L'Astre Tyran

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Le Consortium a récemment repris pied sur Félucia et a rénové la base souterraine qu'il possédait par le passé. La localisation de cette dernière est tenue secrète. De ce lieu, le Cerbère peut prévoir tous ses plans plus ou moins machiavéliques pour reconstituer l'empire criminel de Zann qu'il pense lui revenir de droit.
Contrôle : Empire
#13655
    La paroi métallique s'étalait à perte de vue, beauté brisée par les irrégularités que son regard parvenait à capter, parfois.

    Les événements récents la forçait à remettre en perspective certaines choses. Elle s'autorisa la liberté de fermer les yeux et là, étendue sur le sol, elle prit le temps de faire un point sur tout ce qui avait bien pu se passer. La mort de Cal n'était pas prévue, c'était un fâcheux contretemps qui ralentissait ses plans, avec du recul elle se rendait également compte qu'elle aurait prit bien plus de plaisir à le rejoindre pour faire de lui son pantin, mais il avait été faible, faible et stupide, tout ce qu'il avait pu dire n'avait fait qu'aiguiser encore plus la distance qui les séparait, c'est ce qui avait conduit Simurgh à le tuer. Elle ne le regrettait pas, une partie d'elle l'avait classé depuis toujours comme une menace latente, il aurait pu faire quelque chose pour l'empêcher de mener à bien ses plans et s'il n'avait pas de véritables capacités pour la bloquer en duel au sabre, il était assez bon manipulateur pour la ralentir.

    Au final, ce n'était pas une grosse perte.

    Le ralliement de Tali et de ce jeune gamin l'amenait dans une position loin de celle qu'elle s'imaginait acquérir, elle avait toujours pensé que la seule alternative qui s'offrait à elle dans son cas n'offrait qu'une voie de solitude mais ces deux êtres qui la suivait tendait à lui montrer le contraire, de plus il y avait fort à parier qu'il pouvait faire des alliées très intéressant si leur loyauté s'inscrivait dans le temps, pour ce qui était de Tali, raison et passion s'affrontaient pour déterminer le degrés de confiance que l'on pouvait lui accorder, sa relative faiblesse charnelle séduisait l'être de passion que Simurgh était ainsi que son manque de volonté à se venger, mais elle ne pouvait s'empêcher de la soupçonner d'être peut-être plus que ce qu'elle voulait montrer... Quand au gamin elle ne se faisait pas d'illusion, si il n'était pas correctement entraîné il échapperait très rapidement à son contrôle et dans ce cas de figure il y avait de fortes chances qu'il tente de l'assassiner, c'est un risque qu'elle acceptait de prendre parce qu'elle savait que si elle arrivait à le diriger correctement elle pouvait en faire un allié dévoué.

    Ces idées tournaient tellement qu'elle s'était endormie sur le sol elle qu'elle ne se réveilla que quelques heures après, dans le noir complet, réveillé par le bruit du sas qui glissait laissant pénétrer une personne à l'intérieur de la cabine, a l'écoute, elle pût percevoir que c'était Tali qui se couchait, elle s'étira, se redressa, relativement indisposé par le fait d'avoir dormis sur le sol, puis elle finit par se déshabiller, d'abord partie pour se coucher dans sa propre couchette elle finit par grimper pour s'installer derrière Tali. Elle se glissa dans la couette et se blottit contre sa compagne, totalement nue, elle laissa ses lèvres s'égarer sur la nuque de la jeune femme tandis que ses mains glissèrent innocemment sur la poitrine de sa compagne, comme un geste d'affection et elle sentit que quelque chose en elle changeait.

    Simurgh avait disparu, ne laissant place qu'a Hayley.

    Et elle s'endormit.


    Lorsqu'elle se réveilla, elle n'avait aucune idée de l'heure qu'il était, ses mains s'étaient glissés autour de la taille de sa compagne et celle-ci semblait encore assoupie. Elle se sentait heureuse à cet instant, son cœur ne dégoulinait pas en arc-en-ciel, certes non, mais elle réalisait que pour la première fois elle obtenait ce qu'elle avait toujours cherché à avoir. Ses lèvres s'égarèrent de nouveau sur la nuque de Tali tandis que sa main gauche progressa en direction du sein de la jeune femme qu'elle titilla, pendant ce temps, son autre main alla s'égarer dans l'intimité de sa compagne l'espace de quelques minutes. Hayley cessa lorsqu'elle perçut les premiers gémissements de sa compagne, elle se mordit les lèvres, sourit et l'embrassa sans s'enquérir de son état. Elle passa sa tête par dessus la balustrade afin de déterminer si le gamin était dans la chambre ou pas mais nulle trace de lui, ce faisant elle exposait son corps nu à la vue de Tali. Elle resta pensive une ou deux minutes, puis sauta hors du lit, se saisissant de ses habits qu'elle enfila à la va-vite. Elle se cala face à un miroir et tenta de se recomposer le visage en celui que Simurgh arborait en général, elle parvint à un résultat brouillon et sans prendre le temps de dire quoi que ce soit elle quitta la pièce à toute vitesse manquant de se cogner contre le sas au passage.

