L'Astre Tyran

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By Kyp Durron
#18984
Kyp Durron venait à préférer la musique un peu vieillotte du turbolift qui les avait monté jusqu'à l'étage, à l'étage lui-même. C'était quelque peu dérangeant. Ce n'était pas la première fois qu'il était menacé d'une arme - des souvenirs de Kessel et de son emprisonnement par l'Empire remontaient à la surface. Il n'avait jamais vraiment aimé ça, mais il restait serein: il n'y avait a priori aucune raison pour les gardes de leur tirer ainsi dessus...

Toujours immobile pour ne pas froisser ses hôtes un peu coincés du pistolaser, il s'adressa à son Maître, l'air faussement pantois


Kyp Durron: Je ne comprends pas. Nous avons pourtant été très clair à l'accueil, non ? Jedi... République... Mandatés... En général, il n'y a pas de problème, non ?

L'aile droite des gardes - Kyp se tenait à la droite de Luke - dévia ses canons pour le viser lui en lieu et place de Luke, qui paraissait de par son âge beaucoup plus dangereux que le freluquet Kyp, qui n'avait même pas encore atteint la vingtaine.

Kyp Durron: OK, je me tais. Il n'y a aucune raison de s'énerver...
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By Darth Oxious
#19882
[ H.J.:] Six semaines depuis le dernier post, je pense qu'on peut avancer.



    Darth Oxious, flanqué des cinq mercenaires qu'il gardait avec lui, regagnait le quartier de la Tour Merr-Sonn. Ils devaient trouver un moyen d'entrer. Le hall principal était gardé, c'était définitif. Le Sith imaginait facilement les sbires armés et les batteries de caméras de surveillance, et tout un tas d'autres dispositifs. C'était risqué, avec si peu d'hommes.

    Restait à tenter un passage par le haut. La tour était haute, mais il suffirait d'un petit transport pour atteindre le toit. De là, ils pourraient certainement entrer, et trouver les Jedi, ou rejoindre Lyria. Le temps que quelqu'un réagisse sur l'intrusion, ils seraient déjà à l'intérieur.

    Mais monter sur le toit nécessitait tout de même deux choses. Primo : trouver un véhicule. Secundo : il fallait passer entre les petites rondes des deux T-16 qu'ils avaient repéré un peu plus tôt.
    Ces appareils étaient rapides, et armés. S'ils se retrouvaient pris en course par un de ces trucs, la poursuite ne durerait pas longtemps, pour sûr.

    Oxious décida donc de la marche à suivre. Il emmena ses hommes dans une rue un peu en retrait, mais d'où la tour était parfaitement visible. Le petit manège des T-16 était observable sans mal. Le rythme n'était pas régulier, et il pouvait s'écouler entre cinq et quinze minutes entre deux vols. Ils pouvaient avoir le temps d'atteindre le sommet. Il leur fallait maintenant trouver de quoi. Et si possible au bon moment.




    Du côté de la tour relais, on s'organisait. Le groupe Cresh faisait le trajet, et le reste des mercenaires avait préparé le terrain. Ils avaient disposé leurs effectifs autour de la structure, tous prêts à l'intervention. Les environs étaient adaptés pour une planque de proximité. Les herbes hautes permettaient aux hommes de se dissimuler à distance raisonnable du relais. Ils étaient assez loin pour rester discrets, mais assez près pour une charge si cela devenait nécessaire. Mais le but n'était pas de foncer dans le tas. Plutôt de prendre l'endroit, par la force certes, mais dans une relative douceur. Rapidement et efficacement.

    Pour le moment, c'était le calme plat. Parfois, un garde sortait sur le pas de la porte de service, pour respirer le bon air ou pour s'assurer que rien n'avait bougé. Aucun n'avait vu ce qui se tramait. Ou alors ils cachaient bien leur jeu.

    Une fois que Cresh serait sur place, on passerait à l'action.




    Oxious perdait patience. Les minutes passaient, et il ne pouvait plus supporter l'idée de savoir Lyria quelque part dans cette tour qui se dressait insolemment devant lui, avec des Jedi au-dessus de la tête. Il devait faire vite.

