L'Astre Tyran

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#26298
Visiblement Harlon voulait la jouer confrontation, il devrait donc répondre point par point. A commencer par le plus élémentaire.

"Vous n'avez peut-être pas parlé de confiance, mais moi j'osais espérer que nous puissions bâtir nos relations sur la confiance. Ne l'avez vous pas évoqué en parlant de l'Empereur ? Ne sommes nous donc pas le dernier cercle sain de cet Empire ? Ne devrions nous pas essayer de nous entraider, et de bâtir des relations de confiance entre nous, pour le bien commun ? Grand Moff Astellan, allons ... "

Il les jaugea un à un avant de continuer, se tournant directement vers Harlon.

"Quant à l'Exécutor, je vous ai formulé mon accord, et simplement remis en cause les méthodes. Est-ce un mal ? Je ne condamne pas ce que vous avez fait, et puisque vous éclairez la situation d'un jour nouveau, je salue donc votre geste. Cela vous va-t-il ? "


Il inclina de nouveau la tête, dans une très légère révérence à l'égard de son collègue. Il ne faisait pas cela par vengeance, mais par souhait de mettre fin à ce sujet de discorde et finalement réussir à s'entendre sur autre chose.

"Puisque vous évoquez le sort du Haut Commandement, je ne suis en aucun cas un partisan des méthodes que l'on peut qualifier comme .. hmmm .. sanguinaires, j'imagine ? Je remets en cause l'autorité de l'institution, mais je n'ai pas de souhait concernant leur décapitation pure et simple. Une vie humaine est une vie essentielle, qu'importe de qui elle soit. Et si en plus il faut mêler le Bureau de la Sécurité Impériale ... Est-ce là leur véritable allégeance, maintenant ? Au plus fort ? Déjà que nous sommes théoriquement condamnés pour cette réunion, qui est tout bonnement une forme de traîtrise et de machination politique que eux sont incapables d'accepter. J'imagine que cela fait un bon outil à la solde du pouvoir, mais pour les autres c'est surtout une dague entre les côtes, en permanence, qui ne demande qu'à être planté dans un mouvement trop rapide. Toujours est-il que ces hommes ne méritent pas la mort, simplement une réinsertion à d'autres niveaux, d'autres postes, et pas chez une seul et même personne." Regard vers Harlon. "Nous nous arrangerons en temps voulu, quand nous en aurons la légitimité et le levier, j'imagine. Mais nous sommes d'accords pour dire que tout cela peut attendre un peu."

Après cela, il se redressa légèrement sur sa chaise pour être un peu plus droit. Les mains jointes devant lui, il ne se concentrait plus que sur Harlon. Il l'avait piqué avec ses prises de position, alors le sujet se devait d'être finalement abordé jusque dans son essence. Qu'il en soit ainsi, et que les visions s'opposent, c'était le moment.

"Venons en au vif, alors. Que préconisez vous vis à vis de l'Empereur dans ce cas ? Je suis bien d'accord que ces méthodes sont d'un autre temps, mais nous sommes l'Empire. Notre raison d'être comme entité politique est la présence de l'Empereur. Et il a été relativement légitimement mis sur le trône par les précédents Conseils intérimaires qui ont dirigé l'Empire. De fait, il est donc notre Empereur, reclu en son château. Nous n'avons pas de solution face à nous, Grand Moff. Autrement c'est risquer la partition de l'Empire, et cela définitivement. Nous n'avons en aucun cas besoin d'une guerre civile aujourd'hui, n'êtes vous pas d'accord ? Notre marge de manoeuvre est largement suffisante pour que nous puissions maintenir la barre, et pas trop non plus pour que ne nous éparpillons pas en entités indépendantes pathétiques. Est-ce là un équilibre que vous souhaitez dangereusement modifier, Grand Moff ? Ou bien j'interprète mal ce que vous essayez de me dire ... ? Sous entendez vous justement des choses "brutales et sanguinaires" répréhensibles d'un côté mais pas de l'autre ?"

Il l'interrogeait du regard, un sourcil haussé. Le ton n'avait pas été méprisant ni même dans le jugement, il le questionnait pour voir jusqu'où il était prêt à aller. Rhedatt ne se parjurerait pas, comme il l'avait déjà prouvé par le passé. Ce ne semblait pas être le cas pour d'autres, qui évoquaient déjà au bout de 10 minutes de réunion un sort peu flatteur pour l'Empereur.
#26393
Le point de vue de Fanrel transpirait le bon-vouloir... et la... naïveté ? Pensait-il vraiment ce qu'il disait en prétendant vouloir bâtir des relations entre les Grands Moff basées sur la confiance ? Le respect était acquis ( et encore, pas pour tous ) mais la confiance ? Harlon se demandait s'il avait fait un jour confiance à quelqu'un d'autre que sa famille. Le point sur la confiance pouvait s'interprêter de par l'accession au pouvoir de Fanrel. A savoir que sa royauté lui avait ouvert des voies qu'Harlon avait du accrocher à ses tentacules. Oh, Harlon était un fils de privilégiés aussi, et il n'avait pas du se battre dans les rues pour gagner de quoi s'offrir des études. Néanmoins, il était destiné à enseigner, pas à diriger. Ceci, il l'avait obtenu par son seul mérite, et devenir Grand Moff lui avait prit une vingtaine d'années. Qu'avait fait Fanrel, si ce n'est attendre sans rien faire de plus que jouer sa figure royale ? Il n'avait du que déjouer des complots mineurs, si ce n'est aucun. Harlon, lui, les avait instigués. Il savait qu'on ne pouvait faire confiance à ses subalternes, et encore moins à ses homologues. Ces derniers ajoutaient le sentiment de jalousie à la haine.

Harlon ne faisait ni ne ferait confiance à personne.

Ou, du moins...

Si. Il y avait une personne en qui il ferait confiance.

Mais elle n'était pas ici présente.

« Le résultat d'une telle entreprise pourrait vous décevoir, Grand Moff. Tous les Grands Moff n'ont pas autant d'intégrité que vous ou moi. »

Il darda un regard glaçant sur le jeune Sasen et sur les deux représentants, daignant l'un des trois de lui rétorquer quelque chose. Devant leur silence, Harlon se remit à écouter le Roi.

« Vous avez en premier lieu non pas remis en cause la méthode, mais souligné vaguement que j'aurais pu faire main-basse sur l'Executor. Je ne faisais que préciser que j'avais fais taire ces suppositions en prenant le taureau par les cornes. Il n'y a rien à saluer, j'ose espérer que n'importe qui dans ma situation aurait agi avec autant d'abnégation. »

Reprise. Harlon se contenta d'acquiesçer à la tirade sur le Haut-Commandement. A deux exceptions près, Harlon était d'accord avec lui, et ne voyait pas le besoin de le manifester vocalement. Pas plus que de préciser quelles étaient les deux exceptions.

La suite promettait d'être un vrai amusement. Le Roi décidait de tâcler méchamment Harlon, visiblement en lui tentant de faire dire les mots qui devaient lui brûler les oreilles. Fanrel voulait-il avoir enfin une raison de détester Harlon, de l'accuser de traîtrise, de despote ? Un peu de tout ça à la fois, certainement. Fanrel n'était pas regardant sur les qualificatifs aux yeux d'Harlon.

Aussi ce dernier se contenta-t-il de lui donner un grand sourire.

