L'Astre Tyran

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By Espoir
#28284
    Le silence n’était troublé que par les crépitements du cutter à fusion...

    Misha Droan s’était très vite attelée à la tâche, espérant que ses propres connaissances en mécanique lui permettrait de relancer ce générateur récalcitrant. Et il semblait que le destin, la chance, le hasard ou encore la Force ait souri à la jeune corellienne, car ce générateur était l’un de ces modèles que l’on utilisait couramment dans les fermes sur Corellia : un générateur technologie Sorosuub modèle Mk. VII. Malheureusement, si elle connaissait bien ce type de générateur et qu’elle avait identifié ce qu’avait bien pu faire ce pauvre Malkar pour l’arrêter, il apparaissait que le problème de ce type de générateurs les amenaient à être très souvent capricieux.

    Pendant ce temps, aidé par la Force, Marak Koress entreprit d’inspecter plus en avant la pièce afin d’en apprendre plus sur le passé, gageant que cela lui donnerait des armes pour l’avenir. Une manière de penser dont la pertinence ne manquerait pas d’être soulignée, mais parfois ne valait-il mieux pas se murer dans l’ignorance de peur que la connaissance nous apporte le fléau de savoir ce qui nous guettait, ce qui nous attendait ? Nos aventuriers ne tarderaient pas à le savoir.

    Grâce à la Force, le zabrak passa au peigne fin la pièce, essayant de trouver quelque chose qu’une étude moins minutieuse leur aurait fait occulter.

    La pièce se révélait au final peu intéressante et il semblait que rien de sinistre n’eût troublé la relative sûreté du lieu. Pas de cadavres, pas de traces de sang, pas même la trace d’une arme. Qu’apportait ce lieu au final dans la cohérence de ce grand tout que semblait former Abîme et sa légende ? En tout cas rien d’anormal à première vue…

    ...sauf que, bien entendu, le hasard n’avait pas sa place dans tout ceci, les quelques sensitifs qui peuplaient la galaxie pouvaient en témoigner. La combinaison des pouvoirs de Marak était bien pensée et lui permit de détecter deux objets qui semblait contenir une histoire chargée. Pourtant cette combinaison ne lui apporta que d’imprécises impressions et images, bien loin de réponses construites. Il serait donc difficile d’en faire quelque chose, en l’état.

    La première image lui vint en découvrant un mug brisé en morceau au sol, non loin de ce qui semblait être une trace de café séché. Il eût la vision d’un fusil blaster qu’il avait la sensation d’avoir déjà vu dans son passé, sans se souvenir où et un sentiment se dégageait de cet endroit : la peur.

    La seconde image lui vint de la poche de Drakell 82, poche où celui-ci avait fourré quelques minutes plus tôt le contenant à la couleur bleutée. Bien qu’il n’eût pas le loisir de pouvoir s’approcher assez près dudit objet, une impression étrange s’en dégageait : celle de la vie, du fait de se sentir vivant. Il eût alors la vision d’une blouse blanche qui s’agitait.

    C’était tout, hélas.

    Et c’est ce moment que choisit la lumière pour revenir, grâce aux bidouillages de ce qui semblait être la mécano en chef du groupe. Les panneaux fûrent de nouveau agités par les clignotis colorés qui les caractérisaient si bien et un bouton attira l’oeil de Piriena Frietz. Au dessous la mention d’une “entrée” le légendait, c’est donc tout naturellement qu’elle le pressa déclenchant par là même un énorme tremblement dans le complexe. Après un rapide check-up du khommite, il apparut que tout semblait refonctionner dans des conditions optimales : Abîme s’ouvrait à eux, enfin.

    Alors qu’ils rebroussaient chemin vers l’ascenseur, le silence de plomb qui semblait les suivre fût troublé par une voix dure et tranchante, comme un couteau, déversée par les hauts-parleurs. Il y avait un accent dans cette voix lorsqu’il prononçait le basic, mais impossible pour les aventuriers de mettre la main sur cette provenance :

      Zacharias Tyderan : Tiens, tiens, tiens… Mais je vois que les portes de ma ville s’ouvrent à nouveau. Je pensais pourtant les avoir fait sceller il y a bien deux ans, lorsque j’ai jugé que ma ville était souillée par la présence d’impies qui cherchaient à m’évincer. Voyageurs, qui que vous soyez, suivez ce conseil : partez pendant qu’il en est encore temps. Je rouvrirais les portes de l’Obélisque dans ma grande mansuétude. Mais sachez que si vous vous évertuez à vouloir pénétrer dans MA ville, je déchaînerais les flots de ma fureur sur vous, pauvres fous !

    L’ascenseur était magnifiquement ouvragé, digne des immeubles les plus luxueux de Coruscant. On pouvait tenir à quatre dedans et lorsqu’il se referma il commença sa descente assez rapidement. Premier. Deuxième. Troisième. Les étages défilaient de plus en plus vite. Finalement il se stabilisa au cinquième étage sous le niveau du rez-de-chaussée du complexe.

    Quand les portes s’ouvrirent, ils eûrent en face d’eux le visage d’un homme dont les traits semblaient grossièrement taillés pour lui offrir un port altier, rien de notable sur ce visage si ce n’est ce qui semblait être des cheveux longs et un regard qui semblait les juger avec hauteur. Gravé en dessous, les mentions “La liberté c’est le pouvoir.” semblait correspondre à une sorte de devise.

    Ils étaient arrivés dans une baie relativement étroite où semblait attendre des véhicules monoplace qui fonctionnaient grâce à un monorail. Ils pouvaient le constater à présent : ils étaient sous la calotte glaciaire, mais l’océan d’Helska IV qui s’étalait à perte de vue semblait encore bien vivant et ils pouvaient admirer les gracieux êtres vivants qui continuaient à s’y mouvoir, bien loin de sembler gênés par le froid polaire qui régnait à la surface. En regardant par les gigantesques hublots qui composaient la pièce, on pouvait déceler que le monorail semblait disparaître derrière une falaise.

    Dans la pièce, rien ne semblait avoir été dérangé depuis des années, les quelques capsules monorails qui restaient là semblaient être restée là dans l’attente que quelqu’un réclame leur service. Après un rapide tour des lieux il semblait évident qu’il n’en apprendrait pas plus de l’endroit en restant ici. Leurs regards se tournèrent vers les capsules et ils sûrent que pour atteindre Abîme, il faudrait en passer par là.