    Les T-16 faisaient encore un tour. Un peu long cette fois-ci. Ils descendirent un peu, mais sans dépasser la moitié de la tour. Ils ne venaient pas du toit de la Merr-Sonn, mais d'un bâtiment voisin, qui devait certainement appartenir à la société. Au moins, ils n'auraient pas à faire à eux une fois arrivés en haut. Encore fallait-il y arriver.

    Les mercenaires attendaient avec Oxious, patiemment. Ils attendaient l'ordre, n'importe lequel, celui qui leur permettrait de bouger. Le Sith surveillait le ciel. Les T-16 remontaient en décrivant une spirale le long de la tour. Leur ronde s'achevait. Ils avaient leur créneau.[/i]

      « On y va.
      Bien, Monseigneur, mais comment… ? »

    Les hommes s'interrogeaient. Ils n'avaient aucun moyen de transport, et aucun d'eux n'avait la capacité de voler. Pour répondre à la question, Darth Oxious s'approcha du bord de la voie piétonne où ils se trouvaient. Il observait le flot des véhicules qui passaient. Quelques Robo-Hack, des speeders, des motojet… La faune habituelle des grands centres urbains. Il suffisait de jeter son dévolu sur l'un d'eux.

    Ce fut sur un airspeeder EasyRide qu'Oxious jeta le sien. Aucun passager à bord, hormis le pilote. Il recherchait le client, vu la vitesse réduite avec laquelle il frôlait le trottoir. C'était parfait. Oxious leva la main pour le héler, et le taxi s'arrêta à sa hauteur.


      « Il va où, le m'sieur ?
      Le monsieur ne va nulle part. Le voyage est pour toi. »

    D'un geste de la main, Oxious commanda à la Force et saisit le pauvre homme, qui se retrouva soulevé de son siège. Le Zabrak balança sa main en l'air comme s'il se débarrassait d'un détritus sans valeur, et l'homme fut envoyé dans les airs en un long vol, jusqu'à disparaître du champ de vision.

    Il invita les hommes à prendre place à bord. L'un d'eux prit les commandes. C'était un speeder simpliste, et sa vitesse ne rivaliserait pas avec les T-16 si ceux-ci devaient se montrer. Mais ce serait bien suffisant pour monter au sommet de la Tour Merr-Sonn. Aussitôt, le EasyRide quitta la rue et monta droit vers sa destination. Il fallait faire au plus rapide.

    Une fois les bâtiments les plus hauts dépassés, l'horizon était dégagé. Ne restait plus que la Tour, droit devant, pointant vers le ciel chargé.
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By Impartialité
#19936
    -- TOUR DE COMMUNICATION.
    Groupes Aurek et Besh.

La planque est calme est calme. Difficile de faire plus calme, mais rien de mieux pour distinguer tous les dangers qui peuvent les atteindre dans l'opération. Il ne restait plus qu'à attendre Cresh qui au dernier rapport ne tarderait plus. [ Groupe Cresh en position au prochain tour, et ensemble prêt à agir aussitôt. ]


    -- TOUR MERR-SONN.
    Groupe Orenth et Darth Oxious.


