L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
#24012
Le Conseil travaillait déjà depuis plusieurs mois sur la question de la situation sanitaire, alimentaire et sociale des mondes de la Nouvelle République, et ce malgré les remous causés par les nouvelles tendances politique du Sénat suite aux manœuvres de Maya Tega dans les colonies Nord et son retour au Sénat en tant que senatrice tête de fil d'un nouveau parti.
Dans la Nouvelle République il existait de vraies inégalités et c'était le rôle de l'Etat Républicain d'assurer la justice sociale et surtout l’éradication des situations de pauvreté extrême.
Un long travail d'audit et de recensement des situations sociales avait été menées. Et il révélait qu'un grand nombre de planète n'avait ni la capacité financière ou technique de mettre en place des aides sociales basiques. Le Rôle du Conseil fut donc de réfléchir à un moyen d'assurer un socle social commun. Des normes et des aides basiques auquel tout les citoyens pourraient avoir accès. Mais hors de question de travailler sans les gouvernements des planètes, des secteurs et des régions. Le gouvernement devait aider chacun à adapter l'aide social à ses propres besoins. Le champ était très large, mais absolument nécessaire. Après de longues semaines de travail sur le texte, le Sénat se réunis pour entamer les débats. Le texte qui tenait particulièrement à cœur à Leia fut présentée par cette dernière.
Vêtue, d'une robe en soie de naboo, surmontée d'une cape bleu marine, dans un style très classique de l'aristocratie du noyau, la princesse présenta le projet...


- Honorables représentants des mondes de la République, notre mission la plus fondamentale est d'améliorer les conditions de vies de tout nos citoyens. Nous nous sommes réunis pour être meilleurs, et non pour nous enrichir. Nous devons sans cesse poursuivre cet objectif. La justice social est un fondement de notre Etat, et les rapports des enquêtes menées depuis des mois sur la situation sanitaire, alimentaire et sociale de l'ensemble du territoire républicain révèlent des inégalités profondes et surtout des situations graves de pauvreté, voir d'abandon. Certains monde sont si délaissés qu'ils n'on même pas les moyens technique de monter des dossiers d'appel à l'aide. Certaines demandes se perdent dans les méandres bureaucratique et il est temps que cela change ! Je n'attendrai pas que les mondes nous appels à l'aide, si nous sommes cette alliance solidaire que nous prétendons être alors nous devant aller au devant de ceux d'entre nous qui requiert notre aide.

Sur des centaines de planètes, il n'existe aucune aide ou subventions des soins de santé. Pour beaucoup également, les gouvernements n'ont pas les moyens de protéger les catégories les plus vulnérables et fragiles de la société, les familles, les personnes âgées, les travailleurs sans emploi. Des systèmes de retraite existent au sein de la république de manière complètement inégale, allant du fonctionnement optimal sur certain monde à une inexistence totale sur d'autre.
Des dirigeants des planètes les plus en difficulté, n'arrive pas à boucler leur budget et ne peuvent ni financer correctement des services publics élémentaires comme l'éducation, la santé, le logement et les transports. La Nouvelle République excelle dans l'envoi de renfort de forces de sécurité et d'aide commerciales, mais je refuse de conduire une politique qui oublierai et négligerai ses citoyens et ses membres les plus dans le besoin. Nous valons mieux que ça ! Vous connaissez tous le budget et le trésor républicain, il est excédent à outrance ! Plusieurs milliards de datari ! Il y a bien trop de pauvreté dans la Nouvelle République, pour que l'argent des citoyens et des impôts soit paralysé sur des comptes dont les intérêts enrichissent les banques !
Nous ne pouvons raisonnablement entretenir de l’excédent budgétaire dans un Etat où la pauvreté est si importante dans certaine région. Montrons à l'Histoire et à cette galaxie qu'une manière de vivre différente est possible, que cet argent devienne entre nos mains un puissant outils de justice social, et non une fin en soit !


Le constat était réel, et après seulement trois années d’existence la Nouvelle République, par ce discours, mettait la barre bien plus haut que tout les précédents gouvernements qui avaient été au pouvoir. Leia en vînt alors au projet en lui-même...


- C'est pourquoi le projet qui vous est présenté aujourd'hui est la création d'un fond social républicain financer par le trésor.
Il permettra à tout les gouvernements de prétendre à une aide immédiate pour mettre en place à l'échelle locale, le socle social républicain.
Ce socle social inclus 3 axes :
* Le fonctionnement minimal d'un système de santé. Il inclus l'entretiens des structures de santé planétaire, le paiement du personnel et l'accès aux soins élémentaires et gratuit ou partiellement gratuit pour tout les citoyens de la planète.
* Les aides sociales. Incluant la mise en place d'aide pour les familles en difficulté, pour les personnes âgés (retraite ou complément de retraite) et les sans-emplois.
* L'Education. Selon les traditions et coutumes des planètes, le socle inclus l'aide à la rémunération et à la formation du personnel, et l'accès à l'école élémentaire gratuite pour tout les citoyens.

Evidemment, la Nouvelle République ne pourra pas assurer une couverture totale et gratuite absolue, nous devons être lucide. Le Fond d'aide est uniquement un fond de suppléance, de soutiens et il n'a pas pour vocation de remplacer les Etat et n'en a tout simplement pas les moyens. Il complétera les aides déjà présente, et si elle son inexistantes, il assurera un minimum, qui parfois pourra semble trop peu. Mais cette politique d'aide sera mené conjointement avec la politique de développement afin de permettre à chaque planète souveraine d'offrir à terme elle-même ce socle. De sorte que partout où l'on se trouve dans la République, chacun pourra bénéficier des mêmes aides fondamentales à la santé et à l'éducation.
Les aides seront accordés par le trésor selon une procédure simplifiée de demande et de réponse, mais leur utilisation se fera sous la conduite des administrations de région et du Sénat. De sorte que nous veilleront ensemble à l'emploi de ces aides afin d'éviter tout risque de corruption et de détournements. Chaque années les planètes fourniront des rapports détaillés de l'utilisation et de la mise en place du socle social républicain.


Leia pianota alors sur la commande centrale du Sénat pour envoyé la proposition de projet qui allait désormais être discutée :

Social Act - Loi sur la création du socle social Républicain


Préambule :
La Nouvelle République dans la poursuite de ces objectifs de Justice sociale et de solidarité galactique, conformément à ses obligations constitutionnelles, rejette l'individualisme, la recherche effrénée d'un budget excédentaires et l'indifférence comme système de fonctionnement. Et afin que tout les citoyens républicains sans distinctions aucune, bénéficient des mêmes chances et des retombées de la prospérité de l'Etat, la Nouvelle République établis un socle commun de garanties sociales par la présente loi.


Article 1

La Nouvelle République établis le socle commun républicain. Ce socle implique pour tout les gouvernements membres la mise en place ou le renforcement des trois secteurs suivants :
* La Santé (Incluant, le fonctionnement normal des infrastructures de soins, et l'accès gratuit ou partiellement gratuit aux soins élémentaires et fondamentaux)
* L'aide sociale (Incluant la mise en place d'aide aux familles en difficultés, aux personnes âgé via un système de retraite ou de complément de retraite et l'aide au sans-emplois).
* L'Education (Incluant, le fonctionnement normal des infrastructures de l'éducation, et l'accès gratuit ou partiellement gratuit à l'éducation élémentaire pour tous).

Dans chacun de ces secteurs, les gouvernements doivent pouvoir assurer un fonctionnement minimal, selon les lois locales ainsi que conformément à la pratique et aux traditions des peuples.

Article 2

La Nouvelle République créer le Fond d'aide républicain avec un fond initial de 2 milliards de crédits en vue de soutenir l'ensemble de ses membres dans l'établissement et le fonctionnement du socle social. Le Fond d'aide est issus directement du trésor républicain, et les aides sont accordées à la demande direct des gouvernements dans les plus brefs délais.
Le Sénat pourra voter ponctuellement l'approvisionnement du fond en cas de manque.

Article 3

La mise en place du socle sur chaque planète et l'utilisation des ressources issus du fond d'aide, sont conduites sous le contrôle et la direction des administrations régionales et du Sénat, qui garantissent conjointement la bonne utilisation des fonds.

Article 4

En cas de fraude ou de conflits dans la gestion et l'utilisation du Fond, la Cour de Justice de la Nouvelle République est compétente.


Nb : Comme toujours tout le monde est le bienvenue dans ce Rp, peu importe votre faction et votre personnage, il vous suffit de prendre un Pnj sénateur ou représentant d'un secteur non membre ou d'une entreprise, selon les tendances décrite ici. A noter aussi que les Jedi ont droit à une nacelle au Sénat, et peuvent prendre la parole. Hésitez surtout pas !
A l'issus du débat un Mj est demandé pour donner le résultat du vote ou les éventuelles demande d'amendement, merci.
#26086
Maya avait pris place dans la Rotonde. Depuis la crise, elle occupait de nouveau la nacelle Chandrillienne. Dans l’opposition avec la présidente, elle avait gagné un statut particulier. De numéro deux du parti au pouvoir, elle était passé à Leader du deuxième parti de la rotonde. Elle écouta alors ce que la président avait à leur annoncé. Dès qu’elle reçut le texte, elle se mit à lire la courte loi qui leur était proposé. L’idée était bonne, bien que tardive. En effet, il avait fallu attendre trois ans pour voir une avancée majeure dans le domaine du social et de la santé au sénat. Toutefois, bien que totalement en accord avec les idéaux de Maya, la princesse de Chandrila c’était déjà saisit d’un datapad afin de modifier le texte originelle. Il était bien, mais utopiste, brut, et d’un certain point de vue, amateur. Ni objectif, ni budget, ni chiffre. En dehors de ses deux milliards, rien de concret ne figurait dans ce que présentait la Présidente. Lorsqu’elle trouva l’ébauche qu’elle avait elle-même rédigée, et que Leia eut finit de présenté son projet, elle fit avancer sa nacelle pour prendre la parole. Elle le savait, son avis était attendu par de nombreux sénateurs, ceux de son parti, comme ses opposants.

