- lun. 9 janv. 2017 14:56
#25576
A la surface d'Elshandruu Pica
Dans un établissement de luxe - Secteur Quence
C'était le petit matin. Il faisait bon. Il faisait beau. Un luxe pour le Grand-Moff Harlon Astellan qui avait choisi de se retirer loin de son secteur pour prendre des vacances. Il avait choisi d'être bien entouré, et s'était offert une chambre au 26ème étage (ou plutôt la chambre du 26ème étage) pour être au calme. Ici en toute discrétion, loin des espions de l'empire ou de la république, dans une zone tenue par une redoutable femme d'affaires : Kina Margarth.
Cette dernière possédait l'intégralité des bars, casinos et restaurants de la planète. Elle était la personnalité la plus importante du secteur Quence. Et pour sûr, elle savait tout ce qu'il s'y passait. Cependant, on l'avait rarement vu ces derniers temps, elle était plus occupé que d'habitude. Peut-être une période d'affluence lui occupait le plus clair de son temps. Harlon avait rencontré des lobbyistes, des intellectuels, des philosophes et quelques hauts fonctionnaires.
Il savait qu'Elizabeth Civicius était également dans les parages. Peut-être s'étaient-ils donné rendez-vous ? Quoiqu'il en soit, la dirigeante de la planète Arkania était installée dans une alcôve où d'autres personnalités se nourrissaient de paroles littéraires et de livres éloquents. Dans le salon, on avait installé d'immenses bibliothèques marbrées dont les hauteurs au plafond atteignaient la démesure. Des robots volants circulaient ça et là, une tasse de thé et quelques biscuits en présentoir, et les menaient à qui demandait le service.
Un paradis dans la galaxie, une bulle atemporelle où l'on pouvait se reposer.
A quelques ruelles de là, dans une autre branche du bâtiment, aux allures tout aussi prétentieuces, Scott Knox traversait un couloir d'un blanc immaculé, aussi étincelant qu'un soleil. La lumière traversait les vitres et venait chauffer sa peau à une température idéale. On l'avait convié au petit déjeuner, ce qui ne se refusait pas. Venu ici pour affaires, le kuati avait des envies de nouveautés. Le marché de la région de Sarin avait tout à offrir avec ses distilleries, ses casinos et ses mines de pierres précieuses.
Au comptoir, Maya Tega, déjà levée depuis plusieurs heures, l'attendait, les lèvres trempées dans un chocolat chaud et une assiette de tomates cerises sous la main. Elle observait les écrans holographiques qui annonçaient la météo, les chiffres de la bourse et, de temps en temps, les informations locales. Dans la salle, un silence régnait malgré le nombre de convives. C'est que c'était un lieu de haut standing, on ne venait pas ici pour faire la fête. Elle crut même reconnaître dans le fond de puissants industriels des Colonies.
Elle remarqua surtout, au loin, un individu en tenue simili-impériale, au regard déterminé. Le Grand-Moff de Brillebijou, Modia Sasen, était dans le même salon qu'elle. Incroyable ! Comment la République, une fois ses frontières dépassées, n'avait plus aucun regard sur ce qu'il se passait dans la galaxie ? Et dire que tous les lieux de haute société indépendants étaient comme ça. Où chacun était libre de circuler, sans la menace d'un Empire ou d'une République... Il devait s'y tramer des complots sordides, et s'y forger de terribles empires.
D'ailleurs, c'est Vassily Matah, un espion impérial à la retraite - ou plutôt disparu du champ de vision - qui était également dans le fond de la salle, un datapad en main, lisant les nouvelles. Il était venu ici car un contact lui avait dit qu'il était possible de se forger une nouvelle réputation de renom. On lui avait dit qu'un puissant seigneur était revenu, et que ce dernier cherchait à asseoir son empire dans le Sud. L'occasion pour lui de redorer son blason après la mort de Trachta.
Et puis, une ombre.
L'éclipse. Ils étaient plongés dans le noir total de la nuit. C'est comme si, en pleine matinée, le soleil avait disparu. Tout le monde se mit au fenêtres et observa à l'extérieur. L'horreur. La stupéfaction. Certains étaient pétrifiés. D'autres s'évanouirent. Sur la droite, un Destroyer Impérial apparaissait. Sur la gauche, c'en étaient deux autres. Et dans le champ de vision, là où se trouvait le soleil autrefois, une quatrième lune. Une lune sombre, mécanique, flanquée d'un iris de carbone sur son front. L'Etoile de la Mort, accompagnée d'une flotte impériale grandie maintenant d'une dizaines de croiseurs Tartans, observait Picavil dans le silence le plus absolu.
Tandis que retentirent les sons caractéristiques des chasseurs TIE, l'hologramme d'une femme apparut :
« Ici Kina Margath qui vous parle, nous apprenons à l'instant que le Secteur de Quence est à présent sous la juridiction du Nouvel Empire Rémanant de Jandi, empereur autoproclamé de l'Empire de Sarin. Les troupes du nouvel empire vont procéder à l'arrestation de criminels notoires sur la planète. J'ai pu négocier avec Jandi une immunité pour tout mes clients. La purge ne concernera donc que des criminels et pirates de la région de Sarin. Veillez restez calmes et demeurer à l'intérieur de nos établissement le temps des interpellations. Cela ne devrait prendre que quelques heures... »
Dans un établissement de luxe - Secteur Quence
C'était le petit matin. Il faisait bon. Il faisait beau. Un luxe pour le Grand-Moff Harlon Astellan qui avait choisi de se retirer loin de son secteur pour prendre des vacances. Il avait choisi d'être bien entouré, et s'était offert une chambre au 26ème étage (ou plutôt la chambre du 26ème étage) pour être au calme. Ici en toute discrétion, loin des espions de l'empire ou de la république, dans une zone tenue par une redoutable femme d'affaires : Kina Margarth.