    Une fois arrivée dans le cockpit elle trouva le jeune garçon en train d'examiner les diverses commandes du tableau de bord, il ne se retourna même pas, trop absorbé qu'il était par son étude et elle s'installa dans le siège derrière lui sans mot dire, le jaugeant pendant quelques instants. Au bout d'un moment, elle finit par s'éclaircir la gorge et elle crut le voir sursauter puis se retourner. Elle examina les rapports que faisait le vaisseau sur le voyage, pas de problèmes particuliers et ils arrivaient dans l'orbite de la planète, a cette vitesse plus que quelques minutes et ils pourraient atterrir sur Félucia.

      « Prends les commandes Stan, il va falloir examiner la zone à l'aide des senseurs pour déterminer quel endroit serait le plus propice à un atterrissage, cette planète est sauvage. »

    Restait aussi à savoir comment ils allaient procéder par la suite, elle n'avait entendu parler de cette planète qu'en parcourant un bilan de l'organisation il y a quelques années quand elle en faisait partie, elle songeait qu'avec le temps et la disparition de son chef de la scène galactique il était probable que la base fût abandonnée, ce qui l'arrangerait. Dans son optique, connaissant la paranoïa de son ancien patron, il y avait de fortes chances que la base soit dissimulée, si tel était le cas elle serait un QG très appréciable pour leur petit groupe afin de commencer le rassemblement de ses troupes et la mise en branle de ses plans.

    Hayley, son illusion toujours en place, restait pensive sur les options qui s'offraient à elle et sur ce qu'elle allait trouver sur cette planète.
#13664
Une présence, Hayley c'était finalement relevé et venait de s'allonger à coté d'elle, devant ses gestes de tendresse, un léger sourire effleura les lèvres de Tali. À la sentir contre elle, elle se rassura légèrement, l'être obscure qui avait pris la place de la rouquine, venait de rendre les armes, pour ce temps-ci au moins et la jeune femme retrouvait enfin son amante. Frissonnant doucement sous ses baisers, elle se blottit un peu plus contre elle, cherchant à récupérer ses années passées sans ce contact. Elle ferma finalement les yeux, exténuée et apaisée et s'endormie rapidement.

Son sommeil fut long et profond, sans rêves ni cauchemars. Elle n'aurait pu dire combien de temps elle avait dormi, mais elle savait qu'elle aurait pu en dormir tout autant si elle n'avait pas senti les mains de sa compagne se balader doucement et allègrement sur son corps. Elle frissonna et soupira doucement de bonheur et encore endormi, elle ne put retenir un léger gémissement de plaisir. Cela sembla stopper la course folle des caresses de la rouquine, ce qui provoqua pour seule réaction, une légère plainte vexée de la part de la jeune Lorrdienne. Elle se retourna et entrouvrit de petits yeux embués de fatigue. Elle observa un instant Hayley puis soupirant elle referma les paupières et ne les rouvrit que quand elle entendit le bruit du sas. S’asseyant sur le bord de la couchette, elle laissa ses jambes jouer dans le vide et se frottant les yeux elle grommela.


-C'est inhumain.

Elle jeta un coup d’œil vers le sas, fermé bien évidemment et après de longues secondes à tenter d'émerger, elle finit enfin par descendre. Elle attrapa un de ses pantalons noirs confortable, qu'elle traînait quand elle se levait, et une de ses vestes noires, qu'elle enfila et laissa ouverte. Elle n'osa jeter un coup d’œil dans le miroir pour voir le résultat et repoussant ses boucles châtaines vers l'arrière, elle franchit finalement le sas. Sortant pied nue sur la carlingue du vaisseau, elle frissonna légèrement, mais se dirigea quand même vers le cockpit, d'où semblaient sortir des bruits de voix. Toujours un peu endormie, elle ouvrit la porte, salua d'une voix encore ensommeillée le jeune garçon et se dirigea vers Hayley. Elle déposa un léger baiser sur sa joue et se frotta encore un peu les yeux pour chasser le reste de fatigue. Restant au côté de la rouquine, elle se pencha vers elle et lui murmura d'une voix légèrement enrouée de fatigue mais amusée.

-Tu es un monstre, tu le sais ça? Hum.... Je sais qu'il faut que je me dépêche,

Elle jeta un coup d’œil par la baie pour voir la planète approcher, puis revint à la jeune femme.