« Honorable Sénateur. Dans le fond, je ne peux qu’approuver ses idéaux qui nous sont présenter. Cet idéaux que notre république doit incarner depuis trois ans enfin réalisé. Qui pourrais s’opposer à cette nécessité de ramener un peu d’égalité et d’espoir à nos peuples, au socle de notre démocratie. »

Elle marqua une courte pause, jetant un regard furtif à son ancienne amie.

« Toutefois, sur la forme, je ne peux approuver ce qui nous est présenté en ce jour. La proposition du Social Act est bonne mais trop simple. Notre monde est d’avantage complexe que quatre articles de loi. Si ce texte démontre une volonté de bien faire, une bonté dont personne ne doute, il ne donne nullement les outils et les aides que chacun est en droit d’attendre, et se limite à de vague parole. Nous devons avoir les moyens de nos ambitions. Nous devons être à la hauteur des défis qui nous attendent et des responsabilités et des rêves que d’autres ont placé en nous. C’est dans cet état d’esprit, et dans cette volonté de précision, de professionnalisation, que je vous propose une nouvelle version de ce texte. »




Résolution Jareen Nabell – Social Act


Paragraphe Premier – Les Institutions et leur rôle

  • Article 1. L’institut du Développement Social
    • Alinéa 1. Création : Est créé par le présent article une institution, Institut du Développement Social, regroupant Sénateur délégué, professionnels des domaines couverts par le Social Act, et citoyens civiquement actifs.
    • Alinéa 2. Composition : Chaque groupement régional de sénateur élit 2 représentants. En sus de ses élections, le sénat nommera au moins un représentant par mouvance politique présente et reconnu en son sein.
    • Alinéa 3. Finalité : Organiser la mise en place du Social Act
    • Alinéa 4. Fonctionnement : L’IDS sera mandaté par le sénat pour réaliser chaque année un audit complet de la situation sanitaire et social globale dans l’espace républicain.
    • Alinéa 5. Pouvoirs et moyens : L’IDS disposera de la capacité de répartir le fond social républicain, alloué chaque année par le Sénat après étude du rapport d’audit.
    • Alinéa 6. Mission secondaire : L’IDS se présente comme un support pour toute action sanitaire ou social en territoire républicain. Il sera également l’interlocuteur privilégié des organisations à but non lucratif œuvrant dans son champ d’action. Il pourra, le cas échéant, financer en partie ou en totalité un projet non gouvernemental.
    • Alinéa 7. Pratique recommandée : Les pratiques recommandées (PRDS / Pratique recommandés pour le Développement Social) sont issues de l’analyse des rapports d’activités des IRDS, de rapport d’audit ou de conclusion d’expert. Ces pratiques seront validées par l’IDS et communiquer au Sénat et au IRDS. Bien que n’ayant aucune valeur juridique, elles doivent être interprétées comme une norme à rechercher pour le bon fonctionnement du Social Act.

  • Article 2. Institut Régionaux du Développement Social
    • Alinéa 1. Création : Sont créés dans chaque région des Instituts Régionaux de Développe Social. Ils sont composé d’élus et dirigeant locaux, de professionnels et de citoyens civiquement élus.
    • Alinéa 2. Finalité : Mettre en place et gérer les dispositifs relatif au Social Act Républicain.
    • Alinéa 3. Devoir : Les IRDS devront mettre en place chaque année un audit relatif à leur territoire.
    • Alinéa 4. Pouvoir et Moyen : Les IRDS ont la gestion totale des fonds qui leurs sont alloués par l’IDS. Ses fonds peuvent servir à financer des projets qu’ils garderont en gestion propre, ou bien, être alloué comme subvention pour le développement de projets sociaux et sanitaires des planètes membres.
    • Alinéa 5. Gestion Propre : Il sera possible pour les IRDS de développer eux même leurs projets et d’en garder eux même la gestion afin de répondre au mieux au besoin de plusieurs planètes, et de soulager les trésoreries planétaires les plus fragiles.
    • Alinéa 6. Rapport d’activité : Chaque IRDS conclura chaque année d’exercices par un rapport d’activité qui sera étudié par l’IDS afin d’analyser les réussites et les échecs de chaque IRDS et d’émettre des pratiques recommandées.


Paragraphe Scond : Champs d’action et objectifs

  • Article 1. Introduction : Les articles suivants fixeront les champs d’actions et objectifs à atteindre dans le cadre du Social Act. Chaque IRDS pourra choisir ses priorités aux seins des champs primaires et secondaires. Il est rappelé que les actions respecteront les lois locales, les traditions, et la culture de chacun.
  • Article 2. Santé : Est considéré comme appartenant aux champs d’actions du Social Act toute action visant à améliorer la situation sanitaire d’un système.
    • Alinéa 1. Champs d’actions primaires : Est considéré comme prioritaire et appartenant aux champs d’action primaire la couverture de tous par des services d’urgences et de secours adaptés.
    • Alinéa 2. Champs d’actions secondaires : Est considéré comme gestion courante et appartenant aux champs d’action secondaire l’accès à tous aux soins courant et quotidiens, ainsi qu’au suivit de pathologie chronique.
    • Alinéa 3. Champs d’actions tertiaire : Est considéré comme projet complémentaire et appartenant aux champs d’action tertiaire les projets de sensibilisation, les soins de conforts, et les actions médiatiques.

  • Article 3. Education : Est considéré comme appartenant aux champs d’actions du Social Act toute action visant à améliorer la situation éducative d’un système.
    • Alinéa 1. Champs d’actions primaires : Est considéré comme prioritaire et appartenant aux champs d’action primaire la couverture de tous par d’une éducation adapté jusqu’à la majorité civique.
    • Alinéa 2. Champs d’actions secondaires : Est considéré comme gestion courante et appartenant aux champs d’action secondaire l’accès à l’enseignement supérieur pour tous. Est également considéré comme secteur secondaire la formation et requalification d’adulte en vue d’activité professionnelle.
    • Alinéa 3. Champs d’actions tertiaire : Est considéré comme projet complémentaire et appartenant aux champs d’action tertiaire les projets d’éducation alternative, de sensibilisation, ou de mobilisation thématique.

  • Article 4. Hébergement : Est considéré comme appartenant aux champs d’actions du Social Act toute action visant à aider à l’hébergement au sein d’un système.
    • Alinéa 1. Champs d’actions primaires : Est considéré comme prioritaire et appartenant aux champs d’action primaire l’accès de tous à un hébergement d’urgence.
    • Alinéa 2. Champs d’actions secondaires : Est considéré comme gestion courante et appartenant aux champs d’action secondaire la facilitation d’accès à un hébergement adapté.
    • Alinéa 3. Champs d’actions tertiaire : Est considéré comme projet complémentaire et appartenant aux champs d’action tertiaire la facilitation de l’accession à la propriété.

  • Article 5. Actions d’utilité sociale : Est considéré comme appartenant aux champs d’actions du Social Act toute action visant à améliorer la situation sociale d’un système.
    • Alinéa 1. Champs d’actions primaires : Est considéré comme prioritaire et appartenant aux champs d’action primaire l’accès de tous à la nourriture, l’eau, ainsi que tout besoin primaire.
    • Alinéa 2. Champs d’actions secondaires : Est considéré comme gestion courante et appartenant aux champs d’action secondaire l’instauration de revenu minimum, ou d’une garanti de service minimum, pour les personnes d’un âge avancé. Est également considéré comme appartenant au secteur secondaire toute initiative en vue de favoriser la reprise d’activité professionnelle pour les personnes en âge de travailler.
    • Alinéa 3. Champs d’actions tertiaire : Est considéré comme projet complémentaire et appartenant aux champs d’action tertiaire tout autre projet social.


Paragraphe troisième : Champs d’application, obligation et droit

  • Article 1 : Les obligations d’actions sont responsabilités des IRDS.
  • Article 2 : Les actions doivent prendre en compte chaque particularité des planètes membres.
  • Article 3 : Tous les membres signataires de la charte commune devront veiller à coopérer avec l’IRDS dans le respect de leurs lois.
  • Article 4 : Sauf législation locale opposé, un citoyen républicain peut réclamer les droits suivant auprès de l’IRDS :
    • Alinéa 1. Droit au soin d’urgence et aux services de secours.
    • Alinéa 2. Droit à l’éducation jusqu’à l’éducation civique.
    • Alinéa 3. Droit à l’hébergement

  • Article 5 : l’IRDS est alors obligé d’entamer l’étude de la saisie et de la communiquer au gouvernement locale. Il devra dans tous les cas accuser de la réception de la demande et informer régulièrement le demandeur sur le déroulement de l’étude.
  • Article 6 : En cas de non réaction de l’IRDS, un citoyen pourra saisir la Haute Cour de la République.


Paragraphe quatrième : Financement

  • Article 1 : La première source de financement de l’IDS et des IRDS est une subvention d’état voté par le sénat.
  • Article 2 : Les planètes, secteurs, ou tout autre institution publique peuvent participer au budget de l’IDS ou des IRDS.
  • Article 3 : Les IRDS peuvent facturés une participation financière au citoyen, toujours inférieur à la valeur du service apportés, pour chaque actes appartenant aux champs d’actions secondaires et tertiaires.
  • Article 4 : Les sociétés privés peuvent participer financièrement à des projets des IRDS ou bien faire don, au IRDS et à l’IDS. La valeur du financement pourra alors être valorisée à 70% comme crédit d’impôt sectoriel. Une limite par société pourra être fixée par chaque Sénateur-Président.




