- dim. 9 juil. 2017 16:08
#28951
Le Transport Crescent qu'Erisi Dlarit avait dégotée pour notre mission sortait d'hyperespace. Nous avions des matricules impériales et nous volions sur un fausse identité. Les Renseignements Impériaux nous avaient fourni des nouvelles identités, j'étais le Baron Cassel. Un riche noble impérial ayant fait fortune dans le transport commercial et Erisi était ma femme. Pour l'occasion, j'avais emmené mon fidèle ami R2-Q2 dans lequel j'avais planqué mon sabre laser.
La réputation du Crescent d'être un appareil pour gosses de riches constitue un excellent passe-partout pour éviter les patrouilles impériales, peu désireuses de se retrouver à contrôler un fils de Moff ou d'amiral de la Flotte. On débarquait sans encombre, nos documents d'identités passèrent sans encombres les services de douanes renforcés par l’État d'Urgence que j'avais décrété quelques jours auparavant.
Erisi nous avait réservé une suite impériale à l'Hôtel Casino du Palais Impérial. C'était la première fois, que je mettais les pieds sur Ord Mantell. J'avais lu de nombreux rapports, mais je n'étais jamais venu. Le contraste entre les zones peuplées et les zones rurales vu de l'espace, puis de l'atmosphère était saisissant . Mais la présence dans les quartiers des hôtels et casinos n'avait rien à envier à une capitale régionale ou à des mondes du noyau. L'Hôte Casino du Palais Impérial qui appartenait depuis peu au Moff Flennic. C'était le plus grand, le plus beau des bâtiments dans un style impériale reprenant les architectures post-déclaration du Premier Empire Galactique. C'était une entreprise privée et non un bien public, mais tout était fait pour se sentir vraiment dans une palais impérial. A l'entrée des vigiles portaient des simili-armures de stormtrooper, on entrait sur un tapis rouge dans un hall principal ornait de marbre, d'objets en or massif, de plantes rares. Puis après être passé par une entrée en déposant la somme minimale de 5000 crédits et nos affaires, on arrivait dans une grande salle , une grande rotonde, il y avait plusieurs étages-balcons, au rez-de chaussée des centaines de tables de sabacc.
« Très chère, je vous laisse rejoindre le bar. Je tenterai bien ma chance à une table de Sabacc. » Erisi me rendait un sourire moqueur, alors qu'elle rejoignait le bar pendant que R2 et moi partions trouver nos "victimes". Je m’asseyais à une table, en présence d'un Bothan, d'un dévanorien, d'un rodien, un Gran et un Ithorien.
Le jeu commençait, le croupier distribuait les cartes à l'ensemble des joueurs. Avec mes quatre cartes, j'avais un total de 16. C'était maintenant le temps de miser, je décidais de faire une entrée prudente en misant 500 crédits, les autres suivaient. Nous échangions nos cartes auprès du croupier. Misère, je n'avais plus que 5 points. Un nouveau tour de mise, je décidais de me coucher. J'avais perdu mes premiers 500 crédits, certains joueurs poussèrent un peu cette manche et c'est le Bothan qui empocha finalement la mise. La seconde aussi, la troisième fut plus serré, entre le Dévanorien et le Bothan, c'est le cornu qui empocha la manche avec 23 contre 22. La quatrième, c'était à mon tour d'avoir un peu de chance, le Bothan avait bluffé son monde, mais je n'avais par marché, 5000 crédits dans mes poches. Cinquième manches, j'utilisais la Force pour ressentir ce que pensaient mes adversaires. Le Bothan était en mauvaise posture, mais rien ne le laissait paraitre, même pas les ondulations de son pelage. Le Gran avait de quoi remporter la manche, je me couchais dès le premier tour laissant le natif de Malastare l'emporter. Sixième manche, il était temps de passer aux choses sérieuses, après avoir évalué mes adversaires, je savais que seul le Bothan avait une main gagnante. Il me manquait qu'une carte pour avoir l'Etalage de l'Idiot, je demandais au croupier une nouvelle carte en demandant à la Force d'être avec moi. Merde, je n'avais pas eu la carte désirée. Il me fallait bluffer, j'affichais un petit sourire ravi et j'envoyais à travers la Force des ondes auprès de mon dernier adversaire le Bothan. Je mettais en jeu la totalité de la somme que j'avais acquis jusqu'ici soit environ 25 000 crédits. Le pelage du Bothan ondula subtilement et il affichait un sourire avant de jeter ses cartes en signe d'abandon. Victoire ! 75 000 crédits en poche. Notre table commençait à attirer les badauds, quelques femelles Twi'lek nous tenaient compagnie.