-Si tu veux que je sois prête avant que l'on se pose là-dessus, Elle pointe du doigt Felucia, visible maintenant. Dis-moi que tu as du chocolat chaud, ça fait des siècles que je n'en ai pas but.

Elle se recula légèrement et lança un regard faussement implorant vers Hayley et elle se frotta une fois de plus le visage afin de se réveiller totalement. Elle eut une moue légèrement boudeuse et après un regard de haut en bas à la jeune femme elle murmura.

-Tu étais bien mieux tout à l'heure.
#13665
Accroché aux commandes, le gosse étouffe un baillement, le regard fixé sur le vide spatial. Il avait bien bossé, et avait tout remis en place. Passionant, vraiment, il n'avait jamais vu de tels générateurs dans un vaisseau. Le vieux avait généralement des clients possédant de la seconde, voir de la troisième main, rien de véritablement intéressant. Des outils fiables, certes, de la ferraille lourde et puissante, destinée à transporter la marchandise sans risquer de s'ouvrir en deux au premier choc un peu violent. Ces engins ne pouvaient que rarement être customisés, tant leur machinerie basique prenait du volume. Et quand on ne peut rien retirer, on ne peut rien modifier.

Là... Putain, c'était beau. Il n'y a parfois que le vulgaire pour décrire la finesse. Car, devant les gorges profondes d'une planète découverte, quelle explorateur n'a pas prononcé "Putain, c'est beau", tournant le regard vers Sancho, le guide local l'ayant mené jusqu'ici. Et quelle marin impérial n'a pas prononcé ce "putain c'est beau" devant les gorges profondes de... De...

Nous le disions donc, le gamin étouffe un long, long baillement en ouvrant un oeil. Il avait dormi une petite heure, tout au plus, durant le voyage, trop absorbé par la mécanique subtile des moteurs. Surexcité, il n'aurait pas pu dormir. Partir de Nar Shaddaa. Quitter le monde pourri qui l'avait vu naître. Une petite seconde, brève, très brève, il a une pensée pour sa mère. C'est drôle. Plus le temps passe, plus son visage s'efface dans sa mémoire. Un écho lointain, auquel il reste désormais insensible. Comme ce tableau que l'on observe, d'abord stupéfait, puis émerveillé. On le regarde. On part. Et lorsque le premier speeder menace de vous renverser dans la rue, retour à la réalité. Oubli. Fin de l'histoire.

Observant les commandes, il répète mécaniquement, sans toucher aux boutons, les gestes que lui avaient montré la jeune. Si Stan apprenait vite, c'est qu'il savait imiter. Et qu'il répétait. Encore, et encore, et encore. Sans se laisser le droit à l'erreur. S'il faisait une erreur, elle le balancerait par dessus bord. Elle était terrifiante, mais elle avait un avantage. Elle capitalisait en elle toutes les terreurs que le jeune homme pouvait avoir sur le monde extérieur. Elle était puissante. Rien d'autre qu'elle ne pourrait le blesser. Et savoir où poser ses yeux pour éviter de se faire tacler était un avantage indéniable.

Une voix s'élève. Il sursaute légèrement, sortant de ses pensées. Il se retourne, brutalement, bloquant son siège du pied. L'observe tandis qu'elle inspecte le navire. Prie pour qu'aucun problème ne lui donne une raison de le claquer. Il hoche la tête.

Stan : "Ouais vot'... Maître. Capiche."

Tiens, l'autre jeune. Levant une main vers elle, il lui sourit, un grand, grand sourire. Sincère. L’îlot de raison dans cet océan lunatique.

Se retournant aux commandes, il amorce la descente. Il n'avait même pas remarqué qu'ils étaient arrivés. Se réveiller, réveille toi mon grand.

Jetant un regard à l'extérieur, ses yeux s'ouvrent. Les champignons géants. Pas vraiment le genre de choses communes sur Nar Shaddaa. Du doigt, sans quitter des yeux l'extérieur, il déclenche les senseurs. Et, rapidement, des bruits se font entendre. Rapide regard. Il avait assimilé ce que ça voulait dire, pas ce qu'on pouvait en faire. Jetant un nouveau regard vers Hayley :

Stan : "On peut se poser là, maître. Enfin, j'crois. Ca a l'air sûr."

En bas, une "clairière" s'ouvrait, non loin des coordonnées demandées par la jeune femme. Regard. Attente.
#13764
    Un petit geste répété du plat de la main indique au jeune homme qu'il a champ libre pour agir, ce que le petit s'empresse de faire. D'un côté, sa partie dominatrice régie par les émotions pures de Simurgh s'estimait satisfaite qu'il recherche son assentiment à tout les instant, d'un autre côté il détestait voir ce manque d'initiative à l’œuvre. Le plus ironique dans tout cela était qu'elle était la conséquence de cette réaction, mais une partie d'elle-même était lucide sur ceci et c'était tout de même mieux que rien.

