieux, la Sith se déchaîna de nouveau. Comme prévu, les assaillants furent repoussés comme le sont les feuilles mortes par quelques rafales de vents. Comme des poupées, les attaquants furent balayés par la maîtresse des lieux. Mais elle avait visiblement autre chose en tête ; l’Empereur Astellan, silencieux jusqu’à là, fut tracté par une main invisible jusqu’au pupitre. L’ultime menace verbale lancée par l’ennemi glaça le sang des combattants, paralysant toute action.

Carnor Jax mesura l’étendue de sa faiblesse. Ne comptaient désormais ni la vie de l’Empereur, ni la sienne, mais sa fierté. La honte d’être un jouet vulnérable le transperça ; cette fureur balaya ses pensées confuses. La haine de sa propre impuissance devint sa seule force. Il n’y avait plus aucun doute : il allait éliminer l'être abjecte qui se dressait devant lui. Mais comment vaincre un combattant capable de faire renaître les morts ?

Les gardes rouges, intimidés, étaient animés par la volonté de tenter quelque chose. Mais ils ne savaient pas bien quoi, tellement le risque était grand de mettre fin à la vie de leur maître. Sans tarder, la Sith prolongea son avantage par une déclaration fracassante. Elle cracha à la face de la galaxie sa volonté : l’élimination de tous les utilisateurs de la Force.

Mais aussi étrange que cela puisse paraître, Harlon Astellan lui vola la palme de l’horreur : il se mit à rire.

Ceux de la délégation impériale qui connaissaient bien le personnage, pouvaient s’attendre à tout, sauf à son rire. Ce rire cynique, mauvais et… démoniaque. Certains au sein de la délégation jetèrent des regards effrayés. L’Empereur est-il devenu fou ? Habité par un esprit malin, un esprit Sith ?

Non, l’Empereur de l’Empire Galactique millénaire n'était pas fou. Il était bien pire qu’un Sith, il était Harlon Astellan.



Sans trop de doutes, les autorités arkaniennes devaient être en train de tenter une percée. Des deux entrées, Carnor Jax voyait s’activer les soldats noirs. Des bruits étouffés parvenaient de là-bas. Les tirs de blasters devenaient de plus en plus distincts. Des combats féroces étaient en cours dans les couloirs. Postérieurement, l’explosion du mur formant une troisième entrée, créa une nouvelle dispersion des soldats noirs. Sans doute, ils avaient beaucoup à faire pour contenir la progression des soldats arkaniens. C’était parfait.
A la première occasion, on pouvait poignarder l’ennemi dans le dos. Mais c’était encore risqué, sans armes.

Des armes, il y en avait ; celles des soldats tombés sous le feu de la garde arkanienne. Il y avait là une opportunité à saisir. Un modeste plan se dessina dans l'esprit du Protecteur.

Carnor Jax se tourna vers l’Amiral Pellaeon, sonné mais en possession de ses moyens.

« Amiral Pellaeon, je vous prierai de tenir en main la délégation. Essayez de contacter la flotte avec votre comlink sans interruption. Peut-être le brouillage aura-t-il une faille à un moment ou un autre... »

Il regarda le Roi Fanrel, malheureux père d’une loque pitoyable… Il avait une occasion d'effacer la honte de son fils.

« Votre Altesse, essayez de prendre contact sur les fréquences de la Reine Civicius et des Mandaloriens. Dîtes leur de cesser toute action offensive et de se tenir prêts à une meilleure occasion. Les soldats ennemis sont occupés à contenir la progression des arkaniens. Si nous coordonnons une nouvelle attaque simultanée vers les deux entrées principales, cette fois contre les soldats et dans leur dos, nous pourrions faciliter la venue immédiate des renforts dans l’hémicycle.
S’ils acceptent ce plan, qu’ils se munissent d’armes sans se faire remarquer et attendent mon signal.
 »


Il se tourna vers les gardes.

