L'Astre Tyran

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By Zeph Mathuin
#30659
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3 ABY, un mardi matin, une semaine avant l'attaque

Sabina! Reviens ici!

La femme tourna la tête juste à temps pour voir passer en trombe par la porte d'entrée la petite silhouette d'une enfant. Elle poussa un long soupir fatigué à l'idée de devoir poursuivre sa fille au-dehors. Elle dut batailler avec les cartons et tout le capharnaüm qui régnait dans le salon de la petite maison. Le déménagement occupait tout leur temps à elle et son mari, si bien que gérer leur jeune fille était plus qu'épuisant.

Il neigeait dehors, relativement abondamment, au point de tapisser les toits des maisons et immeubles de la capitale, Pantora City, d'un épais rideau blanc, d'un blanc pur. Ce spectacle lui arracha un pincement au cœur involontaire. Dans quelques jours, il leur faudrait dire adieu à ce paysage et ces décors douloureusement familiers pour en connaitre d'autres. Il fallait abandonner leur foyer pour trouver fortune ailleurs.

Elle ne portait guère plus que son débardeur avec un court pantalon et ne ressentait pas le froid. En fait, là ou les non-Pantorans auraient pu frissonner voire être congelés pour les moins habitués, elle même ressentait cela comme étant ordinaire. C'était une particularité qui avait toujours eu le don d'étonner les visiteurs et faire rire Mersadie et sa fille. Cela lui rappelait les jours heureux et tranquilles passés à flâner sur la place du marché, observant les babioles des marchands tandis que sa fille s'émerveillait de croiser des visiteurs et touristes. Une époque plus innocente.

Impossible de la retrouver d'ailleurs, ou qu'elle regardât autour d'elle, elle ne voyait rien, les flocons de neige n'aidant pas, celle-ci tombant trop vite et couvrant les éventuelles traces. Retrouver sa fille allait être très compliqué et elle était déjà en retard pour les préparatifs. Quelle galère.

Voyons voyons. Ou pourrait-elle s'être cachée? Surement pas chez ses copines, leurs parents auraient surement déjà appelé pour me prévenir et elle est assez futée pour le savoir. Surement pas non plus jusqu'au centre-ville, la dernière fois qu'elle a essayé, elle a été terrifiée au point de ne plus sortir de sa chambre une semaine durant... Oh mais une seconde, je crois que je sais...

La Pantoran s'empressa de se diriger vers l'endroit ou elle pensait retrouver sa fille, ses chaussures traçant un sillon dans la neige rapidement effacé par les flocons tombant sans discontinuer. 10 minutes plus tard, elle était arrivée dans la petite clairière avec la fontaine au centre. L'eau avait gelé à cette époque de l'année mais la construction vieille de plusieurs siècles restait toujours parfaitement entretenue.

Une petite fille était assise au bord, ses main caressant la surface gelée comme si elle parvenait à tremper les doigts dans l'eau. Elle n'avait pas encore pris conscience de la présence de sa mère, laquelle approchait doucement à présent. Elle connaissait bien sa petite, un faux mouvement et le caractère féroce de l'enfant la pousserait à reprendre sa course. En d'autres temps, elle se serait prêtée au jeu, mais pas là.

Sabina? Je suis là. Qu'est-ce que tu fait ici jeune fille?

L'enfant se retourna brusquement, ses longs cheveux d'un marron profond virevoltant en éclaboussant bien involontairement sa mère de la neige qui s'y était collée. Elle ouvrit en grand ses yeux jaunes, sa bouche ouverte formant un O de surprise. Elle avait déjà pris son élan et s'était élancée pour s'enfuir mais sa mère, rodée au caractère épuisant de sa progéniture, avait bondi pour l'attraper. Mère et fille tombèrent dans le sol couvert de neige.

Mais enfin pourquoi tu veux t'enfuir comme ça jeune fille?
J'veux pas partir m'man! J'veux pas!
On en a déjà parlé Sabina... Ton père et moi on t'a expliqué pourquoi on devait partir.
Mais j'veux pas! C'est chez moi ici! Pourquoi on peut pas rester?
Parce qu'on aura une meilleure vie là ou ton père a été muté, je te le promet. C'est un très beau monde cette Naboo tu sais.
Tu me montreras les holos m'man?
Oui, ce soir avant que tu ailles dormir. Promis.

Sabina cessa de se débattre sous la poigne de sa mère, temporairement apaisée par ses paroles. D'un enthousiasme débordant rehaussé par sa fierté, la gamine pouvait se calmer ou s'énerver en un instant. Nul doute qu'en grandissant elle deviendrait une fille au cœur d'or mais difficilement gérable. Mersadie plaignait déjà son futur compagnon.

J'aimerais bien qu'on l'amène avec nous là-bas.

Elle disait ça en pointant du doigt la fontaine.

Moi aussi j'aimerais bien. C'est malheureusement impossible, on ne peut pas prendre une fontaine et la mettre dans les valises!
Mais c'est quand même le seul souvenir qu'on ait de papy, je ne veux pas le laisser comme ça!
On reviendra de temps en temps en vacances et tu pourras te recueillir ma chérie. N'oublie jamais qui tu es et d'ou tu viens, ni de nos coutumes. Elles feront toujours partie de toi. Toujours.


De nos jours

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PNJ : Darth Varadesh


Depuis combien de temps elle n'était pas revenue ici au juste?

Elle regardait les nuages défiler sous la vitre depuis son siège de pilote de son explorer E-9. Son assistant droïde assurait les manœuvres d'atterrissage sans trop de difficultés, la laissant perdue dans ses pensées. Revenir lui causait une douleur sourde à la poitrine et elle savait très bien ce que ça signifiait. Ici elle avait dit adieu à tout ce qu'elle avait connu et aimé, ici elle avait perdu ce à quoi elle tenait tant.

Elle se souvenait encore de cette journée de départ, quand elle avait posé les yeux pour la dernière fois sur le paysage familier et bien-aimé. Elle s'était endormie sans avoir pu empêcher les larmes de couler librement le long de ses joues juvéniles. Elle avait pensé que leur absence ne durerait pas longtemps, qu'elle pourrait revenir dans quelques mois peut-être. Et puis elle avait rouvert les yeux plus tard, beaucoup plus tard, et elle avait vu...

Ce qu'une petite fille de 11 ans n'aurait jamais du voir.

L'explorer se posa sans encombre, tout comme les douanes ne lui posèrent aucun souci. Il était temps pour elle de sortir, de poser les pieds sur son monde natal, sa patrie, sa maison. Elle indiqua à son assistant de rester là et prendre soin du vaisseau en son absence. Ce voyage en était un qu'elle devait accomplir seule. Elle enfila un manteau long noir par-dessus son t-shirt vert très foncé voire sombre. Une tenue pratique, confortable et fonctionnelle.

Sa seule petite extravagance venait de ses boucles d'oreilles récemment mises d'un blanc argenté léger. Ses cheveux étaient pour l'heure librement disposés. Inspirant un grand coup, elle ouvrit le sas et sortit. Pantora accueillait une de ses filles disparues trop tôt et pleurait de joie ou de tristesse devant ce spectacle. Des flots de neige, douloureusement familiers, coulaient du ciel.

Elle leva une main pour attraper délicatement un flocon de neige avant de l'examiner du bout de son pouce, songeuse. Elle ne savait pas très bien ce qu'elle ressentait mais elle n'était pas indifférente à la tempête qui faisait rage en elle. Elle laissa tomber le petit flocon avant de reprendre sa route. Dans sa poche, elle gardait précieusement rangé un pendentif, dernier souvenir d'une vie déchirée des années auparavant.

Il fallait maintenant qu'elle se rappelle un peu l'endroit ou elle avait vécu histoire de visualiser les changements depuis son départ. Elle ne pouvait pas savoir que non loin d'ici, à quelques systèmes de là, une menace pointait le bout de son nez pour venir s'occuper d'elle. Et elle était loin de se douter que la source de sa chance de s'en sortir y était également, prête à utiliser jusqu'à ses cornes pour se faire.
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By Aldrax Kist
#30708
de 3 BBY à 1 BBY, un mardi matin

... À partir de ses dix ans, Marak vu sa vit prendre une tournure drastique, déjà que sa vie était bien peu reluisante depuis ses 4 ans, une quatrième sœur venait s’ajouter à son entraînement. Son rôle envers Marak était de l’instruire et de nourrir son intellect afin d’assimiler ses connaissances à ses combats de quelques nature puisses-t-ils être !

    « Saeli Thamer: Il ne suffit pas que d’être une simple machine à tuer sur un champs de bataille, tu dois pouvoir résister à toutes formes d’attaques autant verbale, que physique, ou mental. Tu devras entraîner ton esprit à pouvoir se défendre. Une de tes sœurs s’en donne à cœur joie sur ton cas, j’imagine que ton esprit commence à savoir se défendre ! Maintenant tu dois l’entraîner à devenir imperméable, et si tu le désirs, contre-attaquer avec ton esprit. Ta propre imagination est la seule véritable limite de tes pouvoirs et ton ambition. »

Suite à ces paroles, chaque sœurs commença, ou poursuivit, une forme de torture particulière. La torture verbale était déjà bien avancé, et Marak comprenait très bien maintenant pourquoi elles le détestait autant ouvertement. Cependant, celle qui lui faisait faire ses quatre volontés, par mille et une corvées, se mit à utiliser un fouet et, bien évidemment, à en abuser sur Marak afin de lui procurer une dose de douleur journalière. La maître d’arme quant à elle poursuivait son enseignement tel quel, mais lors des entraînement un contre un, au lieu d’y aller mouvement par mouvement et de chorégraphier les combats pour en apprendre les bases, elle fit des duels. Chaque erreur de mouvement ou une parade mal effectué, selon son niveau de maîtrise actuel, lui méritait de recevoir le coup tel qu’il en aurait été dans une situation réel, ce qui lui procurait également une deuxième dose de douleur physique quotidienne.

Lors de cette première journée, dans ce nouveau concept d’entraînement, après toute cette douleur physique, inutile de dire que Marak ne souhaitait aucunement se frotter à une grande manipulatrice de la force, qui, outre sa mère Saeli, était la meilleur adepte de cette art. Néanmoins, il affronta ses peurs une fois de plus, où il se fit violer son esprit comme jamais, juste pour lui démontrer à quel point son esprit, bien que son potentiel était immense, à quel point il était faible en ce moment.

Cette première journée d’entraînement lui valut quelques jours de repos forcés, ses sœurs ayant trop abusées... s’étant trop amusées à martyriser Marak. Quant au temps passé avec sa mère à ce stade, concernée par la violence abusive que ses filles semblent faire preuve envers Marak, elle décida de l’instruire sur des bases plus défensives de la force, défenses qui pourront également servir à l’offensive une fois bien maîtrisées. Sa mère lui montra les bases de la forces afin de s’en servir comme bouclier. Elle lui montra également comment, avec sa concentration, il pouvait utiliser la force pour bouger plus vite, plus précisément. L’utilisation de ses pouvoirs et sa force n’en tenait qu’à son endurance et sa puissance mental, mais surtout à son imagination à savoir comment s’en servir pour vaincre ses sœurs à leur propre jeu.

Deux ans de plus passèrent sous le règne de la douleur, à douze ans maintenant, déjà empreint de plusieurs cicatrices, il se disait prêt à accueillir la cinquième et dernière de ses sœurs dans le carré d’as de l'esclavagisme, de douleur, la haine et de torture qu'elles avaient créées autour de Marak.

Elle habitait beaucoup plus loin au sommet d’une montagne et devait aller la rejoindre, car elle était gravement malade et ne pouvait se mouvoir adéquatement, affaibli par la maladie, il devait donc aller l’assister et la servir aux mieux de ses connaissances.. Un petit coin de cette montagne permettait la pousse d’herbes plus rares qui réussissent à ralentir les effets néfastes de la maladie. Outre le fait d’aider une de ses sœurs à finir ses jours aussi paisiblement que possible, le long chemin ardu et difficile à parcourir pour arriver jusqu’au sommet de la montagne allait servir de parcours d’entraînement pour Marak, où plusieurs dangers allait sûrement le guetter.

La premier trajet fût le plus critique, où les aptitudes physiques de Marak ne suffisait simplement pas pour gravir la montagne. Ses sœurs l’on rendu endurant, pas nécessairement puissant. Il mit 4 jours en tout pour arriver devant une petite hutte, où sa mère et la malade l’attendait impatiemment. Marak compris que ce n'était pas suffisant et qu’il devait redoubler d’efforts. Il s'ensuivit une discussion dans la hutte entre les trois personnes, d’où l’importance de prendre soin de la plus jeune de ses sœurs.

Elle ne ressemblait en rien aux autres... elle était très douce et frêle, en grande partie fragilisée par la maladie, mais son esprit était encore bien à l’affût, simplement que son corps arrivait au bout de son autonomie, quelqu’un devait la prendre en charge et cette tâche revenait à Marak de l’accomplir.

Depuis ce jour, et jusqu’à sa mort, il prit soin d’elle, accomplissait toutes ses volontés, comme ses quatre sœurs aînées lui apprirent à être un bon esclave. Lentement mais sûrement, Marak faisait de nombreux aller-retour dans la montagne en direction de divers endroit aux alentours afin de subvenir aux besoins de sa sœur malade et lui. Il s’assurait de toujours avoir un toit où s’abriter et entretenir la hutte, avoir de quoi manger, se garder au chaud, bref, trouver le moyen de s’adapter à son environnement pour y survivre ! Durant tout le temps passer avec sa sœur à prendre soin d’elle, il n’a jamais cessé de mettre en pratique les enseignements qu’on lui avait si douloureusement prodigués depuis sa plus tendre enfance.

Marak apprit ainsi à se développer, à la dure, par ses propres moyens. Les nombreuses ascensions et descentes de la montagne, en soit était une expédition exigeante physiquement, il finit par en faire une activité quotidienne, sans encombrement à la descente, mais pratiquement surchargé lorsqu’il revenait, de tout ce qu’il pouvait trouver d’utile. Au début il chassait de petit gibier, puis avec le temps il parvint à choisir des proies plus profitables, lui permettant de mieux se nourrir, mais aussi d’avoir un défi à combattre, de continuer de s’entraîner.

Quant à sa soeur, malgré le fait qu’elle accaparait beaucoup de temps à Marak, elle le lui rendait bien, en lui facilitant la vie à sa manière. La spécialité de cette sœurs était l’herboristerie, une forme de «magie sith» déguisé en médecine basé sur les éléments locaux naturelles pour aider à de multiple usage. Aussi, sans trop qu’il s’en rende compte, avec tous les ingrédients qu’il lui rapportait, tous n’étaient pas destinés à fabriquer sa propre médication, mais aussi renforcer les atouts physique de Marak.

Comme la plupart des humanoïdes, vient un temps où les jeunes ont une poussée de croissance qui marque le passage à la vie adulte. Durant cette période de croissance, Marak se fit expliquer les bases de l’herboristerie, bien qu’il n’y comprenait que trop peu de choses sur le sujet, il écoutait quand même attentivement et lorsqu’elle disait de boire une de ses concoctions, il s’exécutait sans broncher. Ce qui pour elle, l’aidait à retarder la progression de sa maladie, augmentait les aptitudes physiques d’une personne déjà en bonne santé.


1 BBY à 1 ABY


Du coup, lorsqu’entre quatorze et seize ans il eu une de ses poussée de croissance, l’apparence physique de Marak pris une tournure pour le moins impressionnante. Il grandit beaucoup durant cette période, sa masse musculaire également. Ainsi, lorsqu’il passa les derniers moments aux côtés de la plus jeune de ses sœurs, elle partie l’esprit tranquille, ravie d’avoir accompli ce qu’elle appelait son plus grand chef d’oeuvre, Marak. Suite à son décès, Marak retourna vers sa mère, tel qu’il était entendu lors de son départ près de deux ans plus tôt.

Il ramena le corps de la plus jeune des sœurs à sa famille afin qu’elles puissent la pleurer et l’honorer comme il se doit. Sa mère et ses filles eurent du mal à reconnaître Marak, elles qui ne l’avait pas vu depuis longtemps. Marak maintenant âgé de seize ans, avait pourtant l’allure d’un adulte déjà, mesurant plus de 2 mètres et une musculature taillé dans la pierre, c’est bien plus parce que la mère a reconnu son défunt enfant dans les bras du géant Dathomirien qui se tenait devant lui qu’elle pu reconnaître Marak au loin.

Suite à ce revirement de situation, personne, soeurs comme sa propre mère, n’avaient anticipées de tels progrès de la part de Marak, Saeli et ses filles terminèrent la formation de Marak tous ensemble, car de toute évidence, chacune d’entre elles ne suffisait plus pour venir à bout de Marak. Sa mère poursuivit là où elle était rendu dans sa formation, soit le maniement du sabre laser. Bien qu’il se soit entraîner longtemps avec ses soeurs, la composition d’une lame d’entraînement et d’un sabre laser est différent et requiert un certain temps d’adaptation, beaucoup plus léger et maniable que les épées d'entraînement qu’il utilisait jusqu’à maintenant.

Saeli et Marak firent un pèlerinage afin de rassembler tous les éléments nécessaire pour fabriquer la première version du sabre laser de Marak, qu’il personnalisa à son image. Elle lui montra comment en construire un, comment le modifier lorsque le temps sera venu. Sans perdre un instant, Marak y alla de quelques modifications inaugurale ! Il ajusta la longueur par défaut de la lame pour qu’elle soit adapté à sa grandeur, devenant un Grand Sabre Laser, un sabre standard quant à lui pourrait très bien lui servir comme arme défensive dans sa deuxième main suivant la technique du Jar’kai. il choisit d’y installer une lentille de gemme à rayon, pour une lame plus concentré, ainsi qu’un émetteur de parade adapté pour contrer les tirs de blaster.

Une fois le sabre terminé, Saeli lui donna officiellement en cadeau en compagnie de ses soeurs, symbole d’accomplissement de toute une vie d’entraînement, de douleur et de sacrifices.

Chacune des sœurs affectionnant une style de combat différents selon leurs aptitudes, on présenta à Marak plus en détails les formes de combat au sabre laser, où il pu reconnaître beaucoup d’exercices physiques relié à des mouvements servant à un ou des styles de combat au sabre laser, exercices qu’il a dû pratiquer tout au long de sa jeunesse sans trop savoir pourquoi, mais aujourd’hui beaucoup de pièces du casse-tête qu’était sa vie venait de prendre leur place.

Tandis que ses sœurs s’affairait à parfaire sa formation aux styles de combat, sa mère quant à elle lui appris de façon plus approfondie les fondations même de la force et comment en tirer un pouvoir inégalé, c’est-à-dire à travers les émotions. Elle lui expliqua que malgré tous ses efforts et son contrôle investis dans sa formation, depuis l’âge de quatre ans jusqu’à aujourd’hui, tout ce temps n’a servi qu’à le rendre prêt à goûter au vrai pouvoir de la force, car son expérience de la force et de l’usage qu’il en faisait n’était qu’un très faible reflet du potentiel qu’il pouvait atteindre.

Malgré tout, elle lui confia que si tout était si facile, toutes ses sœurs serait un véritable escadron de la mort. Certains domaines ont demandés tellement de maîtrise et de contrôle qu’elles ont dû se spécialiser dans ces domaines... Heureusement pour la famille qu’ils furent, chacun d’entre-eux trouvèrent chacun leur propre voie dans la force et c’est pourquoi nous sommes si redoutable et que les différents peuples de Dathomir nous laisse tranquille, ils tolèrent beaucoup, parce que nous avons su nous démarquer.


    « Saeli Thamer: Et toi cher Marak, poursuit-elle, tu sembles également avoir trouvé ta propre voie parmi les formes de combat au sabre laser en affectionnant ce que tes sœurs ont décidées de laisser de côté pour se spécialiser, puisses-tu devenir aussi redoutable que toutes tes soeurs réunies. »

1 ABY à 3 ABY


C’est ainsi que durant les deux années suivantes Marak développa ses styles de combat et entrepris, grâce au enseignement de sa mère et ses sœurs de contrôler ses peurs et d’y puiser sa force, de combattre avec détermination, comme une rage de combattre... et de se souvenir de ses échecs, car rien n’arrivent jamais pour rien et viendra un jour où l’occasion de laver ton honneur et assouvir ta vengeance viendra, en temps et lieu.

Maintenant à l’aube de ses dix-huit ans, sous les ordres de sa mère, il dut partir de Dathomir afin de finaliser sa formation et faire ses preuves pour devenir un membre à part entière des Sith et non plus qu’un simple apprenti. N’ayant jamais revu celui qui devait être son maître à la date prévue, Saeli fit un marché avec un membre du Consortium de Zann qui passait par Dathomir afin de prendre son fils sous son aile et de le faire entrer dans le consortium. Suite à une démonstration des habiletés aux combats de Marak face à ses quatre soeurs, il ne faisait nul doute que Marak pouvait s’avérer être un atout utile au Consortium au niveau du combat terrestre et de la diplomatie hostile, cependant il devait tout apprendre du reste.

L’enfant esclave devint ainsi, de par les activités les plus lucratives du Consortium de Zann, un esclavagiste !





De nos jours…8 ans plus tard, sur Alzoc 3

Marak, sortait tout juste d’orbite d’Alzoc 3, après avoir rencontré son Maître Helera Kor’Rial et une relique du passé… auquel ils se sont tous 3 “amusés” à altérer le paysage glacial naturelle d’un recoin de la planète, par un entraînement intensif… Il était temps de dire ses “au revoir et à la prochaine chicane !” Depuis le temps, 8 longue années s’étaient écoulées où Marak avait bouclé la boucle, d’esclave, à esclavagiste au sein du Consortium de Zann, à chasseur de primes freelance et libérateur d’esclaves depuis son intégration à l’Ordre Gris… Normalement, le Black One aurait simplement du reprendre la route vers d’autres cieux, mais la menace d’un hyperdrive sur-utilisé ces derniers temps requérant un entretien préventif… et tant qu’à faire, aussi bien y aller pour le grand Check list et refaire le plein… Le premier monde civilisé apte à accueillir cette tâche ferait l’affaire…

Pantora !! un système voisin à Alzoc ferait l’affaire… ce sera là une occasion de visiter ce monde reculé de la bordure extérieur et l’équipage avait besoin de poser pied à terre de toute façon… leurs entraînement étaient ardu… quelques jours de repos avec le stricte minimum d’exercice leur ferait grand bien à leurs morales… Le Black one arriva sur Pantora à l’aube d’une tempête de neige, décidément… Pantora, Alzoc 3, Arkania… les mondes réfrigérés volaient la vedette des derniers temps, sans compter le QG de l’Ordre!

C’était l’affaire de quelques jours… de quoi faire l'entretien préventif, refaire le plein de l’inventaire… quelques jours à jouer les chasseurs de primes en permission… et puis Tchow-bye !
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By Zeph Mathuin
#30729
Phinéas "Deep Eye" Cordwell était un type malheureusement banal dans cette galaxie cruelle et sans pitié. C'était un Humain de 54 ans pourtant bien conservé malgré son visage couturé de cicatrices et son œil manquant, d'ou le surnom pour ceux du fond qui ne suivent pas. Et c'était un véritable enfoiré sans cœur et sans pitié, qui faisait toujours ce pour quoi on le payait sans jamais remettre en question ni protester. C'était un vieux chasseur de primes en activité depuis plus de 30 ans, vicieux et rancunier comme pas deux.

Il était à la tête d'une petite bande de mercenaires qui lui servaient de larbins et assistants pour ses contrats. C'est qu'il se faisait vieux le bougre, ces petits jeunes lui permettaient de tenir le rythme et continuer de récolter les primes. Cordwell n'avait aucune éthique ni code d'honneur comme bon nombre de ses collègues pouvaient avoir. Lui il marchait au fric et au fric seul, peu lui importait ce qu'on lui demandait de faire, il le faisait, encaissait la prime et repartait à la suivante sur la liste.

Aujourd'hui il était venu sur Pantora avec ses gars pour une de ces primes justement: une ancienne esclave qui s'était faite la malle quelques mois auparavant. Le client spécifiait la vouloir vivante et de préférence en bonne santé alors on pouvait oublier la balle dans la tête. Il y avait une photo de l'article et une rapide bio, d'ou il avait pu supposer qu'elle finirait par revenir chez elle.

Il y avait donc laissé quelques-uns de ses gars en stand-by depuis plusieurs semaines au cas ou et aujourd'hui, ça avait fini par payer: la fille avait été aperçue au spatioport de Pantora City, il était donc temps d'aller la cueillir. Maintenant qu'ils étaient tous sur place, il était temps de se mettre en chasse. Il donna ses instructions et ordonna à ses gars de se déployer dans la ville, notamment sur les marchés, les éventuels bas fonds et les zones de taxis.

La bio précisait que la fille habitait non loin de la capitale sans plus de détail, il était donc raisonnable de penser qu'elle chercherait à retourner là ou elle avait vécu. Facile de resserrer l'étau du coup.




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Elle avait toujours adoré étant enfant les marchés de Pantora, les innombrables étals tenus par ses semblables vendant toutes sortes de marchandises toutes plus exotiques les unes que les autres. Là des manteaux à la mode sur Impératrice Têta, ici des sculptures provenant de Tapani, là des parfums de Chandrila. Se promener sur les marchés lui donnait l'impression de voyager ailleurs et avait toujours émerveillé l'enfant qu'elle était alors, lui donnant presque l'envie de visiter tout ces magnifiques mondes si étranges.

Elle avait beau avoir changé au fil des années, le même sentiment de voyage vers l'inconnu et de douce découverte la prenait à nouveau tandis qu'elle se promenait sans véritable but. La neige continuait de tomber doucement, teintant d'un blanc pur cet endroit, accentuant son côté étranger à ce monde. Elle ne pût s'empêcher de sourire avec mélancolie. Quel bonheur c'était pour elle de revenir, elle ne s'était pas rendue compte à quel point son monde lui avait manqué.

Bonjour jeune fille, ça vous dit d'essayer ce splendide manteau de fourrure? Porté par la Reine Fanrel en personne je vous jure!
Hep hep hep chère amie, venez donc un peu par là et sentez-moi ce parfum! C'est du beau hein? La Prima Tega elle-même porte ce parfum, qualité certifiée!
Et pourquoi vous ne vous laisseriez pas tenter par ces friandises? Réduction spéciale pour vous parce que vous êtes vraiment craquante!

Elle en oublia presque la raison de son retour tant elle se sentait bien. Et puis ce fut à ce moment qu'elle remarqua, ou crût remarquer, le type. Il essayait de faire comme s'il s'intéressait à un étal ou étaient exposés des peintures représentant les plus beaux monuments de Pantora mais elle n'était pas dupe. Sa manière de s'efforcer de ne pas regarder autour de lui le rendait louche, et lorsqu'elle surprit plusieurs regards successifs à son encontre, elle sentit son cœur se glacer.

Il la surveillait elle. Pourquoi? Qui était-ce? Qu'avait-elle fait? Avait-elle commis un délit? Elle ne pensait pas en être arrivée là, rien ne justifiait que la police ne veuille lui mettre la main dessus. La terreur l'emplit alors. Elle n'avait aucune certitude et aucun moyen de s'en assurer mais si ça n'était ni un policier ni un simple voyou local - ce qui était du reste tout à fait possible - alors cela ne pouvait signifier qu'une seule chose.

Un chasseur de primes.

Tendue, toute légèreté et joie envolées aussi vite qu'elles étaient apparues, Varadesh tourna le dos à l'homme situé quelques mètres derrière elle et entreprit de continuer de marcher en apparence lentement et sans but, flânant de ci de là. En réalité, elle s'éloignait à dessein de la place du marché pour trouver un coin isolé. Du coin de l’œil, elle vérifiait tout les quelques pas qu'il ne la suivait plus mais à chaque fois, il était toujours là, à la lisière de sa vision.

Elle se mit à marcher de plus en plus vite, pressée, faisant de grands signes de la main devant elle comme si elle avait aperçu quelque ami ou connaissance qu'elle voulait accoster. La rue du quartier résidentiel ou elle se trouvait maintenant était quasiment déserte et elle se glissa à travers une intersection, se collant au mur, prête à agir.

L'homme apparut soudainement, une main dans son manteau. Elle ne lui laissa pas l'occasion de sortir son arme et se jeta sur lui, frappant à coups de pied et de poings. Mais la Pantoran n'était guère versée dans les affrontements au corps à corps comme ceux-là ou seule la force physique pure comptait, là ou le type était clairement familier de ce genre d'action.

Un coup à son ventre suivi d'un autre contre sa gorge la plia en deux. Elle n'eut pas le temps de réagir que déjà il la plaquait contre le mur avant de la jeter en arrière violemment. Elle avait le souffle coupé et la vision brouillée par la douleur et les larmes, incapable de reprendre son souffle. Sa glorieuse stratégie allait s'achever de manière misérable, Ranath en aurait été honteuse si elle avait été là pour voir ça.

Non.

A la pensée de son maître observant la scène avec dégoût ou désolation devant la faiblesse de son apprentie, Varadesh sentit la colère faire surface et sa résolution s'agrandir. Un vulgaire chasseur de primes ne la mettrait pas à mort, pas plus qu'il ne la soumettrait. Elle était une Sith, c'était aux autres de s'agenouiller devant elle et non l'inverse. Elle fixait l'homme qui se dressait au-dessus d'elle, goguenard et riant de sa déconfiture. Cela aussi ne fit qu'attiser la rage qui lui prenait aux tripes.

Dire que t'es marquée comme étant dangereuse, j'arrive pas à le croire. J'me demande si Cordwell me laissera t'essayer un coup avant qu'on te livre, ce serait du gâchis...

Il dégaina son blaster de poche et le leva pour la tenir en joue, prêt à l'assommer d'un coup de tir paralysant... Lorsqu'elle disparut soudainement d'ou elle était. Le chasseur fronça les sourcils, ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer, avant que son instinct ne le fasse se retourner. Trop tard, il sentit une vive douleur au niveau du dos suivie d'une chaleur intense et insupportable.

Baissant les yeux, il vit dépasser de son ventre une lumière d'un rouge intense et vif. Lentement, la lumière ressortit par l'arrière. Il s'effondra, crachant du sang tandis que la blessure mortelle laissait échapper à grands flots sa vie. La fille se tenait au-dessus de lui, la lumière rouge sortant d'un genre de poignée qu'elle tenait à la main. Comme les Jedi en maniaient. Elle le regardait fixement, une lueur inquiétante au fond des yeux.

Tu aurais dû te fier à ce que tu as lu, tu serais peut-être encore vivant.

La lame traça un arc vif dans les airs avant de s'abattre à nouveau pour venir trancher au niveau du cou, découpant facilement chair et os. Varadesh éteignit alors son sabre laser nouvellement acquis sur Korriban, consacra 3 secondes à observer la scène avant de s'enfuir en courant. Elle ne devait pas rester là.




Josh? Réponds-moi bordel, t'es ou là? Tu as dit que tu tenais la prime alors précise-nous ou t'es!
Ici Eddie, j'suis pas loin de sa position, j'me rend sur place je vous rappelle boss.

Le silence dura plusieurs minutes inconfortables pour Phinéas, lequel le mit à profit pour injurier ses gars à bord de son vaisseau dans leur hangar. Eddie répondit alors d'une voix manifestement nerveuse et préoccupée. Le vieux chasseur sut tout de suite que quelque chose n'allait pas et qu'il fallait s'attendre au pire.

Boss, je viens de retrouver Josh. Vous allez pas me croire, il est mort ce con!
Mort? Comment? Qui?
Décapité le mec! Je sais pas par quoi mais sa tête à été découpée de son corps et y a un gros trou à sa poitrine, je vois à travers sans rire!
Okay les mecs. On se regroupe et on décide de la suite. J'dois voir ça de mes yeux.

15 minutes plus tard, Phinéas et le reste de ses gars inspectaient les lieux. Le vétéran n'aimait pas ce qu'il voyait et savait ce que ça voulait dire.

'Coutez-moi, j'ai déjà vu des blessures de ce genre du temps de l'Empire. C'est une arme de Jedi qu'a fait ça, un fichu sabre laser.
On chasse une Jedi boss?
Nan ça m'étonnerait. Puis même si c'était le cas ça changerait rien, j'ai toujours été jusqu'au bout d'un contrat, c'est pas maintenant que ça va changer. On se remet en chasse les mecs, la fille a pas dû aller bien loin, trouvez-la moi.

Tandis que ses gars se dispersaient pour obéir à ses instructions, le vieux chasseur réfléchissait. Il était orgueilleux et pour tout dire, avare comme pas deux. Mais il savait que ce genre de coup avec une foutue Jedi, il aurait du mal à y arriver tout seul. Fallait qu'il appelle du renfort. Il connaissait le gars idéal pour ça. Un enfoiré de clochard de son humble avis mais qui avait la réputation de savoir mater les Jedi parce qu'il utilisait le même matos qu'eux.

Une fois retourné à son vaisseau, il activa la fréquence comm' pour transmettre sur les fréquences utilisées ordinairement par les chasseurs entre eux. Il n'avait pas le numéro perso de l'enfoiré alors il espérait qu'il était à l'écoute.

Koress t'es là? Réponds-moi gamin, c'est Cordwell. J'ai une prime à te proposer si t'es partant, à moins que tu sois trop occupé à te branler pour bosser?

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By Aldrax Kist
#30749
L’équipage venait de commencer l’entretien préventif du vaisseaux… quand le pilote vint avertir le Général d’une communication à son endroit sur la fréquence des Chasseurs… Marak ajusta son comlink sur la fréquence et pris le relais… Les deux avait une relation plutôt houleuse, l’un avait jeté sa conscience morale aux chiotte, l’autre… tentait de s’en forger une décente pour le commun des mortels…

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Koress t'es là? Réponds-moi gamin, c'est Cordwell. »

    « Marak: CORDWELL !!? c’est bien toi ? T’es toujours vivant !? ça te fais combien là, 70 balais ! »

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: J'ai une prime à te proposer si t'es partant, à moins que tu sois trop occupé à te branler pour bosser? »

    « Marak: Tu dois être dans la bouse par-dessus la tête pour vouloir faire appel à moi !!! j’te préviens ça va te coûter cher cette fois, tu m’as roulé une fois, mais pas deux… Envois-moi la fiche, je verrai ce que je peux faire… je suis cloué au sol sur Pantora pour au moins 24 à 48h, réparations mineurs »

Alors qu’il se trouvait pile à l’heure et au bon endroit pour Cordwell, Marak débarqua “naïvement” du vaisseau, se doutant bien que s’il avait pu recevoir le message, c’est que Cordwell en personne était probablement dans les environs, ou via le relais d’un de ses multiples sbires à sa botte... Marak se dirigea ainsi vers les marchés les plus proches et commencer à éplucher la liste des choses à réapprovisionner… le tout équipé en mode chasseur de prime, datapad pour les emplettes, sabres laser, blaster, munitions… en attendant de recevoir les infos sur la cible et négocier, sa part, avec l’antiquité, Marak pensait bien avoir le temps de faire le tour de sa liste…
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By Zeph Mathuin
#30757
Eh bien le Zabrak avait finalement répondu assez vite, c'était une bonne chose. Au moins il était pas encore parti faire le zouave il savait pas ou. Koress il avait la réputation d'être un pro efficace mais plus concerné par ses bijoux que par autre chose. Cordwell aimait pas les gars comme ça, il était le genre "marche droit et ferme-la" le vieux. Mais bon, quand on n'a pas le choix on fait avec ce qu'on a sous la main.

J'en ai 53 jeune con! Tu crois toujours que tu parles à une de tes groupies imaginaires c'est ça ton problème, t'as aucun respect pour tes aînés! J'ai b'soin d'toi pour r'trouver une fugitive, une foutue voleuse! J't'envoie la fiche et j'te file 2 ou 3 détails que je viens d'avoir en la pistant!

ImageNom : Sabina
Prénom : Pavian
Age : 19 ans
Race : Pantoran
Sexe : Femme
Signes distinctifs : Cheveux longs bleus foncés, nombreuses cicatrices dans le dos, pendentif représentant une lune
Recherchée pour : Coups et blessures, meurtre, délit de fuite
Prime : Fugitive en fuite, appréhender vivante et ramener la prime à l'exécuteur pour prise en charge
Montant de la prime : 15 000 Cr'


Le vieux chasseur laissa 5 minutes au jeunot avant de reprendre le vocal et d'aboyer sans aucune délicatesse ni appréciation.

Bon alors t'as eu large le temps de lire là dugland. La morveuse est sur Pantora, ça tombe bien qu't'y sois frangin, on perdra pas d'temps à attendre qu'tu te ramènes comme ça. Un de mes gars l'a chopée mais il s'est fait zigouiller aussi sec, on a pu examiner le corps c'était pas beau à voir parole. C't'une foutue Jedi ou chai pas quelle cinglée avec leurs armes bizarres là.

Tu m'connais Koress, je suis pas le genre à lâcher une chasse quand je l'ai commencée, encore moins quand un de mes gars se fait allumer. Mais là c'est du sérieux, j'avais pas recroisé ce genre d'oiseau de malheur depuis au moins - 2, c'est dire! 'Paraît qu'tu sais apprivoiser ce genre de mangemerdes alors j'te propose 3K de la prime en échange d'un coup d'main d'ta part. Et j'suis généreux frère!


Il espérait bien que le cornu accepterait sans le gonfler à marchander, y avait pas de temps à perdre avec la prime qui filait dans la nature. Si l'autre faisait pas le con, il irait rejoindre ses gars pour la chasse.




La peur, la panique, la colère, l'incompréhension, toutes ces émotions submergeaient Varadesh tandis qu'elle courait sans s'arrêter ni se retourner à travers les faubourgs périphériques de la capitale. Une foule de questions se pressait dans sa tête sans qu'elle put faire quoi que ce soit pour y répondre. Plus elle y pensait, pire elle se sentait et plus elle y repensait, une boucle sans fin qui la rendait folle.

Elle n'était plus en sécurité ici. Pas même son monde natal ou elle avait vécu et grandi avec insouciance ne pouvait la garder de ceux qui lui voulaient du mal. Cette prise de conscience lui glaçait le sang et l'emplissait d'horreur. Ses derniers souvenirs emplis d'innocence sur cet endroit se retrouvaient souillés. Et elle courait, toujours plus, toujours plus loin, toujours plus vite. Que faire? Elle ne réfléchissait même plus vraiment, la peur la possédait et l'empêchait de s'arrêter pour se poser.

Elle était terriblement vulnérable dans son état et ne s'en rendait même pas compte. Sans la discipline et le contrôle vantés par Ranath, son esprit était un livre ouvert pour tout individu disposant du sixième sens. Elle tenta bien de se calmer, d'imposer le silence et la paix en elle-même, d'aller chercher au plus profond d'elle cette puissance pour la cacher aux yeux de tous mais rien n'y fit. Son échec fut tel qu'elle était dès lors comme un phare dans la nuit.

Varadesh continuait de courir. Son esprit horrifié cherchait désespérément le seul endroit encore susceptible de lui apporter une quelconque paix si précaire fut-elle pour se recomposer: sa maison de jadis.

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By Aldrax Kist
#30779
    « Phinéas “Deep Eye Cordwell: Bon alors t'as eu large le temps de lire là dugland. La morveuse est sur Pantora, ça tombe bien qu't'y sois frangin, on perdra pas d'temps à attendre qu'tu te ramènes comme ça. Un de mes gars l'a chopée mais il s'est fait zigouiller aussi sec, on a pu examiner le corps c'était pas beau à voir parole. C't'une foutue Jedi ou chai pas quelle cinglée avec leurs armes bizarres là.

    Tu m'connais Koress, je suis pas le genre à lâcher une chasse quand je l'ai commencée, encore moins quand un de mes gars se fait allumer. Mais là c'est du sérieux, j'avais pas recroisé ce genre d'oiseau de malheur depuis au moins - 2, c'est dire! 'Paraît qu'tu sais apprivoiser ce genre de mangemerdes alors j'te propose 3K de la prime en échange d'un coup d'main d'ta part. Et j'suis généreux frère!
    »

    « Marak: 3K !! , t’appel ça “Généreux” !!?... Cordwell tu t’es pas rendu compte de l’arnaque... 15 000 Cr.’ pour coups et blessures, meurtre, délit de fuite !? Ta vue baisse “Frère”, faut faire ajuster ça ! »

Après un grand soupir...

    « Marak: Bon… dans ma grande générosité et parce que je suis sur place déjà, je veux bien te donner un coup de main… et si vraiment ton mec s’est fait allumer… Vous devriez laisser aller.... mais parce que je sais, par expérience, que tu ne lâcheras pas le morceau… juste comme ça un conseil, l’approchez pas… du moins tant qu’on sait pas de quoi elle est capable ! ça serait dommage de repartir les pieds devants pour une arnaque à 15 000 Cr’ »


Marak, envoya un message crypté à Sam, afin qu’il fasse sur recherche un brin plus approfondi sur la fiche que Cordwell lui avait transmis, cette prime n’était pas qu’une arnaque en soi, Cordwell lui-même était une arnaque ambulante sur deux pattes… Le reste de la conversation avec Cordwell… des jurons, des cris, des insultes de sa part à l’endroit de Marak… ça le faisais sourire, un esprit si facile à faire sortir de sa zone de confort… «c’était comme se torcher le c*l avec de la soie ! »

    « Marak: Sam, trouve-moi tout ce que tu peux sur cette cible… Paraît qu’elle vient de commettre un meurtre sur un des chasseurs de prime à ses trousses, quelque part dans Pantora city… tu peux me pointer dans la bonne direction ? »

    « Sam: Sans problème, donne-moi 15 min ! »

15 minutes plus tard...

    « Sam: Black one à Hunter… j’ai rien trouvé de précis, mais les autorités ont l’air de commencer à s'agiter près des marchés… Je continu les recherches… Black one out ! »

Marak se dirigea donc, vers les marchés de Pantora City afin d’y trouver son point de départ, le lieu du cadavre… à moins que, si vraiment c’était une Jedi, il ne la trouverais sûrement pas cachée dans le voile… mais advenant qu’elle ne s’y cache pas, peut-être pourrait-il restreindre son champ de recherche…

Marak ouvrit tranquillement son esprit à la force présente sur Pantora étendant la portée de ses sens comme un sonar qui recherchait un écho… Quel ne fût pas sa surprise de percevoir un Pong, en réponse à son Ping… aussi facilement ! Encore là, ça sentait l’arnaque ! La cible savait-elle qu’un autre sensitif était dans le coup… bah maintenant si, elle pouvait s’en douter ! Elle se trouvait quand même loin, une bonne longueur d’avance à couvrir pour la rattraper, néanmoins son positionnement semblait précis, malgré que toujours en mouvement…

Marak commença donc son déplacement, empruntant des moyens de locomotion plus rapide que la marche ou la course, un speeder-taxi, où il dirigea son chauffeur jusqu’à atteindre la hauteur de sa cible… il débarqua quelque part hors de vue, dans une position latérale à la cible, à distance de poursuite à pied si besoin était… il paya son chauffeur pour services rendus… Puis regarda les environs que personne ne l’épiait… remis sa sinistre capuche sur sa tête tout en marchant non chalament, resserrant l’étau sur sa cible… non pas pour la capturer, mais pour l’observer… après tout elle venait de se défaire d’un chasseur de prime… et d’autre n’étais sûrement pas si loin devant ou derrière Marak dans cette chasse… Marak marchait et tranquillement se réfugia dans le voile de la force, se servant des infrastructures à son avantage pour se trouver un perchoir où observer la cible vu de haut… pouvoir voir venir les hommes de Cordwell et coordonner l’assaut final… en attendant, peut-être jouer avec elle… s’introduire dans son esprit, lui parler, découvrir pkoi cette prime sur sa tête, tester ce dont elle est capable ! Il lui restait sûrement peu de temps, mais Marak devait prendre le temps de se préparer... la localiser à travers la force, bien que facile, surprenament, était une tactique peu utilisé chez lui, rares étant les occasions de pourchasser une Jedi en fuite ! C’est le genre d’affaire qui normalement se règle à l’interne, voyez !

Donc du coup, Marak se savait éprouvé, ça tire plus d’énergie… mais il en avait à revendre ! quelques minutes d’observations, à l’abri des regards sur son perchoir, immobile, devraient suffir… il laissa tomber le voile pour faciliter la récupération, il était trop tard maintenant pour elle, si près de lui, elle aurait sûrement du mal à mettre de la distance entre elle et lui avec les hommes de Cordwell dans les pattes…


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By Zeph Mathuin
#30804
Elle courait, toujours plus vite, toujours plus loin, droit devant, sans regarder ni autour d'elle ni ou elle allait. Affolée comme elle l'était, elle ne réfléchissait plus et fonctionnait à l'instinct. Courir encore et encore, ne pas s'arrêter, ne pas hésiter, ne pas gâcher une seule seconde. Juste fuir, loin. Le plus loin possible. Oublier tout ça, ne pas penser à ces types qui la traquent sans relâche. Ne pas penser qu'ils sont peut-être tout proches maintenant. Non non non. N'y pense pas. Arrête.

Elle finit par s'arrêter finalement, hors d'haleine, en sueur, fatiguée. Elle se tenait appuyée contre un lampadaire quelconque et enleva son manteau, restant en t-shirt, absolument pas gênée par les températures du genre frisquettes qui régnaient sur ce monde. L'endroit était à l'extrémité sud de la ville, au point qu'on était bien plus dans les faubourgs voire en dehors de la capitale. Il régnait un certain calme, uniquement troublé par les quelques Pantorans qui se promenaient dans les rues.

Certains la regardaient d'un air surpris, se demandant sans doute si elle allait bien et pourquoi elle semblait essoufflée à ce point. D'autres étaient effrayés et s'éloignaient d'elle rapidement. Aucun ne semblait vouloir faire mine de l'aider ou s'informer sur son état. Elle ressentait en cet instant toute la portée des barrières qui la séparait de ses semblables. Un profond sentiment de solitude l'emplit alors et elle se maudit intérieurement d'en être à se lamenter ainsi.

Ces gens, qu'ils soient de la même espèce qu'elle, n'étaient pas, plus, son peuple. Elle était une Sith et à ce titre ne se sentait aucune loyauté envers personne d'autre que l'Ordre, Ranath et elle-même. Pourquoi se sentait-elle triste alors?

Ses sombres pensées furent effacées lorsqu'elle crut sentir quelque chose. Là, dans son esprit, quelque chose la titillait sans qu'elle ne sache trop quoi. C'était comme une vague impression de ne pas être seule, comme s'il y avait quelqu'un dans le coin qui cherchait à l'atteindre. Curieux. Elle se souvint brusquement d'ou elle avait déjà ressenti ça. Ranath lui avait parlé par esprit directement dans sa tête, utilisant le lien qui les unissait. Comment se pouvait-il qu'elle ressente la même chose sans que ce ne soit la présence réconfortante de son maître?

La Mirialan ne pouvait clairement pas être ici, du reste elle ne savait même pas que son apprentie était venue se recueillir chez elle. Se pouvait-il que pareille capacité soit utilisable autrement qu'entre 2 individus liés? Et pourquoi pas après tout? On parlait de la Force. Si cette personne pouvait se faire ressentir si proche, il fallait qu'elle fasse quelque chose. Ou es-tu? Impossible de précisément dire d'ou venait l'inconnu mais il devait être pas loin. Le contacter était potentiellement risqué mais elle était curieuse de savoir à qui elle avait affaire.

Qui es-tu? Qu'est-ce que tu me veux? Tu es l'un de ces types?

La rue était maintenant déserte et le silence régnait. Ce qui aurait dû la mettre en garde mais sa concentration pour tenter de contacter le mystérieux individu sensitif proche l'avait distraite. Elle ne vit donc venir l'homme se jeter sur elle qu'au dernier moment. Elle poussa un cri plus d'étonnement que de frayeur bien que ce fut aussi le cas et se jeta en arrière pour tenter d'éviter le coup de matraque paralysante.

C'était un autre de ces types, vêtu comme celui qui l'avait suivie et attaquée quelques minutes plus tôt. Combien y en avait-il de ces gars? Pourrait-elle vraiment tous les semer ou les liquider, seule, fatiguée et encore peu expérimentée? Pas le temps de se poser de question. Elle se saisit de son sabre laser flambant neuf et l'alluma aussi sec. La lame d'un rouge très vif illumina le visage de la jeune fille, peignant comme une expression mauvaise sur elle.

Fini de jouer, il était temps de recommencer à découper des imbéciles qui avaient visiblement de mauvaises intentions à son encontre. Elle les tuerait tous s'il le fallait, ou mourrait en essayant. Pas question de se rendre. L'homme sembla pris de vertiges lorsqu'il vit la lame pointée pour mettre fin à sa vie. Que cela fut par surprise ou parce que le mystérieux individu s'était manifesté, elle n'aurait su le dire. Mais elle mit le temps à profit pour plonger sa lame directement dans le ventre de l'homme.

Elle commençait seulement à retirer la lame et à regarder l'homme s'effondrer en tentant avec ses deux mains de vainement endiguer le flot de sang quand elle songea que semer des cadavres un peu partout risquait de salement compliquer les choses avec les autorités, sans compter leur bande dont elle ne savait rien.

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By Aldrax Kist
#30818
Impossible de précisément dire d'où venait l'inconnu mais il devait être pas loin. Le contacter était potentiellement risqué mais elle était curieuse de savoir à qui elle avait affaire.

    « Sabina: Qui es-tu? Qu'est-ce que tu me veux? Tu es l'un de ces types? »

Aucune réponse dans l’immédiat… mais sa présence était toujours palpable, la rue était maintenant déserte et le silence régnait. Elle vit venir l'homme se jeter sur elle au dernier moment, poussant un cri sur le coup et se jeta en arrière pour tenter d'éviter le coup de matraque paralysante. Un autre de ces chasseurs de primes, vêtu comme celui qui l'avait suivie et attaquée quelques minutes plus tôt. Combien en restait-il ? Elle se saisit de son sabre laser flambant neuf et l'alluma aussi sec. La lame d'un rouge très vif illumina le visage de la jeune fille, peignant comme une expression mauvaise sur elle. L'homme sembla pris de vertiges lorsqu'il vit la lame pointée pour mettre fin à sa vie, pour plonger sa lame directement dans le ventre de l'homme. Elle retira la lame lentement et regardait l'homme s'effondrer dans une fraîche marre de sang. Était-ce lui, cette présence dans la force !? Non… un voix grave et rauque se fit entendre à travers la télépathie

    « Marak: ARRÊTE !... de les tuer !! Tu ne fais qu’aggraver les choses ! … tu leurs donne le droit de te tirer à vue maintenant… »

Du haut de son perchoir Marak pouvait voir tranquillement les silhouettes converger vers sa position les communications entres-eux s’affoler. 2 mec arrivaient plus haut à ses midi pour refermer le piège… 1 à 9h & 3h… Marak lui s'était positionné, à ses 6h pour “lui couper la retraite”, si vraiment on devait en venir à ce qu’il s’implique personnellement… Mais pour 3K, Marak était plus tenté de l’aider elle, que cet enfoiré de Cordwell, histoire de faire monter la prime, ou à tout le moins sa part !... Elle conservait une légère marge de manoeuvre, puis faut dire qu’il y en avait 2 de moins à gérer ! Salissant mais efficace ! Il était temps de faire son entré en scène…

Sur ces paroles les 4 hommes sortirent des ombres, partiellement camouflés par les structures… leurs armes pointés sur elle, prêt à faire feu aux premiers signes d’agressivité, ils étaient placé en demi-lune devant elle refermant le piège sur Marak, du moins c’est ce qu’il souhaitaient s’il voulait espérer l’avoir vivante et sans perte supplémentaire… c’était l’heure pour Marak de, soit récolter un 3K facile… soit faire le ménage ! Mais pour ça… il devait la confronter et s'immiscer dans son esprit, découvrir ses péchés pour mériter une avis de recherche, bien que peu lucratif, un avis tout de même !

Marak sauta nonchalamment de la toiture où il s’était perché, pour atterrir “Jedi Style” au sol, un genoux en flexion, déjà prêt à donner une poussée d’assault… l’autre jambe tendue latéralement sur le côté de son corps maintenant l’équilibre de la posture… La neige légère vola sous le souffle de son atterrissage… offrant un maigre 3 secondes de camoufflage, juste le temps d’attirer le regard de la cible, et faire figer les hommes de mains par sa simple présence… Les hommes n’osèrent pas tirer, un cible morte alors que désirée vivante ne rapporte que 50% de la prime… déjà 15K à presqu’une dizaine, tu ne vis pas des masses de temps là-dessus… alors à 50%... Marak se releva tranquillement et commença à s’avancer vers elle, empoignant tranquillement ses sabres laser, sans les allumer toutefois, ils avançait d’une air menaçant alors qu’il continuait à lui parler dans sa tête...


    « Marak: Délit de fuite, coups et blessures, meurtre… multiples meurtres maintenant…va falloir faire le ménage si tu veux t’en sortir maintenant… Affronte-moi et concentre-toi… l’ennemi c’est ceux qui peuvent de tirer dessus, pas moi… joue le jeu, danse avec moi et je te guiderai pour les éliminer un par un… ou pas... mais tu finiras dans une cage… à toi de choisir maintenant »

À cet instant, il alluma son grand Sabre Laser, se plaçant en posture défensive de la forme Soresu, et incita le jeune femme à prendre une décision… profitant de ce lien télépathique pour comploter à l’insu des autres

    « Marak: Alors ? se sera quoi, La liberté ou la l’emprisonnement !? »

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By Zeph Mathuin
#30829
Le piège se refermait lentement mais surement autour d'elle, le temps qu'elle avait perdu à éliminer cet imbécile et essayer de parler au mystérieux sensitif caché quelque part non loin, ses copains l'avaient mis à profit pour la retrouver et se rapprocher d'elle. Elle jura en se rendant compte qu'elle n'avait plus guère d'options présentement. Il fallait qu'elle réfléchisse et trouve très très vite une échappatoire avant que le nœud coulant ne finisse par la prendre à la gorge.

La voix qui se fit entendre alors dans sa tête la fit sursauter, plus parce qu'elle ne s'attendait plus à obtenir de réponse que parce que c'était une voix étrangère. Masculin à en juger par les tonalités de sa voix, grave, avec une pointe d'exaspération comme s'il désapprouvait ses actes, ce que lui confirmèrent ses paroles. Fronçant les sourcils, elle plissa les yeux comme pour essayer de mieux voir autour d'elle, il devait bien être dans le coin ce type.

Et qu'est-ce que tu crois que je serais censée faire au juste? Les laisser m'attraper et me liquider? C'est eux ou moi et mon choix est vite fait à ce stade.

Ils étaient désormais plus proches que jamais, à une quinzaine de mètres chacun, armes levées et prêtes à la liquider. Elle avait toujours son sabre en main, éteint pour le moment mais ne le leva pas et ne fit pas un geste, qui l'aurait condamnée à mourir aussi surement que les Hutts sont moches. C'est alors que d'un des toits d'une maison, un énergumène sauta à terre dans une pose qu'il devait juger héroïque. En tout cas à en croire la réaction des autres, il n'était pas un simple chasseur.

C'était un Zabrak, elle le remarqua rapidement en le détaillant du regard, grand, démesurément grand même, visiblement pas en malnutrition ni manque de muscles. Même s'il n'était pas en tenue aussi légère que les Pantorans, il était visiblement peu concerné par le froid régnant et elle pouvait voir un peu les multiples tatouages sur sa peau. Si la situation n'avait pas été telle qu'elle était, elle aurait presque pu le trouver séduisant.

Mais voilà, il dardait sur elle un regard mauvais et tenait des sabres laser pour le moment éteints. Cette prise de conscience la fit frissonner, était-il un Jedi? Un Sith dont elle n'avait pas connaissance? Les deux étaient possibles. Il semblait parfaitement capable de la découper en morceaux sans regret, ce qui n'était pas pour la rassurer. C'est alors qu'elle entendit de nouveau sa voix dans sa tête et ce qu'il lui dit la surprit tout à fait.

Le cornu lui proposait de donner le change aux chasseurs alentour en s'affrontant. Donner du spectacle à voir qui les désoriente et les distraie suffisamment pour qu'ils puissent s'en débarrasser un à un. C'était risqué et complexe mais ça pouvait marcher, si seulement elle pouvait être sûre de pouvoir lui faire confiance. Le pouvait-elle? Qu'est-ce qui lui permettait d'affirmer que ce gars n'allait pas la lui faire à l'envers? Et puis elle comprit que vu la situation, faire la difficile était ridicule. Elle pouvait bien se préoccuper de lui quand elle en aurait fini avec les chasseurs.

Si tu veux danser, dansons donc. Tu as intérêt d'être un bon cavalier, je ne suis pas du genre à suivre les pas des autres!

Sabre à la main qu'elle alluma, découvrant sa lueur rouge vif intense, elle couvrit la distance qui séparait les 2 artistes avant de se jeter sur le Zabrak comme si elle voulait se serrer contre lui. Ses bottes et coups étaient directs, sans finesse ni précision. Elle ne cherchait pas à régaler les yeux d'autrui notamment parce que ses talents en matière de duel frisaient le néant. Quand on savait à peine faire plus que tenir son sabre et le pointer dans le bon sens, on ne faisait pas dans la dentelle après tout.

Engagés dans leur duel sans merci pour un œil non averti, ils se jaugeaient mutuellement. Lui ne faisait que parer les coups sans jamais contrer ni tenter de la frapper, dans des mouvements simples. La Pantoran était en sueur tandis que le Zabrak semblait à peine essoufflé. Il allait bien falloir décider de la suite.

A mon signal, je me décale sur celui à ma gauche et je lui fait sa fête. Quant à toi, je présume que tu es un grand garçon, arrange-toi pour qu'ils ne nous tuent pas. On aura une conversation sérieuse une fois qu'on en aura fini ici.

Leur petit affrontement durait depuis plusieurs minutes déjà et elle sentait la fatigue commencer à poindre, rendant lourds ses muscles dans ses bras. Il ne fallait pas traîner ou elle s'effondrerait, incapable de réagir. Alors, tandis que d'un coup qu'elle aurait pu espérer mortel mais que le Zabrak para aisément, elle se retourna face à l'un des chasseurs à 5 mètres d'elle. Le regardant, elle esquissa un sourire mauvais et tendit la main avec hargne, concentrant le pouvoir en y canalisant toute sa colère.

L'homme se mit à tousser d'abord puis à ne plus pouvoir respirer, se tenant le cou et la trachée des 2 mains, les yeux exorbités de terreur et d'incompréhension. Elle même avait le plus grand mal à rester concentrée mais tenait bon. Elle ne faisait plus attention à rien d'autre que le spectacle de cette marionnette de chair pendue entre ses mains, impuissante. Le cornu ferait sa part de son côté après tout.

Cela prit de longues secondes mais il finit par s'effondrer après avoir poussé un dernier soupir étouffé. Quant à elle, elle avait surestimé son endurance et encore une fois, avait poussé bien au-delà de ses limites. Tremblant de tout ses membres, elle fut bien incapable de faire autre chose que s'écrouler à terre non loin de sa victime, immobile, incapable de bouger ni se relever. Son destin était entre les mains du Zabrak.

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By Aldrax Kist
#30850
Leur petit affrontement durait depuis plusieurs minutes déjà... Il ne fallait pas traîner ou elle s'effondrerait, incapable de réagir. Alors, tandis que d'un coup que Sabina aurait pu espérer mortel, Marak la para aisément, donnant l’apparence de presque jouer avec elle... puis elle se retourna face à l'un des chasseurs à 5 mètres d'elle, Le regardant, elle esquissa un sourire mauvais et tendit la main avec hargne, concentrant le pouvoir en y canalisant toute sa colère. Le moment était arrivé de trahir pour Marak.

L'homme se mit à tousser, puis ne plus pouvoir respirer, tenant son cou et la trachée des 2 mains, les yeux exorbités de terreur et d'incompréhension. Cela prit de longues secondes mais il finit par s'effondrer après avoir poussé un dernier soupir étouffé. Quant à Sabina, elle avait surestimé son endurance et encore une fois, poussé bien au-delà de ses limites. Tremblant de tous ses membres, elle fut bien incapable de faire autre chose que s'écrouler à terre non loin de sa victime, immobile, incapable de bouger ni se relever. Son destin était entre les mains du Zabrak.... Marak repris une position neutre, éteint son sabre, observant la scène et levant la main au 3 survivants de ne pas tirer


    « Marak: Voilà les mecs, elle est à vous, fallait juste l'essouffler un peu, mettez lui les menottes et on en parle plus… »

TRAÎTRE ! se disait-elle sans doute, une fois à la merci des autres… Marak attira le sabre de la jeune fille à sa main, admirant le travail de conception… Alors que les 3 chasseurs se rassemblaient autour d’elle et ne prenant aucune chances se mirent à 3 pour lui placer les menottes… Marak se plaça derrière eux alors qu’ils était focus à menotter la jeune fille… les 3 se relevèrent et se félicitèrent de leur prise alors que Sabian était restée par terre… toujours dos au colosse

    « Marak: Ouais, FÉLICITATION LES GARS !! »

Le son du sabre de la jeune fille se fit entendre… Tout d’une coup les 3 mecs stoppèrent toute réjouissance et et fîrent face à leur bourreau… un unique coup latérale, à hauteur du coup… un swing, l’ombre rouge passa devant devant les yeux de Sabina, 3 têtes se disloquèrent de leur corps pour tomber à ses pieds… Marak libéra La jeune fille de ses entraves et lui tendis la main…

    « Marak: Vient avec moi si tu veux rester libre… ou tente ta chance seule, c’est toi qui voit… mais tu viens de tuer 5 chasseurs de prime avec ce sabre… dorénavant ta prime deviendra très intéressante, faut régler ça avant que t’es tous le secteur sur ton dos… »

Dans sa main qu’il lui tendit se tenait son sabre qu’elle avait momentanément perdue… il le lui rendit sans hésiter, malgré le fait qu’elle ne sache plus sur quel pied danser dans l’immédiat, lui qui venait de faire acte de double trahison… il misait sur un quitte ou double calculé… fatiguée, peu expérimentée, jaugée… elle avait tout de même le choix de profiter de son aide ou pas… Autant les paroles du Zabrak fûrent dites sur un ton froid et objectif… on pouvait lire dans son regard un certain attrait enver la jeune fille…

    « Marak: Quoique tu choisisses, faut pas traîner dans l’coin, si tu connais un endroit calme et discret… on pourra discuter là-bas… mais là faut se bouger Sabina... »

Marak observa les alentours quelques secondes afin de déterminer d’une route à suivre, puis regarda de nouveau la jeune fille, espérant qu’elle eut fait son choix

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