L'Astre Tyran

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By Zeph Mathuin
#30870
La Pantoran bouillonnait de fureur, impuissante et allongée par terre comme elle l'était, entendant le perfide Zabrak l'offrir en pâture aux chasseurs. Traître! Elle lui avait fait confiance, elle avait cru pouvoir se fier à un individu sensitif comme elle malgré le fait qu'il ne fut probablement pas un Sith. Et voilà qu'il n'hésitait pas à la lui faire à l'envers! Si elle n'était pas trop épuisée par l'effort produit, elle se serait relevée pour le réduire en charpie quitte à en mourir aussi!

Bien incapable de parler, voilà qu'elle en était réduite à lui jeter un regard mauvais - qu'il ne remarqua même pas puisque lui tournant le dos - et se répandre en injures bien senties. Comme quoi, "passer le temps" avec la lie de la société, ça pouvait avoir du bon parfois, notamment pour apprendre les pires insultes en vigueur. Les chasseurs s'approchèrent et lui mirent les menottes et elle ne pouvait toujours pas bouger. A en juger par leurs expressions, les filous avaient hâte de lui faire la peau...

Mais ce fut à ce moment là que la montagne de muscles ambulante choisit de révéler son subterfuge, décapitant d'un coup avec son sabre à elle (!) les 3 bougres. Les corps s'effondrèrent séant et elle fut finalement libérée par l'autre qui lui tendit son arme, qu'elle prit de ses mains sans même un merci ou un regard. Lui faire sentir quelque gratitude? Que nenni, on ne se moquait pas d'elle comme ça non mais oh!

D'autant plus que son petit discours c'était bien gentil mais elle comprit vite qu'il ne lui laissait pas vraiment le choix. Oh bien sûr elle pouvait prendre la tangente et tenter de rallier son vaisseau mais quelque chose lui disait que les chasseurs, s'il y en avait encore, devaient avoir pensé à boucler l'entrée du spatioport. Sans compter qu'en tuant avec son arme, il la plaçait de fait comme une meurtrière en fuite. Encore une manigance!

Merci bien de m'avoir mis encore plus dans de beaux draps, vraiment j'apprécie. Heureusement que tu es là dis donc.

La suite la fit se figer bien involontairement. Il connaissait son nom. Il savait comment elle s'appelait. Combiné à cette histoire de prime, ça voulait donc très probablement dire, si elle reconstituait bien les pièces du puzzle, qu'il devait être, tout comme ceux qu'elle avait tué depuis tout à l'heure, un chasseur de primes et qu'il avait des infos sur elle. Comment était-ce possible?

Comment connais-tu mon nom d'abord? Tu es là pour me piéger et me ramener à je ne sais qui qui a mis une prime sur ma tête? Et d'ailleurs, pourquoi y a-t-il une prime sur moi? De quoi je suis accusée?

Bon et puis mince, pas de temps à perdre, il fallait bouger, ça viendrait plus tard ça. Maintenant qu'elle était juste à côté du Zabrak, elle se rendait vraiment compte à quel point il était grand et vraiment bien bâti. Malgré l'urgence de la situation, elle se surprit bien à contempler le spectacle une ou deux secondes en sentant une légère rougeur lui monter aux joues. Ces fichues hormones avaient le don de remonter même dans les situations les plus inconfortables.

Par là, je connais un endroit. On y sera tranquilles un moment. J'espère.

Elle pointa du doigt direction plein sud qui les éloignerait encore plus de la ville. Le trajet leur prit bien 15 minutes à un rythme soutenu. Bien qu'elle souffrait encore d'une profonde fatigue, Varadesh se sentait un peu mieux qu'avant. Le Zabrak trottait à ses côtés, silencieux, vigilant et visiblement pas désireux de bavarder. Ça lui allait très bien, elle n'avait toujours pas digéré son petit numéro et doutait de pouvoir le faire avant longtemps.

Finalement, le duo arriva à destination, un ensemble de buissons hauts de près d'un mètre 50 au moins couvrant en cercle une zone précise. Tout l'endroit était couvert de neige comme il fallait s'y attendre en cette période d'hiver même si ça ne dérangeait pas la native. Au centre de la zone se dressait une fontaine gelée dont la simple vue ramena la jeune fille des années en arrière. Sans faire attention au cornu, elle avança pour venir s'y asseoir et passer la main contre l'eau gelée.

Perdue dans ses pensées, elle se rappelait la dernière conversation ici avec sa mère. Avec le souvenir vint le sourire joyeux et insouciant, puis la tristesse pour revenir à la colère. Le chagrin menaçait de la submerger lorsqu'elle repensait à ce qu'elle avait perdu. Triste et souffrante, elle l'était assurément. Mais pire encore, elle se reprochait de ressentir pareilles choses, se maudissait de sa faiblesse. Elle avait voulu laisser tout ça derrière elle et accepter totalement sa nature de Sith mais le passé s'accrochait à elle, tenace.

Sans qu'elle s'en rendit compte, l'apprentie se mit à trembler d'abord légèrement puis fortement et ça n'était clairement pas à cause du froid. Les sanglots vinrent alors et les larmes avec, se déversant librement depuis ses yeux d'un jaune vif. Elle n'avait pas voulu se l'avouer mais elle se sentait seule, tellement seule. Sa liberté lui avait apporté la contrainte de la conscience, la conscience d'être seule dans une galaxie qui ne se soucie pas de nous.

Sabina pleurait, et ses pleurs n'étaient pas ceux d'une jeune adulte mais bien d'une enfant dont la vie avait été anéantie. Darth Varadesh, elle, méprisait Sabina et ses sanglots.
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By Aldrax Kist
#30896
    « Sabina:Par là, je connais un endroit. On y sera tranquilles un moment. J'espère. »


Elle pointa du doigt direction plein sud qui les éloignerait encore plus de la ville. Le trajet leur prit un certain temps à un rythme soutenu. Le Zabrak trottait à ses côtés, silencieux, vigilant et visiblement pas désireux de bavarder, plus concentré à être certain de pas se faire suivre.

Finalement, le duo arriva à destination, tout l'endroit était couvert de neige... Au centre de la zone se dressait une fontaine gelée. Sans faire attention au cornu, Sabina s’avança pour venir s'y asseoir et passer la main contre l'eau gelée. Avec le souvenir de cet endroit vint le sourire joyeux et insouciant, puis la tristesse, pour revenir à la colère.

Sans qu'elle s'en rende compte, Sabina se mit à trembler, d'abord légèrement, puis fortement.. et ça n'était clairement pas à cause du froid. Les sanglots vinrent alors, et les larmes avec, se déversant librement depuis ses yeux d'un jaune vif. Sabina pleurait, et ses pleurs n'étaient pas ceux d'une jeune adulte mais bien d'une enfant dont la vie avait été anéantie.

Marak fût un peu surpris de la voir réagir ainsi… il avait dû manipuler la jeune fille pour arriver à ses fins, mais de là à pleurer à gros sanglots, il avait dû être sacrément bon acteur !


    « Marak: euh… ça va !? »


Il aurait voulu la prendre dans ses bras et la réconforter, comme si tout d’un coup ça lui fendait le coeur en deux de la voir ainsi, mais son instinct combattait son désir, se méfiant d’une fourberie à son tour… Valait mieux lui laisser le temps de retrouver tout ces sens à la jeune fille avant te tenter quoique se soit qui pourrait provoquer quelconques réactions néfastes… Répond à ses questions se disait-il et reste à distance de sabre ! Marak fît apparaître à son avant-bras le résumé de la prime sur sa tête...