    Hayley eut un sourire lorsqu'elle perçut les bruits de pas de Tali, son plaisir augmenta en flèche lorsqu'elle perçut les murmures de son amante, elle se sentait machiavélique, comme à cet instant où sa main partit à l'aventure, aveugle, pour caresser l'intérieur de la cuisse de sa compagnonne tout en susurrant :

      « Hmm... Les monstres te font-ils tous gémir ainsi ? »

    Elle arborait un sourire qui avait de grande chance de gêner la jeune femme, peut-être même était-ce son attention, après tout. Elle ajouta, sans quitter la clairière qui se rapprochait des yeux :

      « Si tu veux quelque chose vas le prendre dans la salle de vie, mais magne toi, on atterrit sous peu. »

    Elle détaille la jeune femme de haut en bas et lâche nonchalamment mais avec le plus discrétion de possible :

      « Je te trouve trop habillée à mon goût moi aussi, et très égoïste, a croire qu'il n'y en a qu'une active de nous deux. »

    Elle sourit et se mordit les lèvres de malice puis se retourna vers le hublot juste à temps pour voir une spore géante passer juste devant le vaisseau :

      « Mais fais gaffe putain, tu vas... ! »

    Elle n'eût pas le temps de finir sa phrase, la spore avait effleuré juste assez l'engin pour faire perdre à Stan le contrôle du véhicule, une violente secousse agita le vaisseau et les membres de l'équipage perdirent tous l'équilibre l'espace d'un instant, c'est cet instant qui fût décisif, il obligea Hayley à se jeter sur les commandes afin de tenter de reprendre le contrôle de la navette, ou tout du moins d'éviter de finir par s'écraser contre l'une ou l'autre des fleurs géantes qui composaient le paysage même si elle reconnaissait qu'une mort pareil ne manquait pas d'une certaine poésie. Elle parvint tant bien que mal a le redresser juste à temps pour éviter qu'ils percutent le sol de face, le bombardier traina sa carlingue sur quelques mètres avant de ralentir puis finalement se stopper net.
    Un silence de mort s'installa dans le vaisseau, seulement troublé par le bruit des respirations étouffées, les traits de l'illusion se durcirent : il n'y avait plus d'Hayley, sa place avait été prise par celle de son alter ego, Simurgh, qui fusilla du regard le jeune homme qu'elle souleva par télékinésie. Une rage latente se dissimulait derrière ses pupilles, prête à exploser à n'importe quel moment, finalement, la gorge du garçon commença à se serrer par une force invisible, l'étouffant petit à petit et Simurgh se contentait de l'observer, les bras croisés, sans prêter attention à son environnement, c'est finalement la bousculade d'une Tali visiblement en colère qui la fît relâcher prise, le petit s'effondra à terre, portant ses mains à sa gorge, tentant de respirer tant bien que mal et finalement la créature choisit de quitter la pièce.

    L'air de Félucia était humide et chaud, et elle se sentait en nage rien que d'avoir fait quelques pas hors du Havoc, elle finit par s'arrêter en face de l'une de ces fleurs géantes qui composaient le paysage de Félucia et tendit les mains vers elle, là, elle laissa libre cours à son aura qui enveloppa son être, sorte de halo noir parsemé de touches de rouge sombre, ses mains tremblaient, de rage sans doutes, et elle les écartaient légèrement, ce qui creusa une fissure dans le végétal.

    Elle avait besoin de défouler toute la frustration et la rage contenue en elle et elle n'avait pu trouver que cet ersatz de punching bal pour y parvenir.
#13765
Il n'y avait pas de peur dans l'esprit d'Anthara. Il n'y avait même pas d'obscurité dans son esprit, malgré l'absence de cavité oculaire. Depuis sa naissance, elle avait appris à voir sans yeux, à s'approprier son environnement pour ne faire qu'un avec lui, et surtout à se laisser guider par la Force, à voir à travers elle, comme les autres de sa race. Tous étaient sensibles à ses vibrations, mais ils ne développaient pas tous les dons et les pouvoirs qu'elle pouvait amener. Elle oui. Son père lui avait fait visiter les méandres de ce voile imperceptible pour qu'elle puisse en connaître tous les aspects.