« Qui a parlé de guerre civile ou de choses brutales et sanglantes ? »

Un fer rouge ne faisait jamais couler le sang après tout.
#26419
La différence d'âge entre les deux venait de le frapper. Alors qu'il écoutait Harlon, installé dans sa grande chaise, il prit conscience du fossé qui existait entre tous ces Grands Moffs. Quand avaient-il été nommés ? Et par qui ? Comment étaient-ils arrivés là ? Comment pourraient-ils faire se coordonner de telles générations, alors même qu'un gouffre les séparait .. Lui qui avait connu Palpatine en son temps, face à lui son interlocuteur n'avait certainement que de vagues souvenirs de ces glorieux jours, de cette guerre initiale, et de cette entreprise folle. Cette tentation de la confrontation ... Tout cela prenait sens chez Rhedatt tandis qu'il fixait du regard l'humain qui tentait de le défier de son grand sourire. Tous les deux n'étaient pas naïfs et savaient très bien de quoi il était question ... Le Roi était de la vieille école, et certaines lignes ne pouvaient être franchies dans son esprit. L'idée même d'abattre l'Empereur le rebutait au plus haut point. Il resta un instant silencieux, cherchant ses mots et comment les dire. Il entreprit de lui répondre avec calme, presque de la lassitude. Il ne voyait pas comment faire autrement, pas face au risque de le pousser plus encore dans son retranchement.

"Grand Moff Astellan ... Expliquez moi. Expliquez moi seulement votre vision, et peut-être n'emploierai-je plus de formules si négatives ... Mais je vous demande simplement de comprendre que certains d'entre nous veulent le bien de tous, et parfois celui-ci s'obtient par de la stabilité, quitte à devoir accepter une chose que l'on refuserait dans un autre cadre. Notre Empire prospère doucement, il se remet de ses blessures et de ce qu'on lui a arraché ... Doit-on revenir en arrière ? Doit-on faire un jeu là où il n'y en a pas ? Ce que vous faites dans le Nord ne regarde que vous, tant que nous continuons tous ensemble à nous faire appeler l'Empire, et que nous poursuivons des idéaux de progrès et de bien commun tous ensembles, comme cela fut le cas à la naissance de l'Empire .. "

Il secoua la tête machinalement, son regard allant se perdre vaguement vers les ordres sans trop trouver de points d'accroche, avant de finalement soupire. Il en revint à Harlon, levant les yeux vers lui. D'une main il chercha lentement la petite couronne cinglant son trône, et l'extirpa de sa toison grise. Il la posa doucement, lentement, tandis qu'il répondait à Harlon, d'une voix lourde. La carte émotion serait de mise ...

"Ne voyez vous là que la complainte d'un Grand Moff reclus ? Est-ce que mes mots n'ont pas de réalité dans vos aspirations ? Vous voulez que je sois honnête avec vous ? Oui je crains de voir la guerre civile, parce qu'aucun d'entre nous ici ne souhaite suivre l'autre. Nous sommes tous le résultat d'une situation de fait, à nous cotoyer là où autrefois ne l'aurions pas fait, parce que nous dirigions la Galaxie ... Pourtant aujourd'hui, dans cette pièce, nous sommes ce qui reste de l'Empire. Nous en sommes les derniers piliers, les derniers espoirs, les dernières forces vives qui aspirent au changement avant de sombrer définitivement dans la paralysie ou dans la guerre ... Est-ce trop difficile que d'espérer ? Que de croire que nous tous, parce que nous avons conscience de notre situation extrême, devrions être en train de nous entendre sur un avenir pacifique et accepté de tous ? Doit-on nous nous laisser à l'énergie de l'opportunisme ? Ou même du désespoir ? Je comprends bien que nous ne serons jamais de grands amis, Grand Moff, mais je ne demande qu'à ce qu'une fois dans notre vie nous fassions le choix le plus digne, le choix de l'Empire, de sa poursuite pacifique et stable ... "

Il le fixa avec une certaine détermination, qu'il semblait retrouver après cette fatigue affichée. Sa voix restait marquée tout de même, le ton tout autant ...

"Détrôner l'Empereur ... Ce serait de la folie. Ce serait la Guerre Civile ... Et pour y mettre qui ? Je doute qu'aucun d'entre nous, une nouvelle fois, ne souhaite voir l'un des membres de cette assemblée plus haut que les autres. Et si l'un prend cette liberté-là, qu'est ce qui empêche donc les autres de quitter le navire définitivement ? Ce sourire, Grand Moff, dites moi qu'il était pour autre chose, pour une vision différente, pour une aspiration impériale ... "

Son regard était rempli de sincérité. Il ne demandait qu'à entendre ces mots rassurants, cet honneur qui devrait être chaque membre de l'Empire, cette pointe de rationalité qui pourrait faire disparaître cette boule au ventre. Il l'espérait, avec beaucoup de naïveté ...
#26436
Le discours du Roi... avait quelque chose d'émouvant. Ou contenait du moins de l'émotion. Le Roi prenait l'avenir de l'Empire à coeur, cela se sentait. Harlon savait parfaitement qu'il pensait qu'Harlon ne voyait que son avenir propre. C'était certainement pour cela qu'Harlon n'envisageait aucune relation avec lui. Tant qu'il n'aurait pas fait comprendre ses motivations, il serait seul contre tous. Il avait toujours été fidèle à l'Empereur et l'Impératrice, ainsi qu'à ses Moff et Grands Moff respectifs par le passé. Il ne voulait faire descendre de leur piédestal que ceux qui ne méritaient en rien leur place.

Point de vue qu'il se tuait à expliquer à qui voulait bien l'entendre. Ou plutôt, à qui daignerait enfin l'écouter. Harlon ne devait rien au Grand Moff en face, ni à personne. Ce qu'il avait obtenu, il l'avait obtenu par son intellect. Sa famille avait un pied dans la Haute depuis des générations, mais il était le premier à être devenu Grand Moff. Il ne l'avait pas été que grâce au pistonnage ( il devait reconnaître que cela l'avait aidé au départ ) mais aussi grâce à son intellect. S'il avait pu grimper des échellons en lieu et place d'autres gens, pistonnés eux, c'est qu'il avait un mérite et une vision à revendiquer.

Personne ne le comprenait-il ? Ou personne ne souhaitait-il le comprendre ?

Harlon retira ses lunettes et les posa sur le petit espace devant son siège, se levant lentement.

« Grand Moff Fanrel. Je ne sais pas ce que vous avez entendu sur moi, mais cela ne doit pas dériver des rumeurs qui courent sur mon compte, ni ne se départageant tellement de ces sobriquets qui me collent depuis l'Armée. »

S'il voulait un instant de sincérité, le Grand Moff n'en aurait qu'une moitié.

« J'ai prêté serment, comme nous tous ici. Celui d'honorer l'Empire en pensées et en actes, de répondre à l'Empereur et de faire preuve d'abnégation. Nous sommes des rouages, des composants solides d'une machine complexe. Mais pendant un temps nous n'avons servi qu'une poignée de fantômes vous et moi. L'Empereur est le symbole de l'Empire depuis qu'un pilote de TIE a daigné prendre les armes contre un coup d'état d'Ysanne Isard.

Auparavant, je vous rappelle que nous étions sous le joug de Consuls autoproclamés.
»

Un geste de la main.