    « Marak: Voilà pourquoi on te recherche… pas moi spécialement, je suis juste un mec appelé en renfort parce que t’a dégommé un de leur type au sabre… ils ont fait appel à moi juste parce que je sais maîtriser le sabre aussi, ça et le fait que j’étais déjà sur place par hasard... Pas avoir été là, ils t’auraient juste tué… C’est comme ça que j’ai pu savoir ton nom.. Ce que t’as fait je m’en fou… tout ce que je voulais s’était exercer vengeance sur le chef de cet expédition, il m’a roulé une fois déjà et j’ai perdu des amis proches à cause de c’t’enfoiré… grâce à toi, il aussi vient d’en perdre autant...on est quitte maintenant lui et moi… mais je me doute qu’il ne voudra pas en rester là »

Le jeune restait là à sangloter, comme si tout ce qu’avait dit Marak venait de lui passer 1 mètre au-dessus de la tête…

    « Marak: Je… je suis désolé d’avoir dû faire ce que j’ai fais, mais c’était le seul moyen de s’en sortir sans qu’un de nous deux ne soit blessé par leurs armes… »

Marak s’approcha doucement, à la vue de sabina, et non pas en traître… lentement et délicatement il déposa sa main sur son épaule… À son contact… ce fut plus fort que lui, comme une connection instantané, Marak pu ressentir, simulant un transfert d’émotions, quelques bribes des sentiments de la jeune fille qui l’habitait à ce moment

    « Marak: T’en fais pas va… je peux t’aider à arranger tout ce bordel, si tu veux de mon aide biensûre. Y’a bien des moyens détourné qui existe pour faire enlever la prime de sur ta tête... »
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By Zeph Mathuin
#30923
La montagne de muscles lui parlait mais elle ne l'entendait pas. Elle ne comprenait pas ce qu'il disait quand bien même elle sentait bien qu'il tentait de communiquer avec elle. Elle ne voyait rien que cette fontaine et ce qu'elle représentait. Et alors qu'elle se retournait, elle prit conscience d'être seule dans l'endroit, le Zabrak ayant disparu soudainement. Elle vit du coin de l’œil du mouvement, jeta un regard et manqua s'étouffer en apercevant la petite silhouette de l'enfant qui venait jusqu'à la fontaine avant de laisser ses doigts courir sur l'eau.

La petite fille avait déjà de grands yeux jaunes caractéristiques de sa race et des cheveux d'un bleu presque violet. Son visage exprimait toute l'innocence, l'insouciance et la folie de la jeunesse. L'enfant sembla se rendre compte de sa présence et la regarda droit dans les yeux, ses yeux. Enfant et jeune adulte, 2 facettes d'une même personne, 2 états radicalement opposés. Innocence et amertume, gentillesse et colère, joyeuseté et haine. Cela lui rappela de manière abrupte la vision de sa mère alors qu'elle était prisonnière hors de Korriban.

Cette vision lui avait donné la force de briser les chaînes qui la retenaient à un passé qui ne l'intéressait plus ni ne lui servait plus à rien, du moins l'avait-elle cru alors. Visiblement, ça n'avait pas tout à fait été le cas et elle comprit que malgré le chemin parcouru depuis ces longs mois, une part d'elle-même continuait de s'accrocher, refusait de disparaître au profit d'une renaissance complète. Elle sentait qu'une leçon importante sur le Côté Obscur était en suspens dans l'air et n'attendait que d'être comprise.

Sabina et Varadesh se regardaient l'une l'autre, l'une souriant d'un air triste en tirant la langue avec espièglerie, l'autre tentant difficilement de garder un visage neutre malgré la colère qui faisait rage en elle.

Pourquoi continues-tu de t'accrocher à moi comme ça?
Parce que je suis la voix de la jeune fille qui existe encore en toi. Je suis la Pantoran qui joue au bord d'une fontaine, regardant avec curiosité les étoiles dans le ciel et appréciant toujours de mieux connaître son prochain.
Ce ne sont que des concepts vides de sens. La sensiblerie? La compassion? Cette galaxie se tord dans l'anarchie et la cruauté.
Et pour cela, tu choisis d'en devenir un reflet pervers? Une image corrompue? Sais-tu à quoi tu te condamnes?
La gentillesse ne m'a pas sorti de l'enfer auquel j'étais condamnée des années durant. L'espoir ne m'a pas sauvé des appétits avides de monstres. C'est la puissance et la haine qui m'ont permis d'avancer, c'est la violence qui m'a rendue forte, rien d'autre.
Tu n'atteindras jamais la paix, tu dois bien le sentir. Tu seras éternellement consumée par une soif qui ne sera jamais assouvie.
Cette soif, c'est tout ce qu'il reste de moi! C'est tout ce qui me définit à présent! Je n'ai plus rien d'autre!

Sabina pleurait à présent. Silencieuse, les larmes coulaient librement et en une rivière de ses yeux jusqu'à ses joues avant de s'écraser par terre. Mais elle ne pleurait pas pour elle-même, elle pleurait pour la Sith, supportait et comprenait, compatissait à la douleur qui l'emplissait constamment sans qu'elle n'en soit consciente.

Il existe une autre voie, tu n'es pas obligée de continuer sur ce chemin. Rien de bon ne t'attend au bout et tu le sais. Pas même les belles paroles de Bane, Zannah ou Ranath ne peuvent te masquer l'inévitable fin qui te guette.
C'est une fin qui me sied à merveille. Je suis née sans importance dans une galaxie vide de sens. Par mes actes, je forgerai une fin qui me conviendra et que j'aurai choisie pleinement. Peu m'importe qu'elle soit proche ou lointaine, honorable ou infâme, rapide ou longue. Et si tu ne peux pas comprendre cette différence fondamentale entre nous deux... Alors tu ne me sers plus à rien.

Sans crier gare, Varadesh tendit brusquement la main pour saisir à la gorge la petite fille qu'elle souleva pour qu'elles soient à hauteur de visage l'une de l'autre. De son autre main, elle saisit son sabre laser qu'elle alluma. La lueur rouge intense jetait un éclairage malfaisant sur le visage de la jeune femme, accentuant les reflets dorés au fond de ses yeux jaunes. Ses yeux qui rappelaient à bien des égards ceux des Anciens Sith.

Je n'ai plus besoin de toi Sabina. Ta faiblesse et tes dilemmes moraux insipides me bloquent et m'empêchent d'avancer. Qui tu étais ne compte plus, seul compte qui je suis et qui je veux devenir. Je comprend maintenant. Devenir un Sith ne se résume pas à utiliser le Côté Obscur ni se réclamer d'un héritage millénaire. C'est renoncer à qui nous avons été pour devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un de supérieur en tout point. La faiblesse est comme un cancer, elle doit être éradiquée. Adieu.

La lame pénétra avec aisance à travers le ventre de la petite fille pour ressortir par son dos. Sabina mourut rapidement, en l'espace de quelques instants suspendus et étirés dans le temps. Durant tout ce temps, enfant et Sith ne se lâchèrent jamais du regard, l'une pleurant toujours devant l'avenir qu'elle voyait se dresser pour l'autre qui assumait pleinement ce qu'elle était devenue.