    Ce fût Misha Droan qui s’approcha la première d’une capsule, Drakell 82 prit la suivante, puis Marak Koress et enfin Piriena Frietz. Tous purent constater que le contrôle des capsules se résumait à un minimum vital : un seul bouton trônait au centre du panneau de commande. Lorsqu’il fût pressé, les capsules se pressurisèrent et, une fois leur tâche accomplie, débutèrent doucement leur périple, plongeant dans le bassin qui les menait à l’océan. Lentement, les capsules leur firent parcourir l’océan, ne leur offrant à priori rien d’intéressant à entrevoir à travers les ténèbres. Dès leur plongée, une musique se déversa dans les hauts-parleurs :



    Le monorail plongeait derrière une falaise et lorsque les capsules suivirent ce chemin, tous pûrent admirer la magnificence d’Abîme.

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    L’on comprenait mieux en quoi ce projet pouvait avoir tenu de la légende, pourquoi on avait traité Zacharias Tyderan de dément. La ville sous-marine qu’était Abîme étincelait au milieu des ténèbres de ces profondeurs. D’où ils étaient, on apercevait les projecteurs qui bougeaient, éclairant les différents immeubles qui composaient la ville. Tous les bâtiments sans exception de cette ville semblaient éclairés. Comme si le magnat qui avait cherché à bâtir ce lieux cherchait à le faire resplendir, luire, espérant que nul ne puisse en ignorer la magnificence.

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    Dans des grincements dû à ce que l’on pouvait supposer comme étant de l’usure, les capsules continuaient leur chemin, se rapprochant inéluctablement de la ville légendaire, croisant parfois le trajets de la faune locale qui allait et venait, indolents, comme si tout ce qui se déroulait ici et maintenant n’avait aucune importance.

    Les capsules étaient arrivées à l’orée de la ville les compagnons, chacun dans leurs habitacles, pouvaient constater que le monorail se subidivisait en de nombreux trajets entourant et parcourant la ville. Et bientôt, toutes les capsules se divisèrent selon les chemins empruntés, se dirigeant toutes vers des bâtiments différents.

    [Misha Droan]


    Notre mécano avait été déroutée vers un bâtiment ornée d’une énorme croix verte à son sommet. Aucun doute : elle devait se trouver dans le pôle hospitalier. Lorsqu’il lui apparut que la capsule ne bougerait plus d’un pouce, elle dû bien se résoudre à en sortir. Tout ici paraissait vide et désolé, au sol on voyait des traces verres brisé et rien ne troublait la quiétude des lieux si ce n’était le plic-ploc de l’eau qui s’écoulait sur le sol. Pas âme qui vive, du moins à première vue. Sur un banc, un contenant avec un liquide de couleur ambrée et muni d’une seringue était posée. L’image un peu brouillonne montrait un visage qui semblait concentré et une cuillère tordue, une légende indiquait ceci : “Midi-Up, pour vous permettre d’attirer la chance et de tordre les épreuves de votre journée !”.

    Plus loin se trouvait ce qui semblait être la première silhouette humaine que la jeune femme pouvait rencontrer. Ce qui semblait être une femme était penchée sur un landau et elle semblait pérorer d’une voix inégale :

      - Allons, allons mon chéri… Fais attention ! Là… Voilà… Je vais m’occuper de toi au mieux, ne t’en fais pas.

    La femme ne semblait pas avoir remarqué notre corellienne pour le moment. A elle de voir si elle souhaitait rentrer en contact avec la femme ou tenter de l’éviter.

    [Drakell 82]


    La capsule du khommite s’était arrêtée dans ce qui semblait être une pêcherie et il eût le déplaisir de constater qu’une grosse partie des lieux était en partie inondée, l’eau lui montant jusqu’aux bottes. Ici et là de multiples accessoires renforçait l’idée qu’ici, par le passé, on s’activait pour rendre cet abri auto-suffisant. Au bout de quelques minutes, il atterrit dans une salle large où l’on pouvait apercevoir au loin ce qui semblait avoir été un marché. Sur sa route il pût trouver une autre bande enregistrée, son écoute révélerait quelques détails de plus sur Abîme :

      Lord Picanthel : Il les a tous fait venir après son retour des Régions Inconnues. Beaucoup de son entourage murmure qu’il est devenu fou, que son voyage en ces lieux l’a complètement transformé. Il a créé Abîme pour lancer un grand projet, peut-être le plus important de tous. Beaucoup aimerait savoir ce qu’il en est plutôt que se perdre en conjectures, mais moi je sais. La Force mon amie, la Force !
      Magdala Picanthel : Mais enfin ! C’est insensé ! Ce n’est pas à la portée de qui que ce soit ! Comment pourrait-il…? Vous croyez que ça a voir avec le Dok’ ?

    L’enregistrement n’en disait pas plus, hélas. Non loin de lui, le chasseur de primes pût constater qu’un groupe de quatre personnes s’avançaient dans sa direction. Difficile de dire si ils l’avaient vu de là où il était mais de nombreux coins dans la salle pouvait faire office de cachette…

    [Marak Koress]


    Les ténèbres. Voilà tout ce que le zabrak eût pour principal comité de bienvenue. Il semblait que l’endroit où il avait atterrit eût affronté une panne de courant. Fort heureusement par les fenêtres un peu de lumière filtrait, permettant de s’y retrouver un peu. Le Gris remarqua quelque chose d’intéressant à l’extérieur : la présence d’une énorme tour centrale dont l’architecture semblait détonner au milieu du reste de la ville. A priori tout avait été fait pour qu’on la remarque. Mais il y avait autre chose, plus il la regardait, plus il avait envie de la regarder. Il semblait que même la Force voulait l’attirer en ces lieux et essayer de se détacher de cette vue devenait une épreuve de tous les instants.

    Ses sens avaient probablement été brouillés pendant cette période ou peut-être était-ce simplement dû à la fatigue entraînée par l’utilisation successive de ses pouvoirs tout à l’heure, toujours est-il qu’il était trop tard pour lui lorsqu’il entendit cette voix crissante de femme :

      - On est perdu mon mignon ? Viens à moi !

    Il ressentit une douleur au niveau de son abdomen mais parvint à se dégager avant d’en subir plus. Une femme masquée lui faisait face, se tenant dans une étrange position, dans chaque main elle portait des crochets dont l’un saignait, tout frais de s’être planté dans la chair du zabrak.