Cette dernière possédait l'intégralité des bars, casinos et restaurants de la planète. Elle était la personnalité la plus importante du secteur Quence. Et pour sûr, elle savait tout ce qu'il s'y passait. Cependant, on l'avait rarement vu ces derniers temps, elle était plus occupé que d'habitude. Peut-être une période d'affluence lui occupait le plus clair de son temps. Harlon avait rencontré des lobbyistes, des intellectuels, des philosophes et quelques hauts fonctionnaires.
Il savait qu'Elizabeth Civicius était également dans les parages. Peut-être s'étaient-ils donné rendez-vous ? Quoiqu'il en soit, la dirigeante de la planète Arkania était installée dans une alcôve où d'autres personnalités se nourrissaient de paroles littéraires et de livres éloquents. Dans le salon, on avait installé d'immenses bibliothèques marbrées dont les hauteurs au plafond atteignaient la démesure. Des robots volants circulaient ça et là, une tasse de thé et quelques biscuits en présentoir, et les menaient à qui demandait le service.
Un paradis dans la galaxie, une bulle atemporelle où l'on pouvait se reposer.
A quelques ruelles de là, dans une autre branche du bâtiment, aux allures tout aussi prétentieuces, Scott Knox traversait un couloir d'un blanc immaculé, aussi étincelant qu'un soleil. La lumière traversait les vitres et venait chauffer sa peau à une température idéale. On l'avait convié au petit déjeuner, ce qui ne se refusait pas. Venu ici pour affaires, le kuati avait des envies de nouveautés. Le marché de la région de Sarin avait tout à offrir avec ses distilleries, ses casinos et ses mines de pierres précieuses.
Au comptoir, Maya Tega, déjà levée depuis plusieurs heures, l'attendait, les lèvres trempées dans un chocolat chaud et une assiette de tomates cerises sous la main. Elle observait les écrans holographiques qui annonçaient la météo, les chiffres de la bourse et, de temps en temps, les informations locales. Dans la salle, un silence régnait malgré le nombre de convives. C'est que c'était un lieu de haut standing, on ne venait pas ici pour faire la fête. Elle crut même reconnaître dans le fond de puissants industriels des Colonies.
Elle remarqua surtout, au loin, un individu en tenue simili-impériale, au regard déterminé. Le Grand-Moff de Brillebijou, Modia Sasen, était dans le même salon qu'elle. Incroyable ! Comment la République, une fois ses frontières dépassées, n'avait plus aucun regard sur ce qu'il se passait dans la galaxie ? Et dire que tous les lieux de haute société indépendants étaient comme ça. Où chacun était libre de circuler, sans la menace d'un Empire ou d'une République... Il devait s'y tramer des complots sordides, et s'y forger de terribles empires.
D'ailleurs, c'est Vassily Matah, un espion impérial à la retraite - ou plutôt disparu du champ de vision - qui était également dans le fond de la salle, un datapad en main, lisant les nouvelles. Il était venu ici car un contact lui avait dit qu'il était possible de se forger une nouvelle réputation de renom. On lui avait dit qu'un puissant seigneur était revenu, et que ce dernier cherchait à asseoir son empire dans le Sud. L'occasion pour lui de redorer son blason après la mort de Trachta.
Et puis, une ombre.
L'éclipse. Ils étaient plongés dans le noir total de la nuit. C'est comme si, en pleine matinée, le soleil avait disparu. Tout le monde se mit au fenêtres et observa à l'extérieur. L'horreur. La stupéfaction. Certains étaient pétrifiés. D'autres s'évanouirent. Sur la droite, un Destroyer Impérial apparaissait. Sur la gauche, c'en étaient deux autres. Et dans le champ de vision, là où se trouvait le soleil autrefois, une quatrième lune. Une lune sombre, mécanique, flanquée d'un iris de carbone sur son front. L'Etoile de la Mort, accompagnée d'une flotte impériale grandie maintenant d'une dizaines de croiseurs Tartans, observait Picavil dans le silence le plus absolu.
Tandis que retentirent les sons caractéristiques des chasseurs TIE, l'hologramme d'une femme apparut :
« Ici Kina Margath qui vous parle, nous apprenons à l'instant que le Secteur de Quence est à présent sous la juridiction du Nouvel Empire Rémanant de Jandi, empereur autoproclamé de l'Empire de Sarin. Les troupes du nouvel empire vont procéder à l'arrestation de criminels notoires sur la planète. J'ai pu négocier avec Jandi une immunité pour tout mes clients. La purge ne concernera donc que des criminels et pirates de la région de Sarin. Veillez restez calmes et demeurer à l'intérieur de nos établissement le temps des interpellations. Cela ne devrait prendre que quelques heures... »