« Vous cachez bien votre jeu. » me fit le Bothan après avoir perdu cette manche.
« Pas autant que vous, dois-je avouer. » Le Bothan devait être un joueur professionnel, nous étions les deux joueurs ayant récoltés le plus d'argent lors de la partie. L'ithorien décidait de se retirer après avoir perdu trois fois sa mise de départ. Il fallait faire le spectacle, tenir le temps que R2-Q2 puisse s'infiltrer dans le système informatique de l'hôtel et qu'Erisi ait le temps de soutirer quelques informations. La partie reprenait le Bothan remporta de nouveau la manche, puis le Rodien eut son monde en bluffant, ensuite le Gran sortit un 22 alors que j'avais 21, mais je me rattrapais à la manche suivante. Le Bothan fut plus agressive à partir de cet instant, il pariait des plus grosses sommes. Le Grand abandonnait la partie ne pouvant plus suivre financièrement. Le Bothan remportait les trois manches après le départ du Gran, mais à la suivante je m'interposais utilisant la Force pour juger de mes chances. Je bluffais un peu, en montant la somme pariée, en suivant le Bothan dans ses paris.
« Tapis ! »
« Je suis. » Le croupier me fit remarquer gentiment que je n'avais pas la somme nécessaire et que la maison pouvait me faire crédit. Je sortit un holoprojecteur portable pour mettre en jeu le Transport Crescent. Les badauds discutaient entre eux, j'avais attiré l'attention. En regardant derrière les Twi'lek, je voyais deux agents de sécurité surveiller notre table. Le Bothan posait ses cartes, il avait 23. J'avais perdu sauf qu'à la surprise générale je posais l'Etalage de l'Idiot. J'avais gagné la partie, 250 000 crédits. Je ramassais les jetons quand le Bothan s'approcha.
« Bravo, Seigneur ? » disait-il en me tendant la main.
« Baron Cassel et à qui ai-je l'honneur ? » répondais-je en lui la serrant.
« Ch'ord Trey'lis, Haut dignitaire du Conseil Bothan. J'avoue avoir trouvé un adversaire à ma hauteur. J'espère avoir l'occasion de prendre ma revanche rapidement. » Il jeta un œil aux deux agents de sécurité qui s'approchaient et il déguerpit rapidement.
« Monsieur, si vous voulez bien nous suivre. »
La réputation du Crescent d'être un appareil pour gosses de riches constitue un excellent passe-partout pour éviter les patrouilles impériales, peu désireuses de se retrouver à contrôler un fils de Moff ou d'amiral de la Flotte. On débarquait sans encombre, nos documents d'identités passèrent sans encombres les services de douanes renforcés par l’État d'Urgence que j'avais décrété quelques jours auparavant.
Erisi nous avait réservé une suite impériale à l'Hôtel Casino du Palais Impérial. C'était la première fois, que je mettais les pieds sur Ord Mantell. J'avais lu de nombreux rapports, mais je n'étais jamais venu. Le contraste entre les zones peuplées et les zones rurales vu de l'espace, puis de l'atmosphère était saisissant . Mais la présence dans les quartiers des hôtels et casinos n'avait rien à envier à une capitale régionale ou à des mondes du noyau. L'Hôte Casino du Palais Impérial qui appartenait depuis peu au Moff Flennic. C'était le plus grand, le plus beau des bâtiments dans un style impériale reprenant les architectures post-déclaration du Premier Empire Galactique. C'était une entreprise privée et non un bien public, mais tout était fait pour se sentir vraiment dans une palais impérial. A l'entrée des vigiles portaient des simili-armures de stormtrooper, on entrait sur un tapis rouge dans un hall principal ornait de marbre, d'objets en or massif, de plantes rares. Puis après être passé par une entrée en déposant la somme minimale de 5000 crédits et nos affaires, on arrivait dans une grande salle , une grande rotonde, il y avait plusieurs étages-balcons, au rez-de chaussée des centaines de tables de sabacc.
« Très chère, je vous laisse rejoindre le bar. Je tenterai bien ma chance à une table de Sabacc. » Erisi me rendait un sourire moqueur, alors qu'elle rejoignait le bar pendant que R2 et moi partions trouver nos "victimes". Je m’asseyais à une table, en présence d'un Bothan, d'un dévanorien, d'un rodien, un Gran et un Ithorien.
