L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

#34118
Image
Nom : Sevier
Prénom : Ernst
Age : 42 ans
Profession : Architecte d'intérieur en aérospatial







Malgré les doutes émis par ses proches, Ernst avait décidé de devenir indépendant. Trop de choses l’avaient déçu, pour ne pas dire dégouté, alors qu'il avait passé l'essentiel de sa vie en tant qu'employé. Son projet, il l'avait réfléchi, il l'avait laissé murir. Et maintenant, il allait le concrétiser. Voilà ce qui lui manquait le plus : un défi à sa hauteur. Son plan de financement avait été longuement travaillé. Il faut dire qu'il n'avait pas hésité à aller s'informer partout où cela était possible. Les associations d'aide à la création d'entreprise ne manquaient pas, et s'étaient souvent une fierté pour leurs adhérents que de permettre à des entrepreneurs en herbe ou confirmés de concrétiser leur rêve.

Bien sur, il avait suivi le stage de gestion, obligatoire, qui devait lui donner les principales clés du fonctionnement d'une entreprise, et, surtout, le minimum des connaissances requises pour entretenir de bonnes relations avec l'administration fiscale de Loretto. Car, comme pratiquement partout, les cigles aux significations ésotériques bataillaient dur avec les règlementations obscures. Après ces dix heures de stage, il était loin de maîtriser le sujet, mais au moins pourrait-il comprendre ce que son gestionnaire fiscal lui dirait.

Fort de ses quinze années d'expérience dans la conception et l'aménagement d'intérieur de vaisseaux, il disposait en plus d'un solide carnet d'adresses, tant en matière de clients que de fournisseurs. Car ce qu'il souhaitait, c’était autant pouvoir apporter à sa future clientèle une solide expertise spécialisée, que la mise en relation avec des professionnels aux compétences certifiées. Ainsi il pourrait se positionner en apporteur d'affaires, en conseil aux particuliers comme aux entreprises, ou, pourquoi pas, se lancer dans des réalisations plus personnelles à son propre compte.

Ne lui manquait que les garanties financières. Car présenter un plan de financement carré n'était pas suffisant pour se faire financer, pas plus que de mettre en avant sa solide expérience. Ce qui intéressait les investisseurs, s'était avant tout de savoir que Ernst saurait gérer ses affaires avec intelligence plus qu'avec cœur. Certes il était possible de faire appel à des gestionnaires, mais bien souvent ils ignoraient trop les contraintes du métier pour se focaliser sur les aspects purement comptables. Ce qu'il voulait, s'était gagner une indépendance totale, et non pas se retrouver à réclamer des fonds à un curateur.

Il avait donc cherché un cursus de formation qui lui permette de convaincre les banques de le suivre dans son aventure. Et les choses étaient devenues sensiblement compliquées. Les formations initiales calquaient leur cursus sur l'année civile. Délais beaucoup trop long pour qui souhaitait se lancer comme lui. D'autant que la majeure partie de la formation ne lui apporterait rien, puisqu'elle ne le concernait ni de près, ni de loin. Là encore, bon nombre d'entreprise proposaient des prestations très diverses en la matière. Ernst avait fini par poser son dévolu sur un stage d'un mois, assortie d'une aide financière, si le projet présenté paraissait viable.

Ernst avait donc effectué un premier entretien durant lequel il avait présenté son projet. Son interlocuteur l'avait écouté avec attention, même s'il était évident qu'il ne connaissait pas les subtilités du métier d'architecte d'intérieur en aérospatiale. La personne avait abordé avec lui l'intégralité du dossier qu'il avait fourni. Dans un premier temps, il avait hésité à renseigner les parties relatives à sa vie privée, mais les contacts qu'il avait eu avant auprès des associations l'avait convaincu du bien fondé de ces questions : beaucoup avaient lourdement insistées sur l'impact qu'avait un projet de création d'entreprise sur la vie privée de l'entrepreneur.

Ce n'est que près de trois semaines après son dernier entretien qu'il avait enfin eu une réponse positive. Il pourrait participer au prochain stage de formation intensif en gestion d'entreprise. Son évaluation finale permettrait de déterminer s'il pourrait bénéficier d'un soutient plus avancé dans son projet.