    [Piriena Frietz]


    La hapienne avait fini dans ce qui semblait être une manufacture. Des chaînes s’étendaient à perte de vue, avec des cartons vides pour la plupart. L’usine semblait avoir été interrompue en pleine activité et une rapide enquête de l’ancienne mercenaire la conduit à penser que ça n’avait pas été fait dans les conditions les plus pacifiques : des tâches de sang maculaient le sol un peu partout dans la pièce !

    Dans l’un des cartons, elle trouva un contenant avec un liquide rougeâtre et une seringue, comme tous les produits de cette espèce. Le dessin montrait une flammèche et était légendé ainsi : “Midi-Up, pour enflammer vos soirées et ce, sans brûler les étapes !”.

    Un tir frisa sa tête : trois hommes masqués venait de débarquer, l’un fonçant carrément sur la fidèle de Lyria dans le but de tenter le corps à corps. Il hurlait à s’en casser la voix des propos incompréhensibles.
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By Misha Kist
#28287
Même si en apparence elle avait l'air plutôt à l'aise avec les outils, réparer ce générateur n'était pas une partie de plaisir. Elle avait l'habitude du modèle, son père en utilisait trois ou quatre sur diverses parties de l'exploitation, et il lui était arrivé pas mal de fois de devoir intervenir sur une bête malade. Seulement, elle les savait aussi capricieux, et celui là ne faisait pas exception. Il lui avait semblé le voir prêt à se rallumer, mais une étincelle avait coupé un cable, et désormais, il allait falloir raccorder tout ça pour le faire repartir. Un rapide coup d'oeil en arrière pour vérifier que ses camarades d'infortune étaient toujours là, et elle replongea la tête dans le cœur du générateur. Ils n'étaient pas venus chacun jusque là pour se heurter à une panne mécano-électronique, alors elle avait une certaine pression sur les épaules, il fallait l'avouer.

Finalement, le générateur se mit à bourdonner, à force de manipulations, et la lumière éclaira l'endroit. Les consoles autour d'eux se rallumèrent une à une, et elle soupira de plaisir. Au moins, elle aurait fait une bonne action avant d'attaquer le reste. Misha venait ici quasiment en touriste, n'ayant d'expérience de la vie que l'exploitation du paternel, et son aventure avec les pirates sur Nar Shaddaa. Qu'est ce qui l'attendait ici, elle n'en avait aucune idée. Et pourtant, elle s'y lançait à corps perdu.

Elle se redressa, lorsque la deuxième femme de la bande appuya sur un bouton, ce qui enclencha la remise en route de l'ascenceur. Ils allaient pouvoir s'élever, ou s'enfoncer dans l'obélisque, et cette pensée lui arracha un frisson. L'aventure, la vraie, leur ouvrait les bras, et elle allait enfin commencer. D'ailleurs, en observant les visages de ses comparses, elle remarqua qu'aucun d'entre eux ne s'était présenté. Le Khommite avait évoqué un certain Drakell, mais l'utilisation de la troisième personne du singulier laissait à penser qu'il parlait de son informateur. Etait-elle trop sociable ? Avait-elle fait une erreur en dévoilant une partie de son identité ?

Ensemble, ils se dirigeaient vers l'ascenceur, et elle se figea sur place. Une voix s'élevait de haut-parleurs qu'elle n'avait même pas remarqué. L'homme qui parlait avait un accent qu'elle ne connaissait pas, mais en même temps sa pauvre connaissance de la Galaxie ne lui aurait pas permit de reconnaître l'accent de Coruscant de l'accent de Nar Shaddaa, alors bon.... Visiblement, il s'agissait d'une menace. Le protecteur de cette ville n'était pas très heureux de voir le petit groupe prêt à entrer dans Abîme. Cependant, les trois autres semblaient aussi décidés qu'elle, et ils entrèrent donc dans l'ascenceur, pour tomber sur une reproduction d'un homme assez impressionnant, puis sur des capsules monoplaces prêtes à les mener un peu plus loin encore.

Un océan sous la surface glaciaire, elle ne s'y était pas attendue. C'est vrai que ce n'était pas des plus courants...

Elle se dirigea vers la première capsule, et grimpa à l'intérieur. C'était assez spacieux, bien que rustique, et un seul bouton permettait de mettre en route la bête. Aussi, celle ci se ferma de manière hermétique, et se mirent en marche. Assez vite, ils plongèrent sous l'eau, et se retrouvèrent dans l'obscurité des fonds océaniques. A nouveau, elle fut surprise par les haut-parleurs. La musique donnait presque un côté très touristique à la promenade en capsule, mais elle se méfiait aussi, cela pouvait être une ruse pour leur faire baisser leur garde. Après tout, elle gardait en mémoire la menace de l'homme à l'accent étrange.

Abîme se revéla à elle finalement, et elle ne put retenir un bruit de surprise et d'admiration. Elle comprenait pourquoi l'endroit était si convoité, et si protégé. C'était d'une magnificence sans nom. Tout était lumineux, éclairé, grandiose, et elle avait envie d'aller visiter la ville. Non. Elle en mourrait d'envie, comme si chaque batiment l'appelait elle personnellement, c'était assez étrange.

Et puis soudaine, sa capsule s'aiguilla sur un autre rail, et elle pu se rendre compte que les autres étaient entraînés dans trois autres directions. Ce n'était pas fait pour la rassurer. Misha n'était pas vraiment douée pour la castagne, et tout ça, elle n'y connaissait pas grand chose. Avec d'autres personnes, elle avait l'avantage du nombre, et de profiter de l'expérience de ses camarades.

Elle finit par arriver dans un batiment avec une croix verte. Un hôpital ? La capsule se stabilisa, puis s'arrêta définitivement. Elle entendit le bruit caractéristique du hublot de verre qu'elle pouvait ouvrir, et s'en extirpa, pour finalement se rendre compte qu'elle était plongée dans un silence de mort. L'endroit semblait abimé, habillé de verre brisé, et Misha ressentit un frisson glacé se dérouler le long de sa colonne vertébrale. Dans quoi elle s'était embarquée hein ?

N'ayant pas remarqué la fiole dans la première pièce, elle ne fit pas le rapprochement avec l'image, mais celle ci attira tout de même son attention. Le liquide et la seringue étaient-ils reliés ? Qu'est ce qu'on pouvait bien faire ici ?

Finalement, elle fut attirée par la silhouette un peu plus loin. Elle se rappelait les histoire horrifiques, autour des feux de camp, l'été, sur Corellia. Les fous qui attaquaient les explorateurs. Les cannibales. Les psychotiques. Soudainement, elle avait peur, et n'était plus du tout sûre que c'était le bon endroit, et qu'elle devrait faire demi-tour et repartir.