Le jeu commençait, le croupier distribuait les cartes à l'ensemble des joueurs. Avec mes quatre cartes, j'avais un total de 16. C'était maintenant le temps de miser, je décidais de faire une entrée prudente en misant 500 crédits, les autres suivaient. Nous échangions nos cartes auprès du croupier. Misère, je n'avais plus que 5 points. Un nouveau tour de mise, je décidais de me coucher. J'avais perdu mes premiers 500 crédits, certains joueurs poussèrent un peu cette manche et c'est le Bothan qui empocha finalement la mise. La seconde aussi, la troisième fut plus serré, entre le Dévanorien et le Bothan, c'est le cornu qui empocha la manche avec 23 contre 22. La quatrième, c'était à mon tour d'avoir un peu de chance, le Bothan avait bluffé son monde, mais je n'avais par marché, 5000 crédits dans mes poches. Cinquième manches, j'utilisais la Force pour ressentir ce que pensaient mes adversaires. Le Bothan était en mauvaise posture, mais rien ne le laissait paraitre, même pas les ondulations de son pelage. Le Gran avait de quoi remporter la manche, je me couchais dès le premier tour laissant le natif de Malastare l'emporter. Sixième manche, il était temps de passer aux choses sérieuses, après avoir évalué mes adversaires, je savais que seul le Bothan avait une main gagnante. Il me manquait qu'une carte pour avoir l'Etalage de l'Idiot, je demandais au croupier une nouvelle carte en demandant à la Force d'être avec moi. Merde, je n'avais pas eu la carte désirée. Il me fallait bluffer, j'affichais un petit sourire ravi et j'envoyais à travers la Force des ondes auprès de mon dernier adversaire le Bothan. Je mettais en jeu la totalité de la somme que j'avais acquis jusqu'ici soit environ 25 000 crédits. Le pelage du Bothan ondula subtilement et il affichait un sourire avant de jeter ses cartes en signe d'abandon. Victoire ! 75 000 crédits en poche. Notre table commençait à attirer les badauds, quelques femelles Twi'lek nous tenaient compagnie.
« Vous cachez bien votre jeu. » me fit le Bothan après avoir perdu cette manche.
« Pas autant que vous, dois-je avouer. » Le Bothan devait être un joueur professionnel, nous étions les deux joueurs ayant récoltés le plus d'argent lors de la partie. L'ithorien décidait de se retirer après avoir perdu trois fois sa mise de départ. Il fallait faire le spectacle, tenir le temps que R2-Q2 puisse s'infiltrer dans le système informatique de l'hôtel et qu'Erisi ait le temps de soutirer quelques informations. La partie reprenait le Bothan remporta de nouveau la manche, puis le Rodien eut son monde en bluffant, ensuite le Gran sortit un 22 alors que j'avais 21, mais je me rattrapais à la manche suivante. Le Bothan fut plus agressive à partir de cet instant, il pariait des plus grosses sommes. Le Grand abandonnait la partie ne pouvant plus suivre financièrement. Le Bothan remportait les trois manches après le départ du Gran, mais à la suivante je m'interposais utilisant la Force pour juger de mes chances. Je bluffais un peu, en montant la somme pariée, en suivant le Bothan dans ses paris.
« Tapis ! »
« Je suis. » Le croupier me fit remarquer gentiment que je n'avais pas la somme nécessaire et que la maison pouvait me faire crédit. Je sortit un holoprojecteur portable pour mettre en jeu le Transport Crescent. Les badauds discutaient entre eux, j'avais attiré l'attention. En regardant derrière les Twi'lek, je voyais deux agents de sécurité surveiller notre table. Le Bothan posait ses cartes, il avait 23. J'avais perdu sauf qu'à la surprise générale je posais l'Etalage de l'Idiot. J'avais gagné la partie, 250 000 crédits. Je ramassais les jetons quand le Bothan s'approcha.
« Bravo, Seigneur ? » disait-il en me tendant la main.
« Baron Cassel et à qui ai-je l'honneur ? » répondais-je en lui la serrant.
« Ch'ord Trey'lis, Haut dignitaire du Conseil Bothan. J'avoue avoir trouvé un adversaire à ma hauteur. J'espère avoir l'occasion de prendre ma revanche rapidement. » Il jeta un œil aux deux agents de sécurité qui s'approchaient et il déguerpit rapidement.
« Monsieur, si vous voulez bien nous suivre. »