Il fallait prendre une décision et elle avait été prise. Néanmoins, le cadavre sur un coin de trottoir n'est pas forcement le plus discret, ni le vol hors des voies réglementées. Heureusement, étant donné les activités ayant lieu dans les gratte-ciel enracinés dans le quartier peu de gens remarquèrent ce décollage en force ni son passage éclair au milieu de cette forêt d'acier. Encore moins furent ceux qui pensèrent à contacter les autorités pour ça. Une fois la vue dégagée, difficile de faire mieux comme repérage de cible. Pointant de toute son autorité vers les nuages, la Tour était immanquable. Géante d'acier et de verre, son sommet était désormais bien visible. Bien moins large que sa base imposante, le sommet était totalement aménagé et visiblement occupé ... et surtout sécurisé. Sans qu'il n'y ait besoin de le voir pour s'en douter, deux pistes de moindre tailles y ont été aménagées, occupées à ce moment là comme on peut s'en douter, ainsi qu'une troisième, plus grande, elle aussi inmanquable, plus adaptée aux navettes personnelles et aux transports pour personnages fortunés. Néanmoins, celle-ci est vide. Enfin, au fur et à mesure de leur avancée, il devint possible de distinguer ce qui semble être un poste de garde, voire d'accueil - difficile de dire sans y être - dont les occupants sont dispersés sur le sommet. Trois hommes s'affairent autour d'un des T16 tandis que quatre gardes patrouillent le long du toit, le pas lent, visiblement plus occupés à regarder ce qui se fait vers le prétendu poste de garde qu'à surveiller l'immensité du ciel qui les entourait. La seule sortie semble bien être dans ce poste de garde, qui serait donc au final le passage obligé du toit. Il est suffisamment imposant pour accueillir tout le personnel nécessaire aux vaisseaux, à la garde, et au passage des invités et autres figures importantes susceptible de vouloir passer par l'entrée "spéciale". Une antenne de moindre taille se trouve sur son toit. L'airspeeder devint finalement distinguable pour les gardes, de plus en plus. Il est encore temps de renoncer pour le groupe, mais le timing devient court, tout autant que les autres possibilités désormais. Le sommet repose visiblement sur une bonne couche de durabéton, ou bien alors l'étage d'en dessous est totalement plongé dans le noir. Difficile à dire, si ce n'est que les verrières plus bas encore semblent opaques, vues de là-haut. Il était temps de passer à l'action.



    Groupe Sith.

Le bureau était proprement aménagé, presque plus formel que véritablement utile. Visiblement le bureau avait l'habitude d'accueillir des clients intéressés et curieux plutôt que vraiment travailler sur des chiffres trimestriels ou autres paperasses qu'il est possible d'imaginer pour un commercial. Quand s'installèrent les deux femmes, deux hologrammes s'activèrent derrière le bureau de Harsom, chacun affichant une publicité récente concernant la Merr-Sonn. Leurs couleurs chaudes, attirantes, se mirent à tourner en boucle pour le reste du rendez-vous. Le zeltron prit place face aux deux jeunes femmes en même temps que la discussion se lançait. Son sourire se voulait charmeur, tout de lui reflétait sa volonté de vendre. La flatterie accentua d'autant plus son attitude. Un petit "Merci, merci ..." sortit de manière effacée de sa bouche. Ses mains croisées sur son bureau, il acquiéssa ensuite aux propos de la Sith.

"Oh et bien Madame, ou Mademoiselle peut être ?" Son visage prit un air séducteur. "Vous savez, cette galaxie repose sur le conflit ... Tout ce qui existe, ou a existé, est né de l'appel des armes, et a été permis par celui-ci. Même si on parle de paix aujourd'hui, demain sera certainement synonyme de guerre ... N'ayez crainte. D'autant que nos actifs sur le territoire impérial sont bien réels, et qui peut encore douter que l'Empire soit en constant besoin d'armes ? Si cela vous inquiète vraiment, je peux vous rassurer en vous disant qu'il est certain que notre industrie ne s'écroulera jamais, même si l'Empire et la Nouvelle République venaient à devenir des voisins .. "amicaux" ... Le Sud est un lieu instable et en constant besoin d'outils meurtriers, le chiffre est assuré, n'en doutez point." Un nouveau sourire et une main qui vient traverser sa chevelure soyeuse et odorante.

"Quant au Baron et ses mesures de sécurité, c'est simplement temporaire. Il a eut quelques problèmes personnels récemment, et puisqu'il peut se permettre d'embaucher un surplus de sécurité il ne s'en gêne pas. Quant à sa présence dans la Tour ... Hmmmm ... "Secret défense" comme ils disent. Mais bon .. c'est vrai qu'il a tendance à passer beaucoup de temps ici. Mais on le voit peu, il vit là haut, au-dessus, la place du Chef, n'est-ce pas ? Je ne saurai pas vous dire par contre si il est là en ce moment, et honnêtement il n'accepte que rarement de voir les clients. J'en suis bien désolé, et je ne dis pas cela contre vous hein, c'est simplement que ces derniers mois il a changé. Mais sa fille prend le relais. Sur rendez-vous."

