L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
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By Althar Fanrel Keto
#28092
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    Une proposition d'espoir ...









Telle une ombre malheureuse la figure Princière avait échoué sur Têta avec un épuisement certain, qu’il soit moral ou physique. Ce qu’il avait vécu dans les Régions Inconnues l’avait marqué au plus profond de son être, et désormais il capitulait face à la douleur de son esprit. Combien de temps passa-t-il aux petits soins de son Palais ? Difficile à dire. Lui-même ne savait pas le dire, et le retour à la réalité fut des plus difficiles. Pourtant, tous ces jours passés dans les méandres de son esprit avaient été difficiles à supporter … L’instant le plus décisif de sa vie l’attendait. Il n’y avait aucun plaisir à rester affalé des jours durant comme un mourant, il n’y avait aucun plaisir à sentir la fraicheur du bacta sur sa peau, il n’y avait aucun plaisir à rien. Le seul et unique bonheur de cette vie princière restait le souvenir impérissable d’une jeune femme, l’image mentale de celle qui incarnait pour lui l’unique objectif égoïste de sa maigre existence.

A l’heure du bilan de ce voyage en enfer, Althar n’avait eut qu’une seule chose à tirer de tout cela. Cette conclusion était celle d’un homme martyrisé par des évènements qu’il n’aurait pu imaginer, confronté aux visages de ceux qu’il ne ramènera pas avec lui. Le sentiment était terrible, comme si l’expérience douloureuse de la mort de ces personnes juste sous ses yeux ne se suffisaient pas. Des familles entières pleureraient cette jeunesse sacrifiée sans que personne ne puisse comprendre où, ni même pourquoi. Ils étaient morts pour lui, et lui était là, face à ceux qui auraient souhaité le voir mourir mille fois plutôt perdre leurs fils … Peut-être qu’effectivement les jours suivants à se soigner avaient été bénéfiques, pour essayer de faire oublier tout ça. De ce voyage, il y avait aussi les images, et les sensations. Les présences. L’horreur. Des mots, des sentiments, beaucoup de flou, trop de choses encore vives dans le cerveau de celui qui n’avait jamais connu de telles choses. C’était une douleur folle que d’essayer de se remémorer un quelconque instant de cette aventure, comme si ses dernières mentales lui interdisaient de se renfoncer dans la terrible moiteur de ses synapses où s’étaient réfugiés les souvenirs de ces instants de terreur ultime. Non, tout au fond de lui se refusait à penser à tout cela. Il en était presque prostré à l’idée de devoir y retourner. Plus jamais. Non. Il cherchait sa paix intérieure, son unique source de lumière, sa lueur au milieu des ténèbres, cette femme. Oui, c’était cela. Douce, apaisante, magnifique. Il n’y avait qu’elle. C’était peut-être ça qui l’empêchait de flancher, à dire. Peut-être elle. Juste elle. Avec tout ce qu’ils ont vécu, tout ce qu’il a pu ressentir auprès d’elle. Elle était le phare d’une vie sans stabilité, sans attache concrète, l’unique point de repère d’un Prince à la recherche du sens de son existence. Elle était tout, il n’était rien. Et face à l’amère expérience de l’obscurité, il n’y avait eut qu’une seule et unique finalité : la retrouver, et lui parler, enfin. La voir. La sentir près de lui. L’embrasser. Croire en la possibilité de leur amour. Il n’y a qu’un seul avantage à vivre de telles expériences traumatisantes : celle de vous faire comprendre ce qui compte pour vous. Pour Althar, c’était elle, et rien d’autre. L’égoïsme d’un amour sans borne, d’une passion sans limite. Elle et uniquement elle. En partant de cet état de fait, l’humain n’avait donc eu qu’à lutter pour sa survie, et pour l’idée de la retrouver. Il n’avait eut qu’à suivre la trainée de sang qui émanait de son cœur jusqu’au lieu de leurs futures retrouvailles … Cela devenait évident, à ses yeux. Cela devenait certain.

Il était passé trop près de la mort pour croire que demain les choses pourraient continuer de la même manière. Il s’était rendu compte de la réalité de sa vie, et de ses sentiments, comme le dernier coup de poing qu’il avait encaissé en partant du DSI. Il ne pouvait plus se passer de cette femme, pas à l’heure où la Galaxie vit dans la crainte de sa destruction. Il avait vu les ravages sur Arkania, les avait subi, et avait eu droite à la ration supplémentaire sur le DSI. C’était déjà assez, voire même un peu trop .. Il en porterait les stigmates encore longtemps, aussi longtemps qu’au fond de lui cette douleur lancinante l’habitait. Elle revenait, de temps à autres, sans qu’aucun n’ait su lui expliquer pourquoi. Pas même le bacta n’en avait eu raison. Mais c’était là une autre question, qui n’importait pas au moment de ces lignes. Non, tout cela n’est d’aucune importance quand on a trouvé la bonne personne. Un unique chemin se présentait à Althar, et il était temps qu’il l’emprunte. Qu’il le foule sous le soleil ardent de la vie, au milieu de vent des destins et face à la chaleur de la société. Il devait avouer ses sentiments au grand jour et définitivement tenter sa chance pour gagner le cœur de sa Galaxie. Le centre de l’univers l’attendait.


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Le Palais avait été un refuge le temps de quelques jours, mais c’était désormais assez. Il était temps qu’il parte affronter ce destin. Il fallait contraindre les éléments, et prendre son courage à deux mains. C’était un fait, une réalité. Il fallait avancer. C’était peut-être ça le plus dur, maintenant qu’il était déterminé à tenter sa chance, il fallait faire le premier pas. Celui qui lui empêcherait de faire demi-tour. Ici, il était fort simple. Symbolique. D’un pas peu serein, l’esprit légèrement embrumé, Althar avançait sans réfléchir vers un des bureaux personnels de la famille royale. Il connaissait ce chemin par cœur, pour l’avoir emprunté de nombreuses fois par le passé. Et à chaque fois, le même sentiment, celui d’être l’enfant, le fils qui ne disait rien et qui se contentait d’observer … Les décorations élégantes du couloir ne lui faisaient plus aucun effet, pas même une quelconque impression comme autrefois. Elles étaient rangées au fin fond des souvenirs d’enfance, dans le registre des choses qui ont pu l’effrayer mais qui aujourd’hui sont insignifiantes. Pourtant, malgré ce parcours sans hésitation, il se figea face aux grandes portes. Quelque chose se battait au cœur de son estomac, dans une désagréable réminiscence du passé. Il ferma les yeux, un instant, et prit une lourde inspiration. Il était un adulte désormais. Plus de crainte, plus de stress. Il appuya sur le panneau de contrôle de la porte, qui signifiait qu’elle n’était pas verrouillée, et passa d’un pas déterminé, tête baissée, l’entrée. Il connaissait le nombre de pas exact à faire avant de s’arrêter et être face au bureau, et celle qui était derrière.

    « - Ah Althar, tu tombes bien, je …
    - Mère, je repars pour Coruscant dès ce soir. »

Quelle étrange sensation que celle-la, quel vertige inexplicable … Les souvenirs qu’il associait à cet endroit lui avaient laissé un goût âpre et peu engageant, tel l’enfant qu’il était, tout juste dépassant la tête de la hauteur du bureau. Aujourd’hui, debout, face au mobilier et à la femme qui y travaillait, il se sentit étrangement haut. Etrangement grand. Il était celui qui avait le pouvoir sur elle, et non l’inverse. Elle n’était plus celle qui lui dictait ses décisions, depuis bien longtemps, mais aujourd’hui était symbolique. Aujourd’hui était un jour nouveau, aujourd’hui était le premier jour de sa nouvelle vie.

    « - Je ne vous demanderais pas votre bénédiction. Je me dois de faire ce que j’aurai dû faire il y a déjà quelques temps, et je le comprends désormais … Je ne te demande qu’une seule chose, Mère.
    - Althar … Te sens-tu bien ? As-tu toujours mal à la tête ? »

Etrange comme les choses étaient faites, après tout. Il venait là pour s’assumer, et s’affirmer, alors qu’elle était sa mère. Et il ne pouvait pas l’oublier, face à ces traits qu’il reconnaissait parmi tous les autres, par l’affection sincère qu’il décelait dans son regard. Pire encore, cette mère venait de se lever de son fauteuil pour contourner l’imposant bureau et venir au contact de son fils, qui n’avait pas prévu cela. Pourtant, il ne bougea pas. Sa mère … Et sa douceur. Cette main qui lui caresse la joue, et vient arranger ses cheveux en bataille.

    « - Oui Mère, ça va pour le moment, mais écoutes-moi … S’il te plait. Dans deux jours, tu as entendu, dans deux jours, je veux que tu regardes l’Holovision, et que tu cherches la séance au Sénat Républicain, en direct. Je sais qu’on l’a, notamment dans le bureau de Père. S’il te plait, tu regarderas … Je veux que tu demandes à Père de le faire, aussi, depuis Yaga Minor. Je veux que vous voyez ce que je vais faire, s’il vous plait, parce que c’est important pour moi, et pour la Galaxie. Tu as compris Mère ?
    - Qu’est-ce que tu prépares, Althar ? Tu ne vas pas t’attirer des ennuis, j’espère ? Avec ton père si loin …
    - Mère, arrêtez. Je sais ce que je fais, faites-moi confiance. Je vous honorerai. Je vous verrai au dîner, avant de partir. A plus tard, maman ... »

Comme s’il fallait la convaincre, et sceller cet engagement d’honneur, Althar ne put s’empêcher de la prendre dans ses bras, de toute sa hauteur. Avec l’affection d’un fils unique pour sa mère, l’étreinte filiale dura un long instant, qu’il conclut par un baiser sur le front de la lordienne. Ses traits marqués par l’âge n’enlevaient rien à son charme, et pour rien au monde il ne perdrait cette mère qui l’avait toujours soutenu. Mais à cet instant, il devait s’en affranchir, il devait battre de ses propres ailes pour faire son nid loin du cocon familial. C’était un fait, et surtout sa volonté. Il était temps, et elle n’était qu’un obstacle sur sa terre. Avec regrets, mais sans se retourner, il la quitta à ses affaires et repartit préparer ses propres bagages pour le voyage qui s’annonçait. Il était temps de retourner sur cette planète qui ne connaissait pas le sommeil, sur ce monde d’acier qui dévorait les âmes de ses habitants, qu’ils soient pauvres ou bien très riches, chacun y trouvait son vice. Oui, il était temps … temps de s’interrompre, au détour du couloir, les dents serrées, les yeux fermés. Quelque chose … Quelqu’un … Ce chuchotement, cette douleur. Souffler pour essayer de s’apaiser, de la faire partir, mais non, encore quelques secondes, ou quelques minutes, il ne savait plus. Il n’avait pas bougé, adossé sur le mur froid, les yeux clos. Supporter ça, sans comprendre, oui, penser à ce qui viendrait ensuite … Espérer. Cela finissait par passer …

Plus tard dans la journée, l’heure du départ avait sonnée. Il était seul, cette fois-ci, Efhla l’attendait sur Coruscant. Il avait fait le choix de la confidentialité, pour garder la surprise même pour les siens. C’était une réflexion mûrement réfléchie, il le savait. C’était la meilleure chose à faire. Il avait son billet, son passeport falsifié, et ses affaires. Il ne manquait plus que l’élément essentiel. Il regarda l’heure, bien décidé. Les adieux étaient faits depuis quelques minutes, le cœur serré, mais c’était bon. Juste une chose. Juste la dernière chose. Planté devant le coffre-fort du Palais, il entama la procédure de sécurité pour commencer l’ouverture. Les multiples étapes étaient un peu longues, mais il fallait bien ça pour se garantir le droit du sang … Après tout, derrière cette grande porte qui entamait son ouverture, se cachait l’un des trésors de la famille royale, l’un de ceux que l’on conserve depuis des millénaires. Il ne l’avait pas vu autant qu’il aurait pu le souhaiter dans sa courte vie, mais il n’hésiterait pas, maintenant, à le prendre. Dans la pièce qui s’éclairait doucement, progressivement au fil de son passage, la silhouette dorée trônait devant Althar avec une arrogance non-dissimulée. Elle était fière, elle était droite, le menton haut. Une têtanne à l’état pur, une têtanne originelle. Le reflet même de ce que pourrait être Althar, s’il le souhaitait vraiment. Mais loin de ces considérations monarchiques d’un temps révolu, c’est avec deux mains hésitantes que le jeune Prince débarrassait maladroitement son aînée de son cerclage facial d’or pur. Ses mains étaient en mal d’une assurance qui lui faisait défaut à cet instant, face à ce geste qu’il n’aurait jamais pu imaginer, mais qui aujourd’hui révélait combien il était déterminé. Ce ne serait pas un simple instant, pas une simple folie passagère, ce serait un moment historique.