Modifié en dernier par Haya Fuu le jeu. 1 nov. 2018 13:15, modifié 1 fois.
#34142
Image
Nom : Frostfill
Prénom : Yvan
Age : 33 ans
Profession : Adjoint au directeur de l'E.S.A.






Image
Nom : Bracegirdle
Prénom : Guyles
Age : 29 ans
Profession : Professeur titulaire, représentant syndical







Image
Nom : Dejou
Prénom : Anna
Age : 36 ans
Profession : Professeur titulaire, animatrice du club de réflexion sur les actes politiques et leurs impacts sur l'image des politiciens






Image
Nom : Zubarez
Prénom : Julius
Age : 29 ans
Profession : Professeur titulaire, représentant de l'E.S.A. auprès des institutions de Loretto







"- Je vous assure que vous avez fait le bon choix, docteur.", l'homme en costume affichait un sourire que ne pouvait voir son interlocuteur à cause du brouillage de son holo.
"- Alors pourquoi vos méthodes me paraissent-elles si discutables ?", avait répondu le directeur de l'établissement.
"- Disons que nous ne laissons pas la place au hasard. Alors oui, le procédé n'est pas des plus honnêtes, j'en conviens, mais je pense réellement que vous avez choisi la meilleure option, à tout point de vue. Vous allez donner à Dillit un avenir. Ce n'est pas rien."
"- Ce n'est qu'une prostituée que vous avez mis sur mon chemin, et moi j'ai eu la bêtise de lui céder."
"- Vous étiez destinés à vous rencontrer, je ne dis pas que vous êtes des âmes sœurs, mais vous lui avez offert bien plus en lui donnant votre confiance. C'est une jeune femme qui s'est perdue, et vous lui avez permis de trouver un chemin qui lui donne plus d'estime d'elle-même."
"- Et combien elle a touché à chacun de nos rendez-vous ? Vous appelez ça de l'estime ? Ce n'est ni plus ni moins que du chantage. Un chantage que vous avez orchestré." Le docteur avait bien appuyé sur le 'vous'.
"- Figurez-vous qu'elle a refusé d'être payée pour sa dernière prestation. Et que pour votre rendez-vous de lundi, nous n'y sommes pour rien."
"- Vous êtes tout de même conscient que si ce que vous me dîtes est vrai, et j'ai de vrais doutes à ce sujet. Le fait que vous m'ayez tout dit ruine la confiance que j'avais en elle. Vous êtes abjects."
"- A vous de choisir. Vous n'êtes pas tenu de continuer à la voir. Elle en sera probablement profondément déçue. Dites vous que vous avez toutes les cartes en main pour décider de vos avenirs respectifs. De notre côté cela ne nous regarde plus. Libre à vous, comme à elle, de choisir la voie qui vous plaira."
L'homme en costume coupa la communication. Si le docteur pensait en avoir finit avec la Confrérie, il se trompait. Flatter son orgueil en lui laissant la possibilité de faire un choix aussi futile était un bon moyen de la garder sous sa coupe. Il lui faudrait un peu de temps pour faire le point : devrait-il poursuivre sa relation extraconjugale en secret ? Partir avec sa nouvelle compagne ? Faire preuve d’honnêteté avec sa femme ? Le temps venu il serait poussé dans la direction qui serait la plus profitable à la Confrérie du Saccab. Telle était sa méthode.

Pour le moment, ce qui importait était que l'accord entre l'Ecole Supérieur Administrative et le CRT avait été signé, et que les premiers "stagiaires" arriveraient dans un mois. Une liste avait été fournie et chaque nom validé par le directeur de l'établissement. En tête de liste, on trouvait son adjoint, puis quelques professeurs choisis en fonction de leur influence au sein de la communauté des étudiants : des acteurs engagés qui étaient respectés, et au dessus de tout soupçons.

C'était là la première phase du plan de Smoke. Une fois la main mise sur l'ASE, il profiterait de ses entrées pour recruter les étudiants les plus prometteurs, ceux destinés à devenir les futurs administrateurs de Loretto. Mais il n'y était pas encore. Il venait d'abattre une première carte, d'autres restaient encore à jouer, avec intelligence et subtilité.