Souviens... Toi... Toujours... Du... Bon...

Le cadavre de l'enfant disparut finalement, Varadesh avait compris que tout cela n'était que le fruit de son esprit tourmenté. Tout n'était que symbolisme et elle avait saisi l'importance de ce qui s'était jouée alors dans ce moment suspendu dans le temps. Elle pensait ressentir une joie féroce à l'idée d'être enfin libérée de la culpabilité du passé mais ainsi que le lui avait dit Sabina, elle ne ressentait qu'un vide intérieur, un vide qui ne pourrait jamais être comblé ni guéri.

Rien ne suffirait jamais. Jusqu'au bout, la rage et la passion se disputeraient en elle, cherchant à la consumer et la contrôler, cherchant à abattre la Sith pour ne laisser qu'un monstre dément. Ceux-là qu'elle tuait, même eux avaient pitié d'elle alors même que sa lame et ses pouvoirs leur ôtaient la vie. Mais la pitié n'avait aucun sens ni valeur à ses yeux. Elle ferait ce qu'elle aurait à faire pour atteindre ses buts. Il n'y aurait plus d'écart de conduite qu'elle ne se serait pas autorisée.




Elle leva les yeux pour voir le colosse Zabrak l'observer avec une légère inquiétude et de la surprise. Sans doute ne s'était-il pas attendu à la voir réagir ainsi après qu'elle ait étranglé un homme par la Force. L'instinct purement masculin de jouer les protecteurs face à ce qu'il percevait comme la détresse d'une faible femme s'était alors enclenché. Elle réprima un sourire narquois. Peut-être aurait-elle été véritablement du genre à se reposer sur l'épaule de l'homme autrefois. Plus maintenant.

Ça va mieux maintenant, n'en parlons plus.

Sa voix, bien qu'encore partiellement brisée par son comportement précédent, reprenait de seconde en seconde de l'assurance et de la froideur. Contrôler son expression, ses gestes, ses mots. Ne pas laisser filtrer une quelconque faiblesse auprès de cet homme dont elle ne savait en définitive rien à part qu'il était du genre à manipuler autrui comme elle et qu'il connaissait ces chasseurs de prime.

Il devait donc naturellement en être un lui-même, bien qu'elle fut surprise de constater qu'il existait des chasseurs de prime armés de sabre laser. Qu'était-il donc en définitive? Et surtout, pouvait-elle vraiment croire qu'il voulait l'aider à prendre sa revanche sur le gars qui avait lancé la chasse? Au fond elle n'avait guère le choix, elle pouvait sentir via le bref lien établi par télépathie toute la puissance bourdonnant en lui.

En fait, plus elle se concentrait sur lui via ce lien, plus elle sentait qu'il était... Différent. Spécial. Elle n'était pas particulièrement douée ni connaisseuse de la pratique de lecture des auras bien que Ranath en ait vaguement parlé durant une ou deux leçons sur Korriban. De même, elle ne savait pas du tout quelle aura projetaient les Jedi, bien qu'il fut logique de supposer qu'elle devait être pure et lumineuse. Mais elle se souvenait très bien de l'aura de Ranath et d'Odion, tout deux exsudaient obscurité et colère à peine refoulée.

Lui n'était pas dans ces tons là, ni pur ni obscur mais... Autre. Elle aurait été bien incapable d'en dire plus et cela ne fit qu'attiser un peu plus sa curiosité et, bien qu'elle répugnât de l'admettre, sa fascination à l'encontre du beau spécimen lui faisant face. Elle choisit alors de se montrer plus chaleureuse et abordable afin d'obtenir ce qu'elle voulait. Elle lui adressa un pâle sourire.

Qu'es-tu donc? Tu n'es surement pas un Sith et j'ai quelques doutes que tu sois un Jedi, ils ne font pas dans la chasse à la prime à ma connaissance... Je sens une différence entre nous mais je n'arrive pas à la définir clairement.

En disant cela, elle s'était mise à lui tourner autour lentement, laissant son corps frôler le sien sans jamais qu'il n'y ait de vrai contact, ses mains semblant danser le long de la peau du Zabrak mais pourtant hors de portée. Sa voix avait pris des intonations plus basses, susurrantes.

Si tu veux m'aider vraiment, dis-moi ton nom. J'aime mettre un nom sur la personne que je côtoie. Et explique-moi ce que tu as en tête pour m'aider à échapper à ces chasseurs. J'espère que ça implique de retrouver leur boss et me le livrer vivant.



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By Aldrax Kist
#30984
Marak s’approcha doucement, à la vue de sabina, lentement et délicatement il déposa sa main sur son épaule…

    « Marak: T’en fais pas va… je peux t’aider à arranger tout ce bordel, si tu veux de mon aide biensûre. Y’a bien des moyens détournés qui existent pour faire enlever la prime de sur ta tête... »

Elle séchait ses larmes, reprenait son contrôle, refermant ses émotions sur elle-même...

    « Sabina: Ça va mieux maintenant, n'en parlons plus. »

Sabina observa le spécimen de 2,10m devant elle, tentant de percevoir qui fût-il, sans demander… Ami ?, ou Ennemi?

    « Sabina: Qu'es-tu donc? Tu n'es surement pas un Sith et j'ai quelques doutes que tu sois un Jedi, ils ne font pas dans la chasse à la prime à ma connaissance... Je sens une différence entre nous mais je n'arrive pas à la définir clairement »

    « Marak: ehehe C’est clair ! nous sommes différents ! tu es une femelle, je suis un mâle ! Mais pour le reste, il existe sûrement plus autant de similitudes que tu ne voudrais le voir et te l’avouer… Mais la réel différence, c’est la balance… »

Sa réponse ne fit qu'attiser un peu plus sa curiosité et sa fascination à l'encontre du beau spécimen lui faisant face. Elle choisit alors de se montrer plus chaleureuse et abordable afin d'obtenir ce qu'elle voulait. Elle lui adressa un pâle sourire. Elle s'était mise à lui tourner autour lentement, laissant son corps frôler le sien sans jamais qu'il n'y ait de vrai contact, ses mains semblant danser, caressant la peau du Zabrak mais pourtant hors de portée, elle flatta son égo. Sa voix avait pris des intonations plus basses, susurrantes.

    « Sabina: Si tu veux m'aider vraiment, dis-moi ton nom. J'aimerais bien pouvoir mettre un nom sur la personne que je côtoie... Et explique-moi ce que tu as en tête pour m'aider à échapper à ces chasseurs. J'espère que ça implique de retrouver leur boss et me le livrer vivant. »

    « Marak: T’échapper à des chasseurs de prime ? C’est vite dit, y’en aura toujours de nouveaux tant que l’annonce restera valide ! Mais, par chance, tu ne les as pas tous tués, alors on peut encore remonter la trace, il reste leur chef de groupe… et peut-être 1 ou 2 de ses sbires avec lui.

    Mon plan, il est simple, on joue le jeu de la capture, on le rencontre, je vais lui offrir la chance laisser tomber cette chasse et de repartir d’ici sur ses deux jambes, comme je me doute qu’il voudra rien entendre, on devra sûrement le placer en retraite anticipé. Puis ensuite, on réclame la prime à sa place et on remonte tranquillement vers l'émetteur de la prime, et là on “négocie”, paisiblement ou pas, l’annulation de la prime sur ta tête… j’ai quelques crédits de côté, ça pourrait te racheter une conduite…

    ...Ça sert à rien de toujours buter tout le monde tu sais, ça en prends qui survivent pour faire grandir ta réputation, ceux qui oseront jamais revenir contre toi ! T’élimine juste ceux qui sont trop bornés, genre comme celui qui te court après, Cordwell ! Mais t’y arrivera pas avec ton jeu de jambes actuel… faut que tu améliores ça dans un avenir proche ! heureusement je suis là, j’te donnerai un petit coup de main... héhé !

