L'Astre Tyran

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Situé dans le district du même nom, le Sénat Galactique et sa célèbre rotonde abritent le cœur démocratique de la Nouvelle République. Les sénateurs, représentants de tout les systèmes républicains y siègent et font vivre cette institution millénaire.
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By Inktaal Balneeadon
#32146
Suite à ce rp: viewtopic.php?f=143&t=5401&p=32135#p32135


Alistair McKeon, Sénateur du Secteur Mon Calamari et potentiel candidat à la présidence de la Nouvelle République, se tenait assis dans un des fauteuils du salon principal situé au sein de "l'aile" réservé à la délégation Mon Calamari.
L’hologramme du Régent de Dac et Protecteur du Secteur achevait pour la seconde fois de débiter le message que ce dernier avait enregistré à son intention.


"-...occasion potentiellement unique de restaurer les liens entre la Centralité et la Nouvelle République, avec à terme son adhésion probable. Sans parler des bénéfices pour notre Secteur. Contactez moi sitôt que vous aurez du nouveau. Balneeadon terminé."

McKeon avait longuement réfléchit. L'occasion était en effet parfaite, plus encore selon ses propres critères politiques. Lui qui n'avait pas songé à de plus hautes responsabilités il y avait encore un mois, envisageait à présent très sérieusement de briguer la présidence de la Nouvelle République.
Toujours pas pour des raisons bassement politiciennes ou de prestige, mais les mêmes raisons qui ne le poussaient pas à candidater venaient l'aider à le faire.
Son programme en effet reposait, du moins le consensus qu'il avait tenté de bâtir avec les diverses sensibilités du Sénat, faisait la pare belle à de nouvelles adhésions ainsi que des ouvertures commerciales ainsi que, cerise sur ce gâteau à la crème déjà copieux, un volet militariste pas tout à fait innocent.

Par cette manœuvre diplomatique, la Nouvelle République pouvait s'afficher ouvertement comme un joueur solvable. Ce qui n'était plus vraiment le cas depuis que les scandales s'étaient enchaînés jusqu'au départ de la quasi totalité des Colonies du Nord.

McKeon était le seul informé de la manœuvre de son Régent, mais l'histoire circulerait rapidement, aussi avait il invité à une conférence en direct et holonet, pour ceux se trouvant trop loin, certaines personnes directement impliqués.
Hors de question de porter l'affaire devant le Sénat pour que des imbéciles n'en profitent pour tout faire capoter par d'incessant bavardages stériles. Il y avait trop en jeu, même en excluant les ambitions politiques du Sénateur désintéressé.

Il avait ainsi invité le Sénateur de Kashyyyk, en toute logique, ainsi que les Conseillers à l'Economie, Chal Haan, au Ministère Général, Doman Beruss et pour finir le Général Madine! Car finalement, la Nouvelle République n'avait pas besoin d'une séance plénière pour engager des pourparlers de ce type.
L'invitation avait été envoyée une semaine à l'avance, pour éviter de se retrouver avec des assistants. Le sujet n'était pas dissimulé dans l'invitation, afin que chaque participant puisse mesurer de l'importance de la discussion...
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By Destin
#32836
Le sénateur serait le seul à savoir sa réaction à ce que le régent lui avait dit. On pouvait bien spéculer sur tout. La Nouvelle République voulait ouvrir une voie vers les secteurs Sud, grand bien lui fasse. Dans une situation aussi précaire que la leur, se laisser une bande rouge à côté de l'Espace Hutt avait du potentiel.

Même si les vrais observateurs ne se faisaient pas d'illusion sur le bien-fondé d'une telle ambition.

* Sénateur McKeon ? Vos invités le Sénateur de Kashyyyk, Le Conseiller a l'Economie Chal Haan et le Ministre Général Beruss sont arrivés. *


Les trois personnages avaient répondu à l'invitation, mais se présentaient surtout comme des intermédiaires. Et si le Wookiee avait son interprête, Beruss avait de quoi s'exprimer de lui-même quand il prit la parole tout de go, sans même remercier leur hôte de son invitation.