Sourire sincère puis, histoire d'en remettre une couche, il reprit son discours. "Avez vous déjà consulté nos conseillers concernant vos investissements ? Nous avez plusieurs placements très sécurisés, selon la somme investie, ou bien le domaine priviligé. Toutes nos filliales sont susceptibles d'accueillir votre présence. Je suis à votre écoute pour subvenir à toutes vos envies. " Léger clin d'oeil.



    Groupe Jedi.

Les hommes en armes restèrent immobiles, toujours avec leur regard en chien de faïence. Leur air impassible leur donnait d'autant plus ce soupçon d'hostilité qui pouvait faire basculer une telle situation. Même Allya ne rompait pas ce spectacle de statues. Même si son visage ne traduisait aucune expression, nul doute que son esprit était assaili de questions. Pourquoi ? Qui ? Vraiment ? Une fois les présentations faites, elle posa sa main sur l'épaule du mercenaire le plus proche. Ce dernier s'empressa de faire un pas en arrière et rechercher si les "fameux Jedi" l'étaient réellement. Allya reprit sa position pour leur répondre.


"Si ce que vous avancez est confirmé, qu'est ce qui vous amène ici ? Pourquoi avoir forcé la main de la secrétaire d'acceuil ? Qu'est ce qui vous permet de réclamer une entrevue avec mon père ?! Qui vous envoie ? Vous vous revendiquez dans la légimité du droit républicain mais vous n'en avez pas son autorité. Quel est ce mandat ? Montrez le si vous êtes bien ceux que vous prétendez être. " Le soldat précédemment chargé de vérifier les identités releva la tête de son datapad pour ensuite l'incliner vers sa patronne. Il reprit rapidement son arme et visa de nouveau les deux humains."Donc c'est bien vrai ... Etonnant etonnant. Mais cela ne vous en donne pas plus de légitimité qu'avant. Déclinez votre intérêt à rencontrer mon père. Nul ne peut le voir sans mon autorisation."
By (ancien) Darth Lyria
#19986
Machinalement, Alemidna leva la tête lorsque le Zeltron parla du baron. Reposant ses yeux sur son interlocuteur, la dame fit mine d'être réellement inquiète.

[font=georgia]« Vous dites qu'il a changé? Mais à quel point, qu'est-ce que cela implique pour l'entreprise? »[/font]

Elle avança son torse et plissa les yeux, en confidence.

[font=georgia]« Sachez, monsieur Harsom, que d'où je viens les affaires sont un art. Et que cette première aventure commerciale pourrait tracer la voie pour d'autres investissements plus massifs les uns que les autres en provenance des maisons nobles de Senex-Juvex. L'embargo républicain ayant été brisé, les nobles voudront se refaire la main très prochainement. »[/font]

Levant doucement la main pour appuyer ses propos, Darth Lyria usa de ses pouvoirs pour tenter de convaincre le bel homme d'affaires.

[font=georgia]« Je désirerais rencontrer maintenant la fille du baron. Un trou dans son agenda doit pouvoir s'organiser. » [/font]

Au même moment, Piriena Frietz leva discrètement la main et demanda s'il était simplement possible pour elle de faire un tour à la salle de bain.

Pouvoirs utilisés a écrit :Dissimulation : [Maîtrisé]
Persuasion : [Maîtrisé]
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By Luke Skywalker
#20616
Luke restait désormais focalisé sur la Force davantage que sur la vision traditionnelle de ce qui l'entourait. L'oeil ne vois que la surface des choses, lui avait enseigné Obi-Wan. Percevoir ce qu'il y caché derrière ce que le commun des êtres intelligents aurait pu percevoir demandait qu'il demeure paisible et serein. Car c'était dans cette quiétude que le jedi puisait la Force. C'est pourquoi il répondit à la jeune femme le visage apaisé, bien que la Force l'entoura pour l'alerter de ce qui était notable a relever. Il ne se voyait pas user de ses pouvoirs pour accéder au Baron, leur enquête ne leur apportait pour le moment pas d'éléments suffisamment inquiétants et surtout probants pour faire pareil usage de la Force, même dite pacifique. C'était donc par un argumentaire concis mais le plus clair possible qu'il fit valoir la nécessité de l'entrevue.