    « Mon Impératrice, pardonnez mon acte, mais je vous honorerai, soyez en sûre … Peut-être bien que vous en jugerez le contraire … C’est même certain, mais je n’oublie pas vos leçons, Mère de toutes les mères, je ne fais ça que pour continuer votre œuvre … J’espère que vous me comprendrez. »

Comme si la figure tutélaire le fixait de ses grands yeux, le Prince écartait avec beaucoup de prudence la coiffe antique, avant de mettre un genou à terre et s’incliner. L’ombre que posait sur elle l’imposante silhouette exprimait là l’étrange réponse d’un ancêtre jugeant son dernier descendant. Après tout, c’était aussi ça, qui était en jeu, au milieu de ce tourbillon de sentiments : poursuivre la lignée, et faire survivre un nom, une idée, un héritage. Plus que simplement faire naître une vie, il était question de perpétuer un passé millénaire, au nom du quel une famille tachait de faire le bien. C’était une ambition folle, vaine, souvent corrompue, mais qui pourtant animait depuis lors des centaines de descendants, les uns après les autres, une vie après une autre, jusqu’à parvenir à cet instant. Un Prince seul, en quête d’un amour illusoire, et d’un espoir simple … Lentement, d’un geste délicat, il se contenta de déposer l’imposant objet qui reflétait jusque son visage dans la boîte empruntée à cet effet, avant de se relever. D’un dernier regard sur la magnificence dorée qu’il venait de dépouiller, Althar se dépêcha donc de refermer le coffre-fort et de quitter Cinnagar. Il était temps.
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By Althar Fanrel Keto
#28100
Coruscant, douce Coruscant, que ton doux air pollué me manque … ta vision terne et pleine de vie m’appelle avec une intensité telle que je ne peux me refuser à te retrouver plus lentement. Je dois te voir, Coruscant, car tu seras ma future vie, je dois te voir, Coruscant, parce que tu seras mon tombeau ...


Son crâne tambourinait avec un rythme tel qu’il n’arrivait plus à se concentrer. Pas même le courant d’air vif qui caressait son visage, après tant d’heures de voyage, n’arrivait à lui faire oublier la douleur lanscinante qui l’habitait à cet instant. Il serra les dents et tacha d’avance un peu plus vite, pour se sortir du passage un peu trop fréquenté de l’astroport où il attendait sa correspondance. Ce n’était pas évident de se repérer en étant soi-même un total étranger de ce lieu, mais avec une telle incapacité à se concentrer cela relevait du défi insurmontable. Trouver un point d’étape, oui, un poteau, cela ferait l’affaire le temps de respirer profondément, et se calmer. Toutes ces vies autour de lui, cela devait contribuer à ces maux de tête à répétition, c’était ça. Ha … L’air frais … Oui … Il ferma les yeux et se laissa porter un instant par l’étreinte du vent, pour se détendre. La douleur retombait, doucement, et en rouvrant les yeux l’astroport lui parut nettement plus petit, plus appréhensible pour son esprit. Quelques minutes de plus, se réajuster, et regarder l’heure. Le prochain transport pour son étape suivante partait dans un peu plus de 20 minutes. Amplement suffisant pour appeler Tasoy. Une main sur ses valises, le Prince reprit sa route doucement pour se trouver un coin un peu moins fréquenté. Les magasins ne feraient pas l’affaire, ni même ces grands halls bondés. Finalement, après plusieurs minutes de marche, il finit par échouer au milieu d’un petit coin où étaient installés quelques bancs, et où il n’y avait personne, surtout. Cela suffirait. Une fois installé, ses affaires devant lui, pour ne pas se les faire voler, Althar tira de sa veste son communicateur, qu’il plaça astucieusement au-dessus de sa plus grosse valise, pour qu’il lui fasse face alors même qu’il était assis. C’était un peu rustique, mais il n’avait pas le choix, le temps manquait. Après quelques instants de réglage, finalement, le visage d’un autre humain, plus âgé que lui, finit par apparaître.

    « - Sénateur Tasoy .. Frolov ? Vous me recevez ?
    - Ha Althar … Pourquoi m’appelles-tu à cette heure-ci ?
    - A cette heure-ci ? Mais il est … Ha, pardonnez-moi Sénateur, dans ce cas, je suis un peu décalé ...

Cela commençait mal. Mais il fallait garder confiance, et prendre un air plus assuré qu’il ne l’était vraiment.

    - Frolov, je dois vous demander un service urgemment.
    - Mais vous êtes où là ? Il y a du monde autour de vous …
    - Je viens d’arriver en territoire néo-républicain, mon transport ne va pas tarder à repartir, mais Frolov, j’ai besoin de vous …
    - Vous n’avez pas d’ennuis par chez vous au moins ?
    - Quoi ? Non non …

Etrange comme de simples choses font repenser une relation. Ne venait-il pas de lui proposer de l’aider s’il devait fuir l’Empire ? Surprenant, mais pas désagréable. Il ne l’oublierait pas, à l’avenir. Mais il fallait se reconcentrer, les minutes s’égrainaient.

    - J’ai besoin de vous. Je veux parler devant le Sénat, au plus vite. Je dois arriver normalement demain en milieu de soirée. Mais je veux pouvoir parler au Sénat dans les jours qui viennent, le lendemain si possible. J’ai déjà assez trainé là-dessus … Pouvez-vous m’obtenir cette possibilité ? Je vous le demande comme un service, une faveur, je vous la rendrai au centuple Frolov …

Difficile de juger de la réaction du Sénateur au travers du petit hologramme qui était face à lui. Il avait changé de traits, certes, mais de là à dire qu’il allait refuser ? Non, quand même pas, il se passa une main sur le visage, et semblait regarder hors de l’hologramme. Face à lui Althar affichait un air implorant, sincèrement décidé à obtenir cette faveur. Une grande partie du plan reposait là-dessus, il n’avait pas calculé d’autres moyens, et ses relations sur Coruscant étaient bien trop peu développées pour se permettre une autre idée. Il fallait donc envisager le seul moyen qui soit, quitte à y mettre un grand prix. Finalement l’Anaxi se reconcentra sur Althar en réajustant ses cheveux. Venait-il d’être réveillé par l’appel d’Althar ? N’était-ce pas le milieu de la nuit sur Coruscant ? Grosse erreur …

    - Pour y faire quoi, Althar ? Je joue ma carrière, là …
    - Pour la paix Frolov, pour la paix ! Pourquoi je te demanderai ça autrement ?
    - Mais ça sort de nulle part, et tu m’appelles à pas d’heure pour ça …
    - S’il te plait, vraiment, ce sera historique, s’il te plait, je te dédouanerai de tout ça, fais-moi confiance, cette seule et unique fois. Pour ce que nous pourrons arriver à faire. S’il te plait.
    - Bon … Je vais voir ce que je peux faire demain matin … Mais je te garantis rien … Allez bonne nuit .. Ou bon voyage …
    - Mer … »

Il avait déjà disparu. Avait-il accepté ou bien il venait de se débarasser d’Althar avec une simplicité déconcertante ? Il n’aurait pas moyen de le savoir avant d’être arrivé sur la planète-capitale de toute façon. Au plafond un appel retentit, lui faisant tendre l’oreille et se rendre compte que c’était son embarquement à lui. Vite, avec un entrain renouvelé le Prince rangea le communicateur et prit en main ses valises pour courir jusqu’au quai affiché. Il y était presque, ça pouvait marcher. Après tout, il marchait à l’énergie de l’espoir, l’ultime espoir. Il courrait au-devant d’elle, au-devant de cette femme. Un retard ne serait pas permis. Hors de question.


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Quelques heures plus tard, sur Coruscant, le Sénateur ruminait la demande de l’impérial attablé à son bureau. Derrière lui le soleil sortait doucement de son sommeil, révélant l’énergie débordante de la planète qui n’avait pas dormie, elle. Que faire ? Il se posait la question avec honnêteté, face à l’importance de la demande d’Althar. Elle lui trottait dans la tête, marqué par cet empressement dont il avait fait preuve … Allait-il annoncer un accord qu’il lui avait tenu secret ? Une position de l’Empereur ? C’était étrange. Ils ne se cachaient rien, en temps normal, et pourtant ici il ne lui avait rien dit. L’impérial était même prêt à tout pour le service que pouvait lui offrir le Sénateur. C’était risqué, mais le Prince avait la tête sur les épaules, non ? Il pouvait bien se risquer à essayer de lui obtenir ce rendez-vous, il ne l’avait jamais trompé jusque-là. Au pire, il le dédouanerait … Cela titillait sa curiosité déraisonablement. Il ne supporterait pas de ne pas savoir, en réalité. Il fallait qu’il le fasse. Qu’il accepte. Oui, au pire il dirait que c’est un piège. Il le vendrait publiquement. Il fallait oser, dans sa vie, pour faire bouger les choses, et le petit l’avait compris. Il était un bon allié. Il fallait lui faire confiance. Après cette longue réflexion, qui avait aboutie sur son accord tacite, il s’employa donc à rédiger une note à l’attention de la Présidence pour obtenir le droit de parole, avec un souhait de rapidité.


Madame la Présidente,

Je porte à votre attention la demande dont je suis l’actuelle navette entre l’intéressé et vous-même. En effet, comme vous l’avez peut-être entendu, certains d’entre nous ont d’ores et déjà entamé un travail de pacification des relations entre les Vestiges et nous-même. Je fais parti de ceux qui ont établi des contacts à ce sujet, comme le confirmeront les railleries de certains. Si je l’ai fait, c’est dans l’espoir de voir finalement aboutir la paix des peuples dans cette Galaxie, à l’heure où une menace bien plus pesante se démontre. J’espère que vous comprennez mon geste, et les idéaux que nous partageons avec vous.

C’est pour cela que je vous formule une requête officielle afin que soit entendu le représentant impérial devant le Sénat, selon son propre souhait, et ma garantie personnelle envers lui. Il ne souhaite pas divulguer son identité, à l’heure actuelle, afin de préserver son identité et sa sécurité. Il craint la vengeance d’agents impériaux qui tenteraient de l’abattre pour traîtrise. Ce serait terriblement regrettable tant il pourrait faire avancer notre cause.

J’espère, Madame, que vous entendrez mon appel, car il est sincère. Nous pouvons faire avancer les choses, et cela y contribuera réellement.

Recevez mes salutations distinguées,
Frolov Tasoy, Sénateur d’Anaxes.



C’était propre et efficace, ça allait droit au but. Le Sénateur en était satisfait, et se dépécha donc de l’envoyer au Bureau de la Présidence pour que la question soit étudiée au plus vite. La journée commençait tout juste, peut-être pourrait-il y avoir une réponse dans la matinée ? On peut se permettre de rêver, après tout, lorsqu’on croit pouvoir atteindre la paix dans la Galaxie. Au fond de lui, Frolov était bien conscient que rien de tout cela sonnait si convaincant que cela, mais bon. C’était les usages du Sénat, il fallait les respecter. Et surtout, il fallait espérer qu’Althar ne soit pas en train de faire la plus grosse bêtise de sa vie. Tout cela reposait sur lui, et c’était avec l’appréhension de la finalité de sa demande que Frolov considérait l’ensemble. Ha, l’Empire, une source de surprise permanente … et à quelques sauts en hyperespace de Coruscant, le Prince dormait, arnaché au fond de son siège. L’ambiance était un peu bruyante, mais c’était le prix à payer de prendre les énormes vaisseaux qui sillonaient le noyau de long en large. Ils devaient bien être quelques miliers, à l’intérieur, ça en était presque désagréable. Pourtant, cela avait un petit goût de Coruscant, un goût d’espoir …


Oh Coruscant, Capitale de mon cœur, si tu savais ce que j’allais te demander, jamais tu ne m’accepterais … Oh Coruscant, tombeau de mes espoirs …
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By Leia Organa
#28117
Sénat Galactique,
Bureau de la Présidence.

Leia était à son bureau déjà depuis deux bonnes heures, elle avait eu une bonne nuit de repos, elle n'avait pas eu entrainement avec Rham Kota aux aurores, ce dernier étant "indisposé", et Luke n'était pas sur Coruscant et Han toujours en voyage au sein de la fédération, elle n'avait pas veillé trop longtemps le soir précédent.
A son bureau elle signait différents documents, rédigeait plusieurs messages. La journée s'annonçait relativement chargée, la séance du Sénat prévue concernait l'audition du porte parole de l'Etat Major qui devait faire son, désormais bi-hebdomadaire, rapport sur les besoins et les menaces concernant l'invasion Sith.
Elle se mis alors à écrire une lettre de condoléance à la famille d'un des soldats républicains victime de la dernière attaque Sith, elle tenait à le faire de sa main et personnellement, c'était long et fastidieux, mais selon elle ce n'était rien comparé à la valeur d'une vie et au respect de la mémoire, néanmoins son aide l’interrompu...


[Aide de Leia] - Madame, un message de la part du sénateur Tasoy vient d'arriver...

Leia leva les yeux aux ciel, comme si elle implorait et cherchai une échappatoire...

- Bonté du ciel, que veut-il encore ? Laissez moi deviner, la dissolution de l'Ordre Jedi ? Le vote d'une taxe pour les non-humains ? Ma démission ?

[Aide de Leia] - Non Madame, il semblerait qu'il sollicite l'audition par le Sénat d'un délégué...impérial

Le sang de Leia ne fit qu'un tour, elle bondis...

