- mar. 3 nov. 2015 13:34
#20610
Précedemment
Haya avait quitté sa transe. Au dessus d'elle, le voile du lit à baldaquin dans lequel elle reposait fut la première chose qu'elle vit. Elle était allongée nue dans des draps soyeux, mais qui ne dégageaient aucune chaleur. Elle ne savait plus vraiment comment elle était arrivée là. Bien sur elle se souvenait de son combat contre le Jedi. Elle se souvenait de cette sensation presque orgasmique qu'elle avait eu lorsqu'elle avait prélevé sa soupe tout en absorbant jusqu'à la moindre parcelle de vie qui l'habitait. Un met rare.
Mais il lui avait ensuite fallu payer le prix de son affrontement. Et si elle s'était remise avec facilité des blessures subies, autant grâce à la Force que par ses capacités de guérisons naturelles, elle n'avait pu faire face au sacrifice que lui réclamait désormais son alliée. C'est donc Lindom qui avait pris les choses en main.
C'était un bon meneur, charismatique et respecté. Ainsi, les gardes qu'ils avaient croisés en quittant l'immeuble de la G.S.L. avaient constitués une escorte, tandis que les pompiers privés du groupe allaient s'occuper de sécuriser les étages dans lesquels s'était déroulé l'affrontement. Il y avait ici et là quelques regards surpris ou interrogateurs, mais aucune crainte ou effet de panique. Il aurait été facile de retrouver une note de service expliquant le possible dérangement dans les étages supérieurs du bâtiment.
Finalement, Haya avait pu rejoindre sans encombre une suite dans un hôtel particulier. La douche qu'elle y avait prise ne l'avait guère remise sur pied et elle ne s'était pas opposée à l'aide qui lui avait été fournie. C'est une eau sombre qui s'était écoulée aux pieds de l'Anzat. Une eau qui emportait poussière et sang. Une servante, quoi qu'il se fut plus s'agit d'une esclave qu'autre chose, l'avait séchée avec soin. En tant qu'Anzat, Haya n'avait pas cette nécessité de dormir à proprement parler, son mécanisme de récupération était plus à mi-chemin entre la transe et la méditation. Haya se contraignait toutefois toujours à donner le change en prenant une position allongée dans un lit.
La décoration de la pièce n'était assurément pas sobre. Les murs recouverts de tissus portaient de nombreux tableaux de maîtres aux cadres dorés et travaillés, et de lourds rideaux de velours encadraient des fenêtres qui allaient du sol au plafond. Ce n'est toutefois pas un élément de décor qui reteint l'attention de l'Anzat. Se tenant dans un coin de la chambre, une femme, que Haya devinait être aux mêmes mensurations qu'elle, portait une robe noire. Son teint pâle et ses cheveux entre blond et roux clair offraient un contraste élégant avec sa tenue. L'endroit avait été aménagé avec un fond coloré et, hormis la taille réelle, il aurait pu s'agir d'un présentoir à poupée.
Sa présence avait éveillé l'appétit de l'Anzat, qui, après son repos, ne se serait pas refusé une soupe. Haya était sortie du lit en silence, laissant derrière elle le couvert des draps. La femme à la robe détourna le regard. D'un pas lent, l'Anzat s'avança pour se remettre face à son mannequin vivant, pour observer la robe qu'elle portait. A moins qu'elle ne s'amusa à provoquer une gêne qui devenait presque palpable.
"- Merveilleuse.", soupira Haya à l'oreille de la jeune femme, qui espérait de tout son cœur que son interlocutrice parla plus de la robe que d'elle. "Somptueuse..."
Avec délicatesse, Haya pris une des mains graciles dans la sienne pour en étendre le bras. La broderie était fine, le velour soyeux, la coupe nette et précise. Haya fit le tour complet de la jeune femme, pour revenir face à elle.
"- Je la prends.", se contenta-t-elle de déclarer, mais la jeune femme qui lui faisait face ne réagit pas immédiatement.
"- Pardon ?", interrogea-t-elle.
"- Je la prends, la robe.", précisa Haya sur un ton amusé. "Ce n'est pas votre métier n'est-ce pas ? Le mannequinat."
"- Heu non, enfin, si. Je débute.", elle répondait en faisant son possible pour ne pas regarder l'Anzat. Elle savait intérieurement ne rien avoir à craindre d'elle, mais elle avait du mal à savoir ce que voulait réellement la femme qui lui faisait face avec aussi peu de pudeur.
"- Je m'en doutais un peu. Etudiante ?" Haya pris dans ses mains celles de la jeune femme. Sa présence irradiait suffisamment pour qu’elle sache qu’elle bénéficiait d’une bonne éducation. Son malaise était flagrant et cela titillait d'avantage l'appétit de l'Anzat.
