- ven. 16 nov. 2018 15:29
#34225
Par une belle journée dans cet été intemporel, alors que l’étoile dardait de ses rayons les plaines grasses d’une herbe aussi verte que la peau d’une mirialan, Helera, les mains en visière, observait l’horizon d’un œil davantage critique que touriste. Au loin, les énormes animaux des plaines paturaient en silence, certains solitaires, d’autres en troupeau. Du Fanbaa moyen à la baleine du ciel, tous ceux-là vaquaient à des activités bien loin des préoccupations sensibles. Au sommet de cette tour qui trahissait la continuité naturelle de la planète, la reine cherchait un endroit, le meilleur endroit. Ce temple, ce palais, ou quel que ce soit sa dénomination, trônait à l’orée de la dangereuse forêt afin d’y cacher son existence à tous les regards des locaux. Ce n’était pas mesure de tranquillité ni de protection, mais tout simplement par respect pour la faune. Ils n’étaient qu’invités après tout sur cette planète. Des invités et auto-proclamés protecteurs.
« Là ! »
« Ma reine, l’ombre des arbres empêchera les rayons de percer. »
Helera fit mine de réfléchir et chercha un autre endroit. Loin des arbres alors, mais assez proche de la petite bourgade naissante qui était la leur.
« Pourquoi pas là ? »
« L’acheminement risque d’être compliqué à cause des roches alentours. Si nous demandons l’aide des Famba locaux, je te rappelle ma reine que nous ne pourrons pas pratiquer ce genre de terrain. Les bantha ne survivraient pas ici. »
Il n’avait pas tort ceci dit. Les gros pachydermes étaient prêts à donner de leur aide, mais en échange d’une protection des petits. Petits qui devaient être nourris également. L’on ne parlait alors pas d’animaux de compagnie, mais bien d’énormes animaux. Les Nelvaaniens avaient conclu la chose suivante. Les plaines étaient assez grandes en face et la protection ferait gage d’apport de nourriture. Une sorte de réserve naturelle. Cela n’enlevait en rien cependant l’entretien des jeunes, au moins jusqu’à ce qu’ils soient capable de se déplacer. On avait alors construit des enclos de bois, fermés au-dessus. Tout était toujours idyllique … Oui, mais pas tant que cela. Tous les vecteurs de communication entre eux et les Nelvaaniens tenaient vers Helera principalement. Les Nelvanniens natifs étaient assez empathiques pour comprendre autrui, à tel point qu’un rapport de respect s’était installés. Mais ils étaient incapables de comprendre les besoins les plus compliqués. Tout cela leur avait été expliqué, bien entendu. Dans un langage simple, évidemment. Ces animaux n’étaient pas que les rancors et restaient malheureusement des animaux, avec des besoins primaires. Aucune discussion ne pouvait être vraiment poussée. On se tenait au strict minimum le plus souvent et tout le monde était content.
« Et là-bas ? Pas de rochers, quelques arbres épars. II y a même un petit ruisseau qui part dans la forêt. Vu le courant, on n’aura pas à craindre d’éventuel débris ni de pollution de l’eau. »
« C’est un endroit parfait ma reine. Je vais mettre en place les préparatifs pour la construction des fermes. Dois-je commencer à réfléchir à la transformation du produit ? »
Helera acquiesça avec un sourire.
« Merci Lagash. »
Le Nelvaanien s’inclina et disparut dans l’estomac de la tour de pierre. Il était de ces Nelvaaniens qui avaient été les premiers à quitter Nelvaan vers Llanic. Voir le monde, cela avait été son rêve. Et l’on pouvait déjà voir la pollution de la société déteindre sur lui. Il restait un nelvaanien, mais avait cette manière de parler plus … noble que les autres de sa race. C’était touchant et à la fois extrêmement bizarre. Surtout qu’elle en était la responsable. Tout cela était finalement à placer du côté de l’évolution. Son rôle de maître d’œuvre lui tenait à cœur et elle n’avait voulu personne d’autres pour ce poste. Alfarh quant à lui, commandant de l’expédition coloniale ici, avait préféré délégué ce genre d’activité. Il avait précisé « Pour rester dans la culture Nelvaanienne, avec les techniques Nelvaaniennes ». Mais la reine n’était pas dupe et avait tout de suite compris il n’avait pas voulu superviser les opérations. Il était avec Raxxor le chef des maraudeurs.