« La forme permettra de s’adapter facilement au besoin de chaque secteur et aux impératifs de chaque planète. Evidemment, je vous encourage à vous approprier ce texte par le biais d’ajout ou de modification. Il s’agit là de la source de notre régime. Pour clôturer mon intervention, et vous permettre de lire ceci dans le calme, je vous demande humblement de nommer cette résolution du nom de la regrettée Reine Tython, qui luttait déjà il y a une dizaine d’année pour cette cause dans le plus grand secret. Loin de toute loi, elle s’appliquait à améliorer la vie de nombreux citoyens. Comme elle, je vous demande aujourd’hui de vous prononcer sur bien plus qu’un texte législatif. Ce qui est en jeu aujourd’hui, ce sont des valeurs fondatrices de notre régime. Je vous remercie de votre attention »

La nacelle de Chandrila recula sous les applaudissements nourris des démocrates. Beaucoup dans ses rangs attendaient des actes plutôt que des paroles. Par cette proposition, Maya leur avait apporté de coup les rassurés et affirmer ses ambitions. Oui, elle avait balayé la proposition de Leia en soulevant la naïveté et la simplicité d’un texte. Un texte qu’elle trouvait trop vague. Plus le temps passé et plus maya avait une étrange impression vis-à-vis de la Président. Elle semblait de plus en plus naïve, de plus en plus impulsive dans ses actes, et cela se ressentait dans ses travaux.
#26098
Impressionnant, Maya semblait effectivement travailler pour le bien commun tout en plongeant toujours plus dans la "politique politicienne", même un texte social semblait devenir pour elle l'occasion d’égratigner le gouvernement et de racler quelque points politiques au plus grand plaisir des suiveurs de sa fronde populiste.
Leia écouta son intervention en roulant ses yeux aux ciel réalisant que Maya s'abaissait à ce genre de chose, elle l'aurait réellement pensée au-dessus, mais après tout, l'ambition du pouvoir faisait tombé toute les barrières, même celle qu'on semblait s'être fixer sois-même.

Qu'a cela ne tienne, Leia n'en était pas à sa première confrontation "politicienne" au Sénat, et elle y était habitué, juste elle ne s'attendait pas à cette pratique de la part de Maya, mais à croire qu'il fallait désormais tout attendre...ou au contraire ne plus rien attendre d'elle.

Heureusement, Maya avait travailler et même beaucoup travailler pour le Social act, et proposait toute une mise en place technique, Leia réagis donc avec enthousiasme, sans oublier bien-entendu de répondre à Maya...


- La Présidence et le Conseil remercie la sénatrice de Chandrilla pour ses remarques et sa brillante proposition d'amendement. Nous nous permettons juste de vous rassurer sénatrice, le principe même d'une "proposition de Loi" c'est à dire des quatres "pauvres" et "simplistes" articles proposés sont une piste de réflexion et de débat, c'est pour cela que nous les avons appelés "proposition". Permettez également que je vous rassure sur notre capacité à produire des textes techniquement plus pointu lorsque la situation juridique s'y prête, comme c'est le cas des loi constitutionnelles déjà voté par le passé. Cependant ce n'est pas le choix que nous avons fait ici, puisque comme préciser nous voulons penser, et élaborer le Social Act avec tout les représentants du Sénat, les régions et les citoyens, ce qui impose de laisser une plus grande place à ce que le Sénat proposera et moins ce que le Conseil proposera.

Mais vous semblez l'avoir malgré tout très bien compris, dans la mesure où vous-même participez de manière appréciable à ce débat démocratique édifiant pour tous. Et nous vous en remerciont.


Elle passa son regard maintenant sur les différents amendements, relisant ses notes et appréciations avant de reprendre...

- La question qui se pose à nous lorsque nous mettons en place des réformes générales de cette envergure, est celle de trouver le parfait ou du moins l'équilibre viable entre un respect des particularismes locaux, et du pouvoir exercé sur les planètes et le poid de l'administration centrale et de son rôle dans l'application des politiques et des lois votée.

Je m'explique, les différents amendements proposés, notamment les articles des paragraphes 2 et 3 sur les Champs d'actions et les champs d'applications, touchent selon moi le cœur même de l'objectif de cette loi. Ils définissent assez bien quelles sont les limites et ce que nous attendons du Social Act. A ceci prêt qu'ils sont malgré tout très centré et très "compatible" sur un certain type de gouvernements et de système polirique, ayant déjà une culture bien particulière, et j'ose le dire très ethnocentrée.

Comprenez moi bien, ce type de système reposant sur des concepts ou des fonctionnements tel que la "propriété", l'enseignement supérieur, la "requalification d'adulte", la majorité civique, l'hébergement dit d'urgence etc. Sont des concepts fondamentaux pour des millions de mondes, certes, mais c'est très loin d'être une généralité, sénatrice.

Que dire du "droit de propriété" et de l'accession à un logement, sur des planètes comme Géonosis où la propriété privée n'existe pas et où les communauté vivent dans les ruches ancestrales et où le concept même de prospérité et de propriété est un bien partagé, pris en charge par le groupe.

Que dire de l'enseignement supérieur sur Kashyyyk, où l'apprentissage est assuré par les chefs de clans tout au long de la maturité des jeunes wookiees et se prolongent parfois tout une vie ?

Que dire du principe de l'hébergement sur les nombreux mondes comme Alzoc III ou encore Orto Plutonia, où les peuples tribaux conçoivent, ce que beaucoup considère comme "l'hébergement", comme un acquis de la communauté et ne s'entend pas autrement.

Que dire de l'enseignement , des formations, des "qualification d'adulte" sur des mondes comme Utapau où le fait d'être formé et de travaillé ne résulte pas d'un choix, ou d'un droit, mais d'un déterminisme coutumier, dans lequel l'être s'épanouis dans le cadre fixé par la tradition et la société.

Voyez-vous, je me pose cette réflexion à moi la première, nous devons absolument repenser notre fonctionnement et notre manière de faire des réformes globale. La Nouvelle République ne doit pas imposer un modèle, une idéologie, une méthode de développement à ses mondes. Nous devons permettre à chaque modèle de fonctionner normalement. En apprenant à sortir de certains concept, qui sont...nous devons l'admettre issus de la majorité des planètes à fonctionnement humains ou proche, et aux systèmes issus de la colonisations du Noyau. Mais notre richesse est qu'il existe dans la République un grand nombre d'autre système.

Le Social Act ne doit pas être une occasion d'imposer une "couverture sociale" teintée d'une culture particulière. Le Social Act doit uniquement donné à chacun les manières de fonctionner selon ses propres rites, coutumes et lois.
Je ne vous le cache pas, j'ai grandis sur Alderaan une planète où le principe de droit de propriété, de droit à l'enseignement supérieure, et tout les points proposés en amendements par la Sénatrice Tega sont fondamentaux, et me parle et j'y adhère. Mais cette loi n'est pas faite pour parler à un type de citoyens ou à un des systèmes particuliers. Mais à tous.

Voilà pourquoi aussi, sénatrice vous avez dû imaginez que ces premiers articles de propositions semblait bien vides, tout simplement parce que le développement des aspect techniques est délicat et doit être pensé ensemble et non uniquement par le gouvernement ou sous un angle culturelle ou politique unilatéral.


La Nouvelle République devait apprendre à faire différemment, c'est ce que Leia expliqua, l'Empire avait imposé un système unique par ses lois, un système humanocentriste, sans aucune expression ou respect des cultures divers de la galaxie. La Nouvelle République devait imaginer et concevoir ses lois différemment de manière plus horizontale et moins verticale pour éviter les calques d'une culture très répandue du noyau souvent humaine et capitaliste sur des système tribaux, insectoïde ou encore paysans qui n'avaient rien à voir avec la culture humaine, et pourtant était tout autant républicain...

- Je suis consciente que soulever cette question, va nous amener à un long et sans doute difficile travail peut-être encore inédit sur ce genre de réforme, mais nous le devons à nos citoyens.
Je me permet également d'ajouter, que je suis assez réticente à la multiplication de la bureaucratie et des strates administratives, dont nous connaissons la lourdeur. Et je vise là les créations proposés des différentes institutions (L’institut du Développement Social et les Instituts Régionaux du Développement Social). Ma question est la suivante : n'avons nous pas un moyens de rendre ce Social act efficace sans rajouter toujours plus de décideurs administratifs ? Sans éloigner le citoyen des fonds auquel il a droit et des prises de décision ?
C'est pour cela que le fait que le Sénat puisse être, par ces différentes commissions et comités, l'élément direction des fonds, me semblait opportun et plus respectueux d'une démocratie direct et moins bureaucratique.

Il s'agit là de piste de réflexion toujours, je laisse la parole afin que d'autre puisse aussi proposer et réfléchir aux points et amendements soulevés, en prenant en compte je vous prie, sénateurs l'importance de concevoir la Nouvelle République comme une pluralité de système hétérogène et non un tout monolithique.


Cette question Leia l'avait mûris depuis un moment, l'importance d'un Etat central moins présent, et l'exercice de la souveraineté plus importante au niveau des planètes elle-même. Selon elle, le meilleur moyen d'éviter le retour à la tyrannie était la préservation et le développement de l'exercice de la souveraineté direct pour les planète. La République devait demeurer un espace de solidarité préservant les lois et coutumes locales et leur permettant un fonctionnement normale et correct. Leia rejetait la vision d'un Etat trop puissant, trop présent, avec des lois "bavarde" et envahissantes, s'appliquant uniformément, grignotant toujours plus sur la souveraineté des membres et des planètes, avec les dérives que l'Histoire galactique ne connaissait que trop bien...
#26099
Maya écouta attentivement ce que Leia avait à dire. Apparemment la sénatrice avait réussi à piquer la présidente, et celle-ci passa immédiatement sur la défensive. Et quand la fille Organa passait sur la défensive, le débat prenait un tournant original : l’énonciation d’une liste de situation où l’on chercher à appliquer de Social Act là où il n’était pas nécessaire, et bien sûr, en ne retenant de la proposition que ce qui était nécessaire pour tenter de retourner la situation et de justifier cette proposition vide. Non, on ne commencer pas une invitation au débat par un discours grandiloquent et un texte nommé « Loi ». Mais une foi de plus, Leia jouait sur les mots, adoptant un ton condescendant envers ses pairs. Ses discours agressif n’aurait pas raison des idéaux de Maya. Peut-être même pouvait il l’aider. Alors qu’elle s’apprêtait à reprendre la parole, elle vu une nacelle s’avançait pour prendre la parole. Elle reconnue la nacelle de Ohmel Ralten, le sénateur de Chazwa, devenu proche ami durant la crise Coloniale et désormais numéro deux du parti démocrate. Surement souhait-il offrir un peu de répit à Maya et calmer les ardeurs de Leia.