"- L'idée d'élargir les horizons me parait bonne, mais la méthode, vous ne nous avez même pas consulté avant.", s'indigna Frostfill, son adjoint.
"- C'est une bonne opportunité qui nous est donnée. En ce moment l'activité est plus calme du fait qu'une partie des nos étudiants sont partis faire leur stages. Les recrutements pour l'année prochaine sont à peine commencés, et les premiers entretiens ne sont pas prévus avant deux mois. Le reste pourra attendre sans problème votre retour, pour ce que je n'aurai pas moi même traité pendant votre absence."
"- C'est vrai que pour le moment, mon activité pédagogique tourne au ralenti. ", admit à contrecœur la maître de conférences Anna Dejou, "Je n'ai plus trop de cours. Mais votre décision impose de repousser la sortie de nos publications annuelles. Annivain ne maîtrise pas suffisamment tous les dossiers pour s'y atteler seul."
"- Le monde bouge vite, il faut nous adapter. On ne peut plus se contenter de suivre le temps politique, nous avons besoin d'aller plus vite que lui. Loretto est en pleine mutation depuis le retour de la démocratie. Et puis dites-vous que cette formation complémentaire constitue pour vos carrières respectives un atout."
"- En attendant, on se retrouve pris de court pour nous organiser. Et qu'en pense le conseil d'administration ? Sans parler de Guyles qui va sauter au plafond en apprenant qu'il n'a pas été consulté lui non plus.", objecta Anna
"- Le conseil d'administration n'a pas de prérogatives en la matière, tant que la continuité est assurée, ce qui sera le cas. Quant à Guyles, il a beau être syndicaliste, il comprendra bien que cette décision va dans son sens, depuis qu'il réclame des formations complémentaires pour tout le monde. Et il en profitera aussi, il sera aux premières loges pour juger de la pertinence de cette décision."
"- C'est vrai qu'il est allé jusqu'à demander une formation en mécanique pour le concierge, à cause des portes du vieil amphi qui restent bloquées ouvertes.", fit remarquer Frostfill. "Ca en fera au moins un de satisfait, de toute façon ce n’est pas négociable je suppose. "
"- Mais ne le prenez pas mal, j’ai manqué de tact, c’est acté. On en rediscutera à votre retour. Si c’était une erreur, j’en tirerai les conséquences qui s’imposeront. "

N'en déplaise à ses subalternes, ils devraient bien aller faire cette formation, sans quoi lui risquait de tout perdre.

#34647
Image
Nom : Telmoore
Prénom : Damian
Age : 26 ans
Profession : Fils de millionnaire







"- Et ce n'est pas la peine d'y revenir. Ma décision est prise. Fini les soirées avec tes amis aux frais de la princesse, les speeders de course et autres caprices. Tu t'es bien amusé, maintenant il est temps pour toi de grandir. Et ce n'est pas faute de t'avoir prévenu."

Et patati et patata. Certes Damian n'avaient pas rechigné à la tâche quand il s'était s'agit de dépenser l'argent paternel, mais se faire couper les vivre du jour au lendemain. Il ne fallait pas non plus exagérer. D'autant que c'était tombé juste avant l'anniversaire de son ex-future conquête, adieu le somptueux cadeau, adieu la demoiselle. Au moins Sylvia, sa nounou, avait-elle pris sur elle de lui préparer ses bagages. Acte de trahison ou dernier acte de foi ? Peu importait, il avait du embarquer avec son baluchon dans le speeder qui était venu le chercher.

Sur les conseils du droïd qui le conduisait, il avait pris une petite chambre dans un hôtel à la côte largement en dessous de ses habitudes, mais désormais chaque crédit était compté. Il avait déjà appelé quelques uns de ses amis, mais la nouvelle de sa mésaventure n'avait pas vraiment suscité un élan immodéré de générosité. L'information avait fait le tour du Gotta plus vite qu'une traine de poudre ne brûle, et désormais il n'était plus le bien venu, comme si son malheur pouvait être contagieux.

Ses contacts les plus professionnels étaient surtout des acteurs du milieu de la nuit, principalement ses anciens fournisseurs de soirées débridées. Son expérience de fêtard pouvait-elle les intéresser ? Il en doutait. Le seul atout qu'il avait, était son carnet d'adresse de jeune multimillionnaire : beaucoup de ses déjà anciens amis avaient encore des crédits à dépenser. Pouvait-il se projeter dans un job d'intermédiaire ? Il n'en savait trop rien, pour le moment, et comme à son habitude quand il avait un peu le cafard, il allait faire un tour.

