- lun. 30 avr. 2018 11:55
#32522
Fiche Force <-> Rps
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"
Des emplois routiniers, il n’y en avait pas milliers. Certains considèrent cet aspect de leur métier comme rassurant, d'autres, au contraire, s'en ennuient à longueur de journée. Certains ont des routines courtes, comme quand il s'agit de travail à la chaîne, d'autres ont des cycles qui s’étendent sur la journée ou la semaine. Les uns s'endorment dans la routine, perdent tout intérêt pour ce qu'ils font. Les autres profitent de la routine pour essayer d'en améliorer les performances, qualité ou productivité.
Marty pressa sur le bouton de son beeper. L'afficheur indiquait neuf heures en caractères bleus. Il vida sa tasse de café d'un trait, de toute façon il était aussi mauvais que froid, avant de se lever de sa chaise et de s'étirer avec soin. Il déballa ensuite un carton contenant quelques bouteilles au liquide transparent, peut-être légèrement bleuté, et il commença sa tournée.
Le laboratoire était installé dans un appartement, au quatrième étage d'un vieil immeuble. Marty avait voulu faire les choses correctement, à défaut de pouvoir les faire en grand. L'essentiel du matériel était installé, sous tente, dans la salle à manger. Avec un peu de système D, Marty avait réussi à dissimuler l'évacuation d'air en la branchant sur la climatisation qui donnait sur un petit balcon. La chambre la plus grande servait de bureau et d'entrepôt pour les matières premières. Le produit fini, la drogue en l'occurrence, était conditionnée dans une seconde chambre. Finalement, les évacuations de la salle de bain avaient été raccordées à la tente. Seule la cuisine avait gardée sa fonction initiale, ainsi que les toilettes.
Comme toujours, les réservoirs étaient à remplir. Marty avait mis ses gants de protection avant de déboucher sa première bouteille, et d'en vider le contenu avec précaution. La table portait encore les traces des quelques éclaboussures faites la semaine précédente, et ses gants s'en rappelaient aussi. Une fois la chose faite, il nota sur son datapad l'heure et la quantité mise. Il en profita pour vérifier s'il avait un nouveau message.
La tente était assez large pour accueillir deux petites lignes de production. Le produit qu'on lui fournissait avait déjà été traité une fois, et son principal job consistait à ajouter quelques adjuvants destinés à renforcer la dépendance des consommateurs, principalement. Un petit plus qui permettait à Marty de s'assurer la fidélité de sa clientèle.
L’homme se tourna donc vers sa deuxième ligne et vérifia le niveau. Il s'était arrangé pour ne pas avoir à refaire le plein des deux lignes en même temps, pour un raison purement pratique : en cas d'incident de réapprovisionnement, il avait toujours assez de marge pour ne pas être contraint de stopper ses deux lignes simultanément. Il nota de la même façon la quantité de liquide restante sur son datapad.
Dans son enfance, il avait aimé construire des mécanismes à l'aide de roues, de tuyaux et autres accessoires pour faire circuler des billes de couleurs. Aujourd'hui, c'était un peu la même chose. La seule différence qu'il y voyait était le profit financier qu'il en tirait. Il aimait passer un peu de temps à observer les liquides circuler ou la centrifugeuse tourner. C'était toute une mécanique bien huilée qui le réconfortait.
Mais voila que tout s'affolait sur la première ligne. Le contenu d'un ballon s'était mis à bouillonner sans raison apparente. Avant que Marty ne puisse réagir, des bulles s'évacuaient par les tubes à dégagement, qui les recrachaient en projetant des gouttelettes de solution un peu partout. Mais le plus problématique restait la remonté gazeuse qui se faisait maintenant depuis le ballon chauffé et qui passait par le réfrigérant à boules.
Le premier réflexe de Marty avait été de fermer les robinets, afin couper l'alimentation de la chaîne. Ensuite il fallait sauver la fin de la chaîne, tant que la succession de réactions ne l'avait pas encore atteinte. Sans trop y réfléchir, Marty retira le tube à dégagement qui menait à une ampoule à décanter, dont le contenu était encore sain. La petite pompe se mit alors à renâcler, son arrivée étant coupée, elle n'avait plus que de l'air à aspirer. Elle fut rapidement éteinte à son tour.