Pnj: Ohmel Ralten



« Madame la Présidente, je vous remercie pour ce magnifique listing de situation particulière où le Social Act n’aurait pas réellement d’utilité en dehors d’urgence humanitaire qui le dépasserait. A ce propos, je pense que vous avez aussi loupez un article, important, qui permet d’adapter chaque projet à chaque planète, et non de l’imposer sans considération, le reste n’étant que référence général. Il est évident qu’il ne s’agit pas de se soustraire aux traditions de chacun, comme le précise d’ailleurs le texte. Mais bien sûr, je suppose qu’il ne s’agit que d’un oubli de votre part. »

Sur sa nacelle, l’homme, de grande taille, se tenait droit, dégageant une certaine autorité naturelle.

« Pour recentrer notre débat, je me permet de reformuler votre question dans d’autre terme : le sénat dispose-t-il de l’expertise et de la disponibilité pour gérer ce type de projet ? Je répondrais pour ma personne, clairement, non. Je ne suis pas compétent pour juger de la nécessité d’un projet social ou sanitaire au cœur du secteur Chommel. Concernant ma planète, et les planètes voisines, je pourrais m’essayait à la chose, en m’appuyant sur de nombreux avis d’expert. C'est pour moi également la raison pour laquelle nous ne pouvons par imposer une quelconque politique a chaque planète, mais devons bien, comme préciser dans les deux propositions, adapter notre politique. La question d'équilibre est en soi une question qui rejoint celle de nos compétences et nos capacités d'expertise. »

Il marqua une courte pause, poussant un faible soupir.

« Oui, nous ne pouvons pas être compétent dans tous les domaines, et encore moins à l’échelle d’une galaxie. Alors pourquoi laisser la gestion de ce social Act au Sénat ? Je comprends votre volonté de simplifié la gestion de ce projet, c’est tout à votre honneur. Mais je pense que vous avez totalement mal interprété les paroles de la Sénatrice Tega lorsqu’elle parler de simple article. Comme vous l’avez dit, il y a d’énorme différence entre les planètes membres. Notre république se compose de million de planète totalement différente les unes des autres. J’ai du mal à imaginer des commissions ayant assez d’expertise pour traiter avec sérieux tous ses systèmes différents. »

Nouvelle pause, il regarda autour de lui les autres Sénateur. D’un coin de l’œil il vu Maya, concentrait sur son discours.

« Je pense que ce travail-là doit rester celui de professionnel disposant d’une expertise suffisante. La proposition Jareen Nabell fait état de conseil composé par des experts, des sénateurs ou élu locaux, et de citoyen civiquement investis, ce qui me semble proche d’un bon compromis. De plus, la présence de citoyen issu de la société civile donnerait à ses institutions une composante civil, rapprochant ses questions du peuple et permettant peut être de trouver des solutions que nous ne pourrions trouver ici. Le citoyen aurait la droit de décision sur ce fond auquel il a le droit. En quoi craignez-vous de voir ses citoyens éloignaient de ce pouvoir ? Il n’est pas mentionner ici de décideurs administratif, mais bien de sénateur, de citoyen et de professionnel réunit en conseil afin de décider ensemble de l’utilisation de fond républicain. Bien sûr, je vois dans le sous texte une autre problématique. Celle des institutions administratives et de leur position par rapport au Sénat. Mais je pense que l’on peut s’accorder sur le fait que les portes d’une institution régionale ne seront pas plus lourdes à passer que celle du sénat. De mon point de vu, il s’agit plutôt de rapprocher le peuple de ses besoins mais également, de lui permettre de s’exprimer plutôt que de l’éloigner de ses dus. Alors je sais qu’il existe une phobie administrative, une lourdeur institutionnelle. Mais je pense qu’elle sera encore plus grande si tout se gère ici, au sénat. Et personnellement, j’ai quelque difficulté à imaginer un tel projet menée sans une logistique rodée. Evidemment, cela n’engage que moi, et je tiens à vous remercier de votre écoute et à vous encourager à apporter vos propres idées à ce débat.
»


La nacelle recula, alors que l’homme s’inclina sous les applaudissements de quelques sénateurs du Parti Démocrate. Il reprit alors sa place, satisfait de son discours A quelques dizaines de mètre de là, Maya jeta un regard chaleureux vers le Sénateur. Son numéro deux avait été assez brillant pour mettre Leia en échec à cause de sa défense acharnée. Son ton condescendant vaudrait définitivement quelques passes verbales dures pour Leia. Désormais, le débat semblait enfin recentrait sur un point d’intêret. Si Maya comprenait la question, elle avait du mal à saisir ses arguments. Maintenir le pouvoir au sein du sénat plutôt que dans des assemblées en partie citoyenne, c’était rapprocher le peuple de des décisions et de ses dus…Vraiment ?
#26120

- Frolov Tasoy, Sénateur d'Anaxes. -



Le Sénateur Frolov Tasoy, représentant d'Anaxes, avait écouté le début de la séance entouré de ses assistants d'une oreille semi attentive. En voyant poindre la confrontation politique, comme beaucoup d'autres il s'était redressé et avait vu l'occasion là de s'immiscer dans un débat bien plus grand que ce simple Social Act. Après avoir discuté depuis sa nacelle avec certains autres Sénateurs du groupe extrémiste, il demanda donc la parole à son tour. Son assistant personnel s'était affairé avec une rapidité extrême pour rédiger une ébauche de discours, qu'il avait relu en vitesse tandis que la nacelle s'était avancée jusqu'à la zone de communication. Lentement, il se redressa tandis qu'un hologramme retransmettant son image apparu sur les écrans un peu partout dans la Rotonde. Lentement mais sûrement, le Sénateur regarda les précèdents orateurs puis le petit coin alloué aux membres de son parti.


"Nous remercions la Présidence du Sénat de nous offrir la tribune. Madame la Présidente Organa, Sénatrice Tega et Sénateur Ralten, le débat que vous soulevez aujourd'hui est très intéressant, et dépasse largement la simple question sociale qui devrait être au coeur de notre propos aujourd'hui. En effet, vous demandiez "Pourquoi laisser la gestion de ce social Act au Sénat ?" La réponse est très simple, sénateurs et sénatrice, parce que nous sommes l'autorité législative de cette République ! Trop de personnes ici oublient dans quel régime ils sont, et il est peut-être temps de leur rappeler la nature constitutionnelle de la Nouvelle République ! Vous, Sénatrice Tega, osez mener l'idée au sein même de cette noble Assemblée une nouvelle strate politique, comme si encore une fois vous souhaitiez éloigner un peu plus le peuple républicain de son pouvoir central ! Il est évident que l'exemple donné dans les Colonies du Nord est celui à ne pas suivre, et il serait temps que la Présidente prenne acte de l'attitude anti-républicaine dont font preuve les Colonies du Nord ! "

Il se tourna directement vers la délégation chandrilienne, un air déterminé sur le visage. D'une paume ouverte il désigna celle qu'il visait directement à ce moment-là.

"En effet, qui n'a pas vu les Colonies se laisser aller à l'hypercapitalisme, et à la politisation sans limites de ses élites ? Qui n'a pas vu les images de ces vaisseaux et de ces flottes bâtis en nombre toujours plus grands, au prix de millions et de millions de Crédits ... Comment peut-on encore croire cette parole légitime quand elle essaie de concentrer tous les pouvoirs possibles dans le Nord ?! Il est hors de question aujourd'hui d'entendre cette voix qui prétend souhaiter une nouvelle strate administrative, qui serait élue, dans une logique que nous ne saisissons pas, et qui serait la plus à même de gérer ces questions fondamentales ... Non, il est impossible aujourd'hui de donner plus de marge encore à des organes politiques illégitimes. La question sociale se doit d'être recentré vers Coruscant, et d'être gérée par la compétence de personnes à même de comprendre les spécificités évidentes de chacun ! Trois années ... Trois années auront suffi pour que ces mondes qui nous ont rejoint d'eux-même soient de nouveau laissés pour compte, soient de nouveau devenus des zones ayant abandonnées les idéaux républicains. C'est aussi cette question-là qui est soulevée aujourd'hui, celle d'une périphérie en rupture totale, et qui aujourd'hui est incapable de faire face aux réalités sociales de ses populations ! Comment a-t-on pu laisser la situation se dégrader à ce point ? En oubliant, encore et toujours, que certains opportunistes locaux n'hésitent pas à se bâtir leur empire, dans un esprit d'indépendance très marqué, tout cela pour assouvir des besoins bellicistes au prix du bien commun ... "

Cette fois-ci il donna un regard d'ensemble à l'Assemblée, pour s'arrêter vers la Tribune présidentielle.

"Oui il est temps de le dénoncer, oui il est temps de rappeler combien ce Social Act se doit d'être une page nouvelle pour notre Glorieuse République ! Nous, mondes développés du Noyau, n'avons nul besoin de cet argent ... Cet argent, pour être certain qu'il soit utilisé dans des conditions légales, propres et légitimes, devrait être accompagné d'un administrateur républicain en charge de la gestion des dépenses de chaque planète concernée, comme nous aurions déjà du le faire. Par ce moyen-là nous serions au moins en mesure d'apporter une expertise substantielle à quiconque en aurait besoin, et surtout nous pourrions enfin remettre la main sur les mondes les plus loin de Coruscant. Mieux encore, nous pourrions éviter que certains secteurs deviennent des zones semi-indépendantes, où l'argent normalement destiné à la République passe dans des flottes indépendantes, et pénalise directement les populations concernées ! Je n'ai que faire de vos huées, car je sais que vous ne cherchez qu'à détruite notre République de l'intérieur ! Entendez mon appel Madame la Présidente, entendez la voix de ceux qui croient en ce régime !"