Installé dans un bar, il regardait défiler les uns et les autres, ici un groupe d'amis qui se retrouvaient après leur journée de travail, là un couple qui cherchait un peu d'intimité en dehors du cocon familial. Lui buvait seul, toujours en proie à son humeur noire. Déjà deux fois que Crystal tentait de le joindre. Spécialiste de la fête, surtout quand il s'agissait de fournir de quoi égayer un peu les ambiances timides. Il n'avait plus les moyens de s'offrir ses services. Il n'avait plus les moyens de grand chose à bien y réfléchir.

Il se décida malgré tout à prendre son énième appel. Après les politesses d'usage, la jeune femme avait proposé un rendez-vous. Quelque chose qui pouvait l'intéresser compte tenu de sa situation. Damian s'était défendu d'entrer dans des combines douteuses, et avait commencé par refusé, avant de céder devant l'insistance de son interlocutrice, et la garantie qu'accepter l'entrevue proposée ne l'engagerait pas.

C'est ainsi qu'à peine une heure plus tard il se retrouvait au sommé de l'une des tours surplombant Loretto. Les lumières de la ville effaçaient les étoiles tout en formant une sorte de dôme lumineux au dessus des immeubles. Il avait été rejoint par Crystal, toujours aussi belle, ainsi que par un humain de bonne taille, chauve, à la peau sombre. Son costume était de bonne coupe, sa poignée de main ferme.

"- Que voyez-vous ?" demanda-t-il en désignant la ville d'un large geste,
La question avait un peu surprise Damian. Il ne voyait pas où voulait en venir l'homme que lui avait présenté Chrystal.
"- Les tours jumelles de gouvernement planétaire, le Longbridge, bien sur. Les projecteurs de l'Avica, inévitables. Plus à l'est le méga-pole commercial."
L'homme l'interrompit.
"- Moi j'y vois des opportunités, Damian. Vous permettez que je vous appelle Damian ?", il n'attendit pas la réponse pour poursuivre. "Chrystal m'a dit que vous étiez bien connu des soirées branchées. Que vous saviez vous y prendre pour amuser la galerie. Certains diront que c'est une tare, moi je dis que c'est un don... Si vous apprenez à le rentabiliser."
"- Vous m'intéressez."

Evidemment qu'il était intéressé, compte tenu de sa situation, il lui faudrait rapidement trouver des solutions s'il ne voulait pas se retrouver à la rue. L'homme en était bien conscient, et s'il avait fait le déplacement en pleine nuit, s'était pour être le premier à le ferrer.

"- J'ai un petite affaire qui tourne bien." d'un geste du menton il désigna l'Avica, en tout cas c'est que compris Damian. "Mais elle pourrait tourner mieux. Le problème, c'est que nous sommes des financiers, pas des fêtards, on travaille à coup de statistiques pour essayer d'innover, mais nous sommes, malgré nos efforts, toujours un peu éloignés de nos clients. Alors quand Chrystal m'a dit que vous pouviez être motivé par un poste rémunérateur, je me suis dit que c'était là une belle occasion pour vous comme pour nous."

Mais l'homme calma rapidement Damian. Il avait une réputation, et l'homme s'était montré très clair : il allait falloir montrer patte blanche. Il était hors de question d'ouvrir la porte à une personne qui ne saurait pas se montrer fiables à cause d'éventuelles dépendances. Damian s'en défendit, mais son interlocuteur ne pouvait pas se contenter des promesses d'une personne dans sa situation. Un examen médical et quelques jours dans un centre fermé seraient la clé indispensable à son ascension dans le milieu de la nuit.

Les deux hommes se quittèrent sur une poignée de main, Chrystal reparti au bras de l'homme en costume, laissant Damian rêveur devant l'immensité de la ville de Loretto. Finalement, il allait pouvoir montrer à son père qu'il n'était juste un bon à rien. Un sourire aux lèvres, il resta à observer la ville encore plusieurs minutes avant de rejoindre son hôtel.