« L'Empire n'est pas qu'un Empereur. L'Empire est ses habitants. Un symbole peut être remplacé après qu'il fût détruit. Nous avons perdu l'EMpereur Palpatine en orbite de Kuat. Une Impératrice a reprit sa suite, et a rayonné d'autant plus que son règne fut grandiose comme celui de son prédécesseur. Mais cet Empereur... »

Une moue de dédain.

« Ses seuls actes ont été hautement discutables avant qu'il ne se retire. Je ne fais qu'évoquer une vérité... l'Empire ne l'intéresse pas. Ou ne l'intéresse plus. C'est un soldat, pas un dirigeant. Sans charisme et sans vision. Il a juste eu le tempérament de réunir des amiraux quand l'Empire en avait besoin. Cela fait de lui celui qui a bouté Ysanne et sa République Impériale hors de nos territoires. Il a gagné le titre de libérateur tout au moins. Avions-nous raison de lui donner un trône en échange ?

Chacun de nous est cent fois plus légitime qu'un freluquet arriviste comme Stele peut l'être.
»

Il défiait le Roi de le contredire.

« Je n'ai pas coeur à voir une guerre civile, Grand Moff. J'ai coeur à voir un Empire innovant qui pourrait être dirigé par un chef éclairé, qui voit dans ce poste de prestige plus qu'un droit ou un privilège... Un devoir. Envers les Grands Moff, les amiraux, mais aussi les comptables, les mères de famille aux enfants partis servir, aux étudiants, aux sans-abri... »

Un regard dur, sévère.

« Un Empire uni et épanoui. Nous en avons besoin. Y a-t-il un homme providentiel ? Peut-être, peut-être pas. Je ne connais ni son nom ni n'atteste de son existence. Ce que je sais, c'est que certains ici essayent de faire avancer les choses et se retrouvent bloqués par des parlementations avec une hiérarchie qui ne permet rien.

La centralisation a cet avantage de permettre des décisions rapides. La fédération à l'avantage quand à lui de permettre des solutions à des problèmes localisés, plus à même de répondre aux besoins des différentes cultures impériales.
»

Croisement de bras.

« En revanche, je ne pense pas qu'un Empereur qui, je le répète, exécute des prisonniers en direct sur l'HoloVision donne une bonne image de nous. L'Empereur, comme vous le signifiez, est un symbole pour nous tous. Son reflet éclabousse nos uniformes avec le temps. Comment pourrait-on envisager de voir Maarek Stele s'asseoir à une table des négociations face à Leia Organa après qu'il eût fait tuer ses soldats, alors même que l'honneur retient notre main à ce sujet ? »

Il se rassoit.

« Maarek Stele est un pilote et le redeviendra après qu'il fut remercié de sa période de régence précipitée. Peut-être même sera-t-il nommé Commandeur en Chef des Escadrilles Impériales. Nous avons composé sans Empereur à un moment, nous pouvons recommencer en attendant que l'Être Providentiel se présente. Mais je maintiens, Roi Fanrel, que j'ai prêté serment, et que j'ai l'intention d'honorer ce serment, et ce sans provoquer de guerre civile ou en faisant couler le sang. »

Harlon croisa les doigts en pyramide et les plaça sous son nez, laissant passer un temps.

« Mais rappelez-vous, Grand Moff, que les victoires ne sont pas simplement éviter les effusions de sang. »

Encore un temps.

« La plus belle des victoires, Grand Moff, est de faire battre le coeur de notre peuple. »
#26481
Plus cela avançait, moins il le comprenait. Il sentait bien qu'il le jaugeait, qu'il jouait avec lui, mais dans quel but ? Il avait avancé le premier l'idée de détrôner, mais sans aller plus loin .. Quel but ? Quel intérêt ? Quel risque voulait-il prendre ? Seraient-ils eux-même impliqués ? Il le regarda poser ses lunettes, l'air neutre, tandis qu'il se passa la main sur le visage, une légère pointe d'exaspération perçant là où il ne l'avait pas voulu. Il se reprit ensuite.

Et bien, Grand Moff, où souhaitez vous en venir ? Bien sûr que nous sommes dédiés à l'Empire, nous tous, sinon cela ferait longtemps que nous aurions quitté le navire .. Difficile d'en douter, mais cela ne sert à rien de rabattre ça encore et encore .. Ni même de me réduire à mon titre, Grand Moff. J'ai sous-entendu des choses à votre encontre, mais vous êtes toujours là et je vous réponds encore et encore, n'est-ce pas une preuve suffisante de respect à votre égard à ce jour ? Ha ... Cher Grand Moff ... Comme cet Empire est riche. Riche de visions, riches de population en tout genre ... Si riche que cela semble en venir à nous séparer, n'est ce pas ? N'avons nous pas la tentation de nous cacher sous notre propre richesse et de tourner le dos à celle des autres ? De croire que nos idées sont les plus censées et qu'elles méritent donc une place prévalente dans la grande marche de notre vie ? Ha ... Grand Moff Astellan ... Où allons nous de la sorte ?

Il chercha du regard les autres membres de l'assemblée, dans l'espoir qu'ils viennent là lui porter un soutien inutile. Il devrait donc régler la question avec Harlon tout seul.

Pourquoi ne nous parlons-nous pas franchement, Grand Moff ? Doit-on jouer de la sorte toute cette soirée, dans l'espoir sucré que nous ne tombions point en accord, et que nous finissions plus fâché que nous l'étions au début de cette journée ? Ces mots que vous me dites, cette vision, je la reconnais, j'y vois tant de choses que je crois partager avec vous. Je ne prétendrai pas savoir où vous allez, mais en tout cas j'ose penser que nous avançons pour une même raison, pour un même espoir. Fais-je fausse route ? Je ne connais rien de vous, que vous puissiez le croire ou non .. Encore moins aujourd'hui que nos secteurs sont séparés par la Nouvelle République. Me croyez vous ? Croyez vous que je puisse être suffisamment démuni devant vous pour vous prouver que je ne demande qu'à voir où vous voulez en venir ?

Il avait l'impression de se répéter ... Peut-être était-il temps d'entrer un peu plus dans le vif du sujet.

Que faisons-nous, une fois celui-ci revenu à ses rangs ? Où menons-nous notre barque, et surtout menée par qui ? Qui va faire battre le coeur de notre peuple ? Comment allez vous honorer votre serment, et surtout envers qui ? Je n'ai pas de nom à avancer, ni même de délai à avancer .. Qui arrivera à le faire se décrocher du trône ? Tout cela ... Tout cela est source de tant de risques, d'étincelles qui ne demandent qu'à s'embraser .. Chacun réagit à l'autre. Nous sommes un écosystème fragile, en réaction permanente, et alors que nous sommes la réaction au Haut Commandement, je vous laisse imaginer quelle sera celle qui réagira à nos actions ... Nous jouons avec le feu, celui de nos flottes et de nos soldats, des dernières personnes embrigadées dans nos histoires ... Ha messieurs ... Vers quoi nous dirigeons-nous ?

Presque porté par cette question qui n'aurait de toute façon pas de réponse, il vint joindre ses mains devant sa bouche, le regard se perdant vers le projecteur au centre de la table. Un soupire retenu se fit entendre, en attendant que l'un prenne la parole en suivant ...
#26657
Le Roi commençait à prendre un ton presque trop familier avec Harlon, qui n'appréciait pas vraiment. "Ha, Grand Moff..." "Cher Grand Moff...". Qu'étaient-ce là, des moqueries ? Des piques voilées, signe évident que l'individu le voyait comme un enfant illégitime d'un système ayant perdu son souffle et sa rigueur ?