Sous les huées sa nacelle recula pour retrouver sa place habituelle, au milieu des autres membres du parti extrémiste. Le sourire aux lèvres, les mains levées pour répondre à ces huées récurrentes, il retrouva sa place, en espérant qu'il avait piqué droit au coeur. Peut-être qu'il avait réussi à convaincre, ou peut-être pas, toujours est-il qu'il saurait se défendre si on lui répondait.
#26123
Le Sénateur d’Anaxes c’était avancé à sa suite pour s’opposer à elle de manière brutale. Il l’avait directement accusé, provoqua là une petite histoire personnelle. La volonté de l’extrémiste était certainement de pousser Maya dans les cordes, de la blessé, et de la mettre en échec au yeux du Sénat. Quoi de pire pour ce parti que de voir une ancienne administratrice maintenant devenue Sénatrice influente. Un pouvoir local qui avait semblé prendre le dessus sur le pouvoir centrale. Chose qui a vrai dire avait déplu à l’ensemble du Sénat. Tous avait certes suivit avec intêret la résolution de la crise, mais pour une large partie du Sénat, les Colonies du Nord avait effectivement dépassé une limite. Et depuis son entrée dans la Rotonde, Maya n’avait jamais eu l’occasion qu’elle attendait pour éclaircir tout cela. Et aujourd’hui, le Sénateur d’Anaxes, en voulant l’attaquer frontalement, lui avait offert la plus belle des opportunités pour apporter sa version. Et pour contrer de la plus belle des manières ce que beaucoup voyait encore comme un handicap majeur.

A la fin du discours du Sénateur, elle demanda à ses sénateurs de ne pas huer leurs collègues. Cela était finalement une tradition somme toute ridicule, et son discours, bien qu’aggressif envers les démocrate, contenait un fond de vérité, voir plus, du problème auquel s’heurtait la démocratie. Ca nacelle s’avança alors, et débout, face à l’assemblée, elle prit la parole. Elle le savait, beaucoup attendait ce moment, où elle aurait à répondre de ce qui c’était passé dans les Colonies.


« Honorable Sénateur, Sénateur Tasoy, je comprends vos interrogations. L’exemple des Colonies du Nord vous semble mauvais, mais l’ai-t-il réellement ? A la sortie de la guerre, les Colonie du Nord était l’une des régions les plus pauvres et les plus massivement détruite de notre république. Aujourd’hui, le chômage n’existe plus, les salaires sont en moyenne 15% plus élevé que dans le reste de la république à postes égaux, et les planètes et leurs citoyens s’enrichissent. Vous nous accusez d’hypercapitalisme, mais nous sommes la première, et la seule, région à avoir garantie des droits aux travailleurs. Nous avons accompagnez nos planètes à se doter d’un nouveau système de santé, et nous avons pris une part de ce système à notre charge. Nous avons reconstruit les universités, les écoles, les villes. A ce jour nos systèmes éducatifs et sanitaires sont performant, dans la norme galactique, voir supérieurs, alors qu’il y a trois ans, beaucoup était en ruine. Alors oui, vous l’avez dit, il nous a fallut trois ans. Trois ans pour relever un secteur durement touchée par la guerre. N’est-ce pas là un bel exemple ? »

La jeune femme marqua une première pause, alors que le Sénat était plongé dans un lourd silence.

« Bien sûr, je sais, vous ne parlez pas de cet exemple-là. Vous parlez de cette perfide concentration de pouvoir qu’a pris l’autorité régionale. Oui, une manipulation de la république, une volonté d’autonomie, voir pire ! Vous souhaitez éviter cela n’est-ce pas ? Ne pas laisser l’opportunisme empiétait sur le pouvoir de cette noble assemblée, et de son gouvernement. »

Maya marque une pause, un sourire se dessinant sur son visage.

« Sénateur, êtes-vous au moins certains de connaitre tout de cette histoire ? Avez-vous un jour pensez qu’il pouvait y avoir autre chose ? Quand avait vous vu, entendu, ou lu que l’autorité régionale c’était irrégulièrement autorisé un pouvoir exceptionnel ? Jamais. Vous parlez de concentration de pouvoir, mais où avez-vous entendu que le pouvoir local s’était dissocier du pouvoir central ? Nulle part. Jamais le pouvoir local ne s’est risqué à marcher sur les platebandes du gouvernement. Non. »

Nouvelle courte pause. Les silences marqués donner un rythme certain à ce discours franc.

« En réalité, il n’existe qu’une chose que l’autorité régionale ait emprunté au pouvoir centrale, et ceux, sans en avoir l’attention : Sa légitimité. Oui, ce que vous voyez comme un pouvoir local extrême n’est pas, il s’agit bien d’une légitimité. Pourquoi ? Tout simplement car le peuple des Colonies n’a plus vu en le pouvoir central son intérêt. Trois ans. Qu’a fait ce pouvoir central en trois ans ? Pendant que les Colonies, contre lesquelles vous semblez si vindicatif, ont adopté quatre réformes économiques, combien de fois le gouvernement central s’est-il soucié de ce point ? Soyons honnête, en dehors des routes commerciales, reprisent d’ailleurs d’une réforme des Colonies, jamais quelque chose de sérieux ne s’est débattu ici. Comment se fait-il que ce qu’une région à entamer à la sortie de la guerre mette trois ans à entre discuter au niveau de cette instance ? Vous me parlez de vaisseau Sénateur ! D’armée ! Dites-moi, qu’aurions-nous du faire après l’attaque de cinq de nos planètes par l’empire suite à l’attaque par le gouvernement central d’une délégation diplomatique impériale sous drapeau blanc ? Attendre une quelconque réaction du pouvoir ? Nous ne regrettons pas nos choix car celle-ci n’est jamais venue. Aujourd’hui, ce que vous blâmez, ce que vous condamnez, ce n’ai pas qu’une autorité régionale est prise votre pouvoir Sénateur. C’est qu’elle est devenue plus légitime que le gouvernement central. C’est tout simplement qu’elle a fait mieux et plus rapidement que ce pouvoir. »

La jeune femme marqua une dernière pause. Son discours était sincère, est sa voie l’avait porté comme un ode, puissant et percutant.

« Jamais cet autorité régionale n’a pris le pouvoir du gouvernement, il a juste rempli sa mission. Fait mieux que lui, et servit mieux les citoyens. Alors non, je ne suis pas foncièrement opposé à une gestion centralisée, à un pouvoir central. Mais celui-ci ce doit d’être toujours légitime aux yeux des tous ses citoyens. Il se doit de se battre pour eux, de mesurer les conséquences de tous ses actes. Il doit toujours faire de son mieux et du mieux possible. Il doit simplement être compétent et actif ! Voilà le cœur du problème. Il doit être en avance sur les autres, être précurseurs, sage, innovant. Et à ce jour, la crise des colonies nous l’a prouvé, cet impératif est durement menacé. Voilà Sénateurs. Voilà l’exemple à ne pas suivre effectivement. Je vous remercie
»

La nacelle Chandrillienne recula sous les applaudissements nourris du parti Démocrate. Beaucoup craignait ce jour où Maya serait attaqué frontalement. Celui où la frêle sénatrice aurait à se justifier. Pourtant, en ce jour, elle avait fait de sa pénitence une rédemption. Bien mieux, elle avait fait de sa faiblesse une force. La blessure n’était plus sienne.
#26126
Hj : Juste une petite précision pour un jeu un peu plus "fair", difficile de ne pas dire qu'on est le meilleur quand les autres régions ne sont pas jouées, dear Maya, aussi je me permets un peu de rééquilibrage, libre au Mj de corriger si besoin.

Leia avait toujours été soit écœurée soit carrément révoltée des discours tenus par les extrémistes et leur idées d'un Etat tout-puissant, qui évidemment était en réalité le fantasme de la puissance impériale.
Mais sur ce dossier c'était très complexe pour la Présidente de se positionner, car elle avait permis à Maya de "violer" la constitution et d’accroître sa puissance régionale afin de préserver l'unité dans la Nouvelle République, l'élément pour lequel Leia se battait sans cesse. Mais d'un autre côté, elle ne pouvait pas nier que cela faisait la part belle à une forme de déstabilisation du régime. Et c'était cette déstabilisation que pointait du doigt les extrémistes, et là Leia ne pouvait que difficilement les contre-dire, mais comment la fille de Bail Organa pouvait avouer que ces admirateurs du système impérial aient vu justes ?

Mais elle n'eu pas plus longtemps l'occasion de tenter de trouver une réponse à ces questionnements quand Maya, se "lâcha" complètement aux yeux de Leia, dans une tirade chantant ses propres louages et égratignant le travail du gouvernement central. Il n'échappait à personne qu'elle déballait là son bilan comme un moyen de s'élever elle et son travail au dessus de toutes les autres institutions républicaines. Son bilan lui "donnerait une légitimité" supérieure à tout les autres. Leia bouillonnait intérieurement devant tant d'auto-complaisance.
Elle se redressa...


- Sénatrice Tega vous vous écoutez ?! Mais quelle PRÉTENTION ! Quelle ARROGANCE ! Mais QUI vous donne le droit de mépriser le travail du gouvernement et celui des autres régions ? Vous êtes au courant que vous n'êtes pas seule avec vos partisans dans cette assemblée ?

Savez-vous seulement au combien votre discours, prétentieux, auto-suffisant et ivre de narcissisme est méprisant vis à vis des autres régions de notre Etat ? Savez vous ce que l'Administration d'Enarc à accomplis au niveau énergétique et sociale ? Savez-vous ce que les administrateurs des Colonies Sud ont mis en place en terme d'ingéniosité commerciale ? Savez-vous seulement ce que la région du Noyau à accomplis comme prouesse en terme d'intégration éducative et technologique ? Avez-vous la moindre idée du brillant système sécuritaire mis en place par les autorités régionales de Kashyyyk et leur victoires contre les pirates et les esclavagistes ? Connaissez-vous les progrès immenses accomplis par l’Administration du Dédale de Rimma dans l'agriculture, les droits humains et les transports ? Cette région à près du double voir du triple des planètes de la région des Colonies Nord, et ils ont réussis là où bien d'autre ont encore une marge de progrès !