Et cette éducation lui avait donné l'envie de découvrir, d'explorer. Après avoir visité plusieurs planètes, elle avait décidé de poser son vaisseau (enfin celui qu'on lui avait prêté) sur Félucia. La planète forestière l'avait attirée, sans qu'Anthara ne puisse vraiment trouver une explication à cette attirance. Et si elle n'avait pas d'explication, c'est que c'était l'oeuvre de la Force, et donc qu'elle devait s'y rendre, sans réfléchir.

Posée depuis à peine une heure, voilà que la miraluka arpentait la forêt de champignons, évitant avec soin les plantes les plus dangereuses. Elle s'était renseignée avant de venir, et avait appris que ce qu'elle percevait comme des grands arbres étaient en fait de grands champignons qui dégageaient des spores hautement toxiques. Une planète inhospitalière, à la flore meurtrière. Qu'est ce qu'elle pouvait bien être venue faire ici ?

Et puis, alors qu'elle se posait la question, la réponse vint d'elle même, et Anthara sourit. La Force lui envoyait un nouveau message, et elle le recevait, l'esprit ouvert. Un bruit assourdissant emplit l'air, et elle plaqua ses mains sur ses oreilles pour ne plus rien entendre. Et cela ne suffit pas. Quelques secondes plus tard, le sol vibra avec force, à intervalles répétées, avant une vibration plus forte, plus longues et et s'arrêta net. Quelque chose c'était écrasée. Et aux premières lueurs de réflexion, il ne pouvait s'agir que d'un vaisseau, un gros vaisseau. Donc probablement habité, et elle ne pouvait pas laisser ses habitants sans aide.

Anthara parvint à localiser le lieu du crash. Il y avait là de bon à être aveugle. Elle pouvait se servir de ses sens, combinés à la Vision de Force, pour être plus précise dans ses estimations, ses réflexions et ses actions. Aussitôt, elle prit la route pour le rejoindre. Si elle ne penchait pas de l'un ou de l'autre des côtés de la Force, elle préfèrait tout de même ne pas laisser les choses évoluer dans cette situation.

Elle n'était plus très loin, désormais, lorsque l'aura se révéla. Une large et forte vibration dans l'équilibre fragile. Une vibration qui la stoppa nette. Elle qui ne voyait pas avec ses yeux inexistants percevait parfaitement la couleur de cette aura. Le noir et le rouge se mariait, la haine, la colère, la rage. Et de l'autre côté, elle et son aura blanche, équilibrée, presque pure, qui avançait à pas de loup. Elle décida de ne pas se camoufler non plus, d'annoncer sa présence. Peut-être que cela calmerait les esprits en face d'elle, car déjà, elle ne ressentait plus une, mais trois aura différentes. Si elle ne se méfiait pas, tout pouvait devenir bien trop dangereux pour elle.

La main de la miraluka se posa sur le manche de son sabre laser alors qu'elle arrivait par la gauche d'Hayley. Elle n'était pas hostile, loin de là, et cela se sentait dans son aura. L'être vêtue de rouge, à l'aura blanche, se fraya un chemin dans les végétaux, pour se retrouver face au vaisseau écrasé au sol.


- J'ai senti votre crash. J'ai souhaité m'assurer que vous n'aviez pas de blessés.

Ses doigts se portèrent doucement à son bandeau qu'elle caressa doucement.

- Peut-être devrais-je me présenter, afin d'écarter toute malveillance ? Je me nomme Anthara.
#13770
A quoi s'attendait-elle ? A ce que, soudainement investi par sa puissance, le gamin devienne un as du pilotage ? Qu'il parvienne par sa volonté propre à rivaliser avec les meilleurs pilotes républicains ? C'était impossible, proprement impossible. Il n'avait même pas détourné son attention une seconde sur la parade amoureuse des deux jeunes femmes, concentré qu'il était sur la manoeuvre oh combien difficile de l'atterrissage. Non.

Il avait ressenti, brièvement, une petite démangeaison. Le genre de sensation qui accompagnait ses paris. Pas une démangeaison, mais comme une légère brise, poussant ses doigts dans une direction. Trop tard et trop peu pour éviter la spore.

Crash. Bruit. Douleur. Relevant la tête, il la secoue brutalement. Lâche un juron entre ses dents, se redresse sur son siège. Connerie. Réflexe numéro 1 avec un boss, demander pardon. Il se retourne, sa bouche s'ouvre.

Aucun son ne sort. Surprise d'abord. Réalisation, ensuite, alors qu'il s'élève dans les airs. Et nouveau réflexe, la main se porte à la gorge. L'étau, la douleur d'abord, celle des poumons brûlants. La peur ensuite. Il tente de porter une main à sa veste. Impossible de réfléchir, de chercher un objet, encore moins de dégainer quoi que ce soit. Regret finalement. Pourquoi être venu ? Mais tout d'un coup, l'étau se desserre. Il retombe au sol. Bouffée d'air, une nouvelle brûlure, salvatrice elle. Sa tête tourne, il entend des mots mais impossible de comprendre quoi que ce soit. Ou qui que ce soit. Tout juste sent-il la présence de son maître s'éloigner. Pas celle de la jeune. Et d'une voix étranglée... Le môme éclate en sanglot.