"- Oui, en Astronomie et Astrogation." La débutante ne sut trop quoi ajouter.
Haya glissa derrière son mannequin et enroula un bras autour de sa taille. Elle s'amusait.
"- Tu me donnes ce que je veux ?", demanda-t-elle à mi-voix.
"- Je crois... Enfin... Je ne suis pas."
"- La robe.", la coupa doucement Haya."La robe."
"- Oui, bien sûr, la robe."
"- Il faut l'enlever maintenant.", susurra l'Anzat.
"- Ecoutez, je ne veux pas qu'il y ai de malentendu. Mais moi je suis juste là pour vous la présenter."
"- Oui.", confirma doucement Haya. "Je l'ai vu, elle me plait énormément,... et donc j'aimerais que tu me la donnes maintenant."
"- Ecoutez, je suis désolée, mais ... Laissez-moi aller vous la préparer.", le jeune mannequin avait le cœur qui commençait à battre la chamade. Mais dans quel guêpier était-elle allée se fourrer. Tout cela parce qu'elle s'était laissée convaincre par quelques crédits faciles à gagner.
Face à l'insistance de Haya, qui ne cessait de chercher à glisser ses doigts dans les plis de la robe, c'est d'un geste brusque que la jeune femme s'écarta de l'Anzat.
"- Si vous continuez je crie, je vous préviens !", le ton était clairement menaçant. La biche timide reprenait du poil de la bête sous l'effet de la peur. Ses mains écartées devant elle indiquaient toutefois qu'elle restait sur la défensive.
Haya recula gracieusement, la contourna de loin, telle une ballerine sur scène, et s'arrêta brusquement, le dos contre une armoire, sa jambe droite levée, barrant le seul accès de la pièce. Elle regarda l’amatrice.
"- Soit, je ne m'approche plus, mais tu me donnes ma robe.", le ton était plus autoritaire, sans pour autant être agressif.
"- Vous ne m'intéressez pas, j'ai un petit ami, laissez moi passer."
Le jeu était tellement plaisant. Haya sentait le désir de la soupe l'envahir de plus en plus, mais elle y résistait. Combien de temps pourrait-elle tenir ? Sa victime ne semblait pas prête à céder à ce qui paraissait clairement comme être des avances, mais parviendrait-elle à la pousser à briser ses tabous avant qu'elle même ne cède à la tentation ? Ce matin, Haya se sentait taquine et joueuse. Elle se sentait Zeltrone, à profiter de chaque instant de plaisir que la vie pouvait lui offrir. Elle se régalait.
"- Je vous préviens, je vais appeler au secours.", insista la blonde. Sa voix était légèrement tremblante, et ne cachait plus sa nervosité. Elle savait sa menace veine avant même de l'avoir proférée. Et ce manque de crédibilité ne jouait clairement pas en sa faveur. Et pour preuve, la femme qui lui faisait face semblait toujours aussi déterminée, elle revenait même vers elle.
"- Je peux comprendre que tu ne sois pas intéressée tu sais. Je me demande si ton copain me tiendrait le même discours." Haya s'était à nouveau rapprochée, et enfin sa proie se décida à agir. Peut-être l'allusion à son copain, en tout cas elle avait atteint un nouveau seuil, celui où la peur devient un moteur. Elle progressait la petite.
La gifle claqua sèchement.
"- Mais vous êtes folle. Faut vous faire soigner.", elle tenta de forcer le passage, mais son corps ne bougea pas. L'Anzat se recula pour la regarder à nouveau, un sourire aux lèvres, avant de se rendre tranquillement à sa coiffeuse, d'où elle tira un étui de cuir.
"- Tu peux partir si tu le veux vraiment. De tout ton être." Et la jeune femme aurait bien pris ses jambes à son cou si seulement elle avait pu bouger. Sa partenaire de jeu était revenue à elle, et défi avec une attention toute particulière les deux sangles qui maintenaient l'étui qu'elle avait en main fermé. Et c'est dans une série de cliquetis que l'ensemble se déroula sous les yeux d'où perlaient des larmes. Toute une série d'instruments y étaient rangés avec soin.
"- Mais tu me fais très très envie, et je souhaite te le prouver vraiment… Te faire découvrir à quel point tu peux être forte. Et pour te le prouver, tu seras libre de rester ou de partir dès que tu auras atteint la porte, je te le promets. Mais en attendant, je vais reprendre ce qui m'appartient."
Les hurlements brisèrent le silence qui régnait dans le couloir de l'hôtel particulier. Un des deux hommes en faction devant la porte de la chambre regarda nerveusement son voisin.
"- Elle est réveillée. Je vais prévenir le boss. Ne laisse entrer personne.", et il fila sans attendre, laissant son collègue profiter du chant lugubre qui provenait de la pièce qu'il gardait.