« Plus aucun mouvement. Nous n’avons aucune chance pour l'instant. Essayez tous de contacter la flotte et les fréquences locales des escouades arkaniennes. Avec un peu de chance, la portée sera suffisante. »

Sans autre explication, Carnor Jax se cala dans son siège et fit le vide dans son esprit. Une ultime concentration lui était nécessaire. Ses sens augmentaient progressivement ; il voyait la salle, les cadavres des soldats Sith et surtout… leurs armes. Il fallait agir avec discrétion en camouflant sa présence vis-à-vis de l’ennemie. En douceur et avec détermination, il entreprit de tirer vers les bords de la rangée les blasters et autres fusils, à ras-le-sol pour plus de discrétion. La tâche était extrêmement compliquée, mais il ne faiblissait pas. La panique aidant et les soldats noirs occupés, Carnor Jax fit son pari : il lui fallait huit ou neuf blasters pour ses hommes.

De même, il espérait que d’autres utilisateurs de la Force auraient compris la nécessité de changer leur fusil d’épaule. Les séides de la Sith constituaient le ventre mou du Rancor. C’est eux qui devaient être éliminés en priorité.

Jax ne put s'empêcher de fixer un bref instant la Sith avant de retomber dans sa concentration, une pensée peu reluisante à son égard.

« Patience, maudite garce, patience... »


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By Rhedatt Fanrel
#28216
    « LEEEEIIIIAAAA ! »

Un cri du coeur involontaire face à la vision dévastatrice. Comme si l'heure qui s'égrainait n'avait pas déjà connue son lot d'horreur, il fallait y ajouter le spectacle ahurissant d'une Présidente au bord de la rupture. Pourtant, de cette effusion intime ne résulterait pour lui qu'un sort presque identique, pris au piège d'une main invisible alors que l'effervescence gagnait soudainement l'auditorium. Il n'eut pas le temps de réagir, véritablement, que déjà il rencontrait avec brutalité un zabrak sur scène. Le fracas fut plus impressionnant que le véritable choc des deux corps, qui tentèrent de se relever maladroitement au milieu des soldats Sith. Trop tard. Ils étaient faits. Et cette Sith, qu'il voyait de plus près ... Leia ... Tout cela, si près de lui, il se sentait à la fois pris au dépourvu et animé d'une colère folle de vengeance, loin de toutes les considérations politiques des gens présents dans la salle. Par ce geste, elle venait de se déclarer son ennemie. Par ce geste, le déclic lui était venu. Mais le canon sur sa tempe finit de mettre fin à ses efforts avant même qu'ils n'aient débuté. Pathétique. Cela lui épargnerait peut-être de voir plus de ce spectacle sanglant qui se déroulait non loin, et qui mettait fin à la tentative lasse des arkaniens de se rebeller. Dommage. Elle pouvait crier, cela n'y changerait rien, pas plus qu'elle ne prenne l'Empereur. Elle pouvait bien parler de morts, elle qui en était l'origine, c'était facile. Oh oui, trop de morts ... Mais pourtant elle était vivante, elle. Il bouillait d'impatience.

Il regardait avec férocité son nouveau tour, commençant à imaginer ce qu'elle allait faire à Leia ou à Harlon, mais non, bien sûr, il fallait que ce soit eux. Il n'avait même pas calculé le zabrak à côté de lui jusque-là, et pourtant ils seraient compagnons d'infortune, menés du bout de l'arme. Chienne de Sith. Horreur de la Force. Abomination de l'être. Corruption de la volonté. Plus cela allait, et plus il détestait ce qu'elle représentait, plus il la détestait personnellement. Enchainé, il ne regardait même pas vers le reste de l'auditoire. Il la regardait elle et sa maudite chaine, qu'elle allait soudainement arranger avec un de ses sévices tordus ... Des caméras ? Non, non, pas la chaine, pas la boite ... Trop tard. Il eut un problème d'équilibre, presque, en sentant le poids soudain du contre-poids. Comme si cela ne suffisait pas à la torture physique inutile, il fallait forcément mettre des vies en jeu ... Heureusement pour lui qu'il y avait le zabrak. Heureusement pour lui que le colosse était là pour maintenir un effort plus concret sur cette chaine qui le faisait se contracter d'efforts pour ne pas flancher ... Mais pourquoi en étaient-ils arrivés là ? Fallait-il forcément que cela en arrive là, maintenant ? A ce spectacle politique débile d'une tortionnaire face à un Empereur et une Présidente ? C'est tout ce que la Galaxie était devenue, à cet instant ?! Il n'avait même pas les moyens de se concentrer sur cette maudite femme, et ses expériences plus tordues les unes que les autres. Non, il ne pouvait que lutter vainement, en se reposant sur un feu qu'il alimentait sans cesse au fond de lui : tuer cette Sith pour sauver Leia. Tuer cette Sith pour sauver Leia. Leia. Sauver Leia. Une unique pensée pour maintenir un effort physique trop difficile pour un corps qui n'y est pas préparé.