" Allya Merr-Sonn,

Les jedi ont pour prérogatives de lutter contre le terrorisme et de protéger les institution, pas de les menacer quoi que la propagande Impériale ai longtemps clamée. Nous ne sommes pas ici en ennemis, nous faisons notre travail. Un jedi a disparu, le maître Morellion. Le nom vous dira peut être quelques choses il fut un général renommé de l'Alliance Rebelle. Celui ci enquêtait sur une affaire de sûreté nationale, cette affaire l'a conduit à nous indiquer la nécessité de rencontrer le Baron Merr-Son. Ce fut l'un de ses derniers contacts avec nous, et le secret défense m'interdit de m'entretenir de la nature de l'enquête avec quiconque d'autre que le Baron. Nous sommes en guerre au cas où vous l'ignoriez, une guerre totale dont la ligne de front s'étend d'un bout a l'autre de la galaxie, engageant des millions de vies.

Je suis sur que vous avec conscience de l'importance de la question de la défense nationale, et de la nécessité qu'a la société Merr-Son a collaborer dans la lutte contre les menaces qui pourraient toucher au cœur la république. Ne pas collaborer serait la mettre en porte a faux vis a vis de nombreux mondes et clients en recherche de la sécurité que vous leur offrez par vos armements, si il s’avérait que vous avez fait de la rétention d'informations capitales en temps de guerre. N'attendons pas un drame pour le constater.

Laissez nous rencontrer votre père, ne soyez pas si méfiants à l'égard des jedi. Ils vous ont protégés autrefois, une vingtaine d'années de dictature ne saurait effacer des siècles d'entraide."


Luke avait parlé ni trop vite ni trop lentement, tachant d'être assertif. L'assertivité c'était la simple application d'un principe. Les êtres humains se réfugient habituellement dans trois mécanismes différents pour régler un problème. L'agressivité, la fuite, et la manipulation. Chaque être humain use fréquemment de ces trois mécanismes pour régler ses problèmes, et ce à des niveaux divers et variés. Un manipulateur de la Force pouvait être extrêmement efficace dans ces trois manières de régler un conflit, et il ne voulait pas en arriver là.
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By Darth Oxious
#20732
    À la tour-relais


    Le groupe Cresh finit par rejoindre les troupes en place. Enfin, si l'on pouvait véritablement parler de troupes… 15 hommes, c'était un bien maigre régiment, mais ce devait être suffisant pour prendre d'assaut la tour. Si les observations étaient exactes, et si aucune mauvaise surprise n'attendait les hommes.

      « Seigneur Oxious, groupe en place, effectifs au complet. Situation : R.A.S. Quels sont les ordres ? »

    La réponse ne vint pas. Après une poignée de secondes, le meneur du groupe réitéra.

      « Monseigneur, quels sont les ordres ?
      Je suis… trop occupé pour tenir une conversation… Menez l'assaut sur la tour-relais. Pas de prisonniers, pas de témoins. Sécurisez l'endroit, et mettez-vous en attente.
      Reçu. »

    Maintenant, il s'agissait de monter un plan d'attaque. Ce ne devait pas être bien compliqué de prendre la tour, mais il était plus raisonnable de rester prudent. Il fut décidé de diviser le groupe en deux escouades. Une de 5 hommes, et une de 10.
    La première servirait à attirer les gardes de la tour dehors, en simulant une attaque désordonnée. Une fois les gardes sortis pour intervenir, la seconde escouade les prendrait à revers. En comptant sur l'effet de surprise, cela devrait être efficace.





    [right]À la tour Merr-Sonn|/right]


      « Je suis… trop occupé pour tenir une conversation… Menez l'assaut sur la tour-relais. Pas de prisonniers, pas de témoins. Sécurisez l'endroit, et mettez-vous en attente. »

    En effet, Darth Oxious n'allais plus tarder à être très occupé. Le sommet de la tour se profilait maintenant nettement, et il fallait prendre des décisions quant à la manière de procéder. Au final, il n'y aurait pas tellement de solutions.