- QUOI ?! Il veut tout bonnement inviter des impériaux au Sénat maintenant ? Mais pour qui se prend t-il ? Il en est absolument HORS DE Q...

[Aide de Leia] -...ce n'est pas tout Madame, vous avez reçu presque conjointement un message urgent de Mon Mothma, qui semble au courant de cette demande et vous conseil "vivement" d'y consentir dans le cadre de la rencontre à venir sur Bakura...

Leia pris sa tête entre ses deux mains, et soupira longuement...

- Mais enfin...qu'ai-je fait pour mériter ça ?

...

Bien dîtes-lui qu'il pourra faire parler son "délégué", mais uniquement après le rapport de l'Etat Major cet après-midi. Et qu'il ne s'attende pas à un accueil chaleureux, surtout que j'imagine qu'il ne vient que pour chanter les gloires de son empereur ! Dite-lui que je le ferai expulsé au moindre propos de propagande !

Un jour peut-être que Tasoy va comprendre que nous n'avons pas tous, comme lui, un amour secret pour l'autre côté de la frontière...


Elle congédia son aide, un peu frustrée d'être chaque jour un peu plus contrainte de voir l'Empire "envahir" la politique républicaine, et sa vie...
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By Althar Fanrel Keto
#28118
Coruscant ... Il y était enfin. Elle et ses bonnes nouvelles. Elle et ses visages amicaux et accueillants. Une bouffée d'air frais après tout ce qu'il avait difficilement évacué sur Cinnagar. Il avait rêvé de ce retour sur Coruscant pendant des heures, au milieu de ses mots qu'il répétait sans cesse, pour les réécrire encore et encore dans l'espoir d'arranger ce discours sans fin. Le voyage avait été long, mais la libération en avait été d'autant plus grande. Retrouver cet appartement, retrouver ces impériaux, et surtout trouver la note de Tasoy lui indiquant que c'était bon. Il y était. Il l'avait fait, il l'avait accompli. Il en était certain. Il avait quitté l'Empire, il avait passé la frontière, et désormais cette nouvelle République lui offrirait sa nouvelle chance. Le soleil qui irradiait la planète était de sortie, et le berçait déjà de cette chaleur qui enrobait son esprit. Les choses prenaient une tournure étonnamment bénéfique, le destin semblait lui accorder sa chance. Il ne devait plus hésiter, maintenant, mais pourtant le feu ardent de l'incertitude continuer de brûler au fond de ses entrailles. Plus que jamais le poids de son acte était en train de peser sur ses épaules, car chaque instant le rapprochait du moment fatidique. Pas même la rencontre avec Tasoy n'avait été décisive, entre le mutisme de l'impérial et la fébrilité du républicain. Les choses devenaient véritablement sérieusement. Le Sénat était là, et Leia à l'intérieur.

Posé dans la nacelle, Althar était entré d'un pas rapide aux côtés de Frolov Tasoy. Il n'était pas serein. Il n'était pas en confiance. C'était trop beau, trop réel, trop pesant. Il allait parler devant le Sénat ... l'avait-il vraiment demandé ? Oui, oui, il s'en souvenait ... Etait-ce un moment d'égarement ? Non. Il fallait se réajuster, se rassurer, reprendre la conviction de l'homme qui sait ce qu'il fait. Les couloirs du Sénat ne lui avaient jamais semblé si grands, si imposants, si longs ... Ils avaient marché depuis des heures, selon lui, alors même que cela ne faisait que quelques minutes. Quelle pression. La boule au ventre l'empêchait presque de parler au Sénateur, qui restait relativement silencieux lui aussi. Ils devaient se faire confiance l'un l'autre sur ce coup, mais ce n'était pas facile maintenant que les choses étaient engagées. Et Althar avec son drôle de paquet, tout cela n'avait pas grand sens. Il se refusait à lui donner la raison, peut-être était-ce pourquoi il restait aussi renfrogné. Cela s'annonçait difficile. Et finalement, enfin, après ce long turbolift où le silence fut pesant, l'un et l'autre entrèrent au niveau de la délégation Anaxi. L'assistant parlementaire attendait le Sénateur, qu'il salua rapidement, avant que celui-ci ne le congédie en lui expliquant qu'il y aurait Althar avec lui. Le Prince lui adressa un sourire, puis les deux humains finirent par s'avancer pour rejoindre la navette. La pression, la pression ... C'était si impressionnant. Presque penaud, désormais il alla s'asseoir pour se faire discret. Il fallait préserver la surprise encore un peu, et ne pas gêner le Sénateur. Quel drôle de sentiment, à cet instant ... Se voit honorer d'une pareille chose, alors même qu'il était leur ennemi. Et tout cela pour elle. C'était inimaginable, incroyable. Mais il y était, et elle était là, il la voyait.

Finalement Tasoy fut appelé, pour se faire entendre. Il était l'heure. Il resterait encore à l'ombre, tête en partie baissée, pour ne pas gâcher la surprise. Encore quelques secondes, allez ... Et cette sensation, la nacelle qui se déplace ... Etrange. Il était sur un petit nuage. Il adressa un sourire à Frolov, qui jouait désormais son va-tout dans une confiance aveugle en son cadet. Combien de fois le remercierait-il pour cela ? L'occasion qu'il venait de créer valu tout l'or du monde à ses yeux. Il ne l'oublierait pas. Finalement, à la lumière des projecteurs, le Sénateur se redressa pour faire face à l'Assemblée.

    « Sénateurs et Sénatrices, Madame la Présidente. Je vous remercie de m'avoir accordé cette possibilité, qui, je crois, risque de marquer les esprits. En effet, à la demande d'un émissaire impérial, j'ai accepté l'idée que celui-ci veuille s'exprimer devant nous. Avec l'accord de la Présidence, je le laisserai donc s'exprimer, afin qu'enfin la paix résonne au coeur de ce Sénat. »

Et d'un geste élégant, le Sénateur qui affichait un air sûr de lui, certainement artificiel, s'écarta pour désigner de la main Althar, toujours aussi. Le Prince, lentement, se redressa et serra la main du Sénateur, pour le remercier, avec un sourire sincère, lui. Tout de blanc vêtu, le preux chevalier allait s'élancer face à sa Princesse. Il incarnait la pureté de son amour, et la richesse d'un royaume. Il réajusta une dernière fois ses vêtements, à l'élégance pure des hommes de Têta, et fit les quelques pas pour se poster au devant le nacelle, face au monde qui l'entourait. C'était grand. Très grand. Et il devait se dépêcher de trouver ses marques ... Lentement, sous les réactions très expressives des gens du Sénat, le Prince salua prestement d'une inclinaison du buste, une main au creux de reins, vers la Présidence. Oh oui, il se délectait de cet instant, de ce qu'il imaginait être de la surprise sur le visage de la Princesse. Il espérait de tout coeur qu'elle tomberait des nues en comprenant qu'il était là, mais surtout qu'elle ne l'en empêcherait pas. Il ne le fallait pas. Tout cela ne pouvait pas se terminer sur elle le rappelant à sa réalité. Non, le rêve était bien trop beau pour finalement s'effondrer maintenant ... Il prit une inspiration, ignora les relents de stress qui remontait vers sa gorge, c'est parti. Il va le faire. Plus de reculade.



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      « Honorables membres du Sénat de la Nouvelle République,
      Madame la Présidente,

    Je vous remercie de l’honneur extrême que vous me faites aujourd’hui en acceptant que je m’exprime devant vous tous, et devant votre peuple. C’est un moment important, voire historique peut-être, de la pacification de nos relations, et j’espère de tout cœur que ce n’est que la première marche vers l’entente des peuples galactiques ! Je tiens tout d’abord à me présenter, je suis le Prince Althar Fanrel Keto, héritier du trône d’Impératrice Têta, du Noyau Profond, fils de l’actuel Grand Moff du Noyau Profond et Conseiller de l’Empereur Rhedatt Fanrel. Je tiens à signifier qu’il n’est pas lié à tout ce que je peux dire devant vous, même si je ne doute pas de son souhait sincère de paix entre nos deux régimes. De la même manière, je remercie le Sénateur Tasoy, avec qui certains d’entre vous ont pu me croiser, pour être un soutien sincère de ce projet de paix, et qui a permis mon oral de ce jour. Il n’est cependant pas l’instigateur de ma venue, et n’aura pas à subir vos foudres quant à ce qu’il adviendra ici. »

Il y était. Il était face à eux, face à l’imposante masse écrasante du Sénat. C’était si différent des fois où il n’était que simple spectateur. La grandeur infinie de l’ensemble paraissait sortir de l’esprit d’un homme, et non pas de la réalité. Tout cela était si excitant, si incroyable. Ses yeux pétillaient face à cette situation, qui l’éprouvait autant qu’elle le réjouissait. Il y était. Il le réalisait, maintenant, il y était réellement. Cela se passerait. Et Leia serait face à lui. Elle était là. Elle était belle. Magnifique. Unique. Son esprit aurait pu se perdre à sa contemplation des heures durant … mais ce n’était pas le moment. Il fallait se resaisir, et accepter l’instant. Accepter d’être face à des millions de gens. Il adressa un sourire aux caméras, comme s’il fallait s’amuser de cette présence même au sein du Sénat. Un petit goût de vie princière, qu’il avait souhaité avec envie. L’instant n’en serait que d’autant plus historique. Bien droit, dans sa nacelle, il entama donc son discours, avec la fausse assurance de l’homme public.

    « En effet, pourquoi aujourd’hui, pourquoi devant vous ? Mesdames et messieurs, comme beaucoup le savent dans ce Sénat, je m’emploie avec une minorité d’entre vous à promouvoir l’idée d’un paix concrète et sincère entre nos ensembles. Comme certaines personnes présentes dans cet imposant lieu, j’ai vu de mes propres yeux, et combattu, même, de mes mains certains de ces ennemis qui veulent la fin de notre Galaxie. Aujourd’hui se présente une menace si grande que seule l’entente entre l’Empire Galactique et la Nouvelle République peut permettre aux peuples de cette Galaxie de garder espoir en l’avenir. C’est un appel que je tiens à faire devant vous, que j’adresse non seulement à vous, Madame la Présidente, mais aussi à mon Empereur, qui ne manquera pas de questionner mes actes. Pourtant je suis devant vous comme chacun de nous devrait être, je suis habillé par l’unique espoir de voir enfin notre Galaxie arrêter de vivre dans la crainte de la prochaine bataille … Qui sont les véritables personnes qui souffrent de tout cela ? Je vous le demande, Sénateurs, parce que vous savez aussi bien de moi quelle est la réponse. Ce n’est pas moi, qui suis né une cuillère dans la bouche, ou ce n’est pas vous, qui êtes désormais installé à la plus haute fonction de votre Etat, non, ce sont les peuples qui nous donnent notre autorité et notre légitimité. Ce sont tous ces individus que nous avons juré de protéger et d’aider, ce sont tous ces gens qui souffrent des conséquences de nos actes, décidés dans un bureau loin de la réalité de la Galaxie. Je pourrais vous parler de mon peuple, qui depuis 3 ans a coupé les ponts avec la Galaxie et tente de survivre en autarcie de la Galaxie à cause d’une frontière artificielle bâtie entre nos mondes, ou bien je pourrais vous parler de toutes ces planètes qui ont connu sur leurs sols des batailles terriblement sanglantes pour qu’un de nos régimes arrive à gagner une parcelle de terrain … Vous, honorables membres du Sénat, avez combattu à l’heure où la nécessité le faisait sentir, et c’est bien pour cela que vous avez fondé cette Nouvelle République. Pour que vos idéaux, qu’ils soient de développement, de liberté ou de paix transgressent l’immatériel pour devenir matériels. Ces idéaux, mesdames et messieurs, je suis là pour signifier qu’ils existent aussi de l’autre côté de la frontière, et que rien ne pourra nous éloigner plus de cet espoir commun que cette guerre. Oui, que vous l’imaginiez ou non, nous sommes une part réelle de ressortissants impériaux à croire en tout cela, à croire que la modération de nos régimes peut enfin aboutir à un renouveau de la Galaxie. »

Il semblait certain. Il le fallait. Convaincre était une question d’attitude, d’apparence. Si lui-même ne semblait pas convaincu, alors eux ne le seraient pas non plus. Le message était sincère et passionné, il était appris par cœur, purement et simplement. Ses mots venaient du cœur, de ses tripes, et rien ne l’empêcherait de les déclamer. C’était aussi ça, le sens de ce discours. Prouver qu’un impérial est sincère lorsqu’il vous parle de paix. Prouver qu’une nouvelle relation impérialo-républicaine était réalisable.