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
Haya avait quitté sa transe. Au dessus d'elle, le voile du lit à baldaquin dans lequel elle reposait fut la première chose qu'elle vit. Elle était allongée nue dans des draps soyeux, mais qui ne dégageaient aucune chaleur. Elle ne savait plus vraiment comment elle était arrivée là. Bien sur elle se souvenait de son combat contre le Jedi. Elle se souvenait de cette sensation presque orgasmique qu'elle avait eu lorsqu'elle avait prélevé sa soupe tout en absorbant jusqu'à la moindre parcelle de vie qui l'habitait. Un met rare.
Mais il lui avait ensuite fallu payer le prix de son affrontement. Et si elle s'était remise avec facilité des blessures subies, autant grâce à la Force que par ses capacités de guérisons naturelles, elle n'avait pu faire face au sacrifice que lui réclamait désormais son alliée. C'est donc Lindom qui avait pris les choses en main.
C'était un bon meneur, charismatique et respecté. Ainsi, les gardes qu'ils avaient croisés en quittant l'immeuble de la G.S.L. avaient constitués une escorte, tandis que les pompiers privés du groupe allaient s'occuper de sécuriser les étages dans lesquels s'était déroulé l'affrontement. Il y avait ici et là quelques regards surpris ou interrogateurs, mais aucune crainte ou effet de panique. Il aurait été facile de retrouver une note de service expliquant le possible dérangement dans les étages supérieurs du bâtiment.
Finalement, Haya avait pu rejoindre sans encombre une suite dans un hôtel particulier. La douche qu'elle y avait prise ne l'avait guère remise sur pied et elle ne s'était pas opposée à l'aide qui lui avait été fournie. C'est une eau sombre qui s'était écoulée aux pieds de l'Anzat. Une eau qui emportait poussière et sang. Une servante, quoi qu'il se fut plus s'agit d'une esclave qu'autre chose, l'avait séchée avec soin. En tant qu'Anzat, Haya n'avait pas cette nécessité de dormir à proprement parler, son mécanisme de récupération était plus à mi-chemin entre la transe et la méditation. Haya se contraignait toutefois toujours à donner le change en prenant une position allongée dans un lit.
La décoration de la pièce n'était assurément pas sobre. Les murs recouverts de tissus portaient de nombreux tableaux de maîtres aux cadres dorés et travaillés, et de lourds rideaux de velours encadraient des fenêtres qui allaient du sol au plafond. Ce n'est toutefois pas un élément de décor qui reteint l'attention de l'Anzat. Se tenant dans un coin de la chambre, une femme, que Haya devinait être aux mêmes mensurations qu'elle, portait une robe noire. Son teint pâle et ses cheveux entre blond et roux clair offraient un contraste élégant avec sa tenue. L'endroit avait été aménagé avec un fond coloré et, hormis la taille réelle, il aurait pu s'agir d'un présentoir à poupée.
Sa présence avait éveillé l'appétit de l'Anzat, qui, après son repos, ne se serait pas refusé une soupe. Haya était sortie du lit en silence, laissant derrière elle le couvert des draps. La femme à la robe détourna le regard. D'un pas lent, l'Anzat s'avança pour se remettre face à son mannequin vivant, pour observer la robe qu'elle portait. A moins qu'elle ne s'amusa à provoquer une gêne qui devenait presque palpable.
"- Merveilleuse.", soupira Haya à l'oreille de la jeune femme, qui espérait de tout son cœur que son interlocutrice parla plus de la robe que d'elle. "Somptueuse..."
Avec délicatesse, Haya pris une des mains graciles dans la sienne pour en étendre le bras. La broderie était fine, le velour soyeux, la coupe nette et précise. Haya fit le tour complet de la jeune femme, pour revenir face à elle.
"- Je la prends.", se contenta-t-elle de déclarer, mais la jeune femme qui lui faisait face ne réagit pas immédiatement.
"- Pardon ?", interrogea-t-elle.
"- Je la prends, la robe.", précisa Haya sur un ton amusé. "Ce n'est pas votre métier n'est-ce pas ? Le mannequinat."
"- Heu non, enfin, si. Je débute.", elle répondait en faisant son possible pour ne pas regarder l'Anzat. Elle savait intérieurement ne rien avoir à craindre d'elle, mais elle avait du mal à savoir ce que voulait réellement la femme qui lui faisait face avec aussi peu de pudeur.
"- Je m'en doutais un peu. Etudiante ?" Haya pris dans ses mains celles de la jeune femme. Sa présence irradiait suffisamment pour qu’elle sache qu’elle bénéficiait d’une bonne éducation. Son malaise était flagrant et cela titillait d'avantage l'appétit de l'Anzat.