Elle soupira.


- Madame ? Je... Je peux vous aider ?

Elle s'approcha doucement, tout en gardant cependant une distance de sécurité necessaire, et la main sur la crosse du blaster.

- Pouvez vous me dire ce qui se passe ici ?
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By Drakell 82
#28289
La rousse qui s'était présentée sous le nom de Misha s'attaqua au générateur. Elle batailla un petit moment avant d'avoir du résultat, mais finalement elle parvint à le remettre en route. Aussitôt, un bourdonnement continu s'installa en bruit de fond, alors que la lumière revenait dans les couloirs et les salles et que l'élévateur reprenait du service. Les quatre équipiers d'un jour se rassemblèrent dans la cabine maintenant fonctionnelle.
Drakell observa les autres maintenant qu'il en avait le loisir. Il y avait donc Misha, qui semblait avoir des compétences en mécanique ; le grand type masqué et encapuchonné ; et enfin la femme qui s'était adressé à eux – Misha et lui – avec une grande décontraction, à leur arrivée. Celle-là lui rappelait quelqu'un. Il était convaincu l'avoir déjà rencontrée.

Mais alors qu'il scrutait les attitudes de chacun, une voix s'éleva dans l'ascenseur. Ce ne fut qu'à cet instant qu'il remarqua d'où le son pouvait provenir.
La voix avait un timbre particulier, et un accent très marqué, sans que Drakell ne sache dire d'où il était originaire. Il regretta de n'avoir Haro avec lui : avec l'oreille musicale des Khil, il aurait probablement su l'identifier.
La voix était celle d'un homme qui parlait d'Abîme comme sa ville. Il disait en avoir fait fermer les portes… L'enregistrement trouvé par Miisha tout à l'heure disait que Zacharias Tyderan avait ordonné cela. Était-ce la voix de ce Tyderan ? Tout portait à le croire, en tout cas pour Drakell.

L'élévateur s'arrêta, arrivé à destination. Les portes s'ouvrirent sur une statue monumentale d'un visage. Le regard vide du buste de pierre était encadré de longs cheveux lisses, et le menton porté haut lui donnait un air condescendant. Là encore, l'impression générale du portrait lui rappelait quelqu'un de connu, mais Drakell le garda pour lui.

Ils sortirent tous les quatre de la cabine et parcoururent lentement ce qui ressemblait à un quai. Sur le côté, une voie portait un monorail fait de cabines ne comprenant qu'un siège chacune. Drakell prit place dans la deuxième, après que Misha se fut installée, et les autres firent de même. Le train ainsi formé quitta sa gare, et les voyageurs pouvaient profiter du trajet.

Les voitures s'enfoncèrent sous l'eau, et s'élancèrent à toute vitesse sous l'océan de Helska IV. Chose singulière à voir que le spectacle d'un océan souterrain, pour ainsi dire. La calotte de glace qui recouvrait la surface était si épaisse que la lumière peinait à filtrer au travers, et manifestement les scanners aussi, car ils ne détectaient aucune forme de vie, et pourtant… ça grouillait, là-dessous !
Drakell pouvait assister au plus curieux ballet qu'il soit donné de voir à un être intelligent. Mais il ne pouvait se laisser distraire en un tel moment. Déjà une ville se dessinait plus bas. Ses lumières lui donnaient un air fantomatique d'anciennes ruines, et pourtant elle était loin d'être déserte, ou en ruines d'ailleurs.
Les bâtisses se dressaient, fières et hautes, semblaient luire d'elles-mêmes, comme par un phénomène de bioluminescence. Pourtant ce n'étaient clairement pas des structures naturelles, mais bien des constructions érigées sur les plans issus d'un esprit productif.

Abîme.

Était-ce là le rêve d'un fou, ou le projet insensé d'un homme rendu à la dernière extrémité ? Quel cerveau avait imaginé une telle cité ? Dans quel but ? Et avec quels moyens l'avait-il construite ? Avec l'aide de qui ? Autant de questions qui couraient dans l'esprit du Khommite, mais encore une fois il se força à la discipline. Ne pas de dissiper.

Les bulles du monorail se séparèrent, à la surprise de Drakell. Il vit celle qui transportait Misha prendre à gauche, alors que la sienne continuait tout droit. Il ne put qu'apercevoir les deux autres cabines partir sur la droite, avant que la sienne ne descende brusquement et prenne un virage. Il les avait perdu de vue. Il était maintenant seul.

Quand la bulle s'arrêta, elle venait de traverser ce qui ressemblait à une usine. On y travaillait manifestement les poissons locaux, et les installations visibles laissaient penser que l'usine était capable de fonctionner seule. L'eau était partout, et Drakell prit pied sur un sol métallique recouvert d'eau saumâtre qui lui arrivait un peu en-dessous du genou. Elle était froide, mais pas autant que ce qu'on aurait pu penser.
Drakell commença à avancer dans cet endroit des plus étranges. Partout, des lignes de transport, faites de chaînes, de crochets, de tapis roulants, de caissons… Ici, un immense cube engloutissait l'un de ces tapis, et le recrachait de l'autre côté, un peu plus bas. Plus loin, le Khommite aperçut un bureau, et il ressentit le besoin de l'inspecter. Le bureau devait être celui d'un superviseur, ou d'un contremaître. Des dizaines de document en jonchaient le plateau, mais l'écriture illisible ne permettait pas de savoir de quoi il s'agissait. Drakell trouva un nouvel enregistrement, comme celui dans le monolithe. Quelle drôle de manie que de vouloir garder une trace sonore de choses passées… et de les laisser traîner.
Une voix d'homme évoquait quelqu'un qui avait fait venir des gens. Ce quelqu'un avait séjourné dans les Régions Inconnues et on disait de lui qu'il était fou, qu'il avait créé Abîme. ENCORE ? Encore ce Zacharias Tyderan. Selon la voix sur l'enregistrement, la ville avait été fondée pour servir un autre grand projet. Voilà qui n'était pas sans piquer la curiosité du Khommite. Mais jusqu'ici, à part des mystères, il n'en avait pas appris beaucoup. Il était temps que tout ça avance un peu. Même juste un tout petit peu, ce serait toujours mieux que toutes ces énigmes sans fin.
Une brève mention de la Force, et une voix de femme éplorée qui parlait d'un nommé Dok'. Puis plus rien…

Du bruit parvint d'une salle, plus loin. Drakell se dirigea dans cette direction. La salle en question était gigantesque, construite de manière très particulière. Il avançait sur une plateforme de trois ou quatre mètres de larges, semée de caissons techniques. Sur sa gauche, des gradins s'élevaient jusqu'à une hauteur astronomique, et ces gradins comportaient des sièges et des consoles. Sur la droite, face aux gradins donc, une grande estrade où trônait un tapis roulant. Derrière le tapis, un immense écran. C'était un marché. Une salle des ventes, où les transactions se faisaient aux enchères. Une criée… une pêcherie… Il semblait que la pêche et ses produits tenaient une place importante dans l'économie de cette planète. Une planète déserte qui tirait des profits de ses ressources. Encore une étrangeté.