Le traitait-il de kakisocrate ?

Harlon resta silencieux, regardant son confrère déblatérer. Quand ce dernier eut finalement terminé son simposium, Harlon répondit de la façon qui convenait.

Il se leva et contourna son siège.

« Je ne suis guère venu ici pour être prit à partie par un homme dont la légitimité n'est guère plus étoffée que la mienne. »

Puis, se dirigeant vers la sortie...

« Je suis venu ici dans un esprit de collaboration avec mes confrères. Vos arguments présentent des failles, et plutôt que les prendre à bras le corps, vous jouez une carte utopiste qui n'est pas en adéquation avec la vision impériale instaurée par Palpatine, et par laquelle nous sommes ici aujourd'hui. »

Il ne parlerait pas de la rhétorique de Fanrel, c'était inutile. Ce dernier le nierait de toute façon, et il aurait raison, ainsi Harlon serait passé pour un idiot. Et Fanrel n'aurait plus aucune tribune.

« Certains ici ne sont pas soumis aux idéaux républicains, Grand Moff Fanrel. Souvenez-vous en. Si vous êtes disposé à discuter de ceci avec le respect qui m'est dû, vous savez où me contacter. D'ici là, je vous conseille de vous en retourner vers vos richesses et vos visions, en ce que je m'en vais me retourner vers les miennes. »

Ensuite, Harlon quitta l'astéroïde et s'en retourna vers le Nord via un passage discret. Si Fanrel voulait discuter en privé, et d'homme à homme, Serenno devait être sur ses cartes galactiques.
#26658
Rhedatt regarda le Grand Moff se donner en spectacle. Il ne l'avait pas vu venir, et n'aurait pas cru l'homme se rabattre à de tels jeux politiques. Bien, c'était donc ça le fameux Grand Moff Astellan, celui qui entendait réunifier le Nord ... Un intrigant de plus. Soit. Qu'il parte, qu'il rejoigne son beau secteur de malheur et qu'il s'y noie dans sa bêtise, s'il préférait quitter l'Empire à son moment le plus critique, qu'il en soit ainsi. Rhedatt le regarda quitter quitter la pièce sans dire un mot, partagé entre colère et incompréhension. Il n'aurait de toute façon rien pu dire à celui qui voulait déjà partir avant de venir. Et puisqu'il voulait prendre ses distances avec lui, il pourrait attendre longtemps avant de voir de près ou de loin le Grand Moff du Noyau Profond. Il regarda avec sévérité les autres membres présents autour de la tablée, attendant de voir si ils oseraient suivre. Il se risqua à briser le silence gênant qui avait ensuivi le départ d'Harlon.

"J'imagine qu'il avait fait son choix bien avant de venir. C'est bien là tout ce que sa réputation nous dit de lui. Soit, qu'il en soit ainsi. Qu'il quitte la navire à l'heure où il a besoin de lui. Je ne l'oublierai pas, et j'espère que vous tous ferez de même. L'un d'entre vous souhaite partir ? Ou peut-être pouvons nous réussir à nous entendre enfin sur les sujets importants qui concernent notre Empire, comme nous aurions du déjà le faire depuis un moment."

Il retient un soupir de colère tandis qu'il passait son regard sur le projecteur devant lui, ruminant intérieurement la colère qui frappait ses entrailles. Le chien galeux. Le crevard du Nord. Oh que oui, il pourrait attendre, ce pauvre homme, qu'on vienne le rencontrer. Plutôt mourir que de lui adresser de nouveau la parole. Il voulait la jouer belle de la cours ? Bien, alors qu'il aille se faire lécher par les moins que rien qui le servent si ça le chante. Ici c'est l'Empire. C'est la réalité, le moment de se bouger, le moment de faire avancer les choses. Une dérobade ... Il n'en revenait toujours pas. Il releva les yeux, pour voir les restants.

"L'absence d'un Grand Moff ne nous empêchera pas de prendre les décisions nécessaires à la survie de l'Empire, nous représentons les deux tiers de l'Empire à nous seuls. N'ayez aucun doute sur ce que nous sommes en train de faire ici, car vous savez pertinemment que nous en avons tous besoin. Il est temps d'agir en tant qu'unité, et non pas comme des seigneurs de guerre hautain à l'allégeance purement individuelle. Voyez celui la, qui se prend déjà pour l'Empereur et n'hésite même pas à nous le cracher au visage. Voyez cette perfidie, cette haine totale à l'Empire ... Cet opportunisme malsain. Quelle bête malfaisante ... Bon sang. Bien."

Il inspira avec vigueur en se redressant, reportant son regard sur les restants.

"Passons aux sujets concrets. Il veut rester en dehors, tant mieux pour lui. Je propose que nous organisions une délégation commune pour l'Union, composée de représentants de l'exécutif de chaque sur-secteur et de représentation militaire. Un petit nombre, pas plus de 5 par sursecteurs. Nous devrions réussir à nous entendre, si nous faisons tous le déplacement. A moins que vous souhaitiez déléguer .. Ce qui semble être un engagement que peu souhaitent prendre. Mais je suis tout ouïe, et prêt à l'accepter si vous en émettez le souhait. Messieurs ?"


Code : Tout sélectionnerDEMANDE DE MJ : Il s'agirait de savoir si les autres Grands Moffs/représentants de Grands Moffs restent. Si oui, considérer la fin du post, sinon ben non vu qu'il parlerait pas dans le vide. Si oui, quelles sont les positions des autres impériaux ? Passage au vote directement si possible.
#26852
***Quelque part dans les régions inconnues***


Un vieil adage disait, il faut renoncer au monde pour le comprendre. Ce renoncement peut se caractériser de plusieurs manières.
Il est possible de se terrer dans ce monde, attendant patiemment l’inévitable, tentant quelques machinations pour mieux parvenir à ses fins, ou encore à sa fin. Dans ce cas, la compréhension du monde demeure fortement limitée... ou alors inutile.
Il est également envisageable de tomber dans l’anonymat, choisissant l’omission volontaire de tout ce qui caractérise l’individu, abandonnant toute influence sur l’évolution majeure de ce monde. Mais au fond, nous sommes ce que nous sommes et le passé finit toujours par nous rattraper. Et si par le plus grand des mystères nous réussissons à demeurer une ombre, nous ne sommes plus qu’observateurs sans pouvoir sur le cours des événements.
En encore, il peut-être préférable de s’exiler en dehors du monde, dans un système tellement isolé et désolé que nous en oublions comment était le monde et ce qu’il devint. Nous perdons alors toute chance de le comprendre.
Mais il existe une autre voie, véritable compromis et faisant abstraction de toute vanité. Difficile pour un humain, espèce arrogante nourrit d’ambitions extravagantes, qui justement croyant comprendre le monde tente de le dominer, et se terre aussitôt qu’elle constate son échec. Cette autre voie consiste à considérer le monde comme un tout, et pas seulement les secteurs où se déroule le centre des activités. On a souvent tendance à considérer que ce que l’on voit, où plutôt ce que l’on nous donne à voir doit être le centre d’intérêt ou encore le centre des convoitises. Mais le monde est vaste et méconnu, bien plus grand et mystérieux que ce qui est imaginable. C’est pour cela que pour mieux comprendre le monde, il faut l’explorer en profondeur, ne pas s’en cacher, mais le découvrir et prendre du recul sur le noyau. Et quoi de plus idéal qu’une expédition dans les régions inconnues pour observer en silence la mascarade du centre galactique ? Il est souvent dit que la connaissance est le pouvoir, et par leur ignorance, la plupart des belligérants en oublient que toutes les forces vives ne se situent pas seulement dans le noyau.
C’est par cette réflexion que le grand amiral Thrawn termina son exil volontaire, installé dans le fauteuil de commandement du Chimaera. Cette introspection aurait perduré si la porte de la salle ne s'était pas ouverte et attiré son attention. L’agacement traversa son esprit, mais l’expression de son visage n’en laissa rien paraître. Il se saisit de son comlink sécurisé afin de donner une instruction à voix basse et répondit d’une voix autoritaire, mais sans une once d’agressivité, au capitaine se tenant en bas des marches.