    Et mon nom c’est…
    »

Un Bip sonore avertit le colosse d’une communication entrante… Tien ! En parlant du vieux loup ! C’est lui qui rapplique !

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: MARAK !! Nom de dieu de p*tain de bordel de merde !! QU’EST-CE QUI SE PASSE !? plus personne réponds ! »

Parfaitement pile à l’heure… le plan pouvait commencer

    « Marak: Désolé «Boss»… Je viens de la neutraliser, par contre... tes hommes ne sont plus de ce monde, elle les as eu avant que j’arrive ! Faudra faire une prière en leur honneur, sans eux elle aurait sûrement filée et j’aurais perdu sa trace… on se rencontre où ? »

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: ESPÈCE D’ENFOIRÉ !, vient me rejoindre à mon vaisseau, dock 53… »

    « Marak: Sans blague ! j’suis au dock 60 ! »

La communication se termina sur ces belles paroles…

    « Marak: Bon bien… semblerait que le plan du vieux loup de Cordwell concorde bien avec le nôtre ! Va falloir jouer le jeu par contre… t’es sensée être ma captive ! à moins que tu es une meilleur idée d’ici notre arrivée ? »
#31029
Le colosse face à elle ne semblait pas réceptif à ses tentatives légères mais réelles de l'amadouer, ou il le cachait bien. Elle opta pour la seconde solution, la jeune fille se savait être agréable à regarder et lui ne semblait pas du genre à rester de marbre face à un beau spectacle. Du moins l'espérait-elle parce que dans le cas contraire, il serait de bien piètre compagnie pour le temps que durerait cette fâcheuse traque.

Sa remarque eut au moins le mérite de la faire sourire, bien qu'elle n'eut rien de très drôle en soit. Ce qui l'était c'était plutôt le sous-entendu qu'elle croyait percevoir. Lui revint alors en mémoire la manière dont il avait éliminé ces 3 chasseurs sans hésitation ni répugnance. Peut-être avaient-ils plus en commun qu'elle ne pouvait le penser en effet...

Et un mâle visiblement gâté par la nature...

Elle avait lâché ces quelques mots en gloussant. Après tout, qu'y avait-il de mal à dire la vérité? Ça ne signifiait pas pour autant qu'elle lui accordait plus de valeur qu'au-delà du spectacle attrayant qu'il représentait. S'ensuivit un long exposé sur les chasseurs de primes et la manière dont berner leur chef pour ensuite remonter jusqu'à celui ou celle qui avait lancé le contrat sur sa tête. Elle devait bien l'admettre, elle était plus curieuse que furieuse - bien que de peu - quant à l'identité de cette mystérieuse personne.

Qui avait-elle bien pu énerver au point qu'il fallût lancer un contrat sur sa tête? En y réfléchissant bien, elle ne voyait personne qui puisse vouloir sa tête, pas même son bref séjour sur Commenor n'aurait pu expliquer ça. Elle comptait bien exiger des explications au responsable avant de lui enfoncer son sabre laser dans le crâne, pour sûr.

Peu m'importe combien ils seront, ils mourront tous si ils essaient de s'en prendre à moi. Je n'ai pas eu la vie que je mène en me laissant marcher dessus par des bouseux de seconde zone qui me prennent pour une vulgaire criminelle.

L'idée de servir encore une fois d'appât pour endormir la vigilance des hommes qui voulaient lui mettre la main dessus n'était pas pour lui plaire en vérité. Encore une fois il s'attribuait le beau rôle et elle devait jouer la faible femme en détresse, c'était risible et grossier comme démonstration de sa prétendue supériorité. Mais à bien y réfléchir, c'était encore la meilleure option pour approcher le chef des chasseurs. Et puis si elle devait être honnête avec elle, être sous-estimée n'était pas forcément une mauvaise chose, ça lui conférait un avantage non négligeable.

En parlant du loup, voilà qu'il se faisait entendre en vociférant avec un langage ordurier à en faire pâlir un sergent instructeur, c'est dire le niveau. Visiblement il pensait que le Zabrak était de son côté, encore que vu sa manière de lui parler, à sa place elle l'aurait bien envoyé se faire voir. Trêve de palabres, il était temps d'y aller, elle avait un chasseur de primes à interroger.

Non, tu as raison, mieux vaut jouer la prudence et abattre la tête du rancor sans qu'il se doute de quoi que ce soit. Et si jamais un imprévu s'invite à la fête, tu seras là pour me couvrir... Marak.

***********


Le hangar 53 était suffisamment grand pour accueillir un vaisseau de la taille d'un cargo voire d'une corvette, autant dire que les endroits pour se mettre à couvert, en dehors de quelques caisses de matériel, étaient peu présents. Voilà qui s'avérait fâcheux, si ça chauffait, ils n'auraient pas énormément d'options. Quelle poisse. Encore un imprévu qui allait potentiellement leur compliquer la tâche.

Varadesh avançait, le Zabrak derrière elle, une de ses puissantes mains sur son épaule. Elle avait les mains liées par des menottes magnétiques, il fallait bien donner le change à ces imbéciles. Reste que la situation ne lui plaisait pas et lui était même extrêmement inconfortable, lui rappelant de manière très désagréable un passé qui lui faisait horreur.

Elle avait été claire avec Marak, à la seconde ou il n'y aurait plus besoin de jouer la comédie, elle exigeait de lui qu'il se joigne à elle pour neutraliser tout le monde, en particulier le chef. Elle savait prendre un risque considérable en se fiant à ce parfait inconnu qui n'avait pas hésité à la manipuler même si ça avait été pour l'aider, mais parfois il fallait savoir prendre des risques pour gagner la mise.

Elle avançait, la tête haute et une expression furieuse sur le visage. Il n'était pas question qu'elle joue la petite soumise, si le mandat d'arrêt que lui avait montré le Zabrak était véridique, elle était considérée comme dangereuse, sans oublier les cadavres qu'elle avait semé alors il fallait jouer le jeu de la folle furieuse. Pas difficile vu qu'elle ne retenait que difficilement sa colère.

Cordwell était aux commandes à l'intérieur et visiblement n'allait pas se donner la peine de sortir pour voir la marchandise et féliciter son subalterne. A la place, il observait depuis son cockpit et avait chargé un de ses gars, un Twi'lek, de prendre en charge la fille.

'Acré d'bon dieu Koress, t'es vraiment un p*tain de bon chasseur, et ça m'fend l'cœur de t'dire ça tu l'sais bien vermine! Bon, voilà comment qu'ça va s'passer: tu m'refiles la fille, on l'embarque, tu nous suis avec ton vaisseau jusqu'à la prime et tu verras avec l'exécuteur si t'as droit à une part, qu't'en penses frérot? C'est équitable ça.