Mais est-ce que l'Administratrice Nabberie de la Région d'Enarc est ici à vanter son bilan ? Est-ce que les sénateurs de la région du Dédale de Rimma se sont constitués en parti politique pour applaudir et huer les discours auto-gratifiant de leur administrateur qui a réussis à convertir son mandat régional en mandat sénatoriale ? Est-ce que la Région du Noyau insiste sur le fait qu'elle est la plus riche, la plus développée et la plus peuplé de la République ?

NON ! AUCUN d'eux n'a un tel comportement, et vous savez pourquoi sénatrice Tega ?! Parce que la République est une Alliance solidaire et non une arène dans lesquels ses régions sont en compétition les unes avec les autres ! Parce que la réussite de l'un est une victoire pour les autres, la richesse et la prospérité tire les autres vers le haut et vers la félicité de tous. Et cela grâce à l'impôt, au trésor mis en commun que le Conseil travail sans cesse à redistribuer pour le bien commun.
Notre Conseil et le Sénat travaillent à soutenir ceux qui en ont besoin, et ce par les réformes sur la reconstruction, par la taxation des routes commerciales, par l'harmonisation des politiques et la défenses des intérêts de tout les membres de la Nouvelle République vis à vis des Etats étrangers via la diplomatie. Chacun à son rôle et chacun doit faire selon ses moyens et sa mission constitutionnelle.
Ce n'est pas la réussite d'une politique, d'une réforme ou d'une politicienne avisée qui lui donne sa légitimité. C'est la Constitution et la volonté générale qui sont la source de la légitimité de chaque sénateur, de chaque administrateurs et de chaque institutions. Et ce n'est certainement pas la réussite personnel d'une politique ou la reconnaissance de la part de ses propres clients politique !


Leia regarda Maya Tega, bien assise confortablement et soutenue par les sénateurs de son partis dont les réformes commerciales avaient "achetées" le soutiens et les voix...

- La première région de quoi ? Vous êtes la plus active ? La plus dynamique ? La plus légitime ?
Mais même si c'était le cas Sénatrice Tega, vous êtes vraiment à côté de la plaque pour croire que cela vous donne une légitimité et un droit à gérer en maître une région de la République. Et vous êtes encore plus hors de propos, si vous estimez intelligent de comparer le travail d'une région avec celui du gouvernement.
Vous oubliez que les merveilles et les prouesses réelles qu'aucun de nous ne nie aujourd'hui, réalisées dans les Colonies Nord l'ont été parce que le gouvernement central à choisis comme pour toute les autres région d'y placer une administration qualifiée. Ce discours triomphaliste nuis à tous et à la Région républicaine des Colonies Nord premièrement.
De même le Conseil à nommé des administrateurs dont vous avez fait parti, qui ont reçu la confiance du gouvernement central et du Sénat pour agir. C'était votre mission, de vous dépasser, de donner le meilleur, la mission donnée par le gouvernement central à chacun de ses agents dans les régions. L'ensemble des fonds, des autorisations et des cadres nécessaires aux réformes des colonies Nord comme à celles de toutes les régions tirent leur source et leur légitimité de la solidarité et donc de la volonté du Sénat et du gouvernement.

Je crois qu'il est vraiment temps pour vous de redescendre un peu vos pieds sur terre, et de réaliser que non vous n'êtes pas seule dans cette Etat. Vous n'avez emprunter la légitimité de personne !
Et non, sénatrice Tega, votre ignorance sur les affaires du gouvernement ou sur celles des autres régions ne vous donnent pas le droit ni de nous mépriser ni de vous hisser à une première place dans une compétition qui ne semble avoir lieu qu'entre les quatre murs étroits de votre arène politique personnelle.


Evidemment ce genre de comportement ultra-régionaliste déplaisait à tous ceux qui n'était justement pas dans la région ou le secteur concerné, mais Leia n'était pas là non plus pour attiser les rancœurs entre régions et elle le fit bien savoir...

- Vous savez très bien sénatrice comment à commencé la guerre des clones. C'était parce que des régions entière de l'Ancienne République ont commencé à non plus penser en terme de solidarité galactique et générale, mais à travers le prisme de leur propre intérêts régionaux. La méfiance et la rancœur entre les régions riches, et les moins développée. La prétention de ceux qui pensaient être plus légitime car plus "efficace".
Certes, rien de comparable aujourd'hui, mais je ne laisserai pas notre jeune gouvernement s'enfoncer dans des rivalités régionales, aussi je demanderai à chacun, chaque sénateur de considérer ce qui fait l'unité et donc la force de notre gouvernement. Et de ne pas regarder les vantardise et la richesse des autres comme un sujet de convoitise et de rancœurs, mais au contraire comme un moyens de sois-même en tirer profit et d'en prendre exemple. Et ce même si certains semble brandir leur résultat comme le fruit de leur travail exclusif, tous doivent considérer ce résultat comme le leur, s'en inspirer et en faire une force. Car c'est parce que notre Sénat existe, c'est parce que chacune des planètes de Mon Calamari à Ryloth et de Kashyyyk à Coruscant en passant par Chandrilla travaillent ensembles et mettent en commun leur richesse, leur savoir, leur puissance et leur voix que nous sommes un Etat qui à un avenir et une chance d'être le "MEILLEUR" dans la seule catégorie qui compte, sénatrice Tega : La première puissance galactique pacifique et DEMOCRATIQUE !


Cette aparté dans le débat les éloignait certes du Social Act, mais c'était réellement nécessaire de rappeler à tous les fondement même de la Nouvelle République et les bases de la rébellion, bases dont semblait s'être éloignée Maya, à force de succès commerciale et de pouvoir politique dans la région qui lui avait été confié par...le gouvernement central. L'a voir être persuadée d'avoir "prouvé" à tout le monde au combien elle était "plus forte", "plus intelligente" et plus "légitime" que tous, et surtout plus que le Conseil, ne faisait que révéler, selon Leia, qu'elle avait déjà bien oublié l'essentiel au profit de son ascension politique...
#26145
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Sarah Conrad


Tout avait commencé avec une séance organisée et voilà que maintenant la rotonde était devenue une véritable arène enchaînant les joutes politiques. Beau principe de liberté de parole pour un tas d’arguments égocentriques et tous aussi bêtes à pleurer les uns que les autres. Chaque camp qui s’auto-applaudissait après l’intervention de leurs têtes pensantes, résonnait comme un requiem d’une assemblée qui s’étripe d’elle-même et perd la tête dans une furia attisée par les centristes. Il fallait bien reconnaître un certain talent aux représentants de sa parfaite opposition de pensée mais ils étaient bien aidés par les dissensions internes des vrais républicains. Vingt ans de Sénat pour en arriver là, elle avait connu les coulisses de l’instance depuis la fin de la République jusqu’au vidage de sa substance sous l’Empire. Alors que son tour de parole arrivait, elle eut une pensée pour celui qui lui avait montré l’essence même de sa République depuis cette fameuse assemblée.

* Je comprends mieux pourquoi tu t’es écarté du pouvoir et des institutions Garm…*

Finalement sa scène s’avança pour la mettre en lumière. Robe noire sobre, elle contrastait avec l’immaculée nacelle.

- Chers confrères, chères consoeurs, je voudrais d’abord vous prier d’élever le niveau des débats et ainsi épargner au peuple qui nous regarde et à ceux qui le servent ici, votre autosatisfaction. Ils ne visionnent pas Holonet Channel 11 pour s'instruire d'attaques personnelles et je laisserai pour ma part les ennemis de la République fédérale donner eux-mêmes leurs noms et adresses en fonction de ce que chacun jugera de leur intervention.

Nous avons lancé cette session afin de parler d’une loi à portée sociale et voilà que le sujet dérape dans des procès d’intentions et de résultats. Force est de constater qu’il y a des problèmes qui se cachent derrière et ce n’est pas faute de les avoir constatés depuis longtemps. Il serait grand temps de regarder les choses en face et de faire le bilan du système mis en place.

Le champ de compétences de l’exécutif et du législatif d’un Etat Fédéral se situe habituellement dans les domaines de la Défense, du commerce galactique, de la politique extérieure et de la monnaie. Où se situe le social ? Avec la gestion de l’enseignement, de la culture, de la sécurité et de tout ce qui concerne en général l’administration particulière des Etats fédérés.


Elle fit une pause l’espace d’un instant pour abréger cette leçon de science politique de base. Juste le temps d’un profond mouvement respiratoire pour entamer l’escalade vers la remise en question brutale mais nécessaire.

- La République se veut garante des us, coutumes, traditions, cultures de tous ses membres. Mais est-ce que cette Nouvelle République est lucide sur le fait qu’elle renie cette mission en voulant noyer l’identité de chacun dans de vastes ensembles administratifs artificiels ?

La République accueille en son sein toute entité politique représentative d’un peuple. L’adhésion se fait au niveau planétaire ou tout au plus sectoriel. Chaque entité politique s’est formée sur une Histoire, des liens, une culture compatible ou surtout et avant tout, une volonté d’avancer ensemble. Est-ce que la Nouvelle République est consciente qu’elle ne respecte pas les entités politiques qui la constituent en décidant qu’une administration régionale soumise à l’Etat Fédéral devait les chapeauter ?

La Nouvelle République se veut être une continuité ou au moins prendre pour modèle la République des sages qu’étaient Garm Bel Iblis, Bail Organa ou Mon Mothma. Se rend-elle compte qu’elle s’est dotée d’une administration tentaculaire illégitime dirigée par des « Gouverneurs Régionaux » qui n’ont comme prédécesseurs inédits que ceux qui portaient le titre de Grands Moffs sous le régime tyrannique dont elle cherche à réparer les abominations ?