      « Monseigneur, vos consignes ?
      Posez-nous sur cette plate-forme, et préparez-vous à un accueil musclé.
      Je n'imaginais pas autre chose.
      Manœuvrez rapidement. Cela devrait surprendre les gardes. Tir de barrage, pour me couvrir. Je descends seul, dans un premier temps. Combien voyez-vous d'hommes ?
      Le mercenaire prit une paire de macrobinoculaires pour inspecter les toits.
      Trois sur cette plate-forme, avec le T16. Quatre en patrouille.
      Bien, ceux de la plate-forme mettront un temps avant d'arriver à notre portée. Cela me laissera le temps de m'occuper des autres. Allons-y. »

    L'airspeeder fut mené à grande vitesse vers la piste libre. Comme Oxious l'avait prévu, leur arrivée sema la panique sur le toit. Les gardes occupés près du T16 devaient parcourir une certaine distance avant d'arriver sur place pour prêter main forte à leurs collègues. Il s'agissait de ne pas perdre de temps.

    Avant même que le speeder ne soit posé, Oxious fit signe aux hommes de tirer. Dès que les premiers tirs de blaster fusèrent vers les gardes, il sauta du véhicule, sabre à la main. Il devait faire vite, avant que les autres gardes n'arrivent. Pas qu'il redoute d'affronter sept hommes, mais il voulait éviter toute perte dans ses effectifs, ne sachant pas à quoi s'attendre ensuite.

    Son bond, aidé par la Force, l'amena à une quinzaine de mètres du speeder, à moins de dix mètres du premier garde. Puisant dans la Force, il s'en saisit télékinétiquement, et l'envoya dans le vide.
    Un second garde arrivait en courant, l'arme au poing. Oxious activa son sabre en se précipitant vers lui. L'unique tir que l'homme put cadrer fut dévié par la lame laser, qui plongea aussitôt dans sa poitrine.

    Les deux autres gardes se rapprochaient, tenus en respect par les tirs des mercenaires. Oxious mit le cap vers eux, en s'adressant aux mercenaires.


      « DÉBARQUEZ ! MENEZ L'ASSAUT ! »

    L'ordre fut exécuté, et les deux gardes restants ne firent pas long feu. Ne restaient plus que les trois derniers, qui arrivaient à grands pas. D'ici peu de temps, ils seraient eux aussi décimés, et le Sith et ses hommes auraient accès au poste de garde.
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By Kyp Durron
#21595
En plein coeur de la tour Merr-Soon, et après un long moment embarassant, Kyp baissa les bras. Tant pis s'ils décidaient de lui tirer dessus finalement, il ne montrait aucune intention hostile et ne faisait que subir une situation plutôt délicate : les Jedi étaient par essence des représentants du pouvoir du Sénat de la République, et ils venaient avec un mandat leur permettant si nécessaire d'embarquer le baron Merr-Soon.

Le fait que le maître Gwindor Morelion ait disparu en suivant cette piste n'était pas pour autant rassurant. Kyp gardait quand même son sabre nouvellement créé à portée.


De deux choses l'une: ou vous tirez et tuez Luke Skywalker, héros de la République, et moi-même, déclenchant ainsi un haro au Sénat, et de très lourdes représailles républicaines ainsi que de leurs alliés. Ou alors, vous baissez vos armes, nous allons tous voir le Baron, et nous discutons calmement des sujets qui nous amènent.


Kyp voyait bien que son intervention pleine de sincérité ne faisait pas rire les nubiens.


Personnellement, je préfère la seconde option...
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By Luke Skywalker
#22505
Thème musical




Les gardes de Merr-Sonn finirent par entendre raison. La république en guerre ils savaient que des mesures exceptionnelles pouvaient être prises à l'encontre de la société et de la famille Merr-Sonn si ils étaient suspectés de soutenir le terrorisme ou un gouvernement ennemi. Il fallait dire que les jedi avaient déjà beaucoup perdus de temps.

Luke et Kyp arrivèrent devant le bureau encadrés par Allya et un garde. La porte nacrée de celui ci avait le logo de Mer sonn incrusté d'ambre, lui donnant un cachet a la fois luxueux et antique. La porte s'ouvrir et la clarté des lieux frappa le maître jedi.