    « Et si je suis là aujourd’hui, c’est pour vous le prouver. Je souhaite vous démontrer que pour atteindre la réunification Galactique, il n’est pas question d’armes. Je ne vous ferai pas de leçon militaire, mais j’ai le simple souhait de vous ouvrir le plus fondamental des éléments qui nous unit tous, que vous soyez dans vos nacelles ou derrière votre diffusion holographique. Je veux vous prouver que les gens qui souffrent de cette guerre ne le font pas là, à l’intérieur de leur esprit, mais bien là, au plus profond de leur cœur. Quand un fils part sur le front, pensez-vous que la mère pleure pour sa réussite ? Quand un enfant réclame ses parents disparus après un bombardement, pensez-vous qu’il pleure parce que sa maison est détruite ? Nous sommes tous pareils, que nous le voulions ou non, que nous soyons du Nord, du Sud, des Régions Inconnues ou du Noyau … Nous sommes des êtres de passion, de sentiments, des êtres doués de sensibilités, et c’est cela qui nous unit. C’est cela qui transgresse l’idée de frontière, et qui fait disparaître la simple idée de jeu politique … Je vais vous le prouver très simplement. »

Il hochait la tête, et adressa un simple sourire à l’Assemblée, ainsi qu’aux caméras. Les mains jointes derrière lui, il prit le temps de faire un tour de la Rotonde du regard, pour prendre une posture plus professorale, plus posée. Il essayait simplement de poser les choses calmement, de prendre le temps d’amener ce qu’il avait à dire. Il gagnait du temps sur l’inévitable désormais.

    « Je ne me risquerai pas à faire un cours d’histoire galactique, mais ma planète natale, et surtout ma famille, ont été marqué par l’une de ses Impératrices. Celle-ci, tant elle fut dévouée à son œuvre, fut honorée par mon peuple en nommant notre planète en son honneur. Cette femme, c’est l’Impératrice Têta, c’est celle qui fait que je suis là aujourd’hui, et surtout qui a rendu possible la survie de l’Ancienne République. En effet, dans un parallèle troublant avec les évènements contemporains, il y a quelques millénaires de cela Têta, à l’heure où elle tentait d’unifier notre système sous son autorité, s’est vue conseiller par les Jedi … Pourtant, plus que ce détail d’importance, Têta a vu un péril que nul n’acceptait alors … Les Sith. Les terribles Sith, venus des profondeurs de la Galaxie encore inexplorée, et qui visaient la jeune République avec une soif de sang inassouvie … Pourtant, malgré les avertissements non-entendus de Têta, celle-ci, accompagnée de Jedi, fit ce qu’il fallait faire : elle réunit tous ceux qu’elle venait d’assembler sous un même Empire, et les amena se confronter à la flotte Sith, pour sauver la République. Au prix de la vie de ses soldats volontaires, Têta vainquit les Sith et les poursuivit jusqu’à anéantir la menace … Par cela, elle prouva à la Galaxie que nulle frontière empêchait les volontés sincères, que nulle frontière n’empêchait de voir la valeur d’une vie, quelle qu’elle soit, que nulle frontière ne distinguerait une femme du Noyau Profond d’une femme de la République … »

Lentement, précautionneusement, Althar se pencha vers ses pieds pour visiblement y prendre quelque chose. Il perdit plusieurs secondes pour réussir à en tirer l’objet, très imposant : la coiffe de l’Impératrice Têta en personne. Beauté de joaillerie, l’objet brillait de mille feux du fait de toutes les lumières se reflétant sur l’or pur dans lequel était façonné le casque. Les pierres précieuses qui la couvraient, à certains endroits, émaillaient avec un goût subtil l’ensemble de l’objet. Honnêtement, Althar n’avait pas trop réfléchi au fait qu’on pouvait le soupçonner de cacher une arme, mais les contrôles à l’entrée avaient fait l’affaire. Pas de raison qu’ils s’inquiètent, même si on regarderait certainement l’objet avec beaucoup de perplexité. Quant à lui, pour étayer son propos, il détaillait du regard l’objet, tenu entre ses mains comme s’il cherchait à lire dessus. Il réflechissait. Il avait fini la leçon, maintenant il passait à la réflexion. Et surtout, il laissait amplement le temps aux gens de voir ce qui serait son unique présent, loin de la classique bague que personne n’aurait détaillé sur l’Holonet. Non, il fallait du flamboyant, du magnifique, de l’unique. A l’image de Leia.

    « Pourtant, aujourd’hui, je devrais en être son héritier direct. Je devrais être celui qui montera sur son trône, et qui perpétuera sa lignée … J’ai beau avoir été éduqué pour défendre ses idéaux et tenter de les faire respecter dans la Galaxie, je sais pertinemment que moi, simple Prince n’ayant jamais rien accompli de sa vie, je ne mérite guère de prétendre honorer son nom … Non, mais cela n’a pas d’importance aujourd’hui. Observez comme le temps fait sa propre vie, avec ses cycles et ses retours, comme le temps fait en sorte de nous montrer une seule et unique personne digne d’intérêt parmi toute une génération … Etrangement, aujourd’hui, je suis sûr que cette personne-là est dans cette Assemblée. Je suis certain qu’elle est face à moi, et que vous la connaissez tous. Aujourd’hui, une seule femme a prouvée qu’elle ferait tout pour que les idéaux les plus purs guident cette Galaxie, une seule femme s’est montrée digne de réussir à unifier la Galaxie, une seule femme sera capable de tenir tête aux Sith qui sont de retour … »

Son regard s’était finalement déporté vers Leia. Il n’était plus temps de fuir le regard, de fuir l’impossible attraction qu’opérait la Princesse sur lui. Althar ne fixait plus qu’elle, au point presque d’en oublier le fil de son discours, et le sens de sa présence. Il fondait. Il était temps de passer à l’acte, de conclure. Ne plus réfléchir, juste ressentir. Juste respirer une dernière fois, et mettre un genou à terre. De ses deux mains faussement assurées, le heaume flamboyant de l’Impératrice Têta, cette [url= http://starwars.wikia.com/wiki/Empress_ ... own_Jewels]merveille galactique d’un autre temps, fut hissé au-dessus de lui, les bras tendus dans une posture de sacre. L’imposante pièce dorée était tournée vers Leia, tout comme ses yeux, avec lesquels il tentait de chercher son regard. Il était déterminé. C’était l’instant fatidique, le point de non-retour. Le moment culminant de sa courte vie creuse.

Qui plus est, le matin même, après l'annonce transmise par Tasoy, Althar s'était finalement décidé à sortir les gros sous. Il était temps de montrer la réalité de son amour pour elle. Symboliquement, oui, il fallait le faire de la plus belle des manières qui soit, et le coordonner. Après beaucoup de réservations, et de réglage un peu difficile, il verrait finalement le résultat à cet instant-même. Comme prévu, les grandes couronnes de fleur apparurent à chacun des balcons réservés aux visiteurs, dans une marée de couleurs républicaines, du rouge au blanc. Certes il avait fallu peut-être gêner les gens présents, mais la demande était précise, et l'effet garanti.

    « Alors je vais le demander humblement, non pas en tant que Prince ou même ressortissant impérial, mais en tant que simple individu qui ne peut plus taire son amour pour la plus importante femme de cette Galaxie. Madame la Présidente, Votre Altesse, toi qui n’as plus de couronne … Je renoncerai à tout pour toi. Je renoncerai à mon Royaume pour toi. Je renoncerai à mon Empire pour toi. Finalement un genou à terre, dans sa nacelle. Il baissa la tête, pour ne plus offrir que son présent face à Leia. Je renoncerai à ma vie juste pour que tu saches que mon amour pour toi n’a pas de frontières. La paix des peuples passera par la paix des cœurs.

      Leia Organa, acceptes-tu mon humble présence à tes côtés pour le restant de nos vies, unis par les liens du mariage ? »



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Peu importent les réactions, peu importent tout ce qui allait se dire désormais, sa conscience était libérée, et son cœur totalement offert à cette femme. Il l’avait fait. Il n’avait plus à y penser, plus à essayer de lui répéter … Tout est dit, face aux caméras, face à Leia, face à tous ceux qui auraient dû le savoir. Il avait fait l’ultime choix, le sacrifice de sa propre carrière pour pouvoir être avec elle. C’était le mieux qu’il puisse faire, c’était la seule dont il était capable, à l’heure actuelle, pour lui prouver qu’il était fou d’elle. Les mots, elles avaient déjà lu … Elle l’avait même entendu de sa bouche, alors même qu’ils étaient tous les deux dans l’interdit. Plus que jamais, cette libération dépassait ce qu’il avait entrepris jusque-là. Toute sa famille le savait, et l’Empereur n’y manquerait pas. Pas plus que les néo-républicains, qui ne pouvaient plus ignorer cette relation interdite … Oh, il n’y a plus de crainte désormais, il n’y a plus de doutes … Il n’avait pas réfléchi à l’après, honnêtement, et il n’y penserait pas. Il le laisserait venir. Il était impossible pour Leia d’accepter. Peut-être avait-il franchi la limite la plus dangereuse, celle qu’il s’était juré de ne pas dépasser pour préserver l’unique femme de son cœur … Pourtant il était désormais trop tard. Elle devait être furieuse. Elle devait le haïr. Et lui, pourtant, ne l’avait jamais autant aimé qu’à cet instant. Il était fou. Fou d’elle. Il avait sombré, il n’y avait plus de raison maintenant, il n’y avait plus que la passion, que l’aveuglement sentimental de celui qui a fait son forfait, et qui attend son heure. Tête baissée. Son présent toujours au-dessus de lui.

Derrière lui Tasoy n'en revenait pas, et n'y croyait pas. Il était resté silencieux tout du long, mais restait bouche bée de l'annonce qu'il n'avait jamais soupçonné. Il ne l'avait pas du tout vu venir. Et c'était beau. C'était grand. C'était royal. Il ne pouvait se retenir d'afficher un sourire amusé face à un tel acte de folie. Quel sort allait-on leur réserver ? Ce Prince était fou ...

A plusieurs millions de kilomètres de là, certains regardaient avec un air interdit sur le visage ce qui venait de se dérouler. Loin d’imaginer ce qu’avait prévu leur fils, un père et une mère avaient été les simples spectateurs de sa bêtise. Sur Têta, sa mère avait observé avec émotion ce fils qu’elle n’avait pas vu grandir. Loin d’avoir pu le voir s’épanouir dans sa jeunesse royale, elle avait toujours essayé de l’aider, quoi qu’il puisse décider. C’était son devoir, face à la rigidité d’un père couronné. Et aujourd’hui, elle avait eu une certaine fierté à le voir palabrer de la paix de la sorte, une fierté de voir que ce qu’elle apportait à la Couronne avait pris racine même chez son fils. Il y avait d’abord eu ce bonheur simple, et finalement, le bonheur de cette union. Un mariage, quel qu’il soit, restait la consécration de l’amour, à ses yeux. Et Althar avait fait son choix, elle n’en doutait pas en l’entendant parler. Il n’aurait jamais risqué autant de choses si elle n’en valait pas la peine … La politique devait disparaître au profit des simples sentiments. Mais tout cela, il faudrait le faire comprendre à son père, si loin dans le Nord … Elle ne tarderait pas à l’appeler. Car oui, à l’autre bout de la Galaxie, sur Yaga Minor, alors que la journée débutait tout juste, aux aurores, le Roi observait son fils avec désapprobation. Il n’avait pas discuté de ça avec lui, il n’avait jamais envisagé de forcer les choses, de les publier de si tôt … Pourtant Althar venait d’avouer à la Galaxie entière tout ce qui était en train de se passer, et de forcer difficilement la main à tous ceux qui s’y refusaient jusque-là. C’était une erreur … Et ce mariage … Althar … Pourquoi elle ? Pourquoi elle parmi toutes les autres ? Le Bureau de la Sécurité Impériale devait déjà l’attendre à la sortie de son logement, pour sûr, et que dire à l’Empereur … Comment l’empêcher de le bannir ? Folie que celle qu’il venait de faire. Tout cela pour une femme … Comme son oncle … Althar, que tu es impétueux. Vis ton bonheur, tu viens de nous abandonner … Pourtant, loin de ce constat terrible, une seule et unique chose naîtrait de tout cela : l’espoir.
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By Leia Organa
#28195
Enfin, se disait Leia, la session touchait à son terme, lorsque son premier conseillé personnel, à ses côtés sur la nacelle présidentielle lui rappela...

[Sondiv Sella] -...non Madame, il reste encore la demande du sénateur de Tasoy.

En réalité Leia n'avait pas oublié, c'était juste qu'elle n'avait évidemment aucune envie d'entendre le discours d'un impérial qui sans doute venait là uniquement pour chanter les louanges de l'Empereur en vue de "gagner des points" sur les négociations à venir.
Leia s'assis donc, échangeant un regard complice avec son conseillé Sondiv et comme tous elle écouta les propos introductifs du sénateur, puis Tasoy fit deux pas en arrière, et la silhouette qui l'accompagnait en fit deux en avant. Leia qui n'y prêtait au début qu'une attention toute relative, fut immédiatement frappée, lorsqu'elle ressentis comme quelque chose de familier dans la simple démarche, un pas léger mais déterminé, un prestance impeccable...noble...princière...


- Oh ce n'est pas vrai...