Stan : "Pourquoi ?..."

Excellente question. Elle avait réussi à faire pleurer un gamin qui en avait pourtant vu plus que beaucoup de monde dans la Galaxie. Mais cette pression sur sa gorge. Cette agonie à venir. Trop. Avec le stress. Pas de pleurs à chaudes larmes, non, quelques larmichettes retenues. S'appuyant sur le tableau de bord, il se relève avec peine. Et, sans faire attention à la jeune...

Stan : "Partir, doit partir..."

Elle n'est pas à bord, non, sa seule chance. Trouver le décollage. Revenir sur Nar, reprendre sa rouste. Non non non... Pas rester...
#13772
Une légère secousse, puis un large tremblement, les cris de rage d'Hayley et Tali la voit se précipiter sur la console, trop tard. Une minute de plus est le vaisseau finit sa course sur le ventre, à travers la forêt de champignons. Le choc avait envoyé les occupants de l'appareil à terre et chacun semblait se remettre de ses émotions plus ou moins rapidement. Le crash avait au moins eu le mérite de réveiller totalement la Lordienne et quand elle vit le jeune homme en l'air semblant avoir du mal à respirer, son sang ne fit qu'un tour. Elle posa les yeux une seconde sur Hayley, seule source possible de la souffrance du gamin et sans vraiment réfléchir, elle courue vers elle et la percuta afin de lui faire lâcher prise. La technique fonctionna, mais à voir la manière dont la jeune femme quittait la pièce, Tali se doutait qu'une colère sourde et profonde montait rapidement dans la brunette.

Soupirant doucement, la jeune femme s'assit en tailleur, ferma les yeux une seconde et les rouvrit aussi rapidement pour observer le jeune homme. Il semblait en vie, mais aux vues de l'humidité de ses yeux, s'en était trop pour lui. Tali connaissait ce regard et cette envie que tout s'arrête que tout redevienne comme avant, elle avait eu le même sept ans plus tôt. Elle poussa un nouveau soupire et gardant son attention sur le garçon, elle tenta de contacter mentalement sa compagne. La colère couvant dans la Lorrdienne intensifia son utilisation de télépathie et Stan, à quelque mètre d'elle, put entendre clairement, mentalement, ce qu'elle disait à Hayley. La voix de la jeune femme était dure et on y décelait un certain soupçon de déception.


*-Le gamin va bien, si jamais cela t'inquiète... Je le prends sous ma responsabilité à partir de maintenant, je l'éduquerai, à ma manière, laisse-moi essayer au moins. Je paierais pour ses erreurs dues à mon manque de discernement ou d'éducation... Une pause, la voix hésite à continuer. Tu choisiras la manière de payer, mais jamais plus tu ne lèveras la main sur lui, tant que je serrais là....*

C'était une première pour Tali, tenir tête à celle qui lui avait servi de maître et qui se trouvait être sa maîtresse. Il lui était souvent arrivé de le faire avec Cal, mais il s'agissait plus d'un jeu, une manière de tester l'autorité, là ce n'était plus le cas. Elle rompit le lien télépathique et porta un peu plus attention à son protégé, celui-ci s'était relevé avec difficulté et à entendre son marmonnement il semblait vouloir faire redécoller le vaisseau et partir. Tali leva la main et à sa grande surprise, tous les gestes du garçon furent stoppés, aucune douleur, une simple entrave, empêchant tout mouvement. Gardant toujours la main tendue, la jeune femme s'avança, prudemment, maintenant une certaine concentration pour tenir son étreinte, puis arrivée à sa hauteur, elle relâcha tout. Elle l'observa s'affairer et secoua la tête en soupirant.

-ça ne sert à rien, ce vaisseau ne redécollera pas comme ça, pas maintenant.