"- Oui, en Astronomie et Astrogation." La débutante ne sut trop quoi ajouter.
Haya glissa derrière son mannequin et enroula un bras autour de sa taille. Elle s'amusait.
"- Tu me donnes ce que je veux ?", demanda-t-elle à mi-voix.
"- Je crois... Enfin... Je ne suis pas."
"- La robe.", la coupa doucement Haya."La robe."
"- Oui, bien sûr, la robe."
"- Il faut l'enlever maintenant.", susurra l'Anzat.
"- Ecoutez, je ne veux pas qu'il y ai de malentendu. Mais moi je suis juste là pour vous la présenter."
"- Oui.", confirma doucement Haya. "Je l'ai vu, elle me plait énormément,... et donc j'aimerais que tu me la donnes maintenant."
"- Ecoutez, je suis désolée, mais ... Laissez-moi aller vous la préparer.", le jeune mannequin avait le cœur qui commençait à battre la chamade. Mais dans quel guêpier était-elle allée se fourrer. Tout cela parce qu'elle s'était laissée convaincre par quelques crédits faciles à gagner.
Face à l'insistance de Haya, qui ne cessait de chercher à glisser ses doigts dans les plis de la robe, c'est d'un geste brusque que la jeune femme s'écarta de l'Anzat.
"- Si vous continuez je crie, je vous préviens !", le ton était clairement menaçant. La biche timide reprenait du poil de la bête sous l'effet de la peur. Ses mains écartées devant elle indiquaient toutefois qu'elle restait sur la défensive.
Haya recula gracieusement, la contourna de loin, telle une ballerine sur scène, et s'arrêta brusquement, le dos contre une armoire, sa jambe droite levée, barrant le seul accès de la pièce. Elle regarda l’amatrice.
"- Soit, je ne m'approche plus, mais tu me donnes ma robe.", le ton était plus autoritaire, sans pour autant être agressif.
"- Vous ne m'intéressez pas, j'ai un petit ami, laissez moi passer."
Le jeu était tellement plaisant. Haya sentait le désir de la soupe l'envahir de plus en plus, mais elle y résistait. Combien de temps pourrait-elle tenir ? Sa victime ne semblait pas prête à céder à ce qui paraissait clairement comme être des avances, mais parviendrait-elle à la pousser à briser ses tabous avant qu'elle même ne cède à la tentation ? Ce matin, Haya se sentait taquine et joueuse. Elle se sentait Zeltrone, à profiter de chaque instant de plaisir que la vie pouvait lui offrir. Elle se régalait.
"- Je vous préviens, je vais appeler au secours.", insista la blonde. Sa voix était légèrement tremblante, et ne cachait plus sa nervosité. Elle savait sa menace veine avant même de l'avoir proférée. Et ce manque de crédibilité ne jouait clairement pas en sa faveur. Et pour preuve, la femme qui lui faisait face semblait toujours aussi déterminée, elle revenait même vers elle.
"- Je peux comprendre que tu ne sois pas intéressée tu sais. Je me demande si ton copain me tiendrait le même discours." Haya s'était à nouveau rapprochée, et enfin sa proie se décida à agir. Peut-être l'allusion à son copain, en tout cas elle avait atteint un nouveau seuil, celui où la peur devient un moteur. Elle progressait la petite.
La gifle claqua sèchement.
"- Mais vous êtes folle. Faut vous faire soigner.", elle tenta de forcer le passage, mais son corps ne bougea pas. L'Anzat se recula pour la regarder à nouveau, un sourire aux lèvres, avant de se rendre tranquillement à sa coiffeuse, d'où elle tira un étui de cuir.
"- Tu peux partir si tu le veux vraiment. De tout ton être." Et la jeune femme aurait bien pris ses jambes à son cou si seulement elle avait pu bouger. Sa partenaire de jeu était revenue à elle, et défi avec une attention toute particulière les deux sangles qui maintenaient l'étui qu'elle avait en main fermé. Et c'est dans une série de cliquetis que l'ensemble se déroula sous les yeux d'où perlaient des larmes. Toute une série d'instruments y étaient rangés avec soin.
"- Mais tu me fais très très envie, et je souhaite te le prouver vraiment… Te faire découvrir à quel point tu peux être forte. Et pour te le prouver, tu seras libre de rester ou de partir dès que tu auras atteint la porte, je te le promets. Mais en attendant, je vais reprendre ce qui m'appartient."
Les hurlements brisèrent le silence qui régnait dans le couloir de l'hôtel particulier. Un des deux hommes en faction devant la porte de la chambre regarda nerveusement son voisin.
"- Elle est réveillée. Je vais prévenir le boss. Ne laisse entrer personne.", et il fila sans attendre, laissant son collègue profiter du chant lugubre qui provenait de la pièce qu'il gardait.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"