Elle tourna la tête de côté pour voir la réaction du Zabrak. A en juger par sa tête, ça ne l'était visiblement pas pour lui, et ça l'était encore moins pour elle. Elle n'avait aucune envie de finir à l'intérieur de ce vaisseau avec ces fichus imbéciles. Un rapide examen de la situation lui révéla qu'il y avait avec le Twi'lek 2 autres chasseurs face au duo. Naturellement, les 3 étaient armés et semblaient détendus, bien qu'il ne fallait pas être très doué dans la Force pour sentir la tension qui les habitait.

C'est le moment Marak, il faut qu'on les abatte aussi vite que possible, Cordwell ne doit pas pouvoir démarrer et s'enfuir.

Elle n'avait plus son sabre, il l'avait pris et accroché à sa ceinture pour donner le change et l'exposer désarmée. Mais une Sith, fut-elle une apprentie, n'était jamais complètement désarmée ni sans défense. Debout, le Zabrak derrière elle et le Twi'lek face à elle, elle ramena sa botte droite pour donner un petit coup rapide à celle de Marak. C'était le signal pour agir. Puisant dans la Force en elle, elle tendit les 2 mains en avant, canalisant le pouvoir pour le faire accourir le long de ses doigts et le relâcher avec violence face à elle.

C'était la première fois qu'elle s'essayait à un tel usage, aussi ne fut-elle pas complètement surprise de constater qu'au lieu d'être catapultés en arrière, les chasseurs furent simplement repoussés sur un demi-mètre, désorientés quelques précieuses secondes. Elle ne perdit pas de temps et s'accroupit alors, se baissant pour laisser son compagnon sortir sabres et armes pour leur régler leur compte et la couvrir le temps qu'elle puisse se saisir de son sabre qui pendait à la ceinture du Zabrak.

Un simple mouvement des mains pour inverser la prise sur son sabre et ainsi découper les menottes lorsque la lame d'un rouge carmin intense s'alluma suffit. Toujours accroupie, la Pantoran tenait à présent son sabre à 2 mains, prête à se lancer à l'assaut.

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By Aldrax Kist
#31712
    « Sabina:Peu m'importe combien ils seront, ils mourront tous si ils essaient de s'en prendre à moi. Je n'ai pas eu la vie que je mène en me laissant marcher dessus par des bouseux de seconde zone qui me prennent pour une vulgaire criminelle.

    Mais, tu as raison, mieux vaut jouer la prudence et abattre la tête du rancor sans qu'il se doute de quoi que ce soit. Et si jamais un imprévu s'invite à la fête, tu seras là pour me couvrir... Marak.
    »

***********


Le hangar 53, en dehors du vaisseau et de quelques caisses de matériel, les endroit pour se mettre à couvert étaient peu présents. Voilà qui s'avérait fâcheux, si ça chauffait, ils n'auraient pas énormément d'options. Quelle poisse. Encore un imprévu qui allait potentiellement leur compliquer la tâche.

Cordwell était aux commandes à l'intérieur et visiblement n'allait pas se donner la peine de sortir pour voir la marchandise et féliciter son subalterne. A la place, il observait depuis son cockpit et avait chargé un de ses gars, un Twi'lek, de prendre en charge la fille.


    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Sacré d'bon dieu, Koress, t'es vraiment un p’tain de bon chasseur, et ça m'fend l'cœur de t'dire ça, tu l'sais bien vermine!... Bon... voilà comment qu'ça va s'passer: tu m'refiles la fille, on l'embarque, tu nous suis avec ton vaisseau jusqu'à la prime et tu verras avec l'exécuteur si t'as droit à une part, qu't'en penses frérot? C'est équitable ça. »

Sabina tourna la tête de côté pour voir la réaction du Zabrak. A en juger par sa tête, ça ne l'était visiblement pas pour lui.

    « Marak: Espèce d’enfoiré, la dernière fois que tu m’as roulé, ça t’as coûté un oeil… Pousse pas ta chance au point de vouloir perdre l’autre, ou pire… Respecte l’entente que tu m’as proposé… Mieux qu’ça même… j’te fais une contre-offre… j’te file les 15K, et ta partie de la chasse est terminée… et je me charge de la rapatrier à l’exécuteur… ça c’est une entente équitable, connard ! »

Personne n'avait envie de finir à l'intérieur de ce vaisseau avec ces fichus imbéciles. Un rapide examen de la situation, un Twi'lek et 2 autres chasseurs face à Marak et Sabina. Naturellement, les 3 étaient armés et semblaient tendus.

    « Sabina via Télépathie:C'est le moment Marak, il faut qu'on les abattes aussi vite que possible, Cordwell ne doit pas pouvoir démarrer et s'enfuir. »

Sabina ramena sa botte droite pour donner un petit coup rapide à celle de Marak. C'était le signal pour agir. Puisant dans la Force en elle, elle tendit les 2 mains en avant, canalisant le pouvoir pour le faire accourir le long de ses doigts et le relâcher avec violence face à elle. C'était la première fois qu'elle s'essayait à un tel usage, aussi ne fut-elle pas complètement surprise de constater qu'au lieu d'être catapultés en arrière, les chasseurs furent simplement repoussés sur un demi-mètre, désorientés quelques précieuses secondes.

Elle ne perdit pas de temps et s'accroupit alors, se baissant pour laisser son compagnon sortir sabres et armes pour leur régler leur compte et la couvrir le temps qu'elle puisse se saisir de son sabre qui pendait à la ceinture du Zabrak.

Marak dégaina ses deux pistolets et y alla de plusieurs petites raffales de double-tirs alternant corps et têtes ne laissant aucune chance aux hommes désorientés…

Un simple mouvement des mains pour inverser la prise sur son sabre et ainsi découper les menottes lorsque la lame d'un rouge carmin intense s'alluma suffit. Toujours accroupie, la Pantoran tenait à présent son sabre à 2 mains, prête à se lancer à l'assaut.


    « Marak: Je nous découpes-nous une porte, histoire d'endommager l'intégrité de la coque… Assure-toi juste qu’il s’enfuit pas par l’autre côté »

Marak rangea ainsi donc ses pistolets, pour ses sabres laser…. Il les alluma et alla les planter directement dans la chair du vaisseau… puis par le moyen de la télékinésie, il guida ses sabres, de plusieurs différentes mimiques avec les mains, et les sabres se muaient, découpant la coque pour former une porte personnalisé à Marak… une fois fait il ramena ses sabres à lui…

Marak se rapprocha de la paroie du vaisseau, puis canalisant son énergie il éjecta violemment la porte qu’il venait de découper derrière lui… laissant un trou béant empêchant toute fuite avec ce vaisseau-ci dans l’espace…


    « Marak: Coucou ! Service aux chambres, on vient faire le ménage ! »




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By Zeph Mathuin
#31764
Le Zabrak ne faisait en tout cas pas dans la dentelle visiblement, à en croire son déluge de tirs sur les chasseurs, sans pitié ni répit, il ne faisait aucun quartier. C'était déjà ça, au moins il n'avait pas peur d'éliminer quand il le fallait, il n'aurait plus manqué qu'elle ait à faire à un béni oui-oui constamment en train de se questionner sur la vie, l'univers et tout le reste.

Et il prenait vraiment les problèmes à bras le corps, à peine était-elle prête à l'aider pour liquider les chasseurs du hangar qu'il avait déjà nettoyé la zone, enchaînant par de larges coups de sabres pour creuser un sillon dans le métal du cargo. Quand il en eut fini, il était évident que le vaisseau allait devoir rester à quai très très longtemps. Ce qui convenait très bien au duo. Il était temps d'aller poser quelques questions au pilote, de préférence avec des moyens peu orthodoxes et en le "convainquant" de la bonne manière.