S'il n’arrêtait pas ses recherches, elle lui attraperait les mains et le forcerait à la regarder. Elle n'avait pas l'étoffe d'un maître, mais elle venait de remettre sa vie en jeu, pour ce bout de chair qui ne cherchait qu'à fuir le monstre qu'était devenue Hayley. Prise avec le jeune homme, la Lorrdienne ne sentie même pas la nouvelle présence à l'extérieur du vaisseau. Elle attendait, toujours au côté du garçon, attendant sa réaction, sa décision ou n'importe quoi d'autres, elle ne bougerait pas sans savoir.
#13865
      *Non.*

    C'était un non dur et net, du genre de ceux dont on ne pouvait s'opposer, aussi tranchant qu'une lame, à la hauteur des émotions qui balayaient comme des vents l'être qu'elle était. Elle n'avait aucun talent pour la télépathie et elle ne savait pas si Tali pourrait lire ça, elle sentait une présence dans son crâne ce qui devait confirmer qu'elle était en attente d'une réponse qu'elle pourrait lire, aussi elle ne lâcha que ce mot et s'opposa ensuite à cette présence de sa compagnonne, blindant son esprit, le rendant hermétique à toute nouvelle intrusion, comme une forteresse impénétrable.

    Il était hors de question que Tali prenne le contrôle de la formation de ce petit, elle était loin d'en avoir les épaules et elle n'en ferait qu'un faible. Ce petit avait des possibilités, mais il fallait un maître capable de lui faire voir derrière le voile obscur et d'en revenir plus pur. Si elle parvenait à l'aiguiser correctement, il deviendrait une arme de choix, un gamin avec une destinée, hors de portée de tout ce qui se faisait dans la galaxie, plus puissant que n'importe quel autre utilisateur de la Force. Mais il devait apprendre. Obéir. Écouter. Encaisser. Évoluer.

    IL N'ETAIT PAS...

    TALI N'AVAIT PAS...

    TUER...

    DETRUIRE...

    OXIOUS...

    VENGEANCE.

    VENGEANCE.

    VENGEANCE !!!

    La myriade de pensées incongrues continuaient à tourner en boucle dans le crâne de la jeune femme et de son alter ego, étendant son empire sur son corps et la Force, s'en trouvant renforcé, une partie du visage de Simurgh se craquela sous l'effort, laissant apparaître un œil vert et une peau a la carnation légèrement plus colorée que le visage de l'Illusion. La fleur géante finit par se séparer en deux, ses racines se séparant de la terre qui l'avait vu naître. Finalement le cadavre du végétal retomba mollement à terre et Simurgh disparut, laissant place à cette jeune femme aux yeux verts mystérieux et aux cheveux rouges qui s'affaissa et s'installa à terre. Éreintée par cette débauche de puissance brute, elle avait dû s'asseoir par terre pour éviter de s'évanouir. Sa tête tournait et la nausée la prenait. Finalement après une minute à tenter de reprendre ses esprits, elle finit par remarquer la créature qui s'était approchée d'elle. Elle lui offrit un pâle sourire, essayant de reprendre une respiration plus régulière, elle finit par prendre la parole dans ce qui semblait être un effort surhumain :

      « Bonjour, je suis désolé, je... »

    Elle n'eût pas le temps de finir sa phrase, une envie irrépressible d'évacuer se fit ressentir, les nausées plus présentes profitèrent de l'ouverture pour faire valoir la nécessité de se vider et Hayley, prise de spasmes, finit par se mettre à quatre pattes pour vomir ses tripes. L'effort l'avait épuisé et même dans cette position ses jambes étaient flageolantes, elle resta ainsi quelques secondes, tentant de calmer l'horreur qui se trouvait dans son ventre et finit par se traîner plus loin, se rapprochant de l'arrivante, pour s'installer en tailleur.

      « Navré de vous offrir un tel spectacle mais c'était...nécessaire. Appelez-moi Hayley, du moins pour cette partie que vous avez en face de vous à l'heure actuelle. »

    Elle observait avec plus de curiosité la nouvelle venue, une bien étrange personne.

      « Vous n'avez pas eu peur ? »
#13877
    Anthara se tenait là, debout, observant la scène à travers la Force. Bien entendu elle ne voyait pas aussi bien que les autres, elle ne voyait pas clairement, elle ne distinguait pas les détails, les aspects. Tout n'était que couleurs et textures, chaleur, mouvement ou instants figés. Ainsi, elle ne vit que l'aura augmenter encore, sa bulle semblant gonfler, et gonfler encore, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus contenir la pression que Simurgh lui infligeait. Et lorsque cette bulle éclata, elle ressentit la fissure sur le visage de l'être en face d'elle. Deux êtres en un seul corps ? C'était ce qui lui semblait, lorsque l'être disparu pour laisser la place à Hayley.

    Elle ne faisait pas de bruit, lui laissant la possibilité de reprendre son souffle. Les humains étaient comme les animaux. Il valait mieux éviter de les déranger lorsqu'ils étaient blessés ou stressés. Alors elle restait là, silencieuse, à quelques mètres à peine d'elle. Elle souriait même, de sentir que le calme était revenu, que la jeune femme en face d'elle était apaisée. Elle entendait son cœur battre doucement. Et la voix qui s'échappa de ses lèvres était mélodieuse, bien que coupée par une violente nausée qui fit grimacer doucement Anthara, même si elle n'avait pas vu la chose se passer, le bruit lui avait suffit.