« -Oui Capitaine ?
-Amiral, nous approchons du point de rendez-vous, nous avons entré les coordonnées du vecteur d'approche, devons-nous entamer les manœuvres de stationnement du Chimaera immédiatement après le saut en hyperespace?
-Et bien Capitaine voilà une question des plus étonnantes. Cela fait si longtemps que nous avons quitté le centre des systèmes impériaux pour que vous ayez tant d’hésitations à y revenir ?
-Et bien Amiral…
-Parler franchement Capitaine. ». L’interrompit Thrawn avec cette fois un léger signe d’agacement.
« -Il faut admettre que notre absence a été amplement remarquée et qu’une certaine hostilité pourrait émaner des Moffs. Les rapports nous signalent que ces derniers ont pris certaines libertés, notamment sur Bastion. »
Contre toute attente, Thrawn esquissa un sourire avant de répondre, plaçant le comlink sur ses genoux.
« -Capitaine, sachez que les idiots ambitieux prennent toujours des libertés quand les chaines qui les entravaient deviennent, à mesure que le temps s’écoule, parfaitement illusoires. Mais dans les faits, l’illusion se dissipe bien souvent quand ils ont conscience de leur erreur. Et quelle est-elle cette erreur selon vous ? »
Le Capitaine marqua un temps d’hésitation, surpris par cette interrogation.
« -Et bien je dirais qu’ils ont eu certainement trop confiance en leur capacité à se rassembler en autonomie face à l’autorité qui les fédérait par allégeance ? L’Empereur étant en retrait des affaires, le doute s’insinue, et les candidats se présentent donc ?»
Le sourire de Thrawn s’élargit d’avantage.
« -C’est parfaitement cela Capitaine vous y êtes. C’est leur manque de connaissance du monde qu’ils croient dominer qui les perd. Aveuglés par leur soif de pouvoir, seul le désordre peut ressortir. Ils ont pensé en premier lieu qu’il était possible pour eux se faire alliance afin de se partager les gains, mais dans les faits ils en sont incapables, leurs divergences et centres d’intérêts sont trop réels. Différents idéalismes ont étouffé l’ancienne doctrine impériale. Quand je poserai les pieds à terre, ils agiront comme si je n’avais jamais quitté cette planète. Ils auront pris soin d’effacer toutes traces de leurs erreurs, tout en ayant l’arrogance de penser que je n’en avais pas eu connaissance. Nous nous occuperons de Bastion plus tard, un rendez-vous révélateur nous attend. En résumé Capitaine, n’inversons pas les rôles, ce n’est pas à nous d’éprouver une quelconque crainte. Je vais leur faire comprendre comment fonctionne le monde, quand on sait s’y déplacer dans ses différents recoins dans les moments opportuns. Mais ne nous méprenons pas, il faut approcher avec tact, observer, comprendre les points de vue et les manœuvres pour mieux les saborder ou s’en servir. La gloire et la dominance de l’Empire Galactique, voilà quel doit être notre objectif, par n’importe quel moyen. Car la fin justifie les moyens Capitaine. Même si de nombreuses embûches entravent notre route.»
Comme pour illustrer son propos, un à-coup annonça le saut en hyperespace.

***En orbite de la station de Tsoss Beacon***


Le grand amiral ne pensait pas si bien dire, car à ce moment précis, cet instant où l’immense destroyer stellaire émergea des profondeurs de l’espace devant la petite station, une réunion chaotique avait lieu. Et le spectacle de nombreux vaisseaux stationnés en orbite était étonnant, scène rarissime devant une base de cette taille.

« -Capitaine, annoncez mon arrivée imminente au point de rendez-vous. »
Le Capitaine ravala sa question, mais ne put se contenir plus longtemps.
« -Dois-je leur adresser vos excuses pour le retard Amiral ? »
L’expression qu’arbora Thrawn à ce moment précis était délicate à décrypter. Ses yeux fixaient glacialement le Capitaine blême, tandis que ses lèvres dessinaient un rictus amusé.
« -Ce n’est pas la peine Capitaine, je m’excuserai uniquement en personne auprès des seuls loyalistes restants. Les autres auront par contre à adresser des excuses profondes, où ils sombreront. Et n’oubliez jamais Capitaine, adresser des excuses à ses semblables n’est qu’une faille que l’on ouvre. Assumer ses actes est preuve de force et crée le doute voire la crainte. Garder une part de mystère permet de maintenir une certaine forme de méfiance.»
Ces dernières paroles, et le mouvement de rotation du fauteuil de Thrawn, firent suer le Capitaine qui ne désirait qu’une chose : quitter la passerelle de commandement du Chimaera.
« -A vos ordres Amiral. »
Il disparut alors dans les couloirs du vaisseau de commandement afin d’exécuter les instructions, tandis que Thrawn se plongea dans une profonde introspection.

Après d’innombrables procédures de vérification, après avoir emprunté plusieurs navettes par précaution, le grand amiral arriva enfin au centre des affaires impériales où se tenait la réunion bien entamée. Il fût surpris de constater la sécurité quasiment inexistante devant le bâtiment du conseil impérial. Agacé, il posta son escorte à l’entrée et dans le couloir et donna des instruction pour renforcer la présence militaire.
Il claqua ses talons puis entreprit d’entrer dans le bâtiment avec une démarche assurée et théâtrale.
Bien entendu, il avait obtenu sur son datapad privé les retours cryptés de la réunion actuelle. Si cela était le cas, c’est qu’il avait toujours au moins un allié dans ces lieux, ou alors des dignitaires prêts à tout pour obtenir le soutien du grand amiral. Arrivé devant la porte, il n’eut pas le loisir de frapper ou même de l’ouvrir, un ancien confrère sortit de la pièce telle une furie, sans même remarquer sa présence. Thrawn esquissa un sourire amusé, puis reprit son calme et pénétra dans la salle.
Il ne souhaitait pas laisser le loisir aux autres de le provoquer ou même de douter de ses raisons quant à son absence en retrait des mondes impériaux. Pour cela, rien de mieux qu’une entrée fracassante et un peu de dramatisation, en y ajoutant évidement une pointe de réconciliation.
Pour cela, il fit le tour de la table afin d’occuper le siège le plus éloigné possible et prenant soin de ne pas avoir de voisins afin d’user de toute la gestuelle possible. Les visages devant lui révélaient le climat imposé par les premiers instants de la réunion. De l’accablement, du défi, et bien d’autres émotions, voire même de l’espoir de ralliement. Autant dire qu’il était désormais peu aisé de qualifier leur sentiment réel quant à sa venue tardive. Il entreprit alors de s’exprimer, profitant du silence, et prenant conscience que l’heure du vote approchait.