Le cargo de Cordwell était incontestablement laid intérieurement, dénué de la plus petite décoration dont les murs gris et nus étalaient sans aucune honte la rouille et l'âge qui les caractérisait. La Pantoran eut un regard dégoûté, d'accord son propre explorer n'était pas un palais flottant mais il y avait de l'élégance et une certaine beauté à l'intérieur. Ici c'était purement et simplement laid, conservé et entretenu juste pour le côté fonctionnel et rien d'autre.

Rien que pour son manque total de goût, ce type mériterait de mourir...

Sabre toujours levé, Marak sur ses talons, elle avançait lentement à travers les couloirs du cargo, attentive. Soudain, un sas sur le côté s'ouvrit, laissant apparaître la silhouette d'un chasseur qui tenta de l'abattre d'un coup de blaster. Mal lui en prit, peut-être pensait-il pouvoir l'abattre à bout portant mais il avait oublié qu'elle avait un sabre laser, l'attaquer à si courte portée était suicidaire.

Un coup de la lame trancha l'avant-bras, le sang jaillit fort heureusement assez peu sur la tunique de la jeune femme. L'homme s'effondra en hurlant mais ses cris furent rapidement réduits au silence lorsqu'elle abattit de nouveau la lame. Le temps qu'elle eut liquidé ce type, 2 autres avaient fait leur apparition au bout du couloir et c'est là qu'intervint le Zabrak, levant ses 2 sabres il para les coups, se rapprochant lentement mais surement jusqu'à les expédier ad patres.

Le silence revint alors dans le couloir, uniquement ponctué par le bruit des chairs rôties par les lames brillantes. Varadesh esquissa l'ombre d'un sourire à l'attention de son compagnon, après tout il venait bien de lui sauver la peau, Sith ou pas, elle était assez intelligente pour le reconnaître quand c'était un fait.

Un déluge de tirs laser provenant du fond du cargo, la zone du cockpit de pilotage d'après ce qu'elle pouvait en déduire, leur fut alors adressée. Sans réfléchir, la Sith fit alors apparaître un Bouclier de protection autour d'elle pour absorber les impacts. La pression sur sa protection ne cessait de monter avec les tirs qui fusaient, au point qu'elle avait même du mal à rester debout. Serrant les dents, elle sentit la rage monter en elle. Ce vieux con, qui n'était rien du tout et voulait juste attraper une proie à revendre, croyait-il vraiment faire le poids face à elle et Marak?

Marak! Fait diversion et attire son attention! Je ne peux pas tenir éternellement!

La montagne de muscles hocha la tête avant de s'élancer à travers le couloir, parant les tirs avec une facilité déconcertante même si la cadence de tirs de Cordwell, car il s'agissait bien de lui, le forçait à avancer lentement.

T'aurais dû dire oui Koress, pauvre tas de fiente de bantha! J'vais te crever lentement pour c'que t'as fait à mon vaisseau! Connard!

Tandis que les 2 hommes échangeaient jurons et insultes dans un concours typiquement masculin de qui a le plus vulgaire langage, la Sith en profitait pour se rapprocher en plongeant de couvert à couvert derrière Marak. Finalement, concentrant toute sa colère, elle tendit la main en direction du chasseur avant de le plier à sa volonté de la manière la plus directe qu'elle connaissait: en l'étranglant à la gorge pour lui faire lâcher son arme. Le vieux chasseur se prit la gorge entre les mains, tentant de respirer.

Bien... Très très bien... A présent, nous allons avoir une petite discussion...

Son pouvoir toujours canalisé, elle passa à côté du Zabrak qui observait sans mot dire la victime se tordre de douleur. Lorsqu'elle arriva près de lui, elle hocha la tête en remerciement pour son aide plus qu'utile puis se pencha sur Cordwell. Son sabre laser, toujours en main, était rengainé mais prêt à l'emploi, elle n'avait que sa main tendue, presque refermée en un poing. Elle relâcha un peu la pression et le vieux respira bruyamment, aspirant avidement l'air.

Tu sais qui je suis Cordwell n'est-ce pas?
Ouais. T'es la petite pouffiasse qu'a descendu mes gars.
Et aussi celle qui va te tuer si tu ne réponds pas à mes questions.

Malgré lui, le vieux rit, le son en était assez pathétique tant il avait l'air de la toux d'un retraité. Elle lui plaça un coup de pied dans le ventre pour le recentrer.

Te fous pas de ma gueule petite, j'en suis pas arrivé à l'âge que j'ai en avalant les conneries d'une petite psychopathe.
Soit. On peut faire ça en douceur et tu partiras rapidement, ou on peut y aller plus méchamment. Que choisis-tu?
Tu crois que j'ai quelque chose à gagner en protégeant mon client? Rien à foutre de ce gars. Mais je vais pas te faciliter la tâche, pétasse.

Un silence long et lourd de menace. Varadesh jeta un rapide regard à Marak, comme songeuse, avant de tendre de nouveau le poing.

Comme tu voudras.

De nouveau, le vieux chasseur fut soumis à l'étreinte et se mit à étouffer, sa couleur de peau passant d'un rose vivant à un bleu maladif.

Qui a mis cette prime sur ma tête? Donne-moi son nom et dit-moi comment le contacter. Parle.

De nouveau, relâchement de la pression. Si Marak voulait intervenir de quelque manière que ce soit, c'était le moment idéal.

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By Aldrax Kist
#31918
    « Sabina: Bien... Très très bien... A présent, nous allons avoir une petite discussion... Tu sais qui je suis Cordwell n'est-ce pas? »

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Ouais. T'es la petite pouffiasse qu'a descendu mes gars. »

    « Sabina: Et aussi celle qui va te tuer si tu ne réponds pas à mes questions. »

Malgré lui, le vieux rit, le son en était assez pathétique tant il avait l'air de la toux d'un retraité. Elle lui plaça un coup de pied dans le ventre pour le recentrer.

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Te fous pas de ma gueule petite, j'en suis pas arrivé à l'âge que j'ai en avalant les conneries d'une petite psychopathe. »

    « Sabina: Soit. On peut faire ça en douceur et tu partiras rapidement, ou on peut y aller plus méchamment. Que choisis-tu? »

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Tu crois que j'ai quelque chose à gagner en protégeant mon client? Rien à foutre de ce gars. Mais je vais pas te faciliter la tâche, pétasse. »

Un silence long et lourd de menace. Varadesh jeta un rapide regard à Marak, comme songeuse, avant de tendre de nouveau le poing.

    « Sabina: Comme tu voudras. »

De nouveau, le vieux chasseur fut soumis à l'étreinte et se mit à étouffer, sa couleur de peau passant d'un rose vivant à un bleu maladif

    « Sabina: Qui a mis cette prime sur ma tête? Donne-moi son nom et dit-moi comment le contacter. Parle ! »

De nouveau, relâchement de la pression. Marak, de son côté, inspecta les environs du regard, cherchant quelque chose de spécifique, perdu dans tout ce bordel, comme un data… et voilà ! Caché sous le tableau de bord principale ! Comme à l’époque où Marak travaillais avec Cordwell, les vieilles habitudes se perdent difficilement. Malheureusement, le login et le mot de passe avait été changé depuis leur dernière confrontation, impressionnant !