Vous nous faites quoi là ? Vous annexez des territoires sans demander l'avis du Conseil Présidentiel ? Vous allez nous faire un coup comme Tega ou quoi ?
#32848
La répartie du Conseiller Beruss était simple et sans concession. McKeon n'eu même pas le temps de venir le saluer que ce dernier commençait déjà à le comparer à Maya Tega.
La seule pensée de cette ambitieuse sécessionniste agaçait McKeon, mais surtout pour le tord que son action causait à la paix dans la Galaxie et combien elle renforçait l'Empire. Mais son cas n'était certes pas à l'ordre du jour et vu comment le Conseiller Beruss la mentionnait, il valait mieux ne pas aborder le sujet.

Mais McKeon, aussi porté sur le consensus qu'il l'était (et il l'était, vraiment) n'avait aucunement envie de se faire marcher sur les pieds par un Conseiller qui ne disait même pas bonjour. Un froid rappel à la réalité était nécessaire, surtout s'il voulait un jour devenir le potentiel dirigeant de la Nouvelle République:


"-Conseiller, s'il devait s'agir d'annexion cela ferait de moi un Gouverneur impérial ou l'un des larbins du même acabit de l'Empereur. Et si le Conseil Présidentiel l'acceptait cela ferait de lui la Cour de l'Empereur. La République n'annexe pas, elle invite en son sein, protège et fait évoluer."

Pan retourne donc t’asseoir sale gosse.

"-Mais il est exact que la manœuvre initiée par le Roi Balneeadon pourrait amener un important secteur stellaire à rallier volontairement la Nouvelle République, et donc nécessiter des discussions avec le Conseil Présidentiel."

C'est pas moi c'est lui. Ou l'art d'éviter de passer pour celui qui aura eu l'idée et ne rien assumer. Ho bien sur il était présent et disponible, donc McKeon allait essuyer les plâtres.
Il venait de poser les bases, à présent il fallait que les Conseiller daignent l'écouter:


"-Sa Majesté a ainsi rencontré le Gouvernement de la Centralité et initié des pourparlers....lesquels n'en sont qu'au stade de pourparlers. L'idée étant que le Conseil missionne une délégation plénipotentiaire avec les pouvoirs suffisant afin de discuter directement avec le Gouvernement de la Centralité. D'où la présente invitation messieurs."

Nullement impressionné, le Sénateur de Mon Calamari avait parlé comme si le fait d'envoyer une telle délégation tombait sous le sens. S'était d'ailleurs le cas et il semblait politiquement impossible que Beruss s'y oppose. Du point de vue de McKeon, la seule menace résiderait dans le fait que lui même soit écarté de cette mission. Et s'était là que la présence du Sénateur Wookie prenait tout son sens, ces derniers étant notoirement opposés aux manœuvres politiciennes de basses extractions. Si on pouvait compter sur lui pour voir que McKeon cherchait à participer pour son profit politique, il verrait de même que le Secteur ayant initié les tractations serait de même le mieux placé pour les poursuivre.
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By Destin
#32850
Beruss ne se laissait pas avoir comme ça. Jouer sur les mots quand on invitait ceux qui prétendaient ne pas vouloir s'abaisser "aux manoeuvres politiciennes de basses extractions" c'était...

Ne jouez pas à ça ! Vous savez parfaitement de quoi je parle ! Passer par-dessus l'organe central de l'Etat, seul habilité à négocier avec des parties tiers au nom de tous les peuples, c'est justement quelque chose de très impérial ! Le temps des dirigeants qui négociaient au nom de tous sans demander l'avis de tous, c'est un temps qui a été aboli, normalement ! Je reconnais absolument pas le...
Merci Conseiller Beruss, peut-être pourrait-on réserver la suite pour plus tard...


Beruss grommela, mais ça semblait d'accord.