Ils avancèrent de quelques pas à l'intérieur. Le bureau était un vaste espace pouvant servir d'appartement et de lieu de vie. Les murs blancs et les armatures de tables et de chaises translucides donnaient un style sobre et épuré. Un imposant crâne d'Armadid était posé sur le grand bureau du baron, prenant prés de la moitié de son espace de travail. Le crâne du prédateur avait été découpé partiellement pour y incruster un datapab de travail permettant aux Baron de suivre les cours de la bourse. Derrière lui les lumières de Nubia City s'étalaient a travers la baie vitrée. Allya parla.

"Père, les jedi Luke Skywalker et Kyp Durron qui ont demandés a te rencontrer."

Le baron était assis dans un fauteuil cramoisi. Il portait une veste grise avec des épaulettes bleu foncées sur lesquelles étaient fixée une cape du même bleu. Se levant il dévoilait son pantalon bleu aux liserez gris. Il avait déjà un certain âge trahis par ses cheveux poivre et sel, mais sa coiffure impeccable et son regard perçant entretenaient l'image d'un homme encore jeune, a la vigueur encore perceptible et vivace.

"Tu peux nous laisser Allya"

Puis le Baron fit le tour de son bureau. Il y avait dans son regard l'expression d'une résignation. Résignation car il savait que si les jedi étaient là, il y aurait des chances pour qu'il finisse par parler. Et s'il parlait, alors il n'aurait plus longtemps a vivre. A leur manière, les jedi étaient des oiseaux de mauvaise augure annonçant sa mort imminente.

"Que puis-je pour vous aider?"

Luke inclinait la tête promptement pour le saluer.

"Six cent soixante sept millions de crédits ont été acquittés pour l'achat de tout une flotte Chandrillienne. Si cela n'aurait rien eu d'étrange que plusieurs particuliers en paient une partie, cela l'est plus que ce soit un seul homme qui s'en soit porté acquéreur. Hormis l'Empire et la République, de si grandes commandes n'ont plus court même chez les seigneurs du crime les plus fortunés."


"Aucune loi ne m'interdis de me porter acquéreur de vaisseaux assurant ma défense personnelle"

Luke fronçait les sourcils.

"Il ne s'agit pas d'une escorte de chasseur ou d'un croiseur Baron, mais d'une veritable armada capable d'affronter l'une des plus puissantes flottes républicaine."

Le baron passait ses mains derrière le dos.

"Non mais défaire une flotte républicaine ma grand mère dans un un TIE le ferait."

Puis il leur tournait le dos pour marcher vers son bureau.

"Vous avez tord de plaisanter avec cela."

Le noble se retournait, un léger sourire moqueur aux lèvres. Une attitude faussement détendue dissimulant mal l’inquiétude transpirant de ses yeux.

"Quand bien même je vous dirais quelques choses; Je suis déjà mort."
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By Darth Oxious
#22531
À la tour-relais



    Le groupe de mercenaires était prêt pour intervenir. Les deux escouades se mirent en place. La première, composée de 5 hommes, se plaça face à l'accès du poste, à bonne distance. À couvert des herbes hautes, ils attendirent le signal de l'autre escouade.
    Les 10 autres hommes allèrent se poster plus loin. Il s'agissait de flanquer l'ennemi quand il se montrerait.

    La manœuvre fut lancée. La première escouade se leva, arme bien en vue, et avança de manière bruyante et ostensible. L'œuvre d'un groupe inconscient d'amateurs.
    À l'intérieur, on avait vu tout ça, bien entendu. Cela créa un sentiment étrange, mêlé d'incrédulité et d'interrogation. Qui étaient ces types, qui couraient vers un lieu gardé, sans précaution, et sans couverture ?
    Deux gardes sortirent pour les recevoir, ou plutôt pour les arrêter.