    « Marak: Tu permets que je te montre un truc !? Le tout c’est pas SEULEMENT de lui sous-tirer de l’information, mais surtout de savoir quand il ment et de lui faire comprendre que tu sais quand il ment… par la torture par exemple ! T’es sur la bonne voie par contre j’te rassure… »

Marak échangea de place avec Varadesh pour les besoins de l’exemple, il lui tendit le datapad afin d’avoir les mains libre… Cordwell n’eut aucune réaction visible...

    « Marak: Tout d’abord, faut mettre les pendules à l’heure, faire table-rase émotionnel…autant pour l’interrogateur que pour l’interrogé ! »

Marak se tenant devant Cordwell, lui assénait une combinaison droite-gauche au corps...

    « Marak: Rien de mieux pour chauffer la salle d’interrogation que 2-3 baffes ça met en appétit… la douleur efface le masque des émotions… ensuite du pose 1 question où tous les deux vous savez là réponse… et tu l’observes…. -- Cordwell… Quel est mon nom ? »

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Va te faire… »

Marak se tenant toujours devant Cordwell, lui assénait une seconde combinaison droite-gauche au corps… faisant tordre Cordwell de douleur…

    « Marak: Évidemment quand le sujet refuse de coopérer, c’est qu’il était pas suffisamment réchauffé… -- Mon nom Cordwell ? »

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Marak… Koress... »

    « Marak: Voilà maintenant on sait sa tronche quand il dit la vérité… le truc c’est que sans lui dire, au moment où il réponds, tu sondes son esprit, et tu vois comment c’est quand il dit la vérité… Maintenant faut faire l’inverse, tu lui poses une questions dont il n’a aucune idée quoi répondre ou que tu es sûre qu’il va mentir ! -- Login et mot de passe de ton datapad Cordwell ? »

    « Phinéas “Deep Eye” Cordwell: Va en Enfer foutu Zabrak... »

    « Marak: Encore là même tactique, sonde voit et apprend comment sa tête réagi quand il dissimule des infos ou qu’il ment… Maintenant qu’on sait nos points de repère, là on peut s’amuser ! C’est long la première fois, mais tu verras avec le temps, ça va devenir un réflexe ! »

Marak invita Varadesh à prendre sa place, tandis que Marak resta derrière elle… Une fois fut-elle en position, prêt à l’étrangler de nouveau, il se joignit à elle pour la guider… il lui parla doucement

    « Marak: Étrangler c’est bien… mais c’est un échauffement ça aussi, pour un dur à cuire comme Cordwell c’est pas suffisant. La dernière fois j’ai du prendre un oeil… alors j’imagine qu’il va falloir se magasiner un autre morceau à lui soustraire… Concentre-toi sur sa personne et tente de voir à ta façon comment son corps fonctionne, ses fonction vitales, son squelette, ses muscles… choisi un morceau, aggripe le avec l’étreinte, pose ta question et selon la réponse vrai ou fausse… tu tentes doucement des trucs jusqu’à ce que son esprit craque ou que son corps se brise… plus tu fais durer le suspense, plus virulente est la douleur que tu provoques, meilleur la qualité des infos tu devrais avoir… aggripe-toi à quelque chose et redemande lui le login et le mot de passe de son datapad… »

Marak laissa la jeune Pantoran tester une facette différente de son étreinte, tandis que lui-même se concentrais plus sur les réactions de Cordwell avec la divination et l’empathie à savoir quand il mentirais ou avouerais la vérité, afin de lui éviter la perte d’un autre organe pour si peu qu’un simple nom et un emplacement !

Au bout d’un moment, la vieille peau livra enfin les infos tant désirées, le login, le mot de passe du datapad, le nom de l’exécuteur… un certain Lucius Worna, confirmé par les infos sur le datapad, ainsi que des coordonnées pour livrer la cible…


    « Marak: Maintenant à toi de voir… maintenant que tu as eu ce que tu voulais de lui, s’il continu de vivre ou meurt… je te dirais bien de le laisser vivre, mais tu devras toujours regarder derrière-toi avec ce mec… donc le choix t’appartient ! »


#31940
Ce qu'il y avait de bien avec ce Zabrak, c'était qu'il se montrait décidément plein de ressources. Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, le bougre n'arrêtait pas de la surprendre. Elle qui s'était attendue à le voir détourner les yeux d'un air dégoûté ou gêné devant la petite séance d'interrogatoire improvisé, elle en tombait des nues de constater que, loin d'ignorer l'affaire, il s'évertua à prendre les choses en main. Littéralement d'ailleurs, puisqu'il s'était saisi de Cordwell pour lui faire passer un sale quart d'heure.

Elle cligna des yeux de surprise. Le colosse était décidément un animal peu ordinaire, qui aurait crû qu'il s'y connaisse autant en matière d'interrogatoire poussé? Sans même parler de mettre les mains dans le cambouis. Pour un peu, elle aurait presque commencé à l'apprécier personnellement et non plus seulement pour le spectacle qu'il offrait. Elle ne cilla même pas lorsqu'il passa le vieux à tabac pour expliciter sa méthode visiblement efficace.

Elle resta silencieuse le temps que Marak lui fit sa petite démonstration, autant par curiosité que pour le laisser montrer ce qu'il valait. De son point de vue, il semblait presque vouloir faire mine de montrer qu'il était important et pas juste là "pour le fun". C'était en tout cas son impression diffuse et elle était curieuse de voir ou cela les mènerait tout les deux. Il n'avait pas peur de se salir les mains et jusqu'ici, l'avait aidé sans que rien ne l'y oblige. L'apprentie ne comprenait pas pourquoi. On n'avait rien sans rien, il n'était pas possible qu'il fasse tout cela sans rien attendre en échange, mais dans ce cas, que pouvait-il bien vouloir?

Finalement, ce fut son tour de reprendre les commandes à présent que les explications avaient été données et la démonstration faite. La voix du Zabrak était comme un murmure séducteur à son oreille, lui parlant de la meilleure méthode d'obtenir ce qu'elle voulait. En vérité, elle avait souvent été du mauvais côté de la barrière dans ce genre de situation avec le supplicié et l'officiant, si bien qu'elle en avait pour ainsi dire une connaissance intime, connaissance qu'au passage elle aurait préféré ne jamais avoir.

Elle se contenta d'adresser un sourire énigmatique, mi-grimace mi enjôleur à Marak avant de se concentrer sur le sujet. Il était temps qu'il passe à table.

Reprenons...

La main se tendit à nouveau direction Cordwell mais cette fois-ci, au lieu d'étouffer sa trachée, elle dirigea le flux de Force ailleurs. Un endroit tout particulièrement cher au vieux chasseur qui était borgne. Sa colonne vertébrale. Les os pouvaient facilement craquer pour peu qu'on leur applique un choc violent après tout, et elle était prête à parier que jamais il ne voudrait continuer à vivre en étant paralysé. Or, elle était bien disposée à lui offrir le supplice de vivre ainsi s'il ne répondait pas à ses questions.

Tu vas nous donner les logs et mot de passe de ton datapad, et tu vas nous dire tout ce que tu sais.
Ou sinon?
Sinon... Je vais être contrainte de broyer tes os. Quand j'en aurai fini avec toi, tu ne pourras plus bouger un seul cil. Mais tu seras encore vivant, et tu regretteras de m'avoir résisté.