Drakell pouvait voir du monde arriver. Quatre êtres. Il n'en distinguait pas plus. Ils arrivaient, ils se dirigeaient vers lui. Il n'avait pas beaucoup de temps pour réagir. Les êtres ne semblaient pas l'avoir vu, aussi pouvait-il encore se cacher. Il pouvait aussi rester sur la passerelle, et attendre que les quatre êtres arrivent. Ou encore aller à leur rencontre. Mais il ne savait rien de ces êtres, ni à quelle espèce ils appartenaient, ni quelle pourrait être leur réaction à la vue d'un étranger. Peut-être que la discrétion était la meilleure carte à jouer.

Drakell se tapit derrière le caisson technique le plus proche. Il réfléchissait le plus vite possible pour trouver un moyen de se dissimuler efficacement. Il jeta un œil par-dessus le muret. Les gradins… Instantanément, il se retrouva couché entre les consoles et les sièges du premier rang. D'ici, il pourrait écouter les conversations, si conversations il y avait. Ensuite il aviserait.


Utilisation de TéléportationMaîtrisé
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By Aldrax Kist
#28468
Les ténèbres. Voilà tout ce que Marak reçu pour principal comité de d’acceuil. L’endroit où il avait atterrit n’était pas digne d’être alimenté en courant. Par les fenêtres un peu de lumière filtrait, permettant de s’y retrouver un peu. Marak.. Le Gris, remarqua la présence d’une énorme tour centrale… Plus il la voyait, plus il avait envie d’y être… même la Force voulait l’attirer en ces lieux.

Ses sens avaient probablement été brouillés pendant cette période ou peut-être était-ce simplement dû à la fatigue entraînée par l’utilisation successive de ses pouvoirs tout à l’heure, toujours est-il qu’il était trop tard pour lui lorsqu’il entendit cette voix crissante de femme :


- On est perdu mon mignon ? Viens à moi !

Marak ressentit une douleur au niveau de son abdomen mais parvint à se dégager avant d’en subir plus. Une femme masquée lui faisait face, se tenant dans une étrange position, dans chaque main elle portait des crochets dont l’un saignait, tout frais de s’être planté dans la chair du zabrak.

Instinctivement Marak mis la main à l’abdomen, d’où un filet de sang prenait la fuite….


Marak: Mignon tu dis ! Et moi qui croyait l’endroit abandonné… Zacharias Tyderan n’a fait le travail qu’à moitié pour purger sa cité des infidèles… Aidons-le un peu… J’arrive Chéri !

La femme se plaça accroupie en position défensive… tandis que Marak propulsa des débris via la force sur son adversaire pendant qu’il avançait sur vers… elle, qui esquivait avec une facilité déconcertante les éclats projeté vers elle…. puis bien qu’en position défensive… elle attaqua d’un coup de crochet… bien que ce soit une arme improvisée pour le combat rapproché… elle demeurait à distance, grâce à une manigance de câbles rattachés aux dits crochets… lui permettant ainsi de conserver l’avantage d’attaquer hors de portée de la plupart des armes blanches tout en se défendant très bien avec ses crochets, si elle devait être acculée au pied du mur.

Elle tournait autour de Marak, sautillant hasardeusement, rendant difficile des projections de forces précises… tout en l’attaquant de plus loin, le forçant à garder une distance, et également à esquiver des attaques dont Marak n’était pas habitué, dû à l’exotisme de l’arme… et compte tenu de sa blessure… ce fût un irritant supplémentaire, limitant par moment l’assurance de ses mouvements… Qu’à cela ne tienne, il fallait jouer son jeu et en finir au plus vite… Elle était déjà condamnée de toute façon, bien avant la venu de Marak.

Le colosse étudia encore quelques instants le style de combat de la folle, sans pour autant pouvoir prédire avec exactitude la direction de ses mouvements… il fallait être patient et attendre la bonne opportunité… qui vint au bout de quelques approches différentes. Marak projeta un débris, que la fille esquiva défensivement dans une direction aléatoire, puis attaqua à distance de ses 2 crochets… une attaque bilatérale balayant un demi cercle de la gauche et de la droite vers le centre, où se trouve Marak… Une fois ses crochets lancés… elle n’a plus rien… Marak profita de l’intervalle entre l’aller-retour des crochets pour se lancer à l’attaque, avec la vitesse de force, Marak se donna une impulsion de départ et courra en ligne droite vers la fille… s’apercevant de la ruse… elle tira brusquement de ses bras, écourtant son attaque initiale pour rediriger ses armes vers le dos de Marak… Elle fût tellement convaincu de réussir son coup qu’elle lui souriait pendant qu’il la chargeait.

Avec une précision divinatoire… Marak sauta juste à temps pour passer par-dessus la folle d’un saut tire-bouchon retourné, avant que les crochets ne le se plante dans sa chair, appela son sabre à sa main avec la Force, alors qu’elle se retourna pour lui faire face à son atterrissage, puis les deux crochets pénétrèrent dans la chair même de celle qui les avait lancées... Marak alluma son sabre alors qu’il faisait sa dernière vrille, et dans sa dernière rotation trancha les deux bras de la folle, juste au-dessus du coude, puis ramena la lame de son sabre vers lui pour place sa garde, au cas où, et faucha les jambes, à mi-cuisse, de la fille au passage… terminant son saut un genoux au sol... Irritable blessure à l’abdomen ! Elle retomba net face contre le sol, gémissant péniblement sa douleur…

Marak se releva lentement tout en pointant la lame de son sabre vers son adversaire… Il enleva les deux crochets plantées dans le dos de la femme-tronc… ramena les deux bras plus loin toujours rattachés au câbles, pour comprendre l’ingéniosité de la trouvaille… des bracelets solidement fixés aux avant-bras avec un câble fin, mais semblant plutôt résistant, auquel fût imbriqué un système pour ré-enrouler le câble automatiquement ou sur demande, probablement électromagnétique… l’arme en soi pouvait être diverse… cette femme avait choisi des crochets, faute de choix probablement, mais n’importe quelle arme blanche aurait pu faire varier l’efficacité de cette arme telle qu’elle l’employait… Il prit les bracelets pour lui, laissant les bras inertes aux côté des jambes inertes… et finalement, Marak la retourna afin qu’il puisse avoir une petite discussion, pour les quelques minutes restantes à vivre...


