- mer. 1 mars 2017 10:11
#26381
L’intervention de Leia Organa lui évite de revenir sur la loi constitutionnelle sur laquelle elle s’est appuyée dans sa présentation et que le sénateur a visiblement zappée !
Iala sourit à Leia Organa, reconnaissante de son intervention :
- Merci Madame la Présidente
Malgré ce soutien, Iala souhaite répondre au sénateur d’Anaxes.
La luxienne a peu pratiqué l’exercice diplomatique avec des politiques et elle préfère grandement négocier avec des personnes qui débattent de sujets précis et qui de surcroit comprennent le langage qu’on leur tient. Une phrase d’un de ses professeurs lui revient « les politiques aiment se montrer plus que démontrer, se faire entendre plus qu’écouter, s’insurger plus que comprendre, ils aiment les phrases creuses qui n’engagent à rien, pourvu qu’elles remplissent l’espace… c’est leur job mais dans l’ensemble ils ne sont pas plus stupides que la moyenne, ne vous laissez pas abuser. »
Le discours de Tasoy est peu structuré, il avance des jugements de valeurs, des faits subjectifs et redondants, déforme ses propos, pose des questions auxquelles Nico et elle ont répondu par avance… bref un politique dans toute sa splendeur !
- « jouons à ce jeu ridicule et tentons d’extraire de ce discours ce qui mérite de l’être» soupire-t-elle intérieurement.
Le ton de Iala cache à peine une douce Ironie
- « Sénateur, il me semblait avoir répondu à l’essentiel de vos questions mais je me suis mal fait comprendre probablement.
Revenons donc à « Qui sommes-nous ? » Dans la liste exhaustive de vos propositions, celle qui approche le plus serait « Quelques malheureux convertis dans vos idéaux qui demandent aujourd'hui le droit de pouvoir se déclarer de votre religion »… mais je remplacerais « religion » par « philosophie ». Car je parle ici au nom de la petite centaine de sensitifs qui compose notre Ordre, je pense que vous l’avez compris. »
Iala semble hésiter
- « Expliquer concrètement ce que nous faisons… vaste sujet !
Je souligne à nouveau que les luxiens ne sont pas des moines contemplatifs mais des sensitifs qui œuvrent là où leurs aptitudes les mènent, dans le respect de notre religion, philosophie, morale, "science de l'esprit"… appelez là comme vous voulez.
Mais je craindrais de faire perdre un temps précieux à votre assemblée et surtout à les ennuyer en parlant de recherche philosophique, d’interventions humanitaires, de recherche scientifique et de bien plus encore.
- Pourquoi ne pas retrouver les Jedi ? Il me semble qu’en dehors d’être des sensitifs et d’avoir une approche éthique de l’utilisation de notre don, nous ayons une vision et des pratiques extrêmement différents. »
Iala marque une pause avant de regarder vers Frolov Tasoy et de s’adresser directement à lui :
- « Il est clair que vous n’appréciez guère les jedi, pas davantage que l’ensemble des sensitifs, c’est votre opinion et je suppose que vous avez vos raisons. Cependant… »
La diplomate se tourne vers l’immense salle, désigne d’un mouvement circulaire les nacelles. Sa voix se fait plus profonde à la limite de l’emphase :
- « En siégeant ici, au milieu de tant de races, tant de cultures, de tant de desseins, dissemblables et parfois divergents, vous savez accepter les différences et les respecter pour essayer de bâtir un monde meilleur pour tous. Alors pourquoi ne pas accepter notre différence… nous ne vous demandons que de reconnaitre notre Ordre, est-ce si difficile ? »
Iala amenait ainsi le sénateur à s’entêter dans une position d’intolérance au risque d’engendrer un soupçon de xénophobie.
Elle se doutait bien que le sénateur d’Anaxe voulait qu’elle parle de l’organisation luxienne mais elle s’en tiendrait résolument à sa demande qui ne concernait que la reconnaissance des sensitifs de l’Ordre, reconnaissance toute formelle et qui n’engageait en rien la République.