Une lueur dans l’œil du vieux chasseur fut la seule réaction à sa menace. Haussant les épaules, la jeune fille tendit le poing. Et serra. Lentement. Doucement. Elle augmenta graduellement la pression qui pesait contre les os du bonhomme. Relâcher sa puissance d'un coup l'aurait réduit en miettes et probablement tué. Or, elle ne voulait pas tuer. Pas encore. Juste faire souffrir. Crier. Et parler.

Dernière chance Phinéas, ensuite tu finiras dans un fauteuil roulant jusqu'à ta mort.
ARRÊTE! Arrête! Merde je vais parler mais fait pas ça! J'veux pas crever comme ça!

Et ainsi purent-ils obtenir ce qu'ils voulaient et lire le contenu du datapad. Elle découvrit alors le nom de l'exécuteur avec le montant de la prime et les conditions de livraison. Et elle sut. Worna. Ce bâtard, ce monstre, ce porc. La Pantoran s'était immobilisée en lisant le datapad entre les mains de Marak. Elle se mit à trembler spontanément. Worna. Ce nom était une insulte et elle se sentait de nouveau souillée rien que de le prononcer. Elle n'entendit qu'à peine le Zabrak lui demander ce qu'ils feraient de leur invité.

Elle se contenta de le regarder, puis Cordwell, puis le datapad, avant de repartir sur lui. Et de toujours trembler. Sans prévenir, elle leva son sabre et frappa, décapitant le vieil homme qui ne lui était plus d'aucune utilité. Le coup avait été rapide et implacable, chargé de haine. C'était bien trop de compassion pour ce criminel mais elle ne se souciait plus de lui. Il n'y avait plus qu'une seule chose qui comptait à présent.

Worna.

On y va Marak.

Telle une furie, elle quitta le vaisseau à moitié détruit sans attendre son compagnon. Ses émotions étaient fortes et sa rage plus grande encore. Elle ne savait même pas si il la suivait. Elle parvint à contenir sa colère quelques minutes, le temps de rapidement expliquer la situation au Zabrak lorsqu'il l'eut rejointe près de la sortie du hangar.

Je veux Worna, Marak. Je le veux vivant, je veux... Je veux le tuer moi-même. Il est à moi. Mais je ne sais pas si je pourrai le vaincre toute seule. Il est bien plus vicieux et dangereux que la larve que nous venons de combattre. Je te remercie pour m'avoir aidé jusque ici. Je sais que je ne peux pas t'en demander plus comme ça. Je te propose un marché: aide-moi à avoir Worna et en échange, tout ce que nous pourrons récolter chez lui te reviendra. Si tu acceptes, nous pourrons nous mettre en route. Sinon, cette collaboration est terminée.

En trombe, elle partit alors d'un pas leste avant de s'arrêter de nouveau quelques pas plus loin et se retourner. Hésitante, comme incertaine de ce qu'elle allait dire, elle ouvrit la bouche.

Merci Marak. Merci pour ton aide.

Puis elle reprit de son côté, ne s'arrêtant plus avant d'atteindre son explorer, d'en prendre les commandes et de quitter Pantora. Sa terre natale, son monde, sa patrie. L'endroit ou elle était née et ou elle était morte. Elle avait laissé une fréquence ouverte pour le Zabrak dans l'éventualité ou il l'aiderait encore. De son côté, elle était prête à se lancer, même seule. Worna devait mourir, elle en faisait une affaire personnelle. Ce ne fut qu'une fois le pilote automatique jusqu'aux coordonnées lancé qu'elle put se réfugier dans la cabine faisant office de chambre avant de sangloter, autant de rage que de douleur, repensant à ce qu'il lui avait fait subir des années durant.

---------------------


Quelques heures plus tard, après un repos et une douche bien mérités, la jeune fille émergea de sa cabine. L'explorer en vérité n'avait pas eu beaucoup de chemin à faire: les coordonnées trouvées indiquaient une base sur Ordo Plutonia, la planète dont Pantora était la lune. Il était si proche, depuis le début il était là. Elle comprenait à présent comment ce navire pirate avait pu aborder leur transport si vite après leur départ de Pantora, il avait suivi à la trace sa proie depuis son point de départ.

A présent, la proie devenait chasseur et elle mordrait encore plus profondément qu'on ne pourrait le croire. Ce qu'il fallait à présent, c'était établir un plan d'action. Le datapad avait parlé d'une base sur l'hémisphère sud, cachée sous la neige et la glace. Il était possible de s'en approcher de 2 manières: l'infiltration ou la manière forte. A supposer qu'elle ne fut pas seule, ils pouvaient faire comme si elle était la prisonnière d'un chasseur venu récolter sa prime, ou elle pouvait tenter de lancer un assaut, seule. Mais ce serait très risqué, les pirates devaient avoir des défenses en plus d'être nombreux.

Elle hésitait toujours quand elle reçut un appel sur une fréquence réservée.

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By Aldrax Kist
#32170
Elle hésitait toujours quand elle reçut un appel sur une fréquence réservée.

    « Wes: Ici le pilote du Decimator «Black One» à l’attention de l’explorer en approche d’Ordo Plutonia… Votre escorte est prête à vous rejoindre. je vous fais parvenir nos coordonnées pour le transfert… »


Quelques minutes et l’explorer de Sabina s’arrima au Decimator de Marak… et le transfert pouvais alors commencer…

    « Wes: C’est bon Capitaine… on vous suit à la trace et on vous couvrira à la surface si besoin est… »

    « Marak: Je compte sur toi Wes, je t’ai pas entraîné pour que tu te tournes les pouces ! »

Marak transféra sur l’explorer avec sa personne, une immense caisse se déplaçant sur répulseur anti-gravité… ainsi que 2 autres caisses de plus petite capacité…

    « Sabina: C’est quoi tout ce bordel !?! »

    « Marak: Ça ma chère… c’est la recette pour avoir du fun dans la vie… dans une petite valise tu as, des armes pour toutes les circonstances... dans l’autre, un medikit complet, sait-on jamais »

    « Sabina: Et ça c’est ton cercueil !? »

    « Marak: Presque !... c’est une badass armure que peu de chasseur de prime peuvent se vanter d’avoir dans leur armurerie… Amusement Garanti »

    « Sabina: Alors on fonce dans l’tas c’est ça !? »

    « Marak: bah euhh… non ! on vient racheter ta liberté tout simplement… ta prime était à 15,000Cr. Si on lui fait une proposition d’affaire raisonnable, il pourrait être tenté de te laisser aller pour un certain montant… Tout le monde à un prix, suffit de trouver le sien assez vite avant qu’il perde patience ! L’armure c’est juste pour s’assurer de ressortir advenant des négos infructueuses…

    Après si tout va selon le plan, une fois libre… si tu veux le buter en duel… je t’en empêcherai pas… du moins pas pour des esclavagistes !! Et puis m’infiltrer dans une base souterraine, sous la glace qui plus est… je crois pas avoir le meilleur physique de l’emploi, pour ce genre “d’infiltration”... aussi bien entrer par la grande porte… on saura déjà par où quitter à la fin et connaître une bonne partie des obstacles sur notre chemin… et mon équipage nous couvrira grâce à sa furtivité relative lorsque nous referons surface…

    À moins que t’es mieux à proposer ! Je suis toute ouïe
    »
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