« -Dignitaires impériaux, quelle que soit votre position, lâche, traître, incompétent, fidèle, garant de l’équilibre de l’Empire, réformateur, traditionaliste… Peu importe, écoutez-moi. Quand je lis le dernier rapport, où même tout simplement l’historique depuis mon départ pour les régions inconnues, je ne peux qu’être atterré par cette divergence de points de vue.
Je ne vous jette pas la pierre, du moins pas à tous, certains ayant démontré leur loyauté, leur investissement profond au service de l’Empire. D’autres ont davantage servi leurs intérêts personnels, et d’autres ont préféré l’apathie. Depuis mon entrée dans les affaires centrales de l’Empire, je n’ai jamais connu de longue période de stabilité, à part à son commencement sous le règne de Palpatine. Je pourrai néanmoins rendre crédit à Tarkin. N’est-il pas temps d’arrêter tout cela, de faire table rase du passé ? Car la Nouvelle République n’attendra pas elle. Ou du moins, elle attend justement notre autodestruction. Mais ne nous leurrons pas, ils rencontrent eux même de nombreuses difficultés et n’ont pas la vérité universelle, et nous n’avons même pas le bon sens d’en profiter. Je reviens donc des régions inconnues, où l’Ascendance Chiss étend son emprise sur ce territoire, ainsi que sa compréhension de ces espaces étonnants. J’ai le sentiment que tous, malgré leurs difficultés, nourrissent des désirs d’expansion, à part nous ! Ils étendent tours leur emprise, nous voyant comme un met délicat qu’ils pourraient engloutir ! Mais d’où leur vient ce semblant de courage ? De notre apathie ! C’est parce que nous tournons en rond, que nous ne parvenons plus à nous entendre, ou même à nous soumettre tous à une autorité suprême que nous les laissons agir !
Je vous le dis alors chers impériaux, réagissons, unissons-nous sous une même bannière, jetons les réfractaires et les traitres aux oubliettes et reprenons ce qui est à nous.
»

Thrawn marqua un temps d’arrêt afin de laisser son discours bien-pensant et emplit de fausse naïveté faire son effet. Puis il enchaina sur un second discours, en axant cette fois-ci ses propos sur les sujets en cours.


« Mais tout cela ne se fera pas sans sacrifice, sans compromis, sans conciliation. Vous voyez tous vos idéologies opposées, alors qu’elles peuvent être complémentaires, imbriquées, différentes phases d’un plan. Soyons en effet réalistes, l’Empire est affaibli, nos flottes sont dispersées, le pouvoir n’est plus réellement centralisé, mais il n’est pas fort pour autant dans tous les secteurs… Nous n’avons pas la force de nous élever contre nos ennemis, comme en témoignent nos derniers revers. Mais en effet il faut trouver un terrain d’entente avec la Nouvelle République -Thrawn d’étonna de ne pas prononcer rébellion- car nous avons besoin de temps, et une trêve n’est rien d’autre que du temps. Je ne veux pas que nous disparaissions dans une dernière croisade folle, rassemblons nos forces vives ! De plus, je rejoins mon collègue concernant le rappel de Gilad Pellaeon, un homme de valeur comme il n’y en a que trop peu de nos jours. Je peux comprendre vos différents points de vue, mais voici le miens en clair. L’Empereur n’a plus la main sur l’Empire, sinon il se soucierait plus des trahisons quotidiennes, ou même des thématiques de cette réunion. La période Palpatine ou même le Trium Virat dont je faisais partie ne sont plus. Il est temps de se restructurer. A mon sens, il faut gagner du temps auprès de la Nouvelle République, les appâter, leur faire espérer une accalmie, et en profiter pour nous restructurer, nous réunir, se servir d'eux pour vaincre le grand ennemi actuel. Profitons du problème sith pour mieux les absorber et pas l'inverse. Quitte à s'unir contre un ennemi, préparons par la suite l’absorption d'un plus ancien. De plus, un empereur éloigné des sujets centraux est une chance, nous aurons tout le loisir de décider de notre haute direction quand nous serons en mesure de remettre la main sur nos propres secteurs. De plus, présenter le visage d’un conseil uni, ‘démocratique’, permettrait de montrer notre volonté de changement. Rassemblons-nous, fortifions nous, gagnons du temps, et nous vaincrons. Je suis donc pour un pouvoir solide en interne de ce conseil, pour une trêve avec la Nouvelle République, et une fois que nous serons prêts, nous pourrons renforcer le pouvoir d’une manière ou d’une autre et mettre à bas nos ennemis, et par la suite assouvir à nouveau notre domination. Je ne peux concevoir plus longtemps cette appellation de ‘Vestiges de l’Empire’. L’Empire doit renaître sous une autre forme c’est une certitude, il doit faire alliance avec ses vieux ennemis pour survivre, mais l’Empire doit rester fort et dominateur à terme. Pour cela, il nous faut renforcer nos défenses dans les secteurs forts, en particulier au sein de nos chantiers navals. Il nous faut restructurer nos Task Forces offensives et défensives, donner plus de moyens au BSI pour mieux anticiper les coups bas de nos adversaires en interne comme en externe. Vous l’aurez compris, je ne suis pas convaincu qu’il faille miser sur la conquête dès maintenant, mais il faut renforcer nos défenses et nos forces d’intervention en cas d’attaque. En somme, la défense puis l’attaque, hiérarchisons nos priorités. Notre économie n’est pas si en mal que nous le pensons, mais nous manquons d’échanges, trouvons des partenaires, des alliés, regagnons la confiance et le respect des peuples impériaux comme républicains. Il nous faut nous unir pour vaincre les sith. Moi même j'ai toujours su que cette vieille religion représente une menace. Il faut mettre à bas ce danger, et une fois cela fait, il nous faudra nous élever pour sauver la galaxie de l'anarchie engendrée. La Nouvelle République devra être réaliste et être absorbée, ou assumer les conséquences de son échec. Mais chaque chose en son temps. En somme, montrons un nouveau visage pour mieux revenir aux fondamentaux. Nous n’avons pas le choix, si nous voulons que tout reste comme avant, il faut que tout change!»

Thrawn acheva alors son temps de parole par ce discours pragmatique, équilibré et rassurant. Le temps viendra alors de rebondir après les réactions des membres du conseil encore présents… Mais la situation était clair, l’unification était encore lointaine, très lointaine… Et la reconquête bien plus encore.
#26880
Il n'avait pas fait attention à l'énorme croiseur qui était apparu quelques instants plus tôt, alors qu'il finissait sa diatribe salée sur l'Union Galactique. Il n'avait pas fait attention à cet ensemble de vaisseaux qui se cotoyaient sans imaginer le tourbillon qui se produisait au coeur de la station de communication. Rhedatt avait fini son propos et observait les réactions de ses confrères quand il entendit le signal des portes magnétiques s'ouvrir. Il sentait déjà son sang bouillonner de nouveau en imaginant Astellan revenir, mais il n'en fut rien ... Le Grand Amiral Thrawn en personne. De retour d'entre les morts, de retour parmi les siens, le fils prodigue revenu au bercail. Il n'en dit rien, tandis qu'il le regardait s'installer, dans le silence de plomb qui berçait l'assemblée. Chacun avait sa propre réaction à l'arrivée de cette figure connue et reconnue de l'Empire ... Rhedatt ferait parti de ceux qui se contenteraient d'une moue de perplexité. Il ne portait pas en estime le chiss, dont il n'appréciait guère les origines sociales et toutes les opérations douteuses qui en avaient découlé, notamment avec l'Amiral Thoryn. Et il ne valait mieux pas évoquer le fait que c'était un militaire pur-sang, un de ceux qu'il répugne avec une certaine force, sans l'afficher. Pourtant, il respectait sa parole, comme tant d'autres, car il la savait constructive et parfois bien inspirée. Il en serait le témoin direct, pour une fois, alors qu'il le jaugeait pendant qu'il discourrait, à l'écart de tout le monde. Drôle d'attitude, qui ne faisait finalement qu'aller avec son propos. Une fois fini il se décida donc à prendre la parole à son tour, l'air légèrement renfrogné.