Nouvelle pause pour le rythme de l’emphase bien qu’elle soit de courte durée, la réponse venant compléter ces questions semi-rhétoriques devant finir de clouer ses arguments.

- Non, bien sûr que non.

Et ceux qui dormiront bien ce soir, en pensant qu’ils ne cautionnent rien de mal et font honneur au régime qu’ils devaient restaurer, ne mériteront qu’un seul qualificatif.

Hypocrites. Des hypocrites !


Les mots étaient lâchés et pas mâchés. Des dents grinçaient sûrement, des figures se crispaient, certains devaient pester, voir même enrager, mais que ce soit en positif ou en négatif, elle espérait simplement toucher au cœur de la cible en pointant du doigt ce que personne n’osait voir et surtout pas dire. Si elle pouvait leur faire prendre conscience de la tristesse impérialiste qui rongeait les institutions présentes, elle se considérerait victorieuse. Ne restait plus qu’à montrer au monde qu’il restait des gens pour défendre les individualités contre la machine gouvernementale uniformisante.

- Nous sommes le parti des gens qui ne laissent pas les peuples se faire embrigader de force par des fanatiques du centralisme étatique. Nous déclarons que l’administration locale et personnelle des peuples doit leur revenir et que notre gouvernement doit renouveler son engagement à leur laisser leur autodétermination.

Si Corellia n’avait pas repéré le pot-aux-roses pendant les discussions de son adhésion, le peuple n’aurait jamais accepté les conditions d’un signataire lambda. Kuat n’aurait jamais trouvé l’opportunité de rejoindre la Nouvelle République intéressante sans nos aménagements. Et j’en passe. On pourra accuser Corellia de séparatisme, on a l’habitude de l’entendre pour attaquer notre défense des droits individuels.

Je suis une femme et une citoyenne qui n’accepterais pas d’être parquée dans un troupeau informe de gens qui n’ont pas demandé à le devenir. Je suis une mère et je n’accepterais pas que l’avenir de mes enfants soit hypothécable par ceux qui sont sensés nous protéger. Je suis une Corellienne et je n’accepterais pas qu’une entité politique étrangère puisse avoir un droit de regard et de contrôle sur ma culture et mes traditions. Je suis une sénatrice fière de défendre son peuple dans une assemblée représentative et qui dénonce les dérives bureaucratiques centralisatrices d’une administration qui ne devrait pas dépasser son cadre.

A tous ceux qui renieront ce que sont les valeurs de la démocratie et du fédéralisme en voulant nous conduire sur la voie de la négation de l’individu, je ne répondrai qu’une chose.

Au nom de la vraie République, nous ne sommes pas dupes !


La nacelle se retira lentement et la sénatrice de Corellia se posa enfin. Elle en avait fini avec cet abcès et elle ne s’enorgueillirait pas si quelques applaudissements venaient à éclater tout comme elle ne broncherait pas sous les huées de ses détracteurs.
#26147

- Frolov Tasoy, Sénateur d'Anaxes. -



Les discours se succédaient, et du côté d'Anaxes on avait hué avec fureur tout le discours de Maya, et applaudi avec tout autant de passion la réponse de la Présidente, qui semblait donc avoir enfin fait son choix. Les extrémistes n'auraient aucun mal à lui apporter son soutien sur ce coup-ci, vu qu'ils étaient sur la même longueur d'onde, d'autant plus face à l'attitude nauséabonde qui émanait de pas mal de secteurs tels que les Colonies du Nord et les Corelliens ... Ces bougres de corelliens, qui revendiquaient en permanence ce particularisme malsain qui n'avait vocation qu'à éviter de payer des infos et créer une 5ème Colonne au coeur du Noyau. Ils ne perdaient jamais une occasion de le faire remarquer. Mais hélas, Frolov eut droit à sa réponse juste après elle. Alors qu'on voyait la nacelle reculer lentement, et celle d'Anaxes s'avancer, le camps extrémiste n'hésitait pas à huer une fois encore la Sénatrice, qui n'en méritait pas mieux. Une fois en position, Frolov se tourna directement vers la position de la nacelle de Chandrilla, puis celle des Corelliens.


"Merci Madame la Présidente ! Voilà une manière digne de rétablir la réalité sur notre régime, et il serait peut-être temps que CERTAINS ici le comprennent sérieusement ! Sénatrices Tega et Conrad, vous osez parler d’hypocrisie alors même que vous en êtes l’incartion-même à cette heure-ci ! Comme osez-vous prendre le parti de votre pseudo-vision Républicaine lorsque vous-même n’êtes que l’anti-démocratie incarnée ?! Vous êtes une honte à ce Sénat, Madame ! Vous venez rappeler les gens à l’ordre que vous assumez ouvertement votre volonté d’être différemment des autres … N’est-ce pas là la pire perfidie ?! La pire chose qui soit ?! Parce que vous êtes corellienne vous valez mieux que les autres membres de ce Sénat ? Et alors même que vous invoquez ce que font les impériaux, vous ne faits là que renaître tout le racisme qui ont accompagné l’Empire ! Parce que je viens d’Anaxes je vaux moins que vous, alors que diriez-vous à nos amis de la bordure ? Qu’ils sont vos esclaves ?"

Qu'importe d'attiser la haine, il fallait frapper un grand coup tant que l'occasion était là. Il n'y avait donc pas de honte à utiliser le politiquement incorrect, surtout quand les autres utilisaient l'hypocrisie. Ce n'était pas les huées qui l'arrêteraient, elles ne faisaient que l'encourager. Il n'était pas qualifié "d'extrémiste" pour rien. Il repartit avec véhémence ..

" Vous êtes une honte à cette fonction, Madame, et j’espère que les autres le voient aujourd’hui, tout comme il serait temps DE VOIR COMBIEN L’ESPRIT SEPARISTE EST LATENT DANS LES RANGS DE CE SENAT ! TOUS CEUX QUI SE TARGUENT DE VOULOIR DEFENDRE LA VERITABLE REPUBLIQUE SONT CEUX QUI NE DEMANDENT QUE SA CHUTE, MAINTENANT QU’ILS EN ONT SUCE LA MOELLE ! Oui je vous le dis, regardez le visage de tous ces traîtres, parce que vous les connaissez ! Que ce soient les corelliens ou les chandrilliens qui reconnaissent eux-mêmes qu’ils se sentent haut dessus de nous ! Bien sûr qu’il est temps de faire disparaître les administrations des grands ensembles, pour que la République retrouve son autorité sur chacune de ces planètes ! Nous sommes les légitimes enfants de l’esprit pacifique, de l’esprit du développement personnel et sociétal, et il serait peut-être temps d’agir en tant que tel ! Tant que certains se défendront des quelconques rangs administratifs qui n’ont d'utilité que le service de leurs prétendus administrateurs, qui aujourd’hui n’hésitent plus à siéger en même temps au Sénat et à se targuer de toute la légitimité démocratique qu’ils peuvent soi-disant avoir, nous devrons continuer de leur rappeler la réalité du terrain ! Les particularismes locaux ne peuvent pas être défendus par de tels gens, ni à un tel niveau administratif, à une telle distance ! Vous défendez là une vision faussement idéale que nous savons tous complètement impossible, et d’autant plus si on prétend vouloir vraiment défendre les valeurs fondamentales de toutes les sociétés membres de la Nouvelle République. "

Il se tourna donc en partie vers Leia avant de tendre ses bras dans un geste désignant tout le Sénat. Il fallait conclure comme il fallait, avec toute la hargne qui bouillait au fond du ventre.

"Alors Madame la Présidente, entendez notre appel ! Il est temps de faire disparaître tous ces pouvoirs qui ne cessent de remettre en cause la réalité sociale de la Nouvelle République ! Celle-ci doit être capable aujourd’hui d’être au plus près des réalités de chacun, et de les faire vivre en lui consacrant toute l’importance qu’elles doivent avoir, et sans que des écrans de fumées ne cessent d’interférer ! Entendez notre appel Madame la Présidente, parce qu’il est celui du peuple, celui de la vérité ! On nous accuse de fanatisme, mais pourtant nous ne faisons que respecter toutes les spécificités locales, nous ! OUI MESSIEURS DAMES ET TANT QUE VOUS NE LE COMPRENDREZ PAS CETTE REPUBLIQUE SERA CONDAMNEE A CETTE LUTTE ! VOUS ADHEREZ A LA REPUBLIQUE VOLONTAIREMENT ALORS N’OUBLIEZ PAS CE QU’ELLE VOUS APPORTE EN ECHANGE ! MEME VOUS LES CORELLIENS !"

La nacelle revint à sa place lentement sous les huées de pas mal de monde, et les applaudissements du camps extrémiste qui sentait bien que le débat pouvait lui être favorable, suffisamment pour que son ardeur en soit redoublée. Du sang et des jeux dit-on en parlant de la plèbe ... Elle était largement servie ce jour-ci.
#26149
En bonne, ou mauvaise, politicienne, Leia avait botté en touche, usant de mensonges et d’inepties pour tromper le reste du Sénat. Comme depuis le début de la crise, elle laissait reposer la responsabilité du discours de Maya sur une seule base : La soit disante soif de pouvoir de la Princesse de Chandrila. De cette manière, elle se placer inexorablement dans le rôle de la présidente agressé par une pure politicienne. Une traite à la république. N’était-il pas temps de ramener un peu de respect au sein de cette assemblée ? De ramener la vérité au cœur des débats ? Maya ne pouvait laisser Leia au pouvoir tant qu’elle serait à ce point irresponsable.

« Madame la Présidente, Sénateur Tasoy, rétablissons un peu de vérité dans ce débat. Vos mensonges témoignent du respect que vous accordez à cette nobles assemblées. Chaque sénateur pourra m’être témoins, quand ai-je parlé des autres régions ? Cela n’ait que fantasme pour vous de nous diviser et de nous ridiculiser ! »

Maya marqua une pause. Son calme, son ton presque jovial tranchait avec la colère incontrôlable qui avait saisi Leia.