Aussitôt le camp de base établi, il s’était enfoncé dans la forêt. C’était un endroit rêvé pour ce genre de personne, les traqueurs et pisteurs. Peu de maraudeurs étaient finalement restés réellement dans la ville et tous étaient partis en exploration. Helera ne pouvait pas leur en tenir rigueur, c’est pour cela qu’ils avaient été formés après tout. Reste à confirmer qu’ils ne prendraient pas de risques inutiles au nom de leur soif d’aventure.
« Là ! »
« Ma reine, l’ombre des arbres empêchera les rayons de percer. »
Helera fit mine de réfléchir et chercha un autre endroit. Loin des arbres alors, mais assez proche de la petite bourgade naissante qui était la leur.
« Pourquoi pas là ? »
« L’acheminement risque d’être compliqué à cause des roches alentours. Si nous demandons l’aide des Famba locaux, je te rappelle ma reine que nous ne pourrons pas pratiquer ce genre de terrain. Les bantha ne survivraient pas ici. »
Il n’avait pas tort ceci dit. Les gros pachydermes étaient prêts à donner de leur aide, mais en échange d’une protection des petits. Petits qui devaient être nourris également. L’on ne parlait alors pas d’animaux de compagnie, mais bien d’énormes animaux. Les Nelvaaniens avaient conclu la chose suivante. Les plaines étaient assez grandes en face et la protection ferait gage d’apport de nourriture. Une sorte de réserve naturelle. Cela n’enlevait en rien cependant l’entretien des jeunes, au moins jusqu’à ce qu’ils soient capable de se déplacer. On avait alors construit des enclos de bois, fermés au-dessus. Tout était toujours idyllique … Oui, mais pas tant que cela. Tous les vecteurs de communication entre eux et les Nelvaaniens tenaient vers Helera principalement. Les Nelvanniens natifs étaient assez empathiques pour comprendre autrui, à tel point qu’un rapport de respect s’était installés. Mais ils étaient incapables de comprendre les besoins les plus compliqués. Tout cela leur avait été expliqué, bien entendu. Dans un langage simple, évidemment. Ces animaux n’étaient pas que les rancors et restaient malheureusement des animaux, avec des besoins primaires. Aucune discussion ne pouvait être vraiment poussée. On se tenait au strict minimum le plus souvent et tout le monde était content.
« Et là-bas ? Pas de rochers, quelques arbres épars. II y a même un petit ruisseau qui part dans la forêt. Vu le courant, on n’aura pas à craindre d’éventuel débris ni de pollution de l’eau. »
« C’est un endroit parfait ma reine. Je vais mettre en place les préparatifs pour la construction des fermes. Dois-je commencer à réfléchir à la transformation du produit ? »
Helera acquiesça avec un sourire.
« Merci Lagash. »
Le Nelvaanien s’inclina et disparut dans l’estomac de la tour de pierre. Il était de ces Nelvaaniens qui avaient été les premiers à quitter Nelvaan vers Llanic. Voir le monde, cela avait été son rêve. Et l’on pouvait déjà voir la pollution de la société déteindre sur lui. Il restait un nelvaanien, mais avait cette manière de parler plus … noble que les autres de sa race. C’était touchant et à la fois extrêmement bizarre. Surtout qu’elle en était la responsable. Tout cela était finalement à placer du côté de l’évolution. Son rôle de maître d’œuvre lui tenait à cœur et elle n’avait voulu personne d’autres pour ce poste. Alfarh quant à lui, commandant de l’expédition coloniale ici, avait préféré délégué ce genre d’activité. Il avait précisé « Pour rester dans la culture Nelvaanienne, avec les techniques Nelvaaniennes ». Mais la reine n’était pas dupe et avait tout de suite compris il n’avait pas voulu superviser les opérations. Il était avec Raxxor le chef des maraudeurs.
Aussitôt le camp de base établi, il s’était enfoncé dans la forêt. C’était un endroit rêvé pour ce genre de personne, les traqueurs et pisteurs. Peu de maraudeurs étaient finalement restés réellement dans la ville et tous étaient partis en exploration. Helera ne pouvait pas leur en tenir rigueur, c’est pour cela qu’ils avaient été formés après tout. Reste à confirmer qu’ils ne prendraient pas de risques inutiles au nom de leur soif d’aventure.