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Rhedatt, dans son siège, n'avait guère mieux à faire, tout juste bon à constater que l'audace impériale s'arrêtait aux mots, et non pas à l'action. De belles paroles, comme toujours, mais à l'heure du combat il n'y avait plus personne, pas même l'Empereur. Littéralement. Puisqu'il était en train d'être arraché de sa place par une volonté divine qui le tirait à elle jusqu'à la scène, après avoir fait de même avec son propre fils. C'était à perdre la tête de voir de telles choses, de voir que les frontières du réel sont parfois si minces. Il était partagé en l'inquiétude de ce qui allait désormais se passer, et l'idée de perdre un fils qui aviat essayé de faire l'aventurier ... Il jeta un regard au reste de la délégation impériale, à moitié désemparé, et surtout dans l'expectative d'une quelconque initiative, mais rien ne venait. Ils resteraient donc spectateurs de l'étrange tentative de leur Empereur, à moitié perdu dans sa folie du moment. Et derrière, son fils qui était désormais un des instruments de malheur de cette Sith ... Pourquoi tout ça ? Pourquoi veulent-ils faire cela ? En quoi envahir la Galaxie peut-il bien leur apporter quoi que ce soit ? Il n'y comprenait rien.

Et en secouant la tête, déconfit, Rhedatt il remarqua le Conseiller Jax en train de parler au Grand Amiral. Un début. Ils se croisèrent du regard, le temps que celui-ci lui expose sa tentative ... "Votre Altesse." Non mais et puis quoi encore ? Il était Roi. On ne s'adresse pas à lui, de la sorte, mais par Votre Majestée. Il faudra qu'il le lui rappelle, s'ils s'en sortent vivants. Et puis ... Pensait-il vraiment que les autres délégations allaient attendre l'Empire pour se bouger ? Ou pire, leur faire confiance aveuglément dans l'espoir qu'en fait ils ne servent pas de diversion pour la fuite impériale ? Il espérait de tout coeur qu'il se trompait intérieurement, et de toute façon il n'avait pas d'autre choix. Il tira donc son communicateur de sa poche et avec application il tenta donc d'entrer en contact sur les ondes courtes avec les autres délégations, faisant passer le message si jamais quelqu'un de fiable semblait répondre. C'était fastidieux et risqué, mais il n'y avait pas d'autres choix. Il y mit toute sa volonté, détournant presque les yeux de son fils et de son comparse zabrak ...



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Si cette colère avait aussi brûlante que ce qu'il ressentait mentalement, nul doute qu'il en aurait eut les intestins brûlés. Oh que oui cette Sith venait de se condamner sans le savoir, oh que oui il ne demandait qu'à l'écraser de sa botte. Ce n'est pas ses élucubrations sorties d'un autre âge qui arrangeraient la situation, non non non, elle venait de signer sa fin. Il n'y avait plus que ça dans l'esprit d'Althar, une haine à couteau tirée pour cette incarnation du mal. Jusqu'à qu'une voix étrangère s'y fasse entendre.