      « Ceci est une zone à accès réglementé ! Arrêtez-vous et partez ! Nous sommes autorisés à ouvrir le feu ! »
    Pour toute réponse, l'auteur de la sommation reçut un tir de blaster à la tête.
      « Bordel de merde… On nous attaque, je répète, nous sommes attaqués. Cinq assaillants. Code Rouge, Code Rouge... »
    Le deuxième garde s'abrita derrière la porte magnétique restée entrouverte. Ses compagnons d'armes arrivèrent rapidement, alors que les mercenaires avaient inexplicablement ralenti leur progression. Le chef de la garnison devait décider de la marche à suivre.
      « Ils sont cinq, nous sommes en légère supériorité, mais nous avons en plus l'avantage du terrain pour nous. On doit faire une sortie. Si leur puissance de feu est trop forte, nous nous replierons à l'intérieur.
      Monsieur, ça ne serait pas plus sage de les attendre ici ? S'ils attaquent, c'est qu'ils en ont après le relais. Laissons-les arriver, il nous suffira de les cueillir...
      Soldat, seriez-vous en train de mettre en cause un ordre ?
      Non, Monsieur.
      Très bien. Dans ce cas, je veux tout le monde dehors sur mon signal, et qu'on me crame ces enfoirés. »
    Tout le monde hocha la tête et attendit l'ordre. Le chef donna le feu vert, et tous les gardes quittèrent leur planque pour se lancer à l'assaut de cette poignée d'inconscients.
    Un feu nourri les accueilli, auquel ils répondirent. Mais une salve de tirs leur arriva de la droite. Deux gardes tombèrent.

      « Bordel ! C'est quoi ce merdier ?!
      Ils sont plus nombreux que ce qu'on pensait ! Ils nous prennent par le flanc !
      Fait chier ! Repli ! Repli immédiat ! »
    Mais c'était trop tard. Dans leur charge, les gardes avaient eu le temps de mettre assez de distance entre eux et le poste-relais. La deuxième escouade de mercenaires avait assez d'espace pour leur couper toute retraite. Rapidement, les gardes restants se retrouvèrent encerclés. Ils étaient foutus.

    En un rien de temps, pris dans le feu croisé des mercenaires, les gardes du postes furent tous tués. Il ne fallut pas longtemps aux mercenaires pour investir les lieux et se préparer à la suite de la petite fête. Avec des pertes réduites, le groupe de mercenaires avait atteint son objectif.




À la Tour Merr-Sonn



    Sur les toits, l'affrontement touchait à sa fin. Les tirs de blaster avaient eu raison d'un des trois derniers gardes, et Darth Oxious se chargea des deux derniers. En un bond, il les avait rejoint, et son sabre fit le reste. Le calme revint aussi soudainement qu'il avait été rompu.

      « Vos ordres, Monseigneur ?
      Il est temps d'entrer dans cette fichue tour. Le poste est libre. Allons-y. »
    Oxious se mit en route, suivi de près par son groupe. Deux hommes avaient été blessés, mais rien d'important.

    Le poste de garde était maintenant accessible. À l'intérieur, rien de significatif. Une coursive menait à un court escalier tournant, qui débouchait sur un nouveau couloir. Une salle s'ouvrait, où un terminal informatique et des moniteurs de surveillance se tenaient. Il s'agissait de la sécurité des derniers étages. Tout était apparemment désert. Oxious n'aimait pas tellement ça. Avec tout ce foutoir, il était anormal qu'aucune alerte ne semble donnée. Il fallait s'attendre à de mauvaises surprises.

      « Trouvez-moi un plan de la tour. Nous devons accéder au Baron. Recherchez dans les structures du bâtiment, quelque chose d'anormal, qui n'est pas à sa place ou qui ne devrait pas exister.
      Monseigneur ?
      Merr-Sonn vit ici. Il ne dort pas dans son bureau, il doit donc avoir un genre d'appartement, un endroit sécurisé, et invisible sur les plans ordinaires. Je doute qu'il en soit fait mention quelque part, aussi on va devoir utiliser ce qu'on trouvera.
      Bien.
      Et tracez un itinéraire d'ici au bureau du Baron. Nous allons devoir y aller en premier. S'il y est, il sera inutile de rechercher un endroit invisible. »
    Oxious fit aussi envoyer un message à Dame Lyria. "Sommes entrés, dernier niveau de la tour, quartiers de sécurité. Recherche du Baron commencée."

    En espérant qu'ils le trouveraient rapidement.
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