#34691
En tant que praticien vétéran dans le métier, Ernst connaissait son affaire ainsi qu'un nombre raisonnable voire pas dégueulasse de clients potentiels pour sa future affaire dans laquelle il voulait investir. C'était l'avantage quand on bossait depuis le temps sur le marché, on finissait par en connaître les acteurs principaux, avoir ses entrées dérobées chez certains, une attention favorable chez d'autres... Parfait pour qui voulait se lancer que d'avoir un carnet d'adresses rempli, maintenant il fallait trouver un financement pour se lancer. Heureusement que la Confrérie, dans sa générosité indéniable, se proposait incognito de l'aider. Et après on ose dire que les syndicats du crime ne soutiennent pas les petits commerces.

Evidemment, offrir les crédits au bougre en demandant un retour sur investissement était le minimum. Du même coup et ce malgré l'étude de marché d'Ernst qui prédisait de très bons résultats sur la première année fiscale - sur le papier en tout cas - il n'allait pas falloir en attendre un gros paquet de fric. Heureusement, le bon Ernst, si soulagé qu'après tant de refus, quelqu'un accepte enfin de le soutenir, se montra étonnamment peu regardant sur la part qu'il voulait bien attribuer à ses mystérieux investisseurs. En clair, ça voulait dire une meilleure part qu'on ne s'y était attendu.

En revanche, en ce qui concernait les entrées dans les chantiers navals de Loretto, on pouvait oublier... Pour le moment. Non pas qu'Ernst ne leur faisait pas assez confiance pour donner noms et adresses, loin de là. Le blocage venait plutôt des chantiers navals, qui bien que connaissant l'homme de réputation et ayant déjà collaboré avec lui, préféraient s'appuyer sur de grosses entreprises en cas de besoin. Pour avoir accès aux chantiers, il fallait que le poulain de la Confrérie ne devienne lui-même un vrai cheval de course.

==> Ajout d'un Champ de Revenu = Rente de l'Engeeniring Lorettan Industry (ELI) : + 222 750 Cr'.




La bonne vieille méthode de la prostituée qui rencontre par le plus grand des hasard un docteur et doyen d'université formant les futurs gestionnaires et autres politiciens de Loretto. Un grand classique, toujours jouer sur la libido des hommes pour obtenir ce que vous voulez, ils se font toujours avoir ces nigauds. Il fallait quand même y penser, d'ordinaire on essaie plutôt d'envoyer ces professionnelles dans le lit de sénateurs ou au pire d'assistants de sénateurs pour se mettre dans la poche du beau monde. Mais ce serait oublier que ce sont les universités qui forment ces gens-là et que si vous avez les profs, vous tenez l'éducation prodiguée et vous êtes aux premières loges pour débaucher les fraîchement diplômés une fois qu'ils sortent.

Il y avait eu des sueurs froides chez le bon docteur lorsqu'il avait appris que ce Jean-foutre de syndicaliste de Guyles avait commencé à hurler parce qu'on ne l'avait pas consulté sur la décision d'envoyer des stagiaires disponibles vers d'autres milieux que ceux habituels. Heureusement, le socialiste avait compris l'intérêt de la manœuvre et n'avait pas trop vociféré avant de se taire, ce qui signifiait que le docteur allait pouvoir continuer de cacher sa relation extra-conjugale à son épouse. Pour le moment.

La graine était plantée, un jour prochain, peut-être, la fine fleur des étudiants en gestion administrative et politique des districts de Loretto appartiendrait entièrement à la Confrérie. Et on avait le culot de prétendre que les syndicats du crime ne pensaient qu'à arroser les politiques pour leur profit personnel. Intolérable maintenant qu'on savait qu'ils finançaient les futurs premiers emplois de jeune diplômés. Un grand merci à ces grands messieurs et mesdames.

==> Certains des étudiants approchés sont intéressés par des offres de travailler pour l'intermédiaire légal de la Confrérie au sein des administrations locales. Bien entendu ils commenceront en général tout en bas de la hiérarchie et, si on n'a pas la patience d'attendre, il faudra les accompagner en douceur parmi les échelons supérieurs. Plan à long/très long terme à prévoir.