Marak: Intéressant comme arme… et cette tactique ! … Maintenant qu’on a fait connaissance… Je me rends compte que toi et moi, on ne va pas bien s’entendre finalement…. mais avant de mourir, tu vas me dire tout ce que tu sais sur l’Abîme… et si les réponses sont satisfaisantes, je mettrai un terme à tes souffrances, rapidement.

Marak chercha du regard de quoi faire un bandage pour sa plaie, tout en écoutant attentivement ce que la femme avait d’intriguant à dire...


#28485


« Eh merde...! »


Le Kerberos glissa machinalement jusque dans les mains décidées de la mercenaire qui fléchit les genoux et se baissa pour éviter un coup de poing d'un premier assaillant. Reprenant une posture de combat, Piriena asséna un violent coup de cross au visage de son ennemi, l'envoyant valser dans les cartons empilés tout près.

Puis, elle porta le viseur de son fusil d'assaut à son oeil droit et prit pour cible un second assaillant. Trois tirs brefs.

Bam! Bam! Bam!


Puis elle courut se mettre à couvert derrière une large poutre en acier. Jurant entre ses dents, Piriena ne savait pas encore si elle devait payer un verre à Mik de lui avoir fait découvrir une ville mythique ou si elle devait lui ouvrir les tripes pour l'avoir envoyé dans une fausses à malades mentaux sans plus de support.

Et ça c'était une question à se poser si elle sortait vivante de ce guêpier!

« C'est Tyderan qui vous envoi », beugla-t-elle avant de tirer à nouveau quelques coups dans leur direction. « Dites-lui d'aller se faire foutre avec ses menaces! »

Miss P reposa son dos contre la poutre en haletant. Puis, un carton se renversa à ses pieds et un flacon roula jusqu'à ses pieds, accompagné d'une seringue. Midi-Up, pour enflammer vos soirées et ce, sans brûler les étapes! Ça ressemblait à ce que l'autre bonhomme avait caché dans la poche de son manteau de voyage.

La mercenaire haussa les épaules. Et puis pourquoi pas! Elle s'accroupie derrière son abri temporaire et utilisa la seringue pour s'injecter une petite quantité du mystérieux liquide dans une veine située à l'intérieur du coude.

Rien.

Serrant l'aiguille entre les dents, elle se retourna à nouveau et tira une troisième rafale de lasers en espérant toucher quelqu'un.
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By Espoir
#28667


[Misha Droan]


Probable que Misha aurait dû écouter son premier instinct, surtout dans Abîme. Mais une femme avertie en vaut deux à ce qu’on dit, alors si cette femme est corellienne de surcroit…

    - Madame ? Je... Je peux vous aider ?

Elle n’avait pas réagi à cette phrase, du moins pas tout de suite.

    - Pouvez vous me dire ce qui se passe ici ?

C’est alors qu’elle réagit, visiblement agacée par la femme qui ne voulait pas se taire :

    - LAISSEZ MON ENFANT DORMIR !

Et elle plongea sa main dans le landau pour en sortir un pistolet blaster qu’elle entreprit de décharger sur Misha, histoire de la faire taire. A jamais.

[Drakell 82]


Drakell avait correctement réagi semble-t-il, son excès de prudence lui avait permis d’éviter la confrontation, qui plus est il était possible qu’il en apprenne plus, non ? Le groupe était composé de 5 personnages visiblement armés de pistolet blasters mais également de barre de fer, arrachés à des tuyaux de la plomberie visiblement. Mais il y avait quelque chose de plus perturbant encore dans le lot pour Drakell : l’un des membres du groupe semblait avoir l’une de ses mains consumés par une flamme éternelle qui ne semblait pas le gêner outre-mesure à priori. S’il s’y attardait que celle-ci semblait perclus de croûtes et d’ampoules dû à la chaleur, certes, mais l’homme ne semblait pas s’en inquiéter.

Les dialogues du groupe étaient décousues, parfois même vides de sens. Drakell y percevait pourtant la mention de quelques mots redondants ou potentiellement intéressants : “la Force”, “Zacharias Tyderan”, “Midi-Up”. D’autres toutefois revêtait une part de mystère comme la mention de “pères” ainsi que de “petites”. Le groupe ne semblait pas pressé de bouger et s’installa dans le coin.

Pour Drakell il restait à déterminer quoi faire : parler au groupe ? L’affronter ? Au bout des gradins il trouvait également une ouverture qui semblait donner sur un autre bureau. Il pouvait également quitter l’endroit, le marché n’était pas infini après tout, s’il arrivait à le faire de manière discrète bien entendu…

[Marak Koress]


La créature s’était bien défendue, mettant à mal pendant quelques instants le guerrier zabrak, mais elle avait échoué, celui-ci se révélant bien plus malin qu’elle. Maintenant qu’elle était allongée, sans possibilités de s’enfuir, il était potentiellement jouable d’obtenir quelque chose d’elle, non ? Elle ricana, un rire agité des soubresauts que son état précipitait :

    - Abîme est un joyau où seuls les élus comme moi pouvons nous épanouir et perpétuer la volonté du Maître. Un joyau lumineux… Mais plus la lumière est étendue, plus l’ombre qu’elle propage est immense… Et vous les verrez, dans les ténèbres, ils attendent leur heure mais ils sont déjà là. Ils vous observent… Et vous… Vous… Vous êtes tombés… Dans le piège…

Et elle tourna un visage souriant vers Marak, le dernier reflet de sa folie, avant qu’elle ne passe de l’autre côté…

Que faire ? Il pouvait bien entendu retourner à la contemplation de cette tour, pour déterminer de potentiels moyens de l’atteindre et essayer de sentir quelque chose par la Force, ou continuer son chemin.