En réalité elle se moquait bien de la suite : le but des Luxiens était d’ores et déjà atteint : ils étaient désormais connus des républicains.
Iala sourit à Leia Organa, reconnaissante de son intervention :
- Merci Madame la Présidente
Malgré ce soutien, Iala souhaite répondre au sénateur d’Anaxes.
La luxienne a peu pratiqué l’exercice diplomatique avec des politiques et elle préfère grandement négocier avec des personnes qui débattent de sujets précis et qui de surcroit comprennent le langage qu’on leur tient. Une phrase d’un de ses professeurs lui revient « les politiques aiment se montrer plus que démontrer, se faire entendre plus qu’écouter, s’insurger plus que comprendre, ils aiment les phrases creuses qui n’engagent à rien, pourvu qu’elles remplissent l’espace… c’est leur job mais dans l’ensemble ils ne sont pas plus stupides que la moyenne, ne vous laissez pas abuser. »
Le discours de Tasoy est peu structuré, il avance des jugements de valeurs, des faits subjectifs et redondants, déforme ses propos, pose des questions auxquelles Nico et elle ont répondu par avance… bref un politique dans toute sa splendeur !
- « jouons à ce jeu ridicule et tentons d’extraire de ce discours ce qui mérite de l’être» soupire-t-elle intérieurement.
Le ton de Iala cache à peine une douce Ironie
- « Sénateur, il me semblait avoir répondu à l’essentiel de vos questions mais je me suis mal fait comprendre probablement.
Revenons donc à « Qui sommes-nous ? » Dans la liste exhaustive de vos propositions, celle qui approche le plus serait « Quelques malheureux convertis dans vos idéaux qui demandent aujourd'hui le droit de pouvoir se déclarer de votre religion »… mais je remplacerais « religion » par « philosophie ». Car je parle ici au nom de la petite centaine de sensitifs qui compose notre Ordre, je pense que vous l’avez compris. »
Iala semble hésiter
- « Expliquer concrètement ce que nous faisons… vaste sujet !
Je souligne à nouveau que les luxiens ne sont pas des moines contemplatifs mais des sensitifs qui œuvrent là où leurs aptitudes les mènent, dans le respect de notre religion, philosophie, morale, "science de l'esprit"… appelez là comme vous voulez.
Mais je craindrais de faire perdre un temps précieux à votre assemblée et surtout à les ennuyer en parlant de recherche philosophique, d’interventions humanitaires, de recherche scientifique et de bien plus encore.
- Pourquoi ne pas retrouver les Jedi ? Il me semble qu’en dehors d’être des sensitifs et d’avoir une approche éthique de l’utilisation de notre don, nous ayons une vision et des pratiques extrêmement différents. »
Iala marque une pause avant de regarder vers Frolov Tasoy et de s’adresser directement à lui :
- « Il est clair que vous n’appréciez guère les jedi, pas davantage que l’ensemble des sensitifs, c’est votre opinion et je suppose que vous avez vos raisons. Cependant… »
La diplomate se tourne vers l’immense salle, désigne d’un mouvement circulaire les nacelles. Sa voix se fait plus profonde à la limite de l’emphase :
- « En siégeant ici, au milieu de tant de races, tant de cultures, de tant de desseins, dissemblables et parfois divergents, vous savez accepter les différences et les respecter pour essayer de bâtir un monde meilleur pour tous. Alors pourquoi ne pas accepter notre différence… nous ne vous demandons que de reconnaitre notre Ordre, est-ce si difficile ? »
Iala amenait ainsi le sénateur à s’entêter dans une position d’intolérance au risque d’engendrer un soupçon de xénophobie.
Elle se doutait bien que le sénateur d’Anaxe voulait qu’elle parle de l’organisation luxienne mais elle s’en tiendrait résolument à sa demande qui ne concernait que la reconnaissance des sensitifs de l’Ordre, reconnaissance toute formelle et qui n’engageait en rien la République.
En réalité elle se moquait bien de la suite : le but des Luxiens était d’ores et déjà atteint : ils étaient désormais connus des républicains.