Huurh aarrragghuuhw raaaaaahhgh uuh raaaaaahhgh uggguh huuguughghg huuguughghg aaaaahnr wrrhw huuguughghg !
* LE SENATEUR VOUS REMERCIE DE VOTRE ACCUEIL... ET DEMANDE EXPRESSEMENT PARDON POUR... LES PROPOS DEPLACES DU CONSEILLER BERUSS *
Je sais demander pardon tout seul, et c'est hors de question !


Chal Haan repoussa la remarque d'un geste.

Le général Madine ne se présentera pas je le crains. Il a dit être occupé par des affaires... Hmmm...
Plus pressantes que, je cite, les ambitions présidentielles d'un paradoxe sur pattes.


Madine, cela allait de soit, avait son coeur penché vers Mon Mothma. Qui n'abaissait pas la présidence à un débat politicien de basse extraction.

Uughguughhhghghghhhgh huurh huurh uughghhhgh hnnnhrrhhh huuguughghg huuguughghg raaaaaahhgh huurh huuguughghg aaahnruh aarrragghuuhw uughghhhgh uughguughhhghghghhhgh aarrragghuuhw wuuh raaaaaahhgh huuguughghg uughghhhgh raaaaaahhgh huurh aarrragghuuhw uughguughhhghghghhhgh aaaaahnr aarrragghuuhw raaaaaahhgh uuh raaaaaahhgh uggguh huuguughghg huuguughghg aaaaahnr wrrhw huuguughghg ughguughhhghghghhhgh huurh huurh uughghhhgh hnnnhrrhhh huuguughghg huuguughghg raaaaaahhgh huurh huuguughghg aaahnruh aarrragghuuhw uughghhhgh uughguughhhghghghhhgh aarrragghuuhw wuuh raaaaaahhgh huuguughghg uughghhhgh raaaaaahhgh huurh aarrragghuuhw uughguughhhghghghhhgh aaaaahnr aarrragghuuhw raaaaaahhgh uuh raaaaaahhgh uggguh huuguughghg huuguughghg aaaaahnr wrrhw huuguughghg ughguughhhghghghhhgh huurh huurh uughghhhgh hnnnhrrhhh huuguughghg huuguughghg raaaaaahhgh huurh huuguughghg aaahnruh aarrragghuuhw uughghhhgh uughguughhhghghghhhgh aarrragghuuhw wuuh raaaaaahhgh huuguughghg uughghhhgh raaaaaahhgh huurh aarrragghuuhw uughguughhhghghghhhgh aaaaahnr aarrragghuuhw raaaaaahhgh uuh raaaaaahhgh uggguh huuguughghg huuguughghg aaaaahnr wrrhw huuguughghg ughguughhhghghghhhgh huurh huurh uughghhhgh hnnnhrrhhh huuguughghg huuguughghg raaaaaahhgh huurh huuguughghg aaahnruh aarrragghuuhw uughghhhgh uughguughhhghghghhhgh aarrragghuuhw wuuh raaaaaahhgh huuguughghg uughghhhgh raaaaaahhgh huurh aarrragghuuhw uughguughhhghghghhhgh aaaaahnr aarrragghuuhw raaaaaahhgh uuh raaaaaahhgh uggguh huuguughghg huuguughghg aaaaahnr wrrhw huuguughghg !
* LE SENATEUR APPRECIERAIT UN GRAND THE GLACE. *


Avant de rajouter :

Aaarrragghuuhw !
* LE SENATEUR AIMERAIT EN REVANCHE QUE LES GLACONS SOIENT PEU NOMBREUX, IL A ATTRAPPE UN COUP DE FROID RECEMMENT EN VISITANT LA COMPAGNIE DE SPORTS D'HIVER DES MONTS NATURELS DE CORUSCANT, ET QUE SON MEDECIN LUI A PRESCRIT DES MEDICAMENTS QUI REAGISSENT TRES MAL AU FROID. EN VOUS REMERCIANT PAR AVANCE. *


Retour aux affaires.

Le Conseil Régnant a étudié les avances des pourparlers. Mais le Conseil...


Il devait le dire, mais Beruss s'en chargea.