    « Fais semblant de rien … cette petite voix grave que tu entends, c’est le colosse enchaîné avec toi... J’ai besoin de mes sabres laser si on veut avoir une chance contre cette «pétasse» … mais j’ai aussi besoin de toi, va falloir bouger ensemble et sans discuter … prépare-toi à faire de la voltige beau gosse ! »

Frappé par cette intrusion non voulue, le Prince se tourna vivement vivement vers le zabrak, manquant de perdre l'équilibre. Il se rattrapa en serrant les dents, tachant de retrouver les centimètres perdus dans l'action. Il venait de briser son palais mental avec beaucoup d'efficacité, cela le troublait ... Helera. C'était cette même sensation, ce même sentiment de n'avoir plus d'intimité. Il était dans sa tête, et il comptait bien résister lui aussi. Le pourcentage de survie venait de passer de 5% à 10% ... Pas mal. Mais ça n'enlevait pas la chaîne qu'ils essayaient de retenir avec douleur, et les armes pointées sur eux. De la voltige qu'il disait ... de la voltige ? On dit beaucoup de chose sur les sensitifs, mais là il allait certainement en apprendre une autre avant de mourir, pour sûr. Le Prince et le zabrak en restèrent donc là, pour l'instant, pour résister à la gravité de la planète ... Les muscles commençaient à être atrocement douloureux, tous comme les tendons. Résister encore .... Ne pas flancher ... Leia ... Tuer cette Sith ... Sauver ces gens ... Leia ... L'effort princier était concret, vue la différence de carrure avec son collègue du moment. Il n'écoutait pas tout ce qui se disait, ni même n'entendait les réactions, son esprit était trop focalisé sur cette haine, et ce qu'il en tirait pour son effort. Résister encore et toujours ...

Jusqu'au premier tremblement. Il perdit un peu de distance sous l'impact, et fut sorti de ses rêveries par ce qu'on infligeait au pauvre Praexum. Qu'était-ce ? Les Sith ? Les impériaux ? Quelqu'un d'autre ? Trop de questionnements, pas le temps de réfléchir, ni même de pouvoir faire autre chose que tenir la chaîne. Finalement, la pire chose dans tout ça fut de sentir le zabrak qui commençait à l'aggriper soudainement, sans qu'Althar ne comprenne trop le plan d'action, jusqu'au fameux ordre qu'il appliqua avec toute la brusquerie des actions de Marak, et de son usage de la Force. Tout l'enchainement fut trop rapide pour qu'il n'en perçoive totalement les finalités, mais ça bougeait dans tous les sens, jusqu'à qu'ils se retrouvent en haut de la poutre, sous les tirs ennemis. Comment arrivaient-ils à garder l'équilibre ? Mystère. Comment arriveraient-ils à se sauver de là, enchainés à des caisses désormais bien loin en contre-bas ? Pas mieux. Ca tanguait dur sous leur poids, et y résister fut encore une fois une question d'efforts .. temporaires.

    « - Il faut sortir d’ici chercher des renforts, sautons vers le trou !
    - T’es fou ! C’est bien trop loin ! »

C'était sorti tout seul face au plan totalement inconscient du zabrak avec lequel il était prisonnier. Il voyait visiblement des solutions que lui n'arrivait pas à comprendre, clairement, notamment sur la question de la chaîne, ou sur la question de survivre aux ennemis. Mais de toute façon comment pourrait-il résister au poids du zabrak, qui pourrait sans mal tirer son cadavre sans se retourner ? Beau constat, bel espoir de survie. Et cette voix dans sa tête, cette manière insidieuse de faire ... Grinçant au possible, il serrait les dents en se mettant en place, c'était déjà trop tard. Nouvel ordre, et il obéit maladroitement, guidé par sa proximité avec le zabrak, au milieu de la tempête de tirs autour d'eux. Pas le temps de profiter de la vue en contre-bas, ni même du spectacle, ils déjà vaguement dehors, retombant avec difficulté et dans un cri de douleurs. Même pas le temps de hurler tout son malaise de faire un tel saut, ou de se faire canarder de la sorte, les palpitations à 200. C'était beaucoup en peu de temps. Et le sol était dur. Ses articulations douloureuses. Son envie d'en découdre d'autant plus grande. La chaine était visiblement coupée, mais ils étaient encore attachés l'un à l'autre ... Il fallait vite choisir. Althar se tourna vers le trou béant dans le mur, ayant à peine le temps de constater ce qui se passait dehors, et essaya en vain de tirer le zabrak pour qu'ils repartent dedans ...