Le temps s'arrêta pour elle, la princesse n'en revenait pas. Althar en personne, le prince têtien qui l'avait accompagné au péril de sa vie dans une mission secrète en vue de sauver la vie de Jan Dodonna et de son père Rhedatt Fanrel quelque mois plus tôt. C'était au cours de cette mission que les deux s'étaient rapprochés, au point que des sentiments amoureux avaient grandis là où ils n'auraient pas dû pour le bien de l'Etat Républicain. Après la mission ils se firent leur adieux, l'un comme l'autre sentant bien que la guerre les séparait. Leur rencontre sur Arkania, quelque semaines plus tard n'avait été qu'une parenthèse irréelle où il volèrent quelque minutes l'un proche de l'autre. Puis Althar rentra sur Impératrice Têta, Leia sur Coruscant, et surtout...Han Solo revint de ses campagne dans l'espace Hutt. Le tout laissa Leia dans un certaine forme d'incertitude dans tout cela, l'invasion Sith et les besoins de réforme de la République ne lui laissait guère le temps de songer à son bonheur personnel. Elle l'avait toujours dit, le bien commun passait avant le siens, avant ses propres sentiments et rêves secrets.
Une chose lui semblait sûr, elle ne devait sans doute plus jamais revoir Althar, et absolument personne au sein de la République ou du Sénat ce jour-là ne savait qu'elle avait déjà rencontré le Prince.
Elle était perplexe, l'air grave et interdit.


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Elle tenta de ne pas réagir en le voyant, mais à côté d'elle son conseillé Sondiv, pouvait presque entendre son cœur qui battait dans sa poitrine, sa respiration se faisait plus haletante. Althar exposa un discours pacifiste irréprochable, qui lui valu entre chaque pause dans ses paroles des salves nourris d'applaudissement du Sénat, qui ne pensait jamais entendre pareil éloge et discours passionné pour la paix de la part d'un impérial. Beaucoup furent surpris, certains gardaient néanmoins leur méfiance.
Leia elle n'entendait rien, ou si peu, elle le regardait et c'était tout. Son uniforme de Prince parfait, sa dévotion, la force de sa sincérité et de son authenticité, et à son insu ce charisme et cette force dont il avait toujours douté même devant elle, ce qui le rendait d'autant plus admirable et charmant à ses yeux.
Le discours avait tout pour plaire, et jusque là tout allait "bien", Leia se disait déjà que les partisans de la Paix, Mon Mothma la première apprécierai grandement, puis il sortis l’artefact précieux étincelant, "sans doute un gage pour la paix", se disait la princesse naïvement.
Puis il se mis à genou...


- Par la Force...il ne va pas...


Leia ouvris grands ses yeux de surprise, alors que le fils d'un des Grands Moffs les plus puissants de la Galaxie, l'a demandait officiellement en mariage. Elle était comme tétanisée, elle ne pouvait plus respirer, et la salive dans sa bouche ne semblait plus vouloir circuler. Le tout arrivait presque deux mois jour pour jour où Han Solo lui avait fait sa propre demande sur Klatooine.
Le Sénat tout entier retenait son souffle, certain poussèrent des cris de surprise, d'autre de rire seulement, certains criait au scandale.
Sondiv, le premier conseillé de Leia, assis à ses côtés voyait bien que la Présidente n'était absolument plus en mesure de répondre quoique ce soit, il prit les devants...


[Sondiv Sella, conseillé personnel de Leia] - Compte-tenu de l'importance de la proposition faîte, la séance est Levée !

Le Sénat éclata en une cohue impressionnante, une ébullition instantanée sous laquelle la nacelle de Leia redescendait lentement, afin d'atteindre le salon de la chancellerie située à la base de l'édifice.
Elle ne disait rien, sous le choc, avant même qu'elle n'arrive, le salon de la chancellerie où sa nacelle l'emmenait fut pris d'assaut par des proches de Leia, désireux de "réagir" avec elle à tout cela.
L'Amiral Ackbar manifestement très contrarié ouvrait le bal, alors que Leia revenait doucement de son choc...


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- Un impérial qui fait une telle proposition, au centre même du Sénat ?! Soyons honnête soit c'est une provocation insultante, soit...c'est un PIEGE !


Pooja Nabberrie sénatrice de Naboo s'insurgeait...
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- Amiral, le Prince avait l'air sincère, et si les impériaux voulaient nuire à la Présidente il ne s'abaisserait pas à une demande en Mariage, ils n'ont ont déjà montré comme la subtilité n'était pas leur fort.


C'est là que Threkin Horm, Président du Conseil alderaanien (New Alderaan), déboula aux commandes de sa chaise à répulsion, qui souffrait sous l'obésité écrasante de l'alderaanien...

- C'est vrai ce qu'on raconte ?! Nous allons être riche ? Nous allons retrouver une couronne et un royaume ?


La "délicatesse" et le sens de la mesure de cet homme ne cessait "d'impressionner." Il était bien évidemment intéressé.
La salle se remplissait au fur et à mesure des grands leaders de la République et des proches alliés de Leia, tous piqué à vif par cette demande...


Image[Riyo Chuchi, Sénatrice de Pantora] - Ne nous enflammons pas Président Threkin, le prince Fanrel n'est pas encore roi, et rien ne nous dit qu'il "inclus" les alderaaniens dans cette demande
https://image.noelshack.com/fichiers/20 ... chuchi.jpg


[Président du Conseil alderaanien Threkin Horm- Certes, mais réalisez ce que ça pourrait dire pour nous ? Nous n'aurons plus à nous cacher sur New Alderaan par peur de représailles impériales ! Notre peuple aurait toute une flotte royale pour sa protection, une couronne, de puissantes garanties de sécurité, des ouvertures commerciales dans le Noyau Profond !


Ackbar s'offusqua de cette opportunisme écœurant...

[Amiral Ackbar] - La flotte dont vous parlez...elle est impérial avec tout ce que cela implique !


Mon Mothma, tacticienne politique qu'elle était, voyait déjà plus loin, selon son plan de paix galactique...

[Mon Mothma] - Justement Amiral, et si nous réglions deux questions en une seule réponse. La Princesse Leia n'est pas seulement chef d'Etat, elle incarne aussi politiquement l'idée de l'Alliance Rebelle, et le fils d'un Grand Moff est lui aussi l'image même du régime impérial.
Nos négociations de paix peinent à prendre forme avec l'Empire, un mariage impliquant de telles figures cimenterait assurément la Paix. Rendant toute reprise de la guerre quasiment impossible, tant nous auront mêlés les intérêts et les liens. Nous pourrions sauver ainsi la paix, et des millions de vies.



Elle se tourna vers Leia...


[Mon Mothma] - Nous ne pouvons l'ignorer Princesse, il nous faut considérer tout les avantages, mais aussi les inconvénients d'une telle demande.


Ackbar foudroyait du regard Mothma et ses "rêves de paix"...

[Amiral Ackbar] - Parmis ces inconvéniants, nous provoquerions la fin du Mandat de la Présidente, aucune chance que le Sénat et l'Etat Major autorise une telle instrumentalisation de la fonction présidentielle. Nous perdrions un chef d'Etat compétent...


[Mon Mothma] - Mais nous gagnerions, la Paix galactique et l'assurance qu'elle dure !

Pooja Nabberrie sénatrice de Naboo s'insurgeait...
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- Quoiqu'il en soit, la Présidente ne peut pas se décider aussi rapidement, elle doit avoir le temps de au moins connaître cet homme, ce n'est pas un choix à faire à la légère et nous devons lui laisser l'intimité nécessaire pour prendre du recul et faire la connaissance du Prince Fanrel. Ce qui laissera le temps à nos techniciens de la Constitution et à l'Etat Major de s'assurer des conséquences de son choix.

Leia avait à peine le temps de placer une phrases ou deux, elle se contentait de tiquer des yeux par moment, toutes ces personnes étaient pour la plupart plus âgé et plus expérimenté qu'elle, et la question impliquait tout sauf le sentimental. Après tout qui ici aurait pu imaginer que la demande de Fanrel était en réalité tout sauf politique ?
Après avoir pris tous ces conseils, Leia demanda à ce qu'on l'a laisse seule, Mon Mothma fut la dernière à quitter la pièce, elle pris congé en couvrant Leia de "bon conseils" sur la Paix et l'importance de tout sacrifié pour elle, que le devoir passait avant tout.

Une fois seule, elle souffla, un moment et pianota sur une console qu'on fasse conduire le Prince Fanrel seul, jusqu’à elle. Les quelques minutes qui l'a séparèrent du moment où les gardes républicains feraient rentré le Prince dans la pièce, elle les prit pour reprendre un peu ses esprits et réalisé tout ce que cela signifiait.

Elle était debout face à la grande baie vitrée de Coruscant, quand il entra, elle se tourna vers lui...


- Althar...sois le bienvenue sur Coruscant, même si j'ai cru comprendre que ce n'était pas la première fois que tu y fait ton arrivée.
En tout cas on peut dire que tu n'a pas manqué ton "entrée" d'aujourd'hui. Tu as mis toute la République en ébullition...


Elle changea de ton, pour être bien moins formelle, la pression remontait, le semblant de calme qu'elle voulu donné, s'évaporait...

- Mais enfin, je ne sais même pas quoi te dire...Il y a 6 mois de cela, lorsqu'on s'est vu sur Arkania, je n'étais même pas sûr de te revoir de toute ma vie ! Et maintenant tu prend d'assaut le Sénat avec une demande en mariage.
Et puis comment as-tu fait pour arrivé jusqu'ici ?! C'est ton père qui t'envoi ? L'Empereur ?


Elle s'énervait, puis son regard croisa le siens, elle retrouva la sensibilité, l'affection, la pureté du regard du prince, ce même regard majestueux qui l'a fit fondre dans cette caverne sur Ondéron, et elle réalisa l'évidence...

-...Ils ne savent même pas que tu es là, c'est ça ? Tu réalise que tous ici pense qu'il s'agit d'une demande purement politique ?! Je ne sais même pas ce qui arriverai si il apprenait que non...

Et Han...mon Dieu qu'allait-il pensé ? Était-il déjà au courant ? Allait-il débouler au Sénat et tirer une salve énergétique de son DL-44 dans la tête d'Althar, pour "aider" Leia à faire son choix ? Il avait toujours été un As pour "simplifier" les situations de la vie de la princesse...
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By Althar Fanrel Keto
#28253
C'était fait. Subitement et définitivement fait. L'espace d'un instant sa vie avait changée à jamais, tout comme ce Sénat qui ne savait pas comment réagir. Mais Althar n'écoutait plus vraiment, il n'entendait plus toutes ces réactions qui se répercutaient dans toute la Rotonde, Leia ne répondrait pas. La séance était levée, c'était fait, il n'avait pas bougé. Il grimaçait, non pas du résultat, mais de ce bruit qui devenait soudainement trop présent, trop lourd pour son esprit ... Cette migraine soudaine, qui revenait encore, et qui l'empêchait de se concentrer. Elle le maintenait dans une bulle dont il avait du mal à se sortir, et que seule la main du Sénateur Tasoy sur son épaule arriva tout juste à ébranler. Althar se redressa doucement, jetant un regard au couvre-chef avant de le ranger doucement. Le Sénateur essayait de lui parler, mais le Prince n'y était pas vraiment réceptif, les traits légèrement tirés pour l'effort que lui demandait le rangement de la Merveille Galactique.

    « - ... osé, très osé Althar, mais complètement ...
    - Frolov ? »

Il avait l'impression de parler dans un aquarium, maintenant qu'il s'était tourné vers le néo-républicain qui affichait un air à moitié amusé et à moitié sérieux, comme s'il était partagé sur l'avis à avoir sur ce qu'il venait de voir. Pas de doute, l'effet était réussi, mais Althar était incapable de s'en réjouir, l'esprit battant sa propre vie sous son crâne. Il ne réagit même pas à l'injonction du Sénateur, qui réagissait à sa question avec un peu de surprise, commençant à penser que le Prince était atteint par la non-réponse.

    « Je ne me sens pas très bien, tu peux m'aider s'il te plait ? On peut aller dans ton bureau, juste 5 minutes ? »

Les efforts qu'il avait mis à formuler ses pensées en ordre l'empêchèrent d'entendre en grande partie la réponse, qui était visiblement positive. Il sentit sa main dans son dos, comme si le vieux républicain se voulait paternel dans l'histoire, mais Althar n'y était pas trop réceptif, avec son colis. Il ne vit même pas les autres sénateurs qui attendaient non loin derrière la porte donnant de la partie privative de la nacelle Anaxi au couloir extérieur. Visiblement, certains avaient envie de poser des questions ou de l'insulter, toujours est-il qu'il y avait un peu de monde à la sortie, le forçant soudainement à faire semblant de s'intéresser à ces présentations sur le tas, serrant plus de mains qu'il ne pouvait réellement en voir consciemment. La scène semblait irréelle dans son esprit tellement cela lui paraissait lointain, presque étouffant. La douleur restait là, le piquant au vif, le rappelant sans cesse à cette difficulté mentale. Il forçait un léger sourire de convenance, inclinant la tête, essayant de réagir aux quelques mots qu'il comprenait, jusqu'à que finalement le sort décide de lui-même de lui accorder une sortie. Les Gardes Bleus, si proches de ceux que l'on trouvait dans l'Empire, firent de la place pour réclamer sa présence auprès de la Présidence. La solution était toute trouvée alors, même s'il était difficile de l'incorporer dans son esprit en ébullition. Il se tourna vers Tasoy, qu'il chercha un instant avant de se rendre compte qu'il était à sa droite, et balbutia quelques mots pour lui dire de garder son bien, qu'il viendrait récupérer. Un acquièscement lui suffit pour le lui mettre dans les bras et le Prince se glissa dans l'escorte sénatoriale pour traverser le Sénat en direction de son unique raison d'être, à cet instant. L'unique pensée apaisante pour cet esprit torturé. Leia. Sans qu'il ne puisse véritablement en profiter, alors même qu'il aurait adoré cela, l'escorte lui permet de traverser quelques bains de foule incommodes et surtout de prendre des accès prioritaires. Au final, il arriva devant la porte du fameux bureau peu de temps après.