Mais le Conseil n'a pas apprécié qu'un dignitaire négocie au nom de la Nouvelle République sans l'accord de la Nouvelle République. Il s'agit d'un abus d'autorité si énorme que le Conseil a du se retenir de voter des sanctions à votre encontre !
Oui. Mais le Conseiller Beruss a posé son véto sur la proposition d'interdire le secteur Mon Calamari de bénéficier de délégations diplomatiques.

En revanche, il a été d'exclure le secteur de toute négociation ultérieure concernant la Centralité. Et en tant que sénateur représentant Mon Calamari, vous serez interdit de vote à l'assemblée pendant une durée d'un mois à compter d'aujourd'hui.

Aaaaahnr aarrragghuuhw awwgggghhh huuguughghg wrrhw aaaaahnr uughghhhgh uugggh uughguughhhghghghhhgh uughguughhhghghghhhgh huurh raaaaaahhgh uggguh aarrragghuuhw wuuh wrrhwrwwhw raaaaaahhgh uughguughhhghghghhhgh uughghhhgh raaaaaahhgh huurh huuguughghg hnnnhrrhhh huurh aarrragghuuhw huurh huurh uughguughhhghghghhhgh aguhwwgggghhh raaaaaahhgh aaaaahnr !
* LE SENATEUR DIT QU'IL EST NAVRE, MAIS QU'IL A FAIT CE QU'IL A PU. *
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By Inktaal Balneeadon
#32898
McKeon, dans son fauteuil, accusa le choc des propos de Doman Beruss. Il s'était attendu à une certaines formes de reproches, mais à ce stade...il était plus qu'urgent qu'une nouvelle donne politique arrive pour la Nouvelle République, tant le Conseiller montrait son intérêt politiquement partisan dans l'affaire. En tous cas du point de vue du Sénateur de Mon Calamari.

Tandis qu'on l’admonestait, McKeon enfonça une touche rapide afin de faire entrer son majordome. Oui on préférait les êtes pensants au sein du Secteur Mon Calamari, plutôt que des droïdes, aussi perfectionnés soient ils.


"-Un grand thé glacé pour l'honorable Sénateur de Kashyyyk je vous prie."

L'humain se retira en silence avec un bref salut à l'intention de son maître, mais non sans un regard acerbe en direction de Doman Beruss. A priori, il n'appréciait pas qu'on s'adresse ainsi à son patron même en n'ayant entendu qu'une partie de la diatribe en étant entré sur le tard.

Travailleur comme il l'était, McKeon mis en marche sa prise de note vocale afin d'avoir de quoi réfléchir par la suite. McKeon n'était néanmoins pas devenu Sénateur par hasard. A lui de faire en sortes de tempérer le Conseiller Beruss, qu'il avait peut être pris un peu de haut. Ce dernier se sachant menacé si Mon Mothma n'était pas élu, faisait son possible pour écarter les rivaux potentiels.


"-Conseiller Beruss, je vous assure que Inktaal Balneeadon ne s'est en aucune manière présenté comme un émissaire de la Nouvelle République auprès du Gouvernement de la Centralité. Il n'a en aucune façon tenter d'outrepasser ses droits et prérogatives et n'a agit qu'en voisin d'une entité politique d'importance, venant prendre des nouvelles et, je le concède, envisager des solutions pour la suite.

Ce point étant posé, je vous demande de bien vouloir reconsidérer le fait d'interdire au Secteur Mon Calamari, voisin de la Centralité, de participer aux négociations à venir. De même que revenir sur la décision de m’interdire de vote au Sénat pendant un mois alors que je représente tout un Secteur de la Nouvelle République. S'il vous plait."


On apportait le thé glacé au Sénateur Wookie, laissant une petite interlude avant la réponse à venir du Conseiller Beruss. McKeon ne savait pas si dire la vérité suffirait. Il y avait beaucoup à faire pour la Nouvelle République, pour aller de l'avant, et les ambitions présidentielles comme disait l'autre passaient en second plan...
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By Destin
#32946
Ca ne semblait pas marcher sur Beruss.