    « - Le poste de sécurité… il me faut mes armes et des soldats apte à combattre des sensitifs… c’est l’endroit où nous devons aller…
    - T'as intérêt qu'il y ait des armes ! T'AS INTERET QUE CE SOIT PAS UN PUTAIN DE MAUVAIS PLAN ! IL FAUT QU'ON LES SAUVE BON SANG ! »

Ca l'énervait. Il l'énervait. Cette situation, cette sensation de ne pas être maître de ce qui vous arrive, cette maudite Sith, Leia, et les quelques douleurs à chaque jointure de son corps ... Rien ne pourrait arranger ça. Rien, juste un bon coup dans la face de cette pauvre énergumène qui prétendait à leur fin. Non ma mignonne, non, c'est toi qui vas prendre cher. Dans un grognement il partit donc avec son duo xenos, espérant que le plan n'était pas plus foireux que leur fuite actuelle ...
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By Entropie
#28227
Ambiance


Évanouie ? La princesse avait donc osé tourner de l’œil. Une créature si faible et si chétive était le symbole de cette faiblesse galactique. La Sith esquissa un sourire et la força à se tenir debout. Son regard se braqua sur elle, comme si elle attendait toujours sa réponse. L'aura de la sith s'étendit et lentement elle fit bouger sa nouvelle marionnette. Leia ouvrit difficilement la bouche, prononçant ces quelques mots :

« Je demande aux forces de la république d’accompagner les Jedi hors de Coruscant, hors de nos mondes. Exécutez l’ordre 66, pour protéger notre peuple, pour défaire les … »

Elle ne termina pas sa phrase et la sith la propulsa dans le fond de la scène. Tout était fait pour entretenir la flamme du spectacle. Certains hoquets d’exclamations s’élevèrent dans l’assemblée face à la remarque d’Organa. La délégation impériale quant à elle souffla de soulagement, et celle républicaine ne bougea pas. Puis elle se tourna vers l’empereur, qui dénatura l’aspect dramatique de la scène. Il pouffa littéralement de rire dans la salle, à la vu de tous. La folie l’avait-il déjà atteint ? En récompense, elle caressa son visage du dos de sa main.

« Je le sais bien mon empereur, mais je devais garder l’illusion que la république était sur un pied d’égalité avec vous. »

Puis le message fut complètement brouillé en orbite, et toute la scène qui allait suivre ne serait jamais retransmis. L’amiral n’était pas un homme saut, et la saturation de l’holonet était sans doute le meilleur moyen de couper la transmission. Mais dans tous les cas, cela voulait dire qu’il y avait un transmetteur clandestin quelque part sur la planète, relayé par un senseur en orbite. La chasse à l’espion allait pouvoir commencer en orbite.

Au sol, la Sith avait donc laissée sa phrase en suspens, lourde de sous-entendus. Les plus idiots des républicains lancèrent un regard noir à l’empereur, faisant rapidement un lien. La Sith tendit la main vers la délégation assise impériale et invita par ce biais l’empereur à reprendre place parmi les siens. Aucun mal ne lui était fait. Et pire que cela, il l’aurait presque rejoint si les détonations arkaniennes n’avaient pas retentit au dehors. Une fois, deux fois, puis à la troisième, le mur explosa, lançant des gerbes de rochers et de poussières sur l’assemblée. Un rocher s’écrasa là où était Organa quelques secondes avant, mais d’autres dans le publics n’eurent par cette chance… Tout s’accelera et ils choisirent cette opportunité pour attaquer, les gentils. Le colosse Gris propulsa la caisse contre les soldats qui furent ejectés sous l’impact, les propulsant lui et son compagnon contre la poutre en hauteur. On aurait presque attendu un : « Souvez vous de ce jour comme celui ou vous avez failli capturer le Général Marak Koress ».