"Grand Amiral ..." Il ne se risqua pas à prononcer son nom qu'il ne connait pas de toute façon. "Voilà une surprise ... dont je ne saurais dire si elle est bonne ou mauvaise. Je vois que vous êtes bien au courant des choses, pour quelqu'un d'absent, et que cela ne vous dérange pas de venir faire la leçon à peine arrivé. Je n'ai pas le souhait de me fâcher avec vous, mais mon honnêteté me pousse à vous rappeler tout de même certaines choses, que d'autres tendent à oublier, même en quittant cette pièce comme des animaux en fuite. Vous avez fait parti du Triumvirat, et des autres pseudo-structures militaires qui ont pris soin de diriger l'Empire les années passées, et il serait peut-être bon de ne pas oublier que le bilan actuel tient autant de vous que de celui que vous avez mis en place à votre suite. Mieux encore, vous aussi nous qualifier de traître alors que vous êtes retourné à vos allégeances primaires bien loin de notre Galaxie. Où étiez vous lorsque nous aurions du défendre nos territoires ? Qu'avez vous fait si loin de nous qui vous permet de nous juger de la sorte ? Vous semblez oublier que nous, derniers membres de cette Assemblée réduite à ce si ridicule nombre, sommes les derniers fidèles à cet Empire. Nous sommes ceux qui ont été les spectateurs impuissants de vos intrigues politiques sans résultats si ce n'est nous plonger dans un retard toujours plus profond, en total décalage avec les réalités de notre Galaxie .. Et aujourd'hui on évoqué déjà la reconquête ... Bon sang, je ne sais pas si nous avons déjà eu un pied dans le même monde, Grand Amiral."

Il secoua la tête dans un soupir. Il commençait mal, mais cela valait peut-être mieux. C'était un militaire, et il n'était pas réputé pour reculer face à l'ennemi. Il fallait pourtant rebondir, et continuer sur cette lancée pour placer ses idées, et le convaincre. Il savait pas où cela le mènerait, mais en tout cas il comptait bien y aller.

"Car je vous le dis, et je vous en étonnerai peut-être, mais je partage certains de vos points de vue. Mon hostilité à votre parcours est autant le fait de voir l'inexistence d'un esprit d'unité parmi les hautes sphères impériales, avec l'attitude de certains qui ont préféré partir, et tant mieux, et également l'effet de voir que nul membre d'Etat-major ne semble mesurer combien la politique galactique a changé, et ne peut pas évoluer sous des coups de bottes."

Il se contenta d'un regard lourd de sens, joignant ses mains devant lui en se replaçant droit dans son fauteuil.

"Entendez bien ma position, qui est en grande partie la vôtre. Oui il faut que l'Empire se reconstruise, qu'il se redéfinisse, qu'il réussisse à passer l'étape de l'instabilité pour finalement en sortir unifié et prêt pour la suite. C'est sociologique, c'est historique, c'est ainsi que cela doit se passer et il ne faut pas qu'on le perde de nos pensée. Alors justement, puisque vous parlez de paix, je crois fermement en cette idée-là, que l'Empire n'a pas besoin d'être en guerre permanente pour survivre. Bien au contraire, la Nouvelle République a déjà démontré son souhait de signer une trêve, et l'Union sera là l'occasion parfaite pour cela. Nous ne pouvons pas croire que nous combattrons un tel ennemi avec à nos côtés des personnes dont nous craindrions qu'ils ne se retournent contre nous à tout moment. C'est irréel et inimaginable. Il est temps de faire la paix avec nos vieux démons, et de cesser de donner la part belle à une militarisation qui ne nous a rien apportée, même lorsqu'elle a du faire une guerre à laquelle elle a été préparée toute sa vie. Voyez la Galaxie, voyez les frontières, voyez les peuples. Il est temps que cela prenne fin, et c'est pourquoi je n'ai pas hésité à devancer cette question, comme je comptais l'annoncer durant cette réunion. Mon fils se trouve actuellement sur Coruscant pour assurer une coalition au Sénat afin de signer une armistice, voire une paix, ainsi qu'établir une ambassade clandestine au coeur de la Capitale. Notre prochaine guerre ne peut pas être physique, elle doit être politique. Le temps des croiseurs est passé, il est temps d'être celui des diplomates et des intrigues, de nous retourner vers d'autres horizons. Vous voulez des ennemis ? Alors regardez le reste de la Galaxie, regardez les milliers de secteurs neutres sans autorité ni espoir de survie, regardez les territoires Hutts qui sont envahis de toute part et où se joueront les prochaines batailles entre l'Empire et la Nouvelle République .. Voyez cette réalité. Notre Empire a 30 ans. 30 longues années, donc 10 perdues à se replier et se corrompre ... Où sont passés les idéaux du début ? Où sont passés les espoirs de paix des peuples et de développement galactique, de bien commun ? Il faut oublier les méthodes, oublier les doctrines douteuses et les soifs de sang de certains qui sont passés avant nous, et en revenir aux fondamentaux de ce qui nous définit comme impériaux. Ce n'est pas en se raccrochant à de la violence, ou à la de guerre que l'on fait l'Empire, c'est en lui donnant ses lettres de noblesse, et en prouvant à notre peuple ce que nous sommes."

Regard d'ensemble à l'assemblée, il rappelait là ce qui avait pu être dit par Harlon avant qu'il ne parte. Tant pis pour lui, ce bantha galeux. Il arrêta finalement sa contemplation sur le visage bleu de l'Amiral.

"Comprenez mon appel, Grand Amiral, et voyez la réalité. Les territoires néo-républicains ne redeviendront jamais impériaux, pas même s'il était question d'une confédération ... alors que croyez vous arriver à faire en venant les envahir ? Raser un tiers de la Galaxie ? Pour quel bien ? Quel intérêt ? Une nostalgie douteuse aux accents nauséabonds d'extermination et de destruction ... Non, tout cela n'est pas l'Empire. Tout cela n'apportera ni bien, ni survie à ce que nous tentons vainement de défendre. Il est temps de tourner cette page, et de laisser à ceux qui nous sont si profondément opposés la paix des braves. Ils ont payé le prix de leur victoire, qu'ils la gardent ..."

Dernier soupir, l'air lassé. Il jeta un regard vers l'extérieur, vers la noirceur de l'espace, un instant. Leur avenir était-il aussi vide que ce qu'il voyait là, et qui l'entourait ? Il commençait à le craindre, à perdre son optimisme. Il se détourna finalement de ce questionnement d'une micro seconde pour en revenir à l'assemblée.