Dans son malheur, Damian avait eu une sacrée chance. S'il n'y avait eu la magnifique Crystal, il aurait probablement fini sans le moindre sou et SDF, voire pire encore. Mais non, grâce à cette connaissance qu'il s'était faite - à tous points de vue, ndlr - durant une de ces innombrables fiestas prodigieusement ruineuses (l'argent était fait pour être dépensé, que diable !), il avait maintenant une opportunité de non seulement retomber sur ses pattes mais en plus de le faire dans un domaine qui lui plaisait. Les fiestas allaient devenir plus folles et délurées qu'auparavant, les crédits allaient pleuvoir et lui serait enfin respecté pour ses talents et non parce qu'il était le fils d'un riche businessman.

L'étranger avait vraiment flairé le bon coup avec ce corniaud, un dépravé qui passait son temps à gaspiller temps et rares talents dans des beuveries et des orgies sans fin alors qu'il avait une montagne de crédits à ses pieds. La chère Crystal, toujours douée pour repérer les bons coups, lui avait signalé ce client des plus appétissants et utiles dès lors qu'on en ferait une bonne marionnette. Car Damian, même déchu comme il l'était, c'était un jeune homme qui connaissait du monde, qui pouvait l'inviter dans les fêtes les plus branchées des activités de la Confrérie et j'en passe des meilleurs.

Rien ne valait pour éprouver l'organisation d'une fiesta qu'un type habitué à les fréquenter. Pour l'heure il représentait un investissement quelque peu risqué et coûteux mais à terme, il offrirait des montagnes de crédits pour l'Avica et qui sait, s'il parvenait à redorer son blason en réussissant quelque chose par lui-même, peut-être son père accepterait-il de reconsidérer son droit à l'héritage familial. Avec le Nexu dans la bergerie de bantha, on pourrait se faire plaisir en ce qui concerne les comptes en banque de la famille.

==> Modification du Champ de Revenu = Centre de loisirs Avica passe à + 600 000 Cr'
Modification du Champ de Dépense = Centre de loisirs Avica passe à - 120 000 Cr'
Le Total des Revenus passe à 2 763 000 Cr'
Le Total des Dépenses passe à 1 673 000 Cr'
Les Bénéfices Mensuels passent à + 1 090 000 Cr'
#35546
A nouveau mois nouvelles arrivées. Le Dr Schwartz se félicitait déjà de l'arrivée des premières recrues de la ProtoCorp. Le projet d'intégration devait prendre au total 4 mois et bloquer 5 places non-stop sur la période, de quoi l'occuper lui et ses collègues.
Le nombre limité de place obligerait la Confrérie à ralentir son programme politique, les stagiaires devant arriver sur la même période. Mais dans l'ensemble le planning ne devait pas trop souffrir de l'évolution du programme de recrutement.

#39515
Le docteur avait reposé le datapad sur le bureau.







Docteur
"Il est coriace. Indéniablement. Malgré nos efforts, ce Gossam reste un mystère sur beaucoup de points. Disons que pour faire simple, sa psyché ne fonctionne pas comme celle de monsieur tout le monde. C'est comme si son esprit était naturellement fracturé, et que selon les situations, il était capable de le réarranger.
Haya Fuu
- Il n'y a rien à en tirer, si je comprends bien...
Docteur
- Bien au contraire. Il y a beaucoup à en apprendre. Et puis il nous donne tout de même satisfaction sur un certain nombre de points, mais il est évident qu'il ne délivre ce que nous voulons savoir qu'au compte-goutte. Et puis nous sommes contraints de le garder sous sédatif la plus part du temps, ce qui ne facilite pas notre travail. Durant ces périodes, il n'est plus en mesure de faire travailler son imaginaire, de redouter l'avenir. Cela nous fait perdre un moyen de pression non négligeable.
Haya Fuu
- Des tentatives d'évasion ?
Docteur
- Pas pour le moment, mais il essaie systématiquement de manipuler tous ceux qui lui font face. Ca semble être là la seule relation dont il soit capable avec d'autres êtres pensants. On prend donc soin de limiter les contacts, et nous avons établi des protocoles très précis. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il nous livre un combat de chaque instant.
Haya Fuu
- Bien. Cela n'en sera que plus intéressant.
Docteur
- Si je puis me permettre, comment comptez-vous l'aborder ?
Haya Fuu
- Frontalement."