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Ses tempes s'étaient apaisées peu à peu, maintenant que la présence humaine s'était raréfiée. Althar avait l'impression de revenir un peu plus à la réalité, et de sortir d'un rêve embrumé où il avançait tout seul sans contrôle. Sa fébrilité était revenue, et le poids de la réalité lui marchait de nouveau sur les épaules, malgré la légère migraine qui résistait encore. Devant la porte, ralentissant le pas, il arrangea de nouveau ses cheveux et surtout sa tenue immaculée. Il respira profondément, jetant un regard à ses mains qui tremblotaient légèrement à l'idée de ce qui allait se passer dans les minutes suivantes. Il n'était pas en confiance, non, ça allait être sanglant. Du moins, c'est ce que son esprit rationnel lui disait. Son esprit amoureux, au contraire, lui laissait espérer des retrouvailles plus ... rien de bien pervers, juste l'espoir d'y voir un sourire sincère, et un désir partagé de cette vie commune. Tout bêtement. La bêtise de l'amour. Les gardes finalement eurent l'autorisation d'entrer, et il eut donc droit à l'entrée en grande pompe, avec l'escorte qui se replace autour de lui et tout. Puis finalement non, elle repart et le laisse planter là. Un vague regard pour voir la pièce de travail, et surtout la silhouette en contraste de la Princesse.

Son coeur se serra, il y était. Vite, faire semblant qu'il est en confiance, faire le Prince, serrer les mains pour essayer d'en effacer toute la mollesse liée à l'inquiétude, et espérer que son estomac de plomb ne ferait pas de bruit. Elle était là. Leia. La Princesse. L'être aimé. S'il avait pu, il l'aurait déjà enlacée et embrassée avec une passion non réfrénée, après tout ce temps. Il lui aurait montré que ses mots avaient plus qu'une portée symbolique, qu'il y avait véritablement de l'amour pour elle, qu'il y avait de la dévotion pour cette femme unique dans la Galaxie. Mais non, ce n'était pas l'endroit, ni le moment. Elle avait mis la distance, et le ton, elle s'était tournée vers lui, qui l'observait avec hésitation, se rapprochant doucement, les mains jointes dans le dos. Il aurait vraiment voulu se risquer à un baise-main, ou à une simple enlaçade, mais son regard était dur. Il s'arrêta à quelques mètres d'elle, alors qu'elle commençait à lui parler. Il n'avait rien à y opposer, de toute façon, si ce n'est l'air d'un homme travaillé par l'acte qu'il venait de faire. Elle était la Présidente, et il n'était qu'un vague étranger qu'elle accueillait ...

Puis vinrent les remontrances. Elle était touchée à vif, il le voyait bien, elle ne prenait plus le soin de mettre les formes officielles, elle était elle-même. Elle était celle dont il était tombé amoureux. Tel le jeune chiot qu'on grondait, il baissa les yeux vers les pieds de Leia, puis entre eux deux. Il n'y avait rien à répondre, du moins, pas pour l'instant, pas tant qu'elle ne lui en laisserait pas l'occasion. Mais elle osait demander si les impériaux étaient au courant ... Une pointe d'amusement naquit au fond de lui et, bien bêtement, il vint croiser son regard alors qu'un très léger sourire s'affichait sur son visage, offrant la réponse à Leia. Elle pouvait voir qu'il n'avait fait ça que pour elle, sans calculer tout le reste. Elle pouvait y lire qu'il était venu tel qu'il était pour s'offrir en pâture à la Galaxie, pour Leia. Elle n'en revenait pas, et elle retournait encore une fois le problème dans sa tête, énonçant une nouvelle vérité ... Il n'avait pas prévu une telle réaction, très honnêtement. Il n'avait rien prévu, mais encore moins que ça la blesserait. D'un pas un peu plus assuré il traversa les quelques mètres qui les séparait, pour lui faire face. Il se figea un instant, dans l'hésitation de l'acte, de la cage de ses bras qui auraient pu la réconforter ... Jusqu'à franchir ce dernier pas et s'y risquer. C'était trop important, et ces traits malheureux qui se dessinaient sur le visage de Leia finirent de balayer ses doutes.

Il le fallait, il se devait d'être là pour rattraper son erreur, lui montrer qu'au-delà de la dureté de la politique, il n'y avait que la douceur des sentiments. Avec la douceur d'un Prince amoureux, il prit dans ses bras la Princesse rebelle pour partager avec elle la chaleur de sa passion. Il voulait le lui prouver, la serrer contre lui, lui offrir le réconfort d'une cage dorée entre ses bras. La dépassant d'une tête, il se risqua à l'embrasser sur le front et le haut de la tête, dans ses cheveux, reniflant cette effluve qui hantait ses souvenirs à tout jamais. Ses mains glissaient avec une douceur extrême sur les courbes de son dos, allant et venant du creux de ses reins jusqu'à ses épaules, dans une pure tentative de réconfort. Elle était contre lui, il était là pour elle, il le lui prouvait. Il n'y avait plus que sa voix, abaissée, et apaisée, pour essayer de s'expliquer ..

    « Leia ... Ils ne le savent peut-être pas, mais toi non plus tu ne le savais pas ... Je ne l'ai pas fait pour eux, Leia, je l'ai fait pour toi. Pour te prouver que je t'aime, pour te prouver qu'il y en a assez de cette distance entre nous. S'ils doivent le savoir, qu'il en soit ainsi Leia ... Je reviens de loin, de voir des choses que je n'aurai jamais souhaité voir .. Leia j'ai été confronté aux Sith, et je n'y ai trouvé qu'une chose ...»
Comme s'il devait lui prouver que c'était vrai, il fit l'effort de rompre le contact et de chercher ses yeux, sa main droite venant chercher la main de la Princesse, qu'il porte à sa bouche pour l'embrasser.

    « Au milieu de la noirceur de ce monde, de l'horreur que seuls ces esprits tourmentés peuvent souhaiter, je n'ai vu qu'une seule et unique source de lumière, une seule et unique source qui me gardait sain, Leia ... C'était toi. Parce que je t'aime, et que je ne peux pas t'oublier, que je ne peux pas me détourner de toi. La Galaxie est en proie aux flammes et à la guerre, le temps de la réflexion est fini, il faut agir. Ce n'est plus l'heure des hésitations, on ne sait pas si demain nous serons encore vivants, si nos planètes ne seront pas rasées, si l'un de nous ne se sera pas sacrifié ... Pas comme sur Arkania, Leia, pas comme sur Arkania. Je devais te montrer que je suis très sérieux, que je veux faire partie de tous ces prétendants qui te font la cour, que je fais partie des concurrents sérieux. »

Il approcha de nouveau le dos de la main princière, qu'il tenait avec assurance, pour l'embrasser, son regard dans le sien, ou en tout cas le cherchant. Il n'avait jamais été aussi sérieux de toute sa vie, et il espérait au fond de lui qu'elle le comprenait. Le souvenir d'Arkania était très douloureux, de sa Leia ainsi dangereusement mise à mal, mais tout cela ne restait que pour bercer de noirceur tous les espoirs des bons de cette Galaxie. Il baissa de nouveau les yeux pour regarder cette main face à son visage avant de retrouver les yeux de la Princesse, qui lui faisaient fondre les entrailles.

    « Je ... Je ne voulais pas te mettre dans une position délicate ... Je ... je pensais que tu allais dire non, et que tu aurais su que j'étais sérieux sans pour autant risquer plus que de raison tout ça. Pour la forme, j'aurai demandé l'autre Princesse de ta famille, la Jedi je crois, mais on m'aurait rétorqué qu'elle est Jedi et que c'est impossible, alors j'aurai réculé et proposé quelque chose autour de la paix, et voilà ... Mais tu n'as pas dit non ... »

Il ne bougeait pas, cherchant à lire sur son visage, cherchant ses mains à elle pour s'assurer qu'elle ne se dérobe pas. Il voulait savoir s'il allait trop loin, s'il disait n'importe quoi, si il devait s'arrêter. Il ne demandait qu'à comprendre ce qu'elle attendait de lui, pour qu'il le fasse ...

    « Je t'avais affirmé que je t'apporterai la paix, Leia. Que je te l'offrirais. Regardes, elle est à portée de doigts, mais pas comme ça ... Pas par cette folie. Dis moi non, Leia, et je m'en vais, je te laisse. Je la signerai diplomatiquement. Pardonnes moi Leia, dis le moi, fais le moi comprendre, et tournons cette page, que je t'offre une paix sincère. »

Il observa un instant ses lèvres, qu'il rêvait d'embrasser, qu'il rêvait de goûter une nouvelle fois, mais non, il ne fallait pas. Il avait laché ses mains, et restait face à elle, droit, princier, déterminé. Puis finalement, une seconde plus tard il mit un genoux à terre, lentement, avec allure. Ses yeux regardèrent un instant les pieds de Leia avant de prendre une nouvelle inspiration et lever la tête vers elle.

    « Sois sincère, comme je le suis avec toi. Leia, si tu ne m'as pas dit non, alors je te le redemande comme j'aurai du le faire ... Avec respect et dignité, avec tout l'honneur que tu mérites, toute la gratitude d'un homme qui est pantois devant toutes tes valeurs ... Leia Organa, acceptes-tu que je sois un de tes prétendants, publiquement, et que je me risque à te faire la cour face à cette Galaxie ? M'autorises-tu à braver l'interdit pour te prouver que tous les deux nous pouvons .. être heureux ensemble ? Je ne sais pas comment le formuler, comment te le montrer ... Juste être là pour toi, Leia. Je ne demande qu'à t'apporter ce qui te manque, et te rendre plus heureuse que tu ne l'as jamais été. Sinon, dis moi de quitter cette pièce et aller en prison ou je ne sais où, et je ne m'y opposerais pas. Je n'ai plus rien à perdre. Je t'ai montré ce que j'avais à te montrer, c'était tout ce qui comptait, et je m'en veux que cela ait mal tourné Leia ... Ce n'était pas mon intention ... Je voulais juste te prouver que je t'aime ... »
Il baissa la tête, toujours à genoux. Cette scène avait quelque chose de frappant, dans l'esprit du Prince, tout de même. Elle rappelait furieusement leur première rencontre, où il s'était engagé auprès d'elle, qui pleurait du manque de ce parent rebelle. Et aujourd'hui, comme si ces quelques mois avaient tout changé entre eux, il était à genoux face à elle dans l'espoir qu'elle l'accepte auprès de lui, à l'inverse. Pour qu'il s'engage de nouveau à être là pour elle, pour la vie. L'amour le rendait fou, vraiment. Il n'y avait plus de raison, dans tout ça. Il n'y avait plus de pensée pour l'Empire, ni même pour ses parents, il n'y avait que Leia, que cette femme face à lui, cette beauté exquise à laquelle personne ne pouvait résister. Mais il n'était plus certain de son acte, plus autant qu'il ne l'était de cette passion amoureuse au fond de lui. Peut-être était-il allé trop loin, peut-être le rejetterait-elle, ou qu'il se prendrait une baffe. Il était là pour l'affronter de toute façon, le menton droit, son allure princière toujours plus présente. Ses yeux fuyants, initialement, finirent par chercher ceux de la jeune femme, dans l'espoir d'une réponse ...
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By Leia Organa
#28293
Althar s'approcha de Leia, audacieux, intrépide, avenant au possible. Il l'a pris dans ses bras, l'a serra contre elle, et même si les yeux de la princesse protestèrent devant ce geste elle n'en fit pas plus et se laissa faire surprise et curieuse des réponses du prince.
Il continua, expliqua que tout reposait sur l'amour, qu'il y croyait au moins autant qu'il croyait en la paix.
Il était impeccablement habillé, impeccable dans ses manières, ce baise main, ce genou à terre.
Tout remontait en elle, elle se souvenait de tout ce qui l'avait séduite dans cette grotte sur Ondéron. Ses yeux profond, son regard intense, ses bras rassurant, ses lèvres dévorantes.
Il était là, à lui faire une demande plus intime, à tenter de l'a convaincre de tomber dans ses bras, à ce qu'elle avoue ce qu'elle ressentais pour lui, qu'elle confesse, qu'elle se donne tout à lui.
Le Prince était...si attirant...tellement attirant qu'elle en oublia presque qu'elle était amoureuse du plus fou des contrebandier.

Leia ôta brusquement sa main de celles d'Althar, d'un ton princier...