Il y a eu quelques tirs ça et là dans l’amphitéatre, venant en majorité des impériaux, armés. Pourtant, la défense ridicule que laissait entrevoir les sith faisait pâle figure comparé à ce qu’il venait de se passer. Alors que la poussière retomba enfin, des cadavres jonchaient le sol. Sith, arkaniens et quelques délégataires. Il y avait des gémissements ça et là et des appels à l’aide des pauvres malheureux qui avaient été blessés. Le cadavre de la Sith, sous sa première apparence, était allongé sous un énorme rocher d’où ne dépassait que le haut de son corps, écrasé et comprimé. Certains de ses organes vitaux ayant été exposés à l’air libre sous la pression de la roche. Les morts étaient morts également.

Il ne fallut que quelques secondes de plus pour que les Arkaniens pénètrent dans l’amphitéatre, ayant rapidement eu l’avantage sur les maigres forces Sith au dehors. Egalement, les deux sensitifs qui les avaient attaqués dans leur propre poste n’avaient pas fait le poids face à des cyborgs. Aussi puissants soient-ils, ils n’étaient pas des dieux… La situation fut rapidement sous contrôle, et chacun se demandait si tout cela n’était pas un mauvais rêve. On avait même rejoint le colosse Gris à l’entrée de l’amphithéatre pour lui redonner ses sabres et le séparer des liens qui le retenaient à Althar. Le général éradica les dernières forces Sith qui s’opposaient encore à eux dans l’entrée du sénat. Que faire à présent ? S’occuper des blessés ? Traquer les Sith ? Organiser une vraie défense ? Non, tout cela sonnait faux, et les plus grands stratèges de l’histoire avaient été regroupés dans cette amphithéatre. Eux savaient que quelque chose se tramait derrière tant de facilité…


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By Harlon Astellan
#28234
Il n'y avait plus rien. Quand la main se posa sur son visage, Harlon ne broncha même pas. Les yeux perdus dans le vague, braqué sur un noeud de bois sur l'estrade, les épaules voutées, la bouche fermée, tout autant que son visage. Toutes les étapes d'un grand chambardement psychologique venaient de défiler, pour laisser place à l'antépénultième phase : la catalepsie. Parfaitement conscient de ce qui se passait, Harlon, "l'Empereur des Steppes Vides", semblait maintenant réduit à l'état d'un corps attendant sa décomposition. Ce qui, en fin de compte, n'était pas si éloigné de la réalité qu'on ne l'aurait pensé. La déclaration de Leia ne lui inspira rien. La phrase de la Sith ne lui inspira rien.

L'explosion ne lui inspira rien. L'arrivée des arkaniens ne lui inspira rien. L'arrivée des siens ne lui inspira rien.

« Mon Empereur ? »

Les Gardes Rouges. Leurs capes flottantes se baladaient devant son nez, comme un cache-nez divin laissé à balloter au gré d'un puissant vent du Nord. Pourtant, il ne bougea pas. Sa côte cassée ne lui faisait plus mal. Ce noeud de bois était devenu son univers.

Quelques borborygmes des siens s'élevaient à côté de lui, lui demandant ceci, lui demandant cela. Le silence s'installa vite, et deux Gardes entreprient de le soulever par les bras. La côté s'enfonça dans son flan, perça la chair, fit couler le sang, filet invisible sous ses couches de vêtements lourds et décoratifs. Ses jambes mortes ne le portèrent pas, aussi fût-il celui qu'on portâ loin de cette pièce, à laquelle il ne jetta aucun regard. Ses yeux émeraude pointaient encore le sol, tandis que le froid du dehors lui arracha des larmes d'irritation, alors qu'il était reconduit à la navette qui le ramènerait à l'Executor. On entreprit de le soigner, et tous entreprirent de quitter Arkania, et d'aller sur Yaga Minor.

Pendant 24 heures, l'Empereur n'avait pas laissé échapper un son.
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