- dim. 4 sept. 2016 15:26
#23424
Nirauan
La Forteresse Noire
Dans sa tour sombre, le Seigneur observe les astres. Sa peau d'ébène se reflette dans des eaux tièdes, et le clapotis des fontaines l'entraîne dans une méditation soporifique. Il lorgne des yeux les piliers de roche sombre et se sent en sécurité. Cette pierre similaire aux forteresses de Hijarna absorbent les énergies laser telles des éponges et ne subissent que peu de dégâts face à une attaque de grande ampleur. Il se sent d'autant plus en sécurité que les Factions de la galaxie sont trop occupées à se dévorer les unes des autres.
Il se lève et arpente les couloirs solitaires de son palais magnifique de noirceur. Ca et là, quelques appareils indiquent de relevés topographiques des environs. Plus loin, un écran dévoile une carte spatiale. Par delà les murs, de nombreuses sondes et boutons pressoirs permettent de moduler un ensemble de données toutes aussi farfelues les unes des autres. Ses pas font échos dans le silence et percent la nuit dans un rythme soutenu. Il s'avance vers un balcon donnant sur la plaine. Devant lui, les murs de sa prison céleste se dressent tels des défis lancés aux plus stratèges des amiraux.
Venez. Disent-ils. Venez, et heurtez-vous à la véritable puissance des Sith.
Il inspire profondément avant de jeter son regard en contrebas. Là, ses hommes s'attèlent à la tâche. Ils grouillent, pullulent et courent à foison. Telle une fourmilière, il observe ses enfants aller et venir, portant du matériel militaire, oeuvrant à la victoire. Ils envient les plus grands héros et ne désirent que la mort de leurs ennemis. Ses bras se croisent dans son dos, il est plus serein que d'habitude. Sa compagne est entrée dans la pièce. Le cliquetis des talons suit au tambourinement de ses bottes, et sa compagne de se placer à ses côtés, sur sa droite. Sa main vient frôler son épaule.
Il fait mine de ne pas la voir, ce qui la fait sourire.
« - Ils sont prêts.
- Alors il est temps... »
Il s'embrassent. Il ne fallut pas plus de quelques secondes avant qu'une vibration dans le bâtiment ne se fasse sentir. Des secousses dont l'origine était éloignée. Les nuages se dispersèrent peu à peu pour dévoiler un ciel auburn. De glace et de sang, les formes effilées apparurent. Des cuirassier lourds se succédaient les uns au autres dans un décor de cendre et d'acier. Ils mettaient les voiles et se talonnaient du sol à l'espace. Une longue file s'étira, soulignant un nombre considérable de vaisseaux lourds. Une quantité astronomique d'unités. Des centaines, des milliers... La Force Sombre pointa le bout de son nez dans la voute spatiale avant de se positionner.
Les vaisseaux pointaient en direction du Noyau. Coeur de la République.
Darth Nuldan se tourna alors. Sur son visage ne se dessina pas même l'ombre d'un rictus. Lui qui avait attendu tant d'années cet évènement, il n'en éprouvait dorénavant aucun plaisir à le réaliser. Sa femme, au contraire, restait à observer le spectacle. Elle contemplait l'oeuvre qu'elle avait aidé à réaliser. La flotte ne cessa de se déployer, tel un vol d'abeille, dans un ciel où l'on comptait maintenant plus de vaisseau que d'étoiles observables. De l'aube au crépuscule, il ne semblait s'être déroulé que quelques secondes à présent. Et le Sith'ari, de nouveau seul au sommet de sa tour, avait le regard dans le vide.
« - Lancez l'invasion. »
La Forteresse Noire
Dans sa tour sombre, le Seigneur observe les astres. Sa peau d'ébène se reflette dans des eaux tièdes, et le clapotis des fontaines l'entraîne dans une méditation soporifique. Il lorgne des yeux les piliers de roche sombre et se sent en sécurité. Cette pierre similaire aux forteresses de Hijarna absorbent les énergies laser telles des éponges et ne subissent que peu de dégâts face à une attaque de grande ampleur. Il se sent d'autant plus en sécurité que les Factions de la galaxie sont trop occupées à se dévorer les unes des autres.
Il se lève et arpente les couloirs solitaires de son palais magnifique de noirceur. Ca et là, quelques appareils indiquent de relevés topographiques des environs. Plus loin, un écran dévoile une carte spatiale. Par delà les murs, de nombreuses sondes et boutons pressoirs permettent de moduler un ensemble de données toutes aussi farfelues les unes des autres. Ses pas font échos dans le silence et percent la nuit dans un rythme soutenu. Il s'avance vers un balcon donnant sur la plaine. Devant lui, les murs de sa prison céleste se dressent tels des défis lancés aux plus stratèges des amiraux.
Venez. Disent-ils. Venez, et heurtez-vous à la véritable puissance des Sith.
Il inspire profondément avant de jeter son regard en contrebas. Là, ses hommes s'attèlent à la tâche. Ils grouillent, pullulent et courent à foison. Telle une fourmilière, il observe ses enfants aller et venir, portant du matériel militaire, oeuvrant à la victoire. Ils envient les plus grands héros et ne désirent que la mort de leurs ennemis. Ses bras se croisent dans son dos, il est plus serein que d'habitude. Sa compagne est entrée dans la pièce. Le cliquetis des talons suit au tambourinement de ses bottes, et sa compagne de se placer à ses côtés, sur sa droite. Sa main vient frôler son épaule.
Il fait mine de ne pas la voir, ce qui la fait sourire.
« - Ils sont prêts.
- Alors il est temps... »
Il s'embrassent. Il ne fallut pas plus de quelques secondes avant qu'une vibration dans le bâtiment ne se fasse sentir. Des secousses dont l'origine était éloignée. Les nuages se dispersèrent peu à peu pour dévoiler un ciel auburn. De glace et de sang, les formes effilées apparurent. Des cuirassier lourds se succédaient les uns au autres dans un décor de cendre et d'acier. Ils mettaient les voiles et se talonnaient du sol à l'espace. Une longue file s'étira, soulignant un nombre considérable de vaisseaux lourds. Une quantité astronomique d'unités. Des centaines, des milliers... La Force Sombre pointa le bout de son nez dans la voute spatiale avant de se positionner.
Les vaisseaux pointaient en direction du Noyau. Coeur de la République.
Darth Nuldan se tourna alors. Sur son visage ne se dessina pas même l'ombre d'un rictus. Lui qui avait attendu tant d'années cet évènement, il n'en éprouvait dorénavant aucun plaisir à le réaliser. Sa femme, au contraire, restait à observer le spectacle. Elle contemplait l'oeuvre qu'elle avait aidé à réaliser. La flotte ne cessa de se déployer, tel un vol d'abeille, dans un ciel où l'on comptait maintenant plus de vaisseau que d'étoiles observables. De l'aube au crépuscule, il ne semblait s'être déroulé que quelques secondes à présent. Et le Sith'ari, de nouveau seul au sommet de sa tour, avait le regard dans le vide.
« - Lancez l'invasion. »