[Piriena Frietz]


Bien que le groupe adverse avait déjà perdu deux des siens, il semblait que la curée avait été lancé car 4 autres personnes masquées avaient surgi dans la pièce. C’est précisément ce moment que choisit Piriena pour s’injecter l’un des Midi-Up qu’elle avait trouvé. La douleur laissa place à différentes sensations, des visions confuses la saisirent, elle voyait un homme le visage dissimulé sous une capuche, elle voyait Abîme à son meilleur moment, une ville prospère où il faisait bon vivre et tout disparut… Alors sa main fût prise d’une douleur immense pendant quelques secondes qui lui parurent être une éternité et après l’avoir examiné elle comprenait : sa main était rougie par la chaleur des flammes qui l’entourait, une flamme qui se consumait éternellement, croûtes et cloques étaient apparues et elle ressentait une chaleur intense consumer son bras où elle s’était injectée le Midi Up, chaleur qui se tut après quelques secondes, sans pour autant que l’aspect de sa main et la flamme ne disparaisse.

Pour autant, les ennemis n’avaient pas cessés de lui tirer dessus, Piriena devait donc se charger de calmer ses “hôtes”.
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By Misha Kist
#28720
Cet endroit n'avait vraiment rien de rassurant. C'était même plutôt effrayant, quand on y regardait bien. Le silence pesant, si lourd, l'odeur spéciale qui y régnait. Elle n'était pas terrifiée, mais elle ressentait au fond d'elle quelque chose qui la faisait trembler de tout son corps. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Quelque chose allait vraiment mal tourner, et au plus elle s'approchait de cette femme penchée sur le berceau, au plus elle ressentait ce trouble intense qui la secouait de l'intérieur.
Il fallu plusieurs appels pour que la femme semble enfin réagir. Mais pas de la meilleure manière possible, dans la mesure où elle plongea la main dans le landeau pour attraper un blaster. Misha n'eut le temps que de s'accroupir et se jeter sur le côté pour se mettre à l'abri d'un chariot médical, tout en dégainant son propre blaster, évitant de ce faire arroser copieusement.


- Arrêtez !

Etait-ce étrange de demander à la personne qui essayait de vous tuer, de ne pas le faire ? Sans aucun doute même. Et pourtant, elle le faisait. Evitant les tirs, planquée, ratatinée derrière son chariot, abri de fortune, elle gueulait à la folle d'arrêter. Seulement, toute folle qu'elle était, elle ne semblait clairement pas prête à le faire. Elle n'avait pas d'autre choix, n'est ce pas ? Il fallait qu'elle agisse, qu'elle la stoppe elle même.

Aussi elle attendit une accalmie, que l'autre s'approche un peu, pensant sans doute qu'elle l'avait enfin faite taire à jamais. Misha bondit de derrière son abri, et tira. Trois coups, visés un peu au hasard, mais qui durent se suffire à eux-même, car elle s'effondra. Etait-elle morte ? Elle n'en savait rien, mais le blaster avait glissé, et elle se pencha pour le ramasser, puis s'approcha du corps, et du berceau.

Cet endroit ressemblait à un asile, ou quelque chose comme ça. Et elle sentait bien qu'il pourrait devenir une tombe si elle ne restait pas sur ses gardes.
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By Drakell 82
#28725
Il avait plusieurs options. D'ici, il ne voyait cependant pas bien qui étaient les cinq personnes qu'il avait laissé passer. Maintenant, ils s'étaient arrêté et discutaient entre eux. Drakell capta des bribes de la conversation, sans pouvoir en distinguer le contenu global. Il faudrait s'approcher encore, mais c'était difficile.
Il pouvait continuer son chemin, mais il ressentait un intrigant besoin d'aller à la rencontre du groupe. Quelque chose le poussait à y aller. La Force ? Indéniablement, mais il n'aurait su dire si c'était Sa volonté ou juste une intuition qu'Elle lui délivrait pour l'aider.

Le Khommite risqua un œil pour se faire une idée. Le groupe ne pouvait pas le voir, caché qu'il était derrière sa console, et absorbés par leur conversation. Les gradins lui fournissaient un couvert confortable, mais il ne pouvait rester ici indéfiniment. La porte, au bout, ouverte comme un invitation, portait un écriteau indiquant le bureau d'un responsable. Rien ne garantissait qu'une issue s'y trouvait. Finalement, il prit une décision.

Il se téléporta, de retour sur la passerelle, mais à l'autre extrémité, par où étaient arrivés les cinq. Sans faire un bruit, il abattit son capuchon sur son crâne, cachant ses yeux et une bonne partie de son visage sous un masque d'ombre. Il prit soin de se courber comme un vieillard, puis il se concentra un instant. Il l'avait déjà fait, sur Têta, il pouvait recommencer. Il suffisait qu'il retrouve la sensation, le petit quelque chose qui lui permettrait de reproduire cette Illusion. Celle qui lui donnerait un aspect de vieil alien inoffensif.

Il ressentit que la chose se mettait en place, mais il n'avait aucun moyen immédiat de vérifier dans quelle mesure. Il n'avait pas le temps de faire mieux, cela suffirait amplement. S'appuyant sur son bâton, tel un vieux décati sur son aide de marche, il avança vers le groupe lentement, sans discrétion. Son bâton frappait le métal de la passerelle, sonnant et résonnant dans toute la halle, et attirant par la même occasion toute l'attention.

Il s'arrêta à une demi-douzaine de mètres d'eux, s'immobilisa complètement et ne lâcha pas un mot. Il se tint silencieux et figé, attendant une réaction des autres. L'un d'eux, celui à la main ardente, se posa en avant des autres, visiblement décidé à découvrir qui était cet étranger.

Drakell, lui, caressait imperceptiblement la prise de son bâton, effleurant du pouce le bouton qui ferait jaillir le rouge meurtrier, si le besoin arrivait.


Acquisition de IllusionConnu
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By Aldrax Kist
#29067
- Abîme est un joyau où seuls les élus comme moi pouvons nous épanouir et perpétuer la volonté du Maître. Un joyau lumineux… Mais plus la lumière est étendue, plus l’ombre qu’elle propage est immense… Et vous les verrez, dans les ténèbres, ils attendent leur heure mais ils sont déjà là. Ils vous observent… Et vous… Vous… Vous êtes tombés… Dans le piège…

Et elle tourna un visage souriant vers Marak, le dernier reflet de sa folie, avant qu’elle ne passe de l’autre côté…

Marak: Ton épanouissement s’est limité à tes bras et jambes épanouient au 4 coins de la pièce, vieille folle… La Volonté du Maître… C’est encore bien nébuleux le plan de cet enfoiré… mais faut lui donner le crédit qui lui revient… cette cité est superbe ! N’eut été le fait qu’elle devienne votre tombeau à tous ! Parions que le poteau rose de toute cette foutu connerie se trouve au penthouse de cette tour !?