Alors que ses yeux commençaient à le démanger, Marty pressa le bouton 'Fuck you' qu'il avait installé. Un système d'urgence qui activait à fond l'extracteur d'air. Et c'est en toussant qu'il quitta la tente. Malgré ses yeux en pleurs, il rejoignit la salle de bain pour se les laver abondamment. C'est seulement à ce moment qu'il réalisa que ses mains avaient été éclaboussées, et étaient constellées de petites cloques.
Marty pressa sur le bouton de son beeper. L'afficheur indiquait neuf heures en caractères bleus. Il vida sa tasse de café d'un trait, de toute façon il était aussi mauvais que froid, avant de se lever de sa chaise et de s'étirer avec soin. Il déballa ensuite un carton contenant quelques bouteilles au liquide transparent, peut-être légèrement bleuté, et il commença sa tournée.
Le laboratoire était installé dans un appartement, au quatrième étage d'un vieil immeuble. Marty avait voulu faire les choses correctement, à défaut de pouvoir les faire en grand. L'essentiel du matériel était installé, sous tente, dans la salle à manger. Avec un peu de système D, Marty avait réussi à dissimuler l'évacuation d'air en la branchant sur la climatisation qui donnait sur un petit balcon. La chambre la plus grande servait de bureau et d'entrepôt pour les matières premières. Le produit fini, la drogue en l'occurrence, était conditionnée dans une seconde chambre. Finalement, les évacuations de la salle de bain avaient été raccordées à la tente. Seule la cuisine avait gardée sa fonction initiale, ainsi que les toilettes.
Comme toujours, les réservoirs étaient à remplir. Marty avait mis ses gants de protection avant de déboucher sa première bouteille, et d'en vider le contenu avec précaution. La table portait encore les traces des quelques éclaboussures faites la semaine précédente, et ses gants s'en rappelaient aussi. Une fois la chose faite, il nota sur son datapad l'heure et la quantité mise. Il en profita pour vérifier s'il avait un nouveau message.
La tente était assez large pour accueillir deux petites lignes de production. Le produit qu'on lui fournissait avait déjà été traité une fois, et son principal job consistait à ajouter quelques adjuvants destinés à renforcer la dépendance des consommateurs, principalement. Un petit plus qui permettait à Marty de s'assurer la fidélité de sa clientèle.
L’homme se tourna donc vers sa deuxième ligne et vérifia le niveau. Il s'était arrangé pour ne pas avoir à refaire le plein des deux lignes en même temps, pour un raison purement pratique : en cas d'incident de réapprovisionnement, il avait toujours assez de marge pour ne pas être contraint de stopper ses deux lignes simultanément. Il nota de la même façon la quantité de liquide restante sur son datapad.
Dans son enfance, il avait aimé construire des mécanismes à l'aide de roues, de tuyaux et autres accessoires pour faire circuler des billes de couleurs. Aujourd'hui, c'était un peu la même chose. La seule différence qu'il y voyait était le profit financier qu'il en tirait. Il aimait passer un peu de temps à observer les liquides circuler ou la centrifugeuse tourner. C'était toute une mécanique bien huilée qui le réconfortait.
Mais voila que tout s'affolait sur la première ligne. Le contenu d'un ballon s'était mis à bouillonner sans raison apparente. Avant que Marty ne puisse réagir, des bulles s'évacuaient par les tubes à dégagement, qui les recrachaient en projetant des gouttelettes de solution un peu partout. Mais le plus problématique restait la remonté gazeuse qui se faisait maintenant depuis le ballon chauffé et qui passait par le réfrigérant à boules.
Le premier réflexe de Marty avait été de fermer les robinets, afin couper l'alimentation de la chaîne. Ensuite il fallait sauver la fin de la chaîne, tant que la succession de réactions ne l'avait pas encore atteinte. Sans trop y réfléchir, Marty retira le tube à dégagement qui menait à une ampoule à décanter, dont le contenu était encore sain. La petite pompe se mit alors à renâcler, son arrivée étant coupée, elle n'avait plus que de l'air à aspirer. Elle fut rapidement éteinte à son tour.
Alors que ses yeux commençaient à le démanger, Marty pressa le bouton 'Fuck you' qu'il avait installé. Un système d'urgence qui activait à fond l'extracteur d'air. Et c'est en toussant qu'il quitta la tente. Malgré ses yeux en pleurs, il rejoignit la salle de bain pour se les laver abondamment. C'est seulement à ce moment qu'il réalisa que ses mains avaient été éclaboussées, et étaient constellées de petites cloques.
Fiche économique Confrérie Galactique
Troupes et Flottes de la Confrérie Galactique
"Par ici la soupe !"