    Désormais en meilleure posture, Hayley se rapprocha d'elle, et s'assit en tailleur. La miraluka, elle, s'accroupit, et tendit la main droite pour lui caresser les cheveux, partageant un peu de son aura blanche, de sa pureté et de son calme.

    - Ce n'est rien, ma douce, la Force peut être parfois violente. Vous n'avez pas à vous excuser, Hayley.

    Même la voix d'Anthara, juste un murmure, respirait la pureté. Le haut de son visage bandé, elle déclenchait parfois la curiosité, parfois la peur, parfois la haine. Souvent, les autres ne connaissaient pas sa race, et il est bien connu que l'humain a tendance à haïr ce qu'il ne connaît pas, avant de l'apprendre, le comprendre, et l'accepter. Mais la sensitive en face d'elle semblait curieuse, et c'était tant mieux pour elle.

    - Que ferais-je de la peur, Hayley ? Je ne vois pas, car ma race est faite comme ça. Dès lors, toute mon énergie doit être mise au service de la Force, afin qu'elle guide mes autres sens. De ce fait, je n'ai pas de temps à dédier à la peur. Et puis... Si vous aviez été dangereuse, nous ne serions pas en train de parler n'est ce pas ? Nous nous affronterions, et peut-être que j'aurai l'avantage. Et peut-être pas.

    Avec délicatesse, elle passa ses mains derrière ses cuisses, pour y plaquer sa bure, et s'asseoir dessus, face à Hayley. Elle tenait à se mettre au même niveau qu'elle, pour ne pas lui donner l'impression de vouloir dominer la situation.

    - Vous n'êtes pas seule, n'est ce pas ?

    Elle tourna la tête vers le vaisseau, pour le pointer du bout du nez.

    - Je ressens deux autres personnes sur ce vaisseau. Deux autres sensitifs, eux aussi. Dont une en colère. Contre vous ? Elle ne devrait pas l'être, cela la mènera sur de sombres chemins.
#13881
Il y a ces petits moments dans la vie. Ces tout, tout petits moments où le cerveau décide de vous la jouer ascenseur émotionnel. Généralement, la plupart des gens subissent cela en cas de burn'out. Et se faire étrangler, menacer de mort, explosé contre un mur et crashé au milieu des champignons géants étaient quelques raisons pouvant provoquer cet état. Car lorsque ses mains se portent sur les commandes, avant de se stopper, une force ne lui étant guère sympathique, il serre les dents. A s'en blanchir la mâchoire.

Un joueur avait dit autrefois qu'il suffisait d'utiliser le Côté Obscur dans un dessein positif pour le contrôler. Un concept qui échapperait sûrement au jeune homme lorsque, tendant les doigts vers le datapad, il l'envoie directement au visage de Tali. Celle-ci esquive la maigre attaque sans peine. Mais la puissance de l'impact fait exploser l'outil électronique. De quoi surprendre Stan. Lui qui d'ordinaire peinait à déplacer une clé de 5 dans sa main...

Stan : "Merde ! Je ne SUIS PAS un balai que vous vous prêtez entre voisine ! Je vous appartiens pas ! Ni à vous ni à l'autre..."

Le mot se bloque dans la gorge. Nouvelle contraction de mâchoire. On reprend son souffle. Calme toi. Juste. Se calmer. Et, plus doucement...

Stan : "Pourquoi ? J'ai... Pas plus de valeur que les deux cents pauvres ploucs que vous auriez pu trouver dans toute cette PUTAIN de Galaxie, mais non, nooooon, il a fallu que ça me tombe dessus et que je sois suffisamment bête pour accepter, alors pitié, donnez moi au moins une raison, une seule, qui justifie que vous m'ayez traîné en dehors de cette foutue planète et... et..."

La colère reflue, le désespoir, à nouveau. Trop loin de chez lui.

Stan : "Faites moi au moins croire que ça a un sens... Qu'elle ne va pas juste me torturer pendant les dernières années qui me restent à vivre parce qu'elle a soudainement décidé qu'elle voulait un jouet sur lequel taper lorsqu'elle est énervée. Dites le moi !"

Un regard par le cockpit. Du mouvement. Il note la champignon détruit. Peur. Mais une autre personne. Aucune violence. Perplexité. La colère reflue.

Stan : "C'est qui ça ?"

Plus de peur. Que Tali l'étrangle aussi, si ça lui chante, lui se focalise sur la nouvelle arrivante. Une main se porte à sa ceinture. Petit réflexe, serrage de crosse de rigueur.
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