Marak Fouilla instinctivement tel un cambrioleur les restants de la vieille folle à la recherche d’indices qui pourraient le guider pour la suite… puis chercha ensuite de quoi panser sa blessure à l’abdomen, temporairement le temps de trouver quelques instruments pour évaluer et refermer sa plaies correctement… un médikit aurait bien fait l’affaire à ce moment précis…

Marak: Je dois retrouver les autres…

Ils devraient, selon toute vraisemblance d’un véritable piège, être quelque part chacun aux 3 autres extrémités de l’Abîme… Allez vers la tour directement semblait le but évident, et le chemin le plus court pour retrouver les autres, pourtant quelque chose le fit douter, la parole de cette folle démembrée, ou son intuition… il s’en foutait un peu d’où ça provenait. Marak décida de rester en périphérie de la tour et tenter de retrouver un(e) des 3 autres “élus”. Marak se dissimula sous le voile de la force afin de passer un peu plus inaperçu et se la jouer plus furtive, avançant plus lentement, afin de trouver ce qui a amené à cette situation… celle où leur Maître répugné de son oeuvre perverti par ses habitants en est venu à vouloir tout sceller… Où était-ce là le “piège” De temps en temps, Marak sortait du voile pour lancer un “ping” dans l’écho de la force pour ressentir si chaud ou froid il se rapprochait de l’une ou l’autre de ses 3 cibles, La mécanos, la peau verte, ou l’humaine trop sociable, puis retournait dans le confort de l’obscurité poursuivre son avancée dans l’Abîme...

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By Espoir
#29259
    [Misha Droan]


    Des trois tirs que Misha avait tiré, il semblait que l’un avait fait mouche puisque la femme s’était effondrée, abandonnant par la même occasion son “bébé”. D’ailleurs où était-il ce bébé ? Il suffisait de se pencher un peu au-dessus du landau pour le découvrir : un autre de ses enregistrements. Il semblait que les habitants de ce coin passaient le temps de bien étrange manière :

    Meereen Rane : Lord Picanthel m’a engagé pour un “contrat spécial” comme il aime à les appeler, il aimerait en apprendre plus sur les expériences du Dok’ et il a entendu dire que je suis le genre de twilek à pouvoir apprendre les choses qu’on veut cacher. J’ai accepté, parce qu’il payait en cash et qu’il a dit qu’il connaissait également un moyen de quitter Abîme. Je sens qu’il se passe des trucs ici et j’ai pas vraiment envie de savoir quand ça va péter, ça non. J’ai entendu dire qu’il y avait de drôles d’affaires dans le pôle hospitalier, autant commencer ma petite enquête par là.

    Qu’en penser ? Ce serait à Misha de se faire une idée. En tout cas ses pas l'avaient mené jusqu’à l’entrée de ce qui semblait être un hôpital. Mais il y avait autre chose, un bruit qui attirait son attention. Non loin d’elle en plus. Quelque chose ou quelqu’un semblait s’être caché pendant sa confrontation. Nouveau bruit. Cette fois elle savait d’où ça venait. Il y avait un petit conduit au niveau du mur en face d’elle et une forme semblait en sortir, une petite forme.

    La forme d’une petite fille qui se laissait tomber hors du conduit et qui semblait vouloir se diriger vers l’hôpital, après un petit regard verdâtre dans la direction de Misha.

    [Drakell 82]


      - Qu’est-ce que tu fous là, vieillard ?
      - Tue-le, Miik. On s’en fout de ce con !

    Le chef - Miik - leva sa main qui semblait continuer à brûler devant ses yeux, la pointant vers Drakell dans l’intention plutôt évidente de faire quelque chose avec. Mais quoi ? Il n’eût pas le temps de passer à l’action, hélas, car un autre de ses comparses le tirait par l’épaule.

      - Miik ! Regarde ! Une petite !

    Il pointait du doigt une petite forme penchée au-dessus d’un cadavre, plantant ce qui semblait être une énorme seringue pour en extraire quelque chose. Miik se désintéressa bien vite du vieux pour se concentrer sur la “petite”.

      - CHOPEZ LA !

    Et ils se lancèrent tous sur elle. Mais c’est ce moment que choisit une autre créature pour faire son entrée. A dire vrai elle avait plus annoncé son arrivée par les tremblements que ses déplacement créait. Une imposante silhouette se découpait dans les ombres et on pouvait apercevoir deux lueurs rouges au niveau de ses yeux, elle était également recouverte d’une épaisse armure de métal et ce qui semblait être un énorme canon était placé au dessus de son épaule droite. Un premier tir fusa de cet arme et un projectile rouge déchiqueta l’un des hommes du groupe de Miik. Mais les autres attaquèrent directement la créature, frappant l’armure dans l’intention évidente de tuer ce qu’il y avait dedans.

    Restait à Drakell de déterminer s’il souhaitait s’en mêler et si oui, de quelque côté ?

    [Marak Koress]


    Marak avait trouvé de quoi se panser sur la femme, mais cela relevait plus du système D que du véritable outil de pro : une bouteille de vodka, un morceau d’étoffe arraché à la robe de la folle et ni vu ni connu, il avait son pansement et son antiseptique ! Rien sur la folle, hélas, il semblait qu’en ayant pété un plomb, elle ait quitté toute possessions terrestres.

    Ainsi Marak se dissimula, devenant une sorte de distorsion de l’image que seul l’oeil entraîné pouvait remarquer. De la même façon, il cherchait à localiser une présence familière grâce à la Force. Il sentait une présence dans l’immeuble où il se trouvait, plus bas. Quelque chose, ou quelqu’un, qu’il avait déjà croisé.

    Mais il arrivait dans une salle mal éclairé. Un rapide coup d’oeil lui permit de distinguer que de nombreux fils avaient été tendu de part et d’autres, voulant bloquer les deux accès, parfois ces fils étaient agités d’étincelles. Il remarqua également autre chose : la salle était composée de deux renfoncements où quelque chose semblait dissimulé, ce qui semblait être des tourelles de défenses, à première vue.
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