"Que faisons-nous, alors ? Acceptons nous tous de nous unir sous la bannière de paix pour les mois à venir ? Et de se rassembler pour nous rendre au Sommet de l'Union sous une entité commune ? Ou doit-on tuer un peu plus encore l'Empire en s'éparpillant pour des buts inatteignables ? Messieurs ?"
#26917
Le discours auquel le chiss se heurta s’avéra équilibré. Au premier abord, son confrère sembla vouloir le piquer à vif, puis Thrawn analysa cela comme une tentative de marquer son territoire. Mais le grand amiral savait prendre du recul sur une situation, et en toute connaissance de l’individu, il était certain que l’homme n’en resterait pas à un discours vide et emplit de reproches faciles. C’est pour cela que l’officier impérial aux yeux flamboyant se contenta d’esquisser un léger sourire pour cette première réponse à son égard. Puis il arbora une expression plus neutre, presque glacial afin de réaffirmer l’objectif de sa présence.
Comme prévu, la suite du discours de Fanrel éleva le débat. En somme, il avait vidé son sac, exprimé solidement son mécontentement, sa solitude face à la situation. Il n’y avait finalement pas d’animosité forte (en omettant son rejet à l’égard des non-humains) à l’encontre du chiss, mais une volonté de faire remarquer son absence, son apathie face aux récents événements. Certains éléments étaient véridiques, mais nul ne pouvait juger les actions de Thrawn dans les régions inconnus, nul n’avait vu ce que lui avait découvert. Il était inutile de se défendre farouchement de ces jugements et allégations. Le plus raisonnable restait de briser d’une simple phrase ces attaques, et de montrer une poste sage afin de se vouloir rassembleur. De la politique pure et simple, mais après tout le rassemblement était aussi le lot des militaristes.
Le grand amiral s’assit alors enfin, fixa de ses yeux flamboyants l’assemblée, nul doute que beaucoup se sentaient froissés voire mal à l’aise. Mais ce ne fut pas le cas de Fanrel qui demeura de marbre, avec une lueur d’espoir que la réponse du chiss soit constructive. Définitivement, cet homme désirait le bien de l’Empire et se trouvait désemparer face aux divergences qui le déchirait. Thrawn avait un avis très partagé, et il se retrouvait finalement dans les différents positionnements de certains. Mais il était important de combattre sur un front à la fois compte tenu de la position actuelle de l’Empire, et face à un ennemi farouche qui menaçait de tout dominer voire de tout détruire. Car un sith ne voyait qu’à travers son propre point de vue, et l’Empereur Dark Sidious avait lui-même démontré la dépendance qu’il imposait aux autres à lui seul, même à son propre second, Dark Vador, qu’il avait considéré comme un simple instrument. Alors une armée de sith, tous rallier à une cause unique… Si ces illuminés avaient pu arriver à une vision commune (même si il était certain qu’une fois leurs objectifs atteints, ils s’entre-détruiraient tous…), l’Empire et la Nouvelle République pouvait le faire pour cette occasion… Jusqu’au jour où leur alliance ne serait plus nécessaire. Mais à chaque jour sa problématique, et actuellement la première phase était de se renforcer et de limiter les ennemis. Thrawn entreprit alors de répondre à son confrère et à l’assemblée, sans doute en attente d’une réponse incisive et d’une nouvelle scène telle que le départ d’Astellan, mais le chiss avait le sens de la surprise et de l’ironie.


"-Je vous ais compris Fanrel, et je ne reviendrai pas sur vos insinuations ou vos erreurs de compréhension, car j’avais mes raisons, et ne se sentiront concernés par mes accusations que ceux qui doutent d’eux-mêmes. Avançons donc sur de nouvelles bases et faisons table rase du passé. Beaucoup d’éléments, et il faut le porter à votre crédit, sont judicieux. L’Empire est passé par de nombreuses phases, et aucune n’a réellement fonctionné. En vérité, nous allons lutter face à des individus qui il y a trente ans ont fondé notre Empire. Voyez l’ironie, nous voilà tel un peuple qui se détache de ses créateurs. Alors oui, ce ne sont pas Palpatine, mais leur pensée n’est pas si différente, et ils n’ont que faire d’un empire à diriger, leur faction c’est eux. Ne nous trompons donc pas, l’ennemi c’est eux. Les républicains ne sont pas dans notre idéologie, leur politique est vouée à l’échec, mais nous n’avons pas le choix nous devons les rallier pour vaincre les sith. Cela me navre au plus haut point de le reconnaître, mais nous ne sommes plus assez forts et unis pour vaincre seul, et encore moins pour sombrer dans la vanité et combattre sur plusieurs fronts.
Mes chers confrères, nous devons unir l’Empire, trouver des alliés, beaucoup d’alliés. Mais ne nous méprenons pas, tous les républicains ne sont pas en accord avec une alliance avec nous. Et l’ancienne rébellion ne doit pas être notre unique allié. C’est pour cela que je vous propose solennellement de s’allier avec l’ascendance chiss. Oui Fanrel, je ne suis pas allé dans les régions inconnues pour rien. Nous avons encore des forces vives à faire valoir là-bas. Je ne suis certes pas encore en état de grâce avec mon peuple d’origine, mais je ne suis plus persona non grata comme jadis. Les chiss sont obstinés, mais ils sont capables de comprendre que les sith représenteront une menace pour eux aussi. Ils ont toujours voulu rester en retrait des affaires du noyau galactique, mais croyez-moi, ils seront prêt à nous rallier pour cette occasion si les arguments sont forts et si nous moyennons quelques arrangements. Les chiss ont déjà vaincu des menaces mystérieuses. Les killiks par exemple, une race à l’apparence primitive, mais très ancienne et dotée d’une force mystique puissante, que l’on pourrait assimiler à celle des sith. Les Grandes Maisons chiss savent s’allier et combattre face à des ennemis coriaces si elles se sentent menacées. De plus, leur désir n’est pas de s’étendre au-delà de l’Ascendance, mais de se défendre et protéger leurs territoires. Ce ne sont donc pas des alliés qui seraient prêts à nous absorber ou nous détruire à la première occasion. Certes de par leur idéologie, ils ne se risqueront pas à un assaut, ils seraient, en cas d'acceptation d'une alliance, sur une posture défensive, mais cela nous permettrait de protéger les espaces frontaliers et ainsi de rediriger plus de flottes impériales vers l'attaque.
Vous l’aurez compris, nous devons trouver des alliés et s’unir. Quelle que soit la position de chacun d’entre vous, nous aurons tout le loisir de faire valoir nos véritables pensées une fois l’ennemi abattu. A chaque époque ses mœurs, et nous entrons dans une nouvelle ère, il faut changer avec elle ou disparaître. Nous verrons alors après, et seulement après, la fin de ce conflit quelle tournure prendront nos alliances.
"

Le Grand Amiral termina sur ces paroles et se rassit. Une alliance avec la république était délicate, mais avec les chiss c’était encore bien différent… mais il fallait désormais être réaliste et tout tenter, car l’Empire devait perdurer et se donner du temps, et Thrawn ne comptait pas passer de nombreuses années retiré sur Nirauan terré tel un rancor dans sa grotte…
Il attendit donc patiemment la réaction des autres membres de l’assemblée, tout en laissant transparaître un sourire satisfait.
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