La porte s'ouvrit dans un souffle, disparaissant dans le plafond. Une table, vide, deux chaises, solides, dont l'une déjà occupé par un Hog en piètre état.

Docteur
"Nous l'avons préparé conformément à vos instructions. Il est à jeun et réveillé.
Haya Fuu
- Vous pouvez nous laisser."


Le docteur quitta la pièce, refermant la porte derrière lui, et laissant l'Anzat et le Gossam en tête à tête. Le travail mené par les membres du CRT avait laissé des traces bien visible sur le corps abîmé de l'ancien chef suprême des Défiants. Il n'était plus que l'ombre de lui-même, au moins physiquement. L'absence de remarque sarcastique lorsqu'il découvrit l’Anzat devait aussi témoigner d'une évolution de sa détestable mentalité.

Sans un mot, l'Araniste s'installa sur la chaise restée libre. La table était fermement fixée au sol, tout comme les poignés du Gossam étaient fermement attachés à la table. Il devait en être tout autant pour sa chaise. Haya le dévisagea longuement, non par plaisir de voir son ennemi le plus coriace sous son emprise, mais pour le tester. Elle savait qu'il y a encore quelques jours, il aurait réagi à la provocation par la provocation, mais là il préféra rester muet.

Sa colère et sa haine étaient bien perceptibles dans la Force. Comment Hog aurait-il pu accepter sa condition, lui que se mettait loin au-dessus de toutes et de tous ? Au moins cela confirmait qu'il était en pleine possession de ses moyens, pour que la manipulatrice obscure puisse exercer ses talents sur le personnage. Haya garda pour elle tout commentaire afin de ne pas donner d'indice sur ce qui allait se passer dans les minutes à venir.

Pourtant il ne fallut pas longtemps au Gossam pour laisser son naturel reprendre le dessus. Bien conscient que son interlocutrice, toujours muette, travaillait sur sa concentration, il se mit à émettre des sons légèrement gutturaux et à faire crisser ses ongles sur le revêtement de la table, juste ce qu'il fallait pour tenter de déconcentrer quiconque se trouvait à proximité.

Vaine tentative de sa part, car bientôt il devait entendre frapper à la porte de son esprit la prédatrice qui souhaitait y pénétrer. Il stoppa ses bruitages et ses doigts se crispèrent sur la table. De son côté, l'Arcaniste, visiblement plus détendue, cherchait un point faible qui lui eut permis d'accéder à ce qu'elle convoitait, découvrant petit à petit l'esprit tortueux de Hog le Marchand.

Alors qu'habituellement les personnes tentent une résistance acharnée et s'accrochant à leurs souvenirs pour les cacher à l'Arcaniste, le Gossam avait mis en œuvre une stratégie toute à l'opposé. Non qu'il ouvrit grand son esprit pour qu'elle y accède sans restriction, mais il semblait capable de diluer ses souvenirs, ou de la mélanger, les rendant simplement incompréhensibles. Le docteur avait bien tenté de mettre en garde sur le fait que le Gossam était particulier, mais jamais elle n'aurait imaginé que cela puisse être à ce point. En même temps, cela pouvait expliquer beaucoup de choses sur son comportement.

Oublieuse du temps qui s'écoulait en dehors de la pièce, Haya avait fini par déjouer, en partie, la stratégie du Gossam, le forçant à revenir sur une défense plus traditionnelle. Tout n'était pourtant pas gagné pour l'Arcaniste, dont les efforts commençaient à se faire sentir, mélangeant fatigue autant physique qu'intellectuelle. Le côté obscur de la Force percevait son tribut, l'épuisant tout en l'incitant à poursuivre ses attaques contre son adversaire. C'est chancelante qu'elle avait finalement quitté sa chaise, tandis que le Gossam, la tête tombée sur sa poitrine décharnée, aurait pu passer mort, si ce n’était se long filet de bave et de larmes qui avait fini par former une petite flaque sur la table.

Les efforts fournis par l'Arcaniste n'avaient que peu payés ce jour là. Elle n'avait obtenu que quelques bribes d'information là où elle pensait pouvoir en obtenir bien plus. Nul doute que la prochaine fois, elle serait mieux préparée.

long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]