« Sénateur Tasoy, vous avez parlé de notre bilan, je l’ai présenté, point. Bien sûr, je n’ai présenté que le mien, mais comme nous l’a rappelé Madame la présidente, toutes les autorités régionales peuvent se féliciter de leur bilan, et là-dessus, je n’ai jamais insinué le contraire. Et jamais je ne le ferais car je ne sais que trop bien ce qui était fait dans chacune de nos régions. Vous tentez de détourner mes dires, mais personnes ne s’y trompera Madame la présidente. Je n’ai pas mis les Régions les unes face aux autres, je n’ai pas mis en concurrence mes collègues comme vous l’insinuez. Le seul bilan auquel je l’ai comparée Madame la Présidente, c’est le vôtre, et je comprends que cela soit dure.
»

La sénatrice-présidente des Colonies du Nord marqua un nouveau silence. Contrairement à la Princesse Leia et au Sénateur Tasoy, elle n’avait pas besoin d’hurler dans l’assemblée pour ce faire entendre. Son discours était calme, pragmatique, inexpressif.

« Oui Madame la Président, là où les régions ont réussi à remettre d’aplomb les planètes, même lorsque la tâche était ardu, qu’avez-vous fait ? Oui, vous avez placé les administrateurs à la tête des régions, et après ? A quoi à servis votre gouvernement. Vous me parler de cadre, de financement et autorisation issu du Sénat. Oui, le sénat à voter la constitution qui a permis l’instauration de pouvoirs régionaux. Pour ce qui du financement, aux dernières nouvelles, se sont bien les régions qui subventionne votre gouvernement et non l’inverse. Et justement, a ce propos qu’avez-vous fait durant ce mandat du budget de notre république ? En dehors d’une augmentation fulgurante des dépenses militaires, qu’avez-vous entreprises ? Vous qui vous revendiquez comme celle qui a rendu possible tant de progrès, tant d’avancés aux quatre coins de la république, où sont les lois, les décrets, les comptes rendus, les dépenses associez à vos actes ? Durant ses trois années, qu’avez-vous fait pour cette république Madame la Président. Pas cette illustre assemblée, pas les régions, vous. Qu’avez-vous fait ? »

La jeune femme marqua une nouvelle pause. L’opposition était totale mais elle atteindrait bientôt une brutalité qu’elle n’avait pas souhaitée.

« Ce climat de régionalisme que vous rappelez pour mieux me placer en opposition de mes collègues, et pour mieux diviser cette assemblée, vous l’avez-vous-même créer. A ce jour, si des tensions apparaissent, ce n’est pas entre région, mais tout simplement entre votre gouvernement et les citoyens. Pourquoi ? Car vous n’avez nullement remplie votre mission. Vous avez fait rêver une galaxie entière et au finale vous n’avez fait que peu de chose. Les seules avancés, vous l’avez rappelait, ne venez pas de vous, mais des régions. Vous souhaitiez un pouvoir central fort ? Vous auriez du commencer par le rendre utile pour tous. Aujourd’hui, vous ne pouvez que détourner les arguments comme vous l’avez fait il y a quelques instants car il est impossible d’attaquer la vérité. La situation qui est la nôtre, vous l’avez créé de toute pièce par votre manque de réaction et de responsabilité. Oui madame la président, les régions ne s’opposent pas, pas plus qu’au Sénat. Elle réclame, comme leur citoyen, un nouveau gouvernement, qui saura réellement faire autre chose que des promesses. »

Nouvelle pause, après un crescendo qui annonçait la suite du discours. Le moment fatidique arrivé à grand pas.

« Il est facile d’abattre des arguments quand ceux-ci sont totalement faux Madame la Présidente. Depuis des semaines, je supporte vos critiques et celle de votre camp quand à ma soi-disant soif de pouvoir qui aurait créé la crise Coloniale. Vous reprenez ici cet argument pour balayer tout débat démocratique, pour diviser encore un peu plus notre république et ses honorables représentants réunis en ce jour. J’ai accepté de jouer ce rôle pour notre régime. Pour la stabilité de ce Sénat. Pour nos citoyens. Mais je ne peux vous laissez mentir avec tant d’égocentrisme au peuple et à ses représentants. Il est grand temps que vous soyez enfin mise face à vos responsabilités et vos inepties. »

La pause était cette fois lourde, et la tension dans la rotonde était palpable. Le temps de son court silence, Maya hésita. Jamais elle n’avait pensé en venir là. Le pouvoir, elle s’en fichait. Mais le bien-être du peuple était en jeu. Leia n’était certes pas méchante, mais elle était impulsive et bien loin de la sagesse. Et un jour, ce comportement aberrant provoquerait des blessures irréversibles.

« Oui, Honorables Sénateurs, chers concitoyens, la Présidente Organa a plusieurs fois durant son mandat engagé la responsabilité de la république et de ses systèmes, non seulement sans en référer au sénat, mais sans prendre en compte les conséquences de ses actes. Il y a les actes que nous connaissons tous, comme ce jour où elle a décidé d’attaquer un vaisseau diplomatique envoyé par l’autorité impériale sous drapeau blanc. Elle a non seulement fait preuve d’une agressivité allant à l’encontre de nos valeurs, mais elle à surtout agit sur un pulsion, violente, véhémente, sans penser un instant au conséquence de son geste. Ses conséquences, vous voulez les connaitre ? Des attaques au sein des Colonies du Nord, et bien-sûr, des citoyens, morts à cause d’un acte irréfléchi de leur présidente. Si vous cherchez le début de la désapprobation populaire de ce gouvernement, cherchez sur ses planètes, où des enfants se sont retrouvé orphelins, ou des autres sont morts, tout ça parce qu’une adultes, adulées de tous, c’est soumise à une impulsion agressive ? Que dire également de l’affaire de Sullust ? Oui, nous nous accorderons tous pour reconnaitre que cette planète et notamment son entreprise principale ont dépassés des limites impensables. Mais madame la présidente, avait vous tentez de mettre en place autres choses qu’un embargo ? et depuis, avez-vous ravalé cet égo dont vous me parait pour entamer de quelconque discussion avec ce peuple pourtant alliés il y a si peu de temps ? Qu’avez-vous fait pour les planètes voisines, pour ses secteurs dont l’économie reposait en grande partie sur les échanges avec le secteur sullustéen ? Rien. Vous avez laissé ce problème à d’autre. Vous avez fait fit de toute conséquence, car rien n’étant plus important que votre égo et la colère qui l’accompagne. »

Maya marqua une dernière pause dans un sénat relativement calme. Il était temps de révéler à la galaxie la véritable face de cette présidente qui n’œuvrait qu’aux émotions et qui jamais, ne mesurait les conséquences de ses actes. Il était plus que temps de faire entrer un peu de sagesse dans ce gouvernement.

« Mais il y a aussi ses actes que vous avez caché au Sénat. Vous qui vous qualifiez de républicaine, qui dites respectez cette nobles assemblée, nos régions méritantes, et nos courageux citoyens, comment pouvez-vous engagez la responsabilité de la république dans le plus grand des secrets ? Vos mensonges, vos manipulations, comment osez-vous vous présentez ici en tant que républicaine !? Oui monsieur les Sénateurs, notre Président c’est fourvoyez en notre nom à tous. Secrètement, elle a provoqué l’enlèvement d’un haut dignitaire impérial. Alors que nous avions réussis récemment à engager des négociations de paix, elle à engager toute la république et tout son avenir sur une actions irréfléchie. Je suis conscient que la paix reste un sujet sur lequel nous ne sommes pas tous d’accord, mais il me semble totalement irresponsable et anti-républicain de séquestrer d’une telle manière un haut représentant de l’Empire. Au cours de cette action, combien de sang avait vous fait couler de vos mains, et en notre nom, madame la présidente ? Et combien de vie avait vous risquez ? Avez-vous un jour pensez qu’il pourrait y avoir de dur conséquence. Vous être à la tête de la république, et non de votre conseil restreint. Vos actes engagent des conséquences que vous devez mesurés. Et cela, vous nous avez démontré en être incapable. »

Maya marqua une dernière pause. Les derniers mots seraient les plus dures à dire pour elle. Oui plus jamais désormais sa sœur et elle ne serait réunis dans une même idée. Et alors que sa raison la poussez à engagez le crescendo final pour le bien de la république, son cœur lui rappelait le sourire de celle qui avait était si longtemps le dernier semblant famille qu’elle avait eu…

« C’est pour cela, et pour rien d’autre, que je mets au vote de cette vénérable assemblée une motion de censure à l’encontre de la Présidente Leia Organa. Notre république mérite de la clarté. Elle mérite de la responsabilité. Personne n’est en droit de risquer la vie de nos citoyen pour une ambition personnelle, pas même vous Présidente. Vos actes sont nos conséquences. Et je refuse de devoir apporter un jour de plus ma caution à de telle décision. Je refuse de laisser la république vivre un autre péril. En toute connaissance de cause, je vous demande de mettre fin au agissement anti-républicain et impulsif de notre Présidente. Pour le bien de notre république et de nos citoyens ! »

La nacelle Chandrillienne recula enfin. Oui, elle avait mis le Sénat devant un fait accompli. Oui, elle risquait gros. Oui, elle avait condamnés sont amitié, et oui, son cœur ne cesserait de pleurait la douloureuse perte que représentait Leia. Mais les choses ne pouvaient plus continuer ainsi. Elle ne pouvait plus couvrir la politique de la Princesse en lui servant volontairement de bouc-emissaire. Il était plus que temps de sauver cette république d’elle-même. Peut importer maintenant le vote. Les extremistes, nouveaux alliés de Leia choisirait-il de la suivre dans ses mensonges ? Les Correliens, les réactionnaires et les autres, accepteraient-ils d’être dirigés avec tant d’irresponsabilités ? Peut importer après tout. Elle ne voulait pas de pouvoir, et si le sénat décidait de suivre Leia, elle serait juste certaine de ne pas être à sa place dans cette république. La balle était au Sénat. Allait-il sauver la république, ou la laisser allait à sa perte ?
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