- Althar ! Tu réalise ce que tu demande, ce que tout cela implique ?!
Ici tout le monde pense que ta demande est une demande officielle faite plus ou moins directement par l'Empereur lui-même ou au moins par le Noyau Profond.
Et imagine seulement ce qu'en pensent les Grand-Moffs, les seigneurs de guerre et l'Empereur lui-même...pensent à ce qu'il pourrait te faire à toi, à ton peuple à ta famille si ton geste leur déplaît ?!


Elle fit un pas en arrière, la digne héritière de Bail Organa allait faire l'expérience d'une des plus importantes leçon que lui avait appris son père...

- Tu pense qu'il ne s'agit que de nous ? Que de nos sentiments ? La machine politique est lancée, et nos actions, nos décisions auront un impact certain sur la vie de milliers de peuples, nos peuples ! Nous ne sommes plus dans une grotte secrète sur un monde lointain ou dans les couloirs cachés d'un couronnement. Nous sommes au Sénat, au grand jour, nous sommes dans la réalité ! Et nos responsabilités sont bien réelles !
Je ne te laisserai pas te mettre en danger, et tout risquer pour cela, malgré la réalité de nos sentiments. Je refuse d'être aveuglée ou motivée par mes seules sentiments, par mes besoins ou mes envies personnelles. Qu'elle présidente serai-je si je ne pensais qu'à moi et mes désirs ? Quelle princesse...?
Tu accepterai toi d'être ce genre de Prince ? Je sais que non.
Nous avons des responsabilités, nos vies sont au service du bien commun.

Cette décision ne relève, plus uniquement de moi, comme elle ne relève plus de toi seulement non plus. Nous devons faire ce qui est le mieux pour la paix et pour le bien des personnes qui dépendent de nous.


Elle pris une profonde inspiration, ressentant tout le poids de la pression des puissants acteurs politiques républicains qui misaient déjà sur un immense mariage pour faire d'une pierre deux coup : la Paix avec l'Empire et surtout évincer Leia du poste de Chef d'Etat. Un tel mariage avec un fils impérial provoquerai assurément un élan pour la paix, mais également inévitablement sa destitution...

- Certain voudrai que j'accepte immédiatement, d'autre que je te fasse arrêter. J'ai besoin de temps, nous nous connaissons encore si peu Althar. J'ai besoin d'être sûre, et toi aussi. Nous devons nous découvrir plus que ce que ces deux rencontres intenses, nous ont offerts.
Trente jours, c'est ce que je te demande, et c'est ce que j'ai demandé au gouvernement républicain avant de prendre une décision. Trente jours et je te donnerai ma réponse. Je pourrai me décider plus vite mais je dois partir pour Roche une mission diplomatique.

Ainsi, nous pourrons nous rencontrer librement, de manière plus officielle ou non. Nous pourront chacun peser l'impact de cette décision à prendre.
Tu ne t'est pas fait que des admirateurs ici, je te placerai sous escorte présidentielle le temps de ton séjour sur Coruscant.

Elle réfléchis quelque secondes, hésita et repris...

- Commençons pas un simple dîner dès mon retour, quelque convives parmi ceux qui voudront te rencontrer, à Cantham House, c'est ma résidence. Nous pourrons commencer par le débat.
Qu'en pense tu ?


Jusque là Leia n'avait jamais laissé sa vie privé gêner son travail. Mais s'agissait-il vraiment d'une affaire personnelle ?
Elle leva les yeux vers la grande baie vitrée de son bureau donnant sur les plateformes d'attérissage à l'extérieur du Sénat. Han, Chewie et le Faucon étaient partis. Mon Mothma approchait de son speeder personnelle pleine d'espoir pour l'avenir et Threkin Horm, le président du Conseil d'Alderaan attendait le sien en regarda vers le ciel, de loin il semblait regarder Leia droit dans les yeux pour lui hurler qu'elle se donne tout de suite et toute entière au Riche Prince et par la même qu'elle offre le pactole aux alderaaniens.

Elle se retourna à nouveau vers Althar, leur entretien allait touché à son terme, dès qu'il aurait donné sa réponse pour le dîner.
Elle croisa son regard, émerveillée par la beauté du fils Fanrel Keto, elle éprouva un pincement au cœur et se sentit aussitôt coupable d'avoir eu envie de le regarder plus longtemps.

Un peu plus tard, après le départ d'Althar elle quitterait son bureau sous des milliers de regards. Troublée, mal à l'aise elle ne désirerait qu'une seule chose : trouver Han.
Le contacter, l'entendre. Elle retournerai à Cantham House dans l'espoir impossible qu'il l'y attendrait patiemment en sirotant sa bière dans un des sofa du grand salon.


--------------

Les quelques jours qui suivirent, Leia s'isola un peu, se préparant pour son voyage diplomatique, elle reçu une longue lettre de l'Amiral Akbar confiant en elle et en sa sagesse pour refuser ce projet "fou". Elle dû également faire face aux visites quotidienne de Threkin qui se projetait déjà sur certains détails d'une cérémonie de mariage de grands fastes, le gros homme rapellait à Leia qu'elle devait s'oublier, et oublier ses "anciennes relations" au profit du bien commun et de son peuple. L'avenir c'était Althar Fanrel. Dans la presse et au sein du gouvernement Mon Mothma se fit plus pressente, appelant de ses vœux une "Union" nouvelle qui "cimenterait" son projet de paix qui jusque là se perdait dans les méandres diplomatiques entre républicains et impériaux qui peinait à s'entendre sur les simples détails de formes.

Avant de s'embarquer pour sa mission diplomatique, Leia depuis Cantham House activa une communication directement à partir des coordonnées du Faucon Millenium. Son visage apparue dans le vaisseau mythique, inquiet et cherchant une réponse...


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- Han...tu me reçois ?
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By Althar Fanrel Keto
#28370
Il l'avait observé de ses grands yeux, attendant une simple réaction, un simple oui ou un simple non ... Mais cette histoire avait débuté de manière compliquée, et pour ne rien y changer, elle allait finir de manière compliquée. Soit. Pourtant, lui, ce genoux au sol, ses yeux cherchant la prunelle de la Princesse, était incapable de penser à quelqu'un d'autre à cet instant. Sa vie s'était dessinée pour aboutir à cet instant, à ce moment, et il ne pouvait donc n'y avoir qu'un seul visage dans son esprit, qu'une seule femme dans son coeur, qu'une seule Princesse pour le faire respirer. Que ce fut face au spectacle glaçant d'Arkania ou bien la terreur sans fin des Régions Inconnues, il n'y avait eut que son amour pour Leia pour le maintenir à peu près en vie. Ce n'était pas le cas de la jeune femme, tant mieux pour elle, certainement, mais le Prince était prêt à payer ce prix, quoi qu'il arrive, pour son amour le plus pur. Rien n'était comme dans les vieilles histoires que l'on se répète avant de s'endormir, la réalité était nettement plus douloureuse. Sûrement n'écrirait-on pas cette romance là, ou peut-être simplement qu'il sera oublié dans la poussière crue de l'Histoire ... Mais tout cela, il ne le savait pas encore.

Seul comptait cet instant, et cette main qu'elle retire avec force de la prise princière, jusque-là douce et non-imposée. Il ne fit rien pour la retenir, ni même pour bouger ou l'empêcher, il fallait qu'elle réfléchisse, c'était certain, mais cela restait un peu douloureux, au fond. La voir ainsi réagir, alors même qu'il venait de lui proposer son bonheur à elle, et uniquement à elle, n'était pas forcément des plus agréables .. Il s'attendait à ce qu'elle recule, forcément, mais la voir faire réellement restait plus .. amer. Pour autant, pas question de le montrer ni de le dire, tout juste eut-il l'air un peu plus sérieux, concentré sur ce qu'essayait de lui faire comprendre la silhouette divine face à lui, qui le surplombait de toute sa grâce. Visiblement, la tempête battait en elle, et pas qu'un peu, ses mots, ses pensées, tout semblait très violemment la faire hésiter, et elle se réfugiait dans l'idée qu'il était en position de faute. Elle avait raison, mais que pouvait-il faire de plus ? A vrai dire, à l'observer ainsi, un genoux à terre, c'était à elle qu'il offrait son gosier à sa lame aiguisée, prêt à faire le sacrifice ultime de son sang ... Mourir de ses mains à elle, voilà une mort à la hauteur de cet amour. Mais ce n'était pas encore pour tout de suite, elle reculait, pour mieux frapper.

Lentement, à son tour, il prit appui sur son genoux et se redressa avec grâce. Comme à son habitude, il réajusta sa tenue avant de joindre ses mains dans son dos. Le temps de la proximité était passé, c'était ainsi. Ce recul signifiait donc qu'elle avait résisté à la tentation ... Il n'y avait donc qu'à redoubler d'efforts pour essayer de ne pas perdre du terrain, de nouveau ... Elle pouvait essayer de l'infantiliser, par sa décision brusque, ou par son "inconscience" supposée, mais peut-être bien que rappeler leurs devoirs faisait mouche. Droit sur ses jambes, Althar ne savait plus vraiment s'il devait affronter son regard ou non, allant de son visage au sol, dans une hésitation palpable face à ces questions dérangeantes. Bien sûr que tout cela les dépassait, bien sûr qu'il avait fait une connerie, une vraie, mais elle ne comprenait qu'aujourd'hui c'était pour elle qu'il était là, pour elle qu'il allait continuer à en faire. Comment croit-elle arriver à surpasser les péreuves si personne n'est à ses côtés pour l'aider à l'heure où elle n'en a plus la force ? Pour lui offrir une raison de plus d'avancer ? Bien sûr que les intérêts communs existaient, mais il était temps qu'elle pense à son intérêt à elle. Qu'elle comprenne qu'à 30 ans elle n'a plus la force de ses 20 ans, qu'elle a déjà trop vécue pour continuer d'avancer seule contre vents et marées, et que rien ne peut s'atteindre sans soutien. La politique n'est qu'une affaire d'artifices, ou de sacrifices ... Il était temps qu'elle le comprenne.

Pourtant, il la laissait faire son cheminement, il ne broncha pas, ne dit mot. D'énoncer tout cela devait certainement l'aider à faire le point mentalement, à peser le pour et le contre. Un mois ? Soit. Si telle était sa décision, il n'avait pas l'intention de la contester, ou de lui mettre la pression. Tout comme il n'y réfléchirait pas, ce choix étant déjà fait depuis longtemps. C'était à elle de le faire, c'était elle qui disposait de l'arme dans ses mains. Le Sénat était la preuve suffisante qu'il s'était offert à elle, il estimait n'avoir plus rien à prouver sur sa détermination. Ne restait qu'une unique barrière, qu'il franchirait si la nécessité l'emportait. Mais ils n'y étaient pas encore, enfin, lui semblait-il ... Le Prince resta donc passif face à tant d'hésitations, qu'il était trop honnête pour troubler d'une influence extérieure. Ce n'était plus un choix aussi facile, une fois mis devant le fait accompli, c'était certain. Mais il y était passé aussi, alors elle trouverait la force de réussir à se décider. Il en était certain. C'était pour cela, après tout, qu'il l'aimait .. Cette résilience, et ce tempérament. Il n'avait fallu que quelques mots de sa part pour qu'elle alimente de la feu de la passion qui lui réchauffait la poitrine, de la voir si passionnée, si dévouée, et si .. humaine. Cette rencontre aurait pu tout faire changer, mais elle finit pourtant par le rassurer dans ses idées. Peut-être bien que son hésitation était bon signe, et son ouverture sincère. Sa proposition finale pouvait laisser entrevoir quelque chose ... Peut-être qu'il était temps de lui répondre, maintenant qu'elle en avait fini.

    « Leia ... Ce que je te demande implique beaucoup de choses, j'en ai conscience ... mais s'il te plait, comprends pourquoi je te le demande, comprends ce que je te propose ... Dans ma tête il n'y a que toi, il n'y a que ton bonheur, il n'y a que ta capacité à avancer, portée par l'énergie de ceux qui t'aiment.

    Bien sûr qu'il y a des choses en jeu, bien sûr que c'était une erreur, une folie, mais c'est toi qui importe, Leia. On est au début d'une guerre susceptible de nous détruire, chaque jour plus de malheurs frappent cette Galaxie, nous frappent nous ... Leia, Arkania ... Tu ne peux pas nier tout ça, tu était seule, tu n'avais personne à ce que je sache, alors quoi ? Il faut sacrifier ton bonheur toute ta vie ? Tu penses que tu vas affronter une menace galactique sans que personne ne soit là pour t'empêcher de reculer ? Ce n'est pas une honte, Leia ! A ton âge ! A notre âge ! C'est une part de notre vie, qu'on le veuille ou non, c'est un besoin physiologique, un besoin mental, et un besoin du coeur ! Tu as des sentiments, qu'il soit pour moi ou pour quelqu'un d'autre ! Tu ne peux pas les effacer soudainement sous des prétextes de bien commun ! Ils n'y changent rien, et je vois pas qui t'en tiendrait rigueur ... Aimer est ce qu'il y a de plus commun, c'est ce qui fait que toi tu es pareille que quelqu'un qui vit dans les bas fonds, ou de quelqu'un qui vit dans l'Empire ! Tu as sacrifié ta vie pour le bien commun, ne peux-tu pas t'accorder une infime part de bonheur personnel ? Est-ce donc là une hérésie ? Une folie ? Leia ... Ce n'est pas de l'égoïsme ... Et je te le dis ...