Hop hop hop ! Vous nous prenez pour qui ? Ou plutôt, vous nous croyez où ? Pas de caméra ici, ni journaliste derrière. Ou plutôt si, ça doit être une caméra cachée... Quand on initie des pourparlers, c'est qu'on se présente comme émissaire ! Et si vous négociez au nom du secteur Calamari, vous n'embarqueriez le Conseil dedans !

Non, désolé, c'est cramé pour vous.


Le sénateur Wookiee grogna à son tour. Il se voulait rassurant.

* LE SENATEUR INDIQUE QUE LE DROIT DE VOTE, S'IL EST AMPUTE, LE DROIT D'ELIGIBILITE, LUI, EST BIEN ACTIF. ET LE DOSSIER DE PRESIDENTIEL PEUT ENCORE ETRE CONSIDERE, POUR PEU QUE VOUS AYEZ LES PARRAINAGES NECESSAIRES. C'EST UN DROIT QUI VOUS EST GARANTI. *


Beruss acquiesça.

Et non, la contribution de Calamari sera établie pour les prémices, mais ça sera tout. Considérez ça comme votre punition. Remerciez les cieux de Dac que vous n'ayez pas eu à...


Il s'interrompit. Il allait dire quelque chose qui aurait redonné la main à McKeon.

Mais estimez-vous heureux. La délégation partira quand même. On va mettre sur pied de quoi officialiser ça globalement. On hésite encore sur les émissaires...


Et non, pas la peine d'insister. Mon Cal et ses représentants n'en feraient pas partie. Au moins, Beruss reprenait un ton plus calme maintenant. Et le sénateur Wookiee aspirait son thé avec une paille dans un bruit qui détendait un peu l'atmosphère.

Bon... pour ce qui est de Mon Cal, c'est non, hein... c'est non... Maintenant pour ce qui est de... vous, sénateur... Je vais... je vais voir ce que j'peux faire.
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By Inktaal Balneeadon
#32948
Il avait réussit. Les nouvelles que lui apportait le Conseiller Beruss, Conseiller pour combien de temps à ce rythme?, étaient désastreuses. Pour lui, assurément, mais également pour la Nouvelle République en générale.

Mais il avait réussit. Réussit quoi me direz vous? A enregistrer des aveux complets, avec témoin, d'une violation de la Constitution de la Nouvelle République...par l'un de ses plus hauts dignitaires. Prétentieux? La prise de note vocale je vous disais...

Car le Haut Conseil, et encore moins l'un de ses membres, ne pouvait priver un Sénateur de son droit de vote ou de quoi que ce fut restreignant sa capacité à assumer ses responsabilités. L'article 5 de la Charte Commune de la Nouvelle République définissait clairement les droits et devoirs du Haut Conseil et l'article 6 ceux du Sénat et de ses membres...stipulant expressément le droit de vote des Sénateurs ainsi que leur immunité diplomatique.

Ainsi, au moment où le Président de Metellos jouait avec le feu...un membre du Haut Conseil de la Nouvelle République tentait d'outrepasser ses prérogatives et violait allègrement la Constitution...

Franchement pourquoi l'Empire s'emmerdait il à maintenir des flottes et des troupes? Ses ennemis se massacraient très bien tout seul!

McKeon tenait donc Beruss comme une araignée tient une petite mouche. Il pouvait le briser ici et maintenant, mettre fin à sa carrière politique et le renvoyer d'où il venait. Par précaution, McKeon effectua un enregistrement et téléchargea une copie dans un autre ordinateur, avec défense d'y toucher, mot de passe nécessaire. S'était pourtant visible qu'il enfonçait des touches de commandes depuis tout à l'heure...

Aussi retors qu'il fut, mais ce n'était pas lui qui était venu chercher les ennuis après tout, McKeon espérait éviter le feu nucléaire qu'il tenait entre ses mains. La Nouvelle République s'en passerait fort bien, on avait déjà largement à faire avec les ennuis venant de Metellos.


"-Vous n'allez plus rien faire du tout Conseiller Beruss, car vous en avez suffisamment fait, merci bien. Ma patience à des limites. Je vous ais invