- lun. 26 mars 2018 21:46
#32216
Le contact fut bref avant de se rompre, laissant la jeune fille perplexe. Ce pouvait être un piège, ce Black One lui était totalement étranger mais après tout il était facile de supposer que c'était le vaisseau du Zabrak. Elle choisit de laisser sa chance et arrima son cargo au Decimator avant d'ouvrir le sas. En sortit finalement Marak avec ses 3 caisses qui le suivaient, ce à quoi elle ne put s'empêcher de réagir par une mine étonnée avant de lui poser la question, peut-être un peu sèchement mais que voulez-vous, elle n'aimait pas les mauvaises surprises.
Il avait manifestement prévu de quoi lancer un assaut, entre son armure lourde visiblement considérablement modifiée, le medikit complet pour les coups durs et une armurerie mobile, le bougre avait tout prévu. C'était une bonne chose, il n'y allait pas yolo style comme si de rien n'était au moins. De son côté elle ne prit rien, elle avait son sabre et ses pouvoirs, rien qui ne puisse être suffisant contre de simples esclavagistes après tout. Et puis il fallait bien que la montagne de muscles serve à quelque chose.
En revanche, elle constata que son compagnon ne comprenait pas vraiment la situation dans laquelle ils se trouvaient maintenant, preuve en était qu'il parlait de chercher à négocier pour racheter la prime. Mais Worna, elle le savait, n'accepterait jamais une chose pareille. Il ne connaissait pas la pitié ou la compassion, c'était un enfoiré sans pareil. Il fallait donc clarifier les choses, elle leva les yeux vers le Zabrak avant de lui expliquer sur un ton légèrement sec.
Worna ne voudra pas que tu lui rachètes la prime, pas plus qu'il ne voudra me laisser tranquille si il me voit. Peu lui importent les 15 000 Crédits, il gagne cette somme en une journée, il ne voudra pas de ton argent quand bien même tu lui en proposerais un million. C'est un sadique qui adore tourmenter ses propriétés les plus exotiques et favorites. Il n'y a qu'un seul moyen de nous assurer qu'il me laissera en paix. Il faut le supprimer, lui et toute sa bande.
Elle ne précisa pas qu'elle se réservait le droit de liquider Worna pour elle-même car cela lui semblait évident. Il était à elle et personne d'autre. Elle reprit.
La meilleure manière de nous infiltrer reste encore de rejouer la petite comédie avec Phinéas je pense. Fait semblant de venir toucher ta récompense et on pourra entrer. Je ne pense pas qu'il se fera avoir aussi facilement donc on n'arrivera sans doute pas jusqu'à être face à Worna, mais au moins pourra-t-on pénétrer à l'intérieur. Il faudra faire vite une fois entrés pour éviter qu'il ne s'enfuie mais on devrait pouvoir y arriver. Allons-y, on n'a pas de temps à perdre.
15 minutes plus tard, l'explorer E-9 entrait dans l'atmosphère d'Ordo Plutonia, minuscule point solitaire filant à travers le ciel de la lune, parcourant les plaines enneigées et glacées à la recherche des coordonnées. Il fallut de longues minutes infructueuses avant d'arriver en vue de l'endroit. En vérité, la base était si bien camouflée par la neige qu'il aurait été presque impossible de la discerner pour peu qu'on ne savait pas ce qu'on cherchait et ou le chercher. Merci Phinéas...
Venait à présent la partie la plus délicate. Il fallait que Marak joue bien son rôle de manière à convaincre les sentinelles en bas qu'il n'était pas un intrus à flinguer mais bien un chasseur venu réclamer sa prime durement méritée. L'occasion allait lui être laissée de prouver qu'il avait une langue bien pendue et éloquente. Varadesh le laissa prendre la parole sur l'interphone après avoir lancé une tentative pour communiquer avec la base en contrebas.
Ses systèmes avaient par ailleurs détecté la présence d'au moins 2 tourelles laser et des lance-missiles, sans oublier les sentinelles vigilantes qui devaient surement avoir de quoi faire aussi de leur côté. Un sacré comité d'accueil. Marak, c'est à toi de jouer, sauve nos jolis petites fesses de cette situation avant qu'elle nous pète au visage mon beau. Heureusement, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter car le Zabrak fit preuve de ses talents pour le moins insolites et leur ouvrit ainsi la voie.
Bien joué, à présent on va pouvoir entrer à l'intérieur. Ces types sont vraiment stupides, il suffit que tu leur fasses gober une histoire de gros sous pour qu'ils ouvrent, à se demander comment ils ont pu durer aussi longtemps.
Tandis que l'explorer descendait, le sol de la base s'ouvrit pour laisser apparaître le hangar creusé sous le sol comme la base. Bientôt, le petit cargo solitaire se posa et au-dessus, la trappe se refermait, laissant les 2 aventuriers à présent seuls pour le nettoyage à venir. Venait à présent la partie la moins amusante pour elle, car une nouvelle fois elle allait devoir serrer les dents, baisser les yeux, prendre un air terrifié et se laisser enfiler des menottes pour donner le change.
Je te fait confiance Marak, tu m'as bien aidé jusque-là, j'espère que ça n'était pas un coup fourré de ta part pour endormir ma vigilance et ainsi me livrer pour de vrai. Je ne tiens pas vraiment à redevenir le jouet de ce malade.
Le duo sortit alors du vaisseau, elle avançant tête baissée, boudeuse et malheureuse, lui la poussant d'une main, chacun jouant son rôle à merveille. Le hangar était un grand espace suffisamment étendu pour pouvoir accueillir au moins 3 cargos. Le tout était éclairé par des lampes disposées aux 4 coins du hangar, sans compter les stores muraux. Cela donnait une impression d'être à moitié dans le noir, un avantage potentiel si - quand - les choses devaient dégénérer.
4 hommes armés, 2 Humains et 2 Niktos, accueillirent le Zabrak. L'un des Humains jeta un rapide coup d'oeil à l'apprentie avant de sourire d'un air narquois et reporta son attention sur Marak. Il était mal rasé et avait une longue cicatrice sur la joue droite. Une cicatrice que la Pantoran lui avait faite des années plus tôt en une soirée particulièrement éprouvante pour elle, dans un acte de rébellion désespérée qui lui avait coûté très cher. Elle se souvenait bien de lui. Floyd.
On dirait que l'oiseau rejoint le nid finalement... Alors ma belle, tu croyais que tu pourrais nous échapper longtemps hein? Lucius a hâte de te revoir, il a tout un programme de prévu rien que pour toi... Et toute la bande aussi a hâte d'y participer, ça va être géant... Tu peux nous la laisser là chasseur, on va s'occuper de son cas. Viens avec moi je vais t'emmener voir le boss pour qu'il te paie.
Tout en jouant parfaitement son rôle de gamine esclave, brisée et obéissante, qui regardait ses pieds et tressaillait en pensant à ce qui l'attendait, Varadesh projeta ses pensées dans la tête de Marak. Son propre sabre était de nouveau accroché à sa ceinture, une pensée et elle l'attirerait à elle pour découper en tranche ces fils de murglak.
C'est quand tu veux.
Bien sûr, il pouvait très bien ne rien faire, l'abandonner là et aller empocher sa prime. Mais ce serait une bien mauvaise idée... Pas vrai?
Il avait manifestement prévu de quoi lancer un assaut, entre son armure lourde visiblement considérablement modifiée, le medikit complet pour les coups durs et une armurerie mobile, le bougre avait tout prévu. C'était une bonne chose, il n'y allait pas yolo style comme si de rien n'était au moins. De son côté elle ne prit rien, elle avait son sabre et ses pouvoirs, rien qui ne puisse être suffisant contre de simples esclavagistes après tout. Et puis il fallait bien que la montagne de muscles serve à quelque chose.
En revanche, elle constata que son compagnon ne comprenait pas vraiment la situation dans laquelle ils se trouvaient maintenant, preuve en était qu'il parlait de chercher à négocier pour racheter la prime. Mais Worna, elle le savait, n'accepterait jamais une chose pareille. Il ne connaissait pas la pitié ou la compassion, c'était un enfoiré sans pareil. Il fallait donc clarifier les choses, elle leva les yeux vers le Zabrak avant de lui expliquer sur un ton légèrement sec.
Worna ne voudra pas que tu lui rachètes la prime, pas plus qu'il ne voudra me laisser tranquille si il me voit. Peu lui importent les 15 000 Crédits, il gagne cette somme en une journée, il ne voudra pas de ton argent quand bien même tu lui en proposerais un million. C'est un sadique qui adore tourmenter ses propriétés les plus exotiques et favorites. Il n'y a qu'un seul moyen de nous assurer qu'il me laissera en paix. Il faut le supprimer, lui et toute sa bande.
Elle ne précisa pas qu'elle se réservait le droit de liquider Worna pour elle-même car cela lui semblait évident. Il était à elle et personne d'autre. Elle reprit.
La meilleure manière de nous infiltrer reste encore de rejouer la petite comédie avec Phinéas je pense. Fait semblant de venir toucher ta récompense et on pourra entrer. Je ne pense pas qu'il se fera avoir aussi facilement donc on n'arrivera sans doute pas jusqu'à être face à Worna, mais au moins pourra-t-on pénétrer à l'intérieur. Il faudra faire vite une fois entrés pour éviter qu'il ne s'enfuie mais on devrait pouvoir y arriver. Allons-y, on n'a pas de temps à perdre.
15 minutes plus tard, l'explorer E-9 entrait dans l'atmosphère d'Ordo Plutonia, minuscule point solitaire filant à travers le ciel de la lune, parcourant les plaines enneigées et glacées à la recherche des coordonnées. Il fallut de longues minutes infructueuses avant d'arriver en vue de l'endroit. En vérité, la base était si bien camouflée par la neige qu'il aurait été presque impossible de la discerner pour peu qu'on ne savait pas ce qu'on cherchait et ou le chercher. Merci Phinéas...
Venait à présent la partie la plus délicate. Il fallait que Marak joue bien son rôle de manière à convaincre les sentinelles en bas qu'il n'était pas un intrus à flinguer mais bien un chasseur venu réclamer sa prime durement méritée. L'occasion allait lui être laissée de prouver qu'il avait une langue bien pendue et éloquente. Varadesh le laissa prendre la parole sur l'interphone après avoir lancé une tentative pour communiquer avec la base en contrebas.
Ses systèmes avaient par ailleurs détecté la présence d'au moins 2 tourelles laser et des lance-missiles, sans oublier les sentinelles vigilantes qui devaient surement avoir de quoi faire aussi de leur côté. Un sacré comité d'accueil. Marak, c'est à toi de jouer, sauve nos jolis petites fesses de cette situation avant qu'elle nous pète au visage mon beau. Heureusement, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter car le Zabrak fit preuve de ses talents pour le moins insolites et leur ouvrit ainsi la voie.
Bien joué, à présent on va pouvoir entrer à l'intérieur. Ces types sont vraiment stupides, il suffit que tu leur fasses gober une histoire de gros sous pour qu'ils ouvrent, à se demander comment ils ont pu durer aussi longtemps.
Tandis que l'explorer descendait, le sol de la base s'ouvrit pour laisser apparaître le hangar creusé sous le sol comme la base. Bientôt, le petit cargo solitaire se posa et au-dessus, la trappe se refermait, laissant les 2 aventuriers à présent seuls pour le nettoyage à venir. Venait à présent la partie la moins amusante pour elle, car une nouvelle fois elle allait devoir serrer les dents, baisser les yeux, prendre un air terrifié et se laisser enfiler des menottes pour donner le change.
Je te fait confiance Marak, tu m'as bien aidé jusque-là, j'espère que ça n'était pas un coup fourré de ta part pour endormir ma vigilance et ainsi me livrer pour de vrai. Je ne tiens pas vraiment à redevenir le jouet de ce malade.
Le duo sortit alors du vaisseau, elle avançant tête baissée, boudeuse et malheureuse, lui la poussant d'une main, chacun jouant son rôle à merveille. Le hangar était un grand espace suffisamment étendu pour pouvoir accueillir au moins 3 cargos. Le tout était éclairé par des lampes disposées aux 4 coins du hangar, sans compter les stores muraux. Cela donnait une impression d'être à moitié dans le noir, un avantage potentiel si - quand - les choses devaient dégénérer.
4 hommes armés, 2 Humains et 2 Niktos, accueillirent le Zabrak. L'un des Humains jeta un rapide coup d'oeil à l'apprentie avant de sourire d'un air narquois et reporta son attention sur Marak. Il était mal rasé et avait une longue cicatrice sur la joue droite. Une cicatrice que la Pantoran lui avait faite des années plus tôt en une soirée particulièrement éprouvante pour elle, dans un acte de rébellion désespérée qui lui avait coûté très cher. Elle se souvenait bien de lui. Floyd.
On dirait que l'oiseau rejoint le nid finalement... Alors ma belle, tu croyais que tu pourrais nous échapper longtemps hein? Lucius a hâte de te revoir, il a tout un programme de prévu rien que pour toi... Et toute la bande aussi a hâte d'y participer, ça va être géant... Tu peux nous la laisser là chasseur, on va s'occuper de son cas. Viens avec moi je vais t'emmener voir le boss pour qu'il te paie.
Tout en jouant parfaitement son rôle de gamine esclave, brisée et obéissante, qui regardait ses pieds et tressaillait en pensant à ce qui l'attendait, Varadesh projeta ses pensées dans la tête de Marak. Son propre sabre était de nouveau accroché à sa ceinture, une pensée et elle l'attirerait à elle pour découper en tranche ces fils de murglak.
C'est quand tu veux.
Bien sûr, il pouvait très bien ne rien faire, l'abandonner là et aller empocher sa prime. Mais ce serait une bien mauvaise idée... Pas vrai?