    Si c'est ta condition, alors je quitterai l'Empire, Leia. Je quitterai Têta, je quitterai tout ça, je tournerai la page, si cela me permet d'être là pour toi ... Tu es celle qui a le pouvoir de changer les choses Leia, je serai à jamais un Prince enfermé dans son chateau, sans pouvoir, sans capacités de changer les choses. Mon unique carte je l'ai jouée là, Leia, désormais il n'y a plus grand chose que je puisse faire pour cette paix. Le nouvel Empereur fera ce qu'il a à faire, mais toujours est-il que je peux me dédier aux autres autant que je le souhaite, je n'ai pas de pouvoir. Donc tout cela .. tout cela t'appartient. Tu me le demandes, je le ferai. C'est tout ce qui compte.
    »
Tout ce qui compte ... Tout ce qui importe. Tout ce qui est désagréable à entendre. Tout ce qui frappe à sa porte alors que la situation implique de l'oublier ... Il la regarda lui tourner le dos, pour observer le vide face à elle, au devant de la grande baie. Que pouvait-elle être en train de penser ? Althar ne savait pas trop s'il allait trop loin dans ce qu'il disait, si ça l'aidait vraiment, mais il fallait bien la confronter à tout cela non ? Il fallait bien qu'elle le comprenne ? Qu'elle l'accepte ? Son regard se posa sur le tableau qui se trouvait ainsi face à lui. Les formes de l'humaine découpées par le soleil de Coruscant, offrant une perspective si douce d'un ange face au ciel ... La voir ainsi était presque onirique, cela touchait à ses rêves les plus intenses, de ceux où il s'imaginait à une si courte distance d'elle, au point d'entendre son souffle léger, sentir les effluves colorées de son parfum, distinguer ces traits sources de fantasmes .. Que ne donnerait-il pas, à cet instant, pour se lover contre elle, pour lui embrasser le cou, lui apporter la douceur d'un couple amoureux ... Mais elle lui interdisait. L'interdiction était posée. Elle se retourna, finalement, pour le regarder lui, qui ne pu s'empêcher de lui adresser un sourire simple, léger, sincère. Cette vision lui apportait tout le bonheur du monde ... Il n'y a que la tentation impossible de goûter une nouvelle fois à ses lèvres, à cet instant, qui ternissaient cette chaleur qui naissait au creux de ses entrailles. Il fallait qu'il se reprenne.

    « Prends le temps qu'il te faudra, Leia. Prends un mois, un an, une vie ... Mon amour pour toi t'est acquis jusqu'à ma mort. Je m'y plierai, tout comme je me plierai à n'importe quelle condition que tu me donneras, toi ou quiconque d'autorité. Je ne suis pas là pour m'opposer à quoi que ce soit, Leia. Je m'y plierai. Tout comme je me plierai à ton refus. Quoi qu'il arrive, quoi qu'on t'impose, fais ce choix selon ton coeur. Le reste .. Je m'en occupe. Je trouverai ce qu'il faut pour épargner tous les problèmes politiques, mais tu te dois d'être honnête envers toi-même. C'est tout ce que je peux te demander, en échange de ta réflexion. Je .. Si tu veux refuser, si tu changes d'avis ... Fais moi passer un mot, ou quelqu'un, j'en sais rien ... Contactes moi comme ça .. heu ... Je peux ? »

Il montrait du doigt le bureau, où il chercha de quoi noter quelques éléments, sans vraiment y regarder ce qu'il y avait. Il fit bien attention à ne pas le faire, pour ne pas qu'on commence à en faire un scandale. Ce n'était pas vraiment la meilleure idée qu'il avait eut, mais c'était comme ça. Il revint vers elle et sembla noter quelques éléments, une adresse coruscantii, un numéro de contact, et quelques mots « Qu'importe le jour, l'heure ou l'endroit, je serais toujours là pour toi -- Je t'aime - Althar. » qu'il finit par lui tendre, avec un sourire.

    « Ton refus n'emportera pas la paix, quoi qu'il advienne, Leia. Ne l'oublies pas, je m'en porte le garant. Je serai là pour ce dîner, si tu ne changes pas d'avis avant. Je tâcherai de t'y faire honneur. Je ne t'embêterai pas plus longtemps, alors. Concentres toi sur ta mission diplomatique, et gardes ton escorte pour toi s'il te plait, il m'arrivera ce qui m'arrivera. Gardes confiance en l'avenir ... »

Il lui adressa un sourire, et s'inclina prestement, pour se risquer à un baise main pour la saluer. Cela le démangeait très fort de l'embrasser, de poser ses lèvres sur les siennes, mais il n'y aurait que ce contact avec cette douce peau qui lui serait autorisé, et encore ... Il la quitta donc calmement, le dos droit, avant de s'arrêter devant la porte et faire une dernière révérence. Celle-ci était complète, noble, très marquée par les codes royaux que l'on apprenait dès l'enfance. Il était certain qu'elle reconnaitrait la posture, puisqu'elle avait du l'apprendre par coeur elle aussi.

    « Votre Altesse, puissiez vous faire de votre mission un succès. Mes sentiments les plus purs vous accompagnent. »

Là dessus, il se redressa avec élégance et se tourna vers la porte qui s'ouvrit. A son encadrement, quatre Gardes Présidentiels étaient en train d'attendre. Il les jaugea avec une impression renouvelée, avant de se rendre compte que deux l'escorteraient jusqu'à la sortie. Mais avant, il devait passer au bureau de Tasoy, régler quelques petites choses, puis aller retrouver les impériaux. Encore quelques bons moments à passer.
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By Han Solo
#28371
Le Faucon progressait aussi rapidement qu'il était possible à travers les étendues infinies de l'espace. Le but : arriver en un temps record à Coruscant, et de là, trouver ou la Présidente Organa se terrait. Ensuite on aviserait, quoique dans l'esprit du pilote, déjà se formait un plan, complètement fou et irresponsable, mais qu'il envisageait avec le plus grand sérieux. Ledit pilote était seul dans le cockpit, l'esprit habité de sombres pensées tandis qu'il observait les étoiles par le hublot, le visage tendu dans une expression de rage intense.

Il était consumé par la frustration et la colère. Frustration de voir qu'ils n'allaient pas assez vite, cela faisait déjà 4 jours qu'ils étaient en voyage, avec quasiment aucun escale, et ils ne faisaient qu'arriver aux frontières du Noyau. Colère à cause de la nouvelle qui l'avait forcé à quitter à toute vitesse Merisee. Jamais, au grand jamais, il ne permettrait qu'une mascarade pareille ne survienne sans qu'il ait son mot à dire.

Chewie était en train de faire des vérifications habituelles sur tout les systèmes du Faucon, faisant sa tournée dans le vaisseau. Le Wookie sentait bien que son ami avait besoin d'être seul vu la situation. Soudain, il capta des transmissions entrantes, quelqu'un essayait de les contacter. Le Wookie se rendit compte que ça venait de Coruscant et, mû par une pensée soudaine, activa directement à l'attention du cockpit de pilotage.


Han... Tu me reçois ?

La voix le fit sursauter, perdu qu'il était dans ses sombres pensées. L'image de Leia était visible et l'observait, le visage tordu par l'inquiétude. Pour lui ? Pour elle-même ? Pour autre chose encore ? Impossible à dire. Il n'était plus sûr de rien après cette terrible nouvelle. Il n'avait plus aucune certitude. Son visage était toujours un masque de colère et sa voix, d'ordinaire si charmante et chaleureuse, était à présent basse et menaçante.

Leia. Dis-moi que ce n'est pas vrai. Dis-moi que c'est une plaisanterie. Que tu ne vas pas épouser un IMPERIAL. Tu as perdu la tête ? Ce n'est pas possible !

La Princesse tenta de parler mais le Corellien serra le poing et l'abattit juste à côté de l'image. Fini le séducteur, fini l'imbécile soumis aux caprices d'une femme incertaine qui jouait avec lui.

Leia, si je devais croire un seul instant qu'un autre homme que tu aimes pourrait être celui qui te rendrait heureuse, je m'effacerais en sa faveur parce que ton bonheur, c'est tout ce qui m'importe. Mais je ne resterai pas à m'écraser tandis que je te vois gâcher ta vie. Nous avons combattu l'Empire pendant des années. Des années de guerre totale, à voir d'innombrables innocents massacrés par des fous assoiffés de pouvoir et ne pensant qu'aux carnages. Nous avons personnellement subi leurs atrocités. Personne ne hait l'Empire autant que toi, et tu voudrais me faire croire que tu comptes épouser l'un des leurs ?

Parle, Présidente, convaincs-moi que j'ai tort, que je raconte n'importe quoi. Dis-moi donc que tu ne sens pas un piège là-dessous. Ou bien l'aimes-tu vraiment ? Tu le connais personnellement ? Qui est-il Leia ? Qui est ce Althar Fanrel ? Que représente-t-il à tes yeux ? Réponds-moi. J'ai le droit à une réponse honnête, après tout ce que nous avons vécu, après tout ce que nous avons partagé, je mérite la vérité.


Il poussa un long et profond soupir. La rage avait laissé place à la désillusion, à la tristesse, aux regrets. Son visage prit une expression moins sévère, plus douce, presque semblable à celle qu'il affichait lorsqu'il parlait à la femme de son cœur.

Assez de ces conneries de manigances politiques. Oublie un peu les chacals aux aguets qui te tournent autour bon sang. Oublie les responsabilités que tu as. Ta vie n'appartient qu'à toi. Agis comme tu l'entends, brise les conventions établies. Ne commets pas l'erreur de sacrifier ton bonheur personnel pour des histoires politiques.

Le Corellien fit silence, ses yeux observant sans les quitter le visage holographique. Sa décision était prise, quelles que seront les réponses de la Princesse. Il viendrait la chercher et il prendrait les mesures qui s'imposent.
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By Leia Organa
#28916
Après le départ d'Althar, Leia repensait encore aux mots intenses qu'il avait eu pour elle, il ne répondait qu'avec son cœur, manquant assurément de faire chavirer le siens.
Il était tellement authentique, tellement lui, il n'y avait pas de double discours pas d'arrière pensée, juste son amour pour elle, il aurait fallut être sans cœur pour ne pas frémir devant une telle preuve d'amour.
Il avait été spontané, peu stratégique, maladroit certes, mais il avait pour force la pureté et la simplicité de son amour, aucune princesse...aucune femme saine d'esprit et de cœur ne pouvait restée indifférente à tout celà.

Cependant lorsqu'elle contacta Han, elle fut ramené à une toute autre réalité. Il lui répondu avec un franchise bien à lui, un peu brusque, sans détours, ni palabres... .
Elle l'écoutait et sentais dans sa voix un agacement teinté d'une détresse, une faiblesse du genre de celle qui l'a faisait brûler d'envie de passer sa main sur le front du corellien, pour le rassurer, le calmer et lui souffler tendrement que tout irait bien.

Mais il était loin, les Sith attaquaient, la galaxie avait besoin de paix, et les alderaaniens, et Mothma...et Threkin... .


- Qu'est-ce que tu voulais que je fasse ? Je ne pouvais pas juste l'envoyer au diable, lui sa proposition et tout l'Empire galactique avec. La Galaxie entière est menacée par les Sith ! J'ai demandé quelque jours pour réfléchir.

Tu sais bien que je ne vis pas que pour moi, et que ma vie n'appartient pas qu'a moi uniquement ! Elle est à mon peuple, à notre cause, à mes proches, Luke, Arial...toi.
Tu sais que je ne suis pas ce genre de personne à tout lâcher pour vivres ses envies et ses projets personnels et égoïste, m'aimerait-tu si je l'étais ?

Je n'ai pas l'intention de sacrifier toute ma vie et mon bonheur...c'est juste que...


Elle sentait le regard sceptique de Han, il s'avait qu'elle avait toujours été prête à tout pour "sa cause", elle ne pouvait que difficilement le nier, et elle-même s'en rendait compte...

-...c'est qu'il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.

Après plusieurs mois de séparation d'avec Han elle était déboussolée, perdue, et la guerre et les avances d'Althar ne lui avait pas laissé vraiment le temps de se souvenir de qui était l'homme dont elle était tombée amoureuse...

- Qui est-il ? C'est un homme qui a bravé une guerre pour me demander de l'épouser, son geste me touche et je te mentirai si je te disais que j'y étais indifférente, nous en parlerons à ton retour.
Cela étant, tu sais aussi ce que TU représente pour moi. J'ai besoin de temps pour mettre toute cette affaire au claire.


Persuadée que Han l'a contactait depuis Merisee, elle était à cent lieu d'imaginer qu'en réalité il filait vers elle.
Après la conversation, elle s'apprêta à remplir sa mission diplomatique avant de préparer ce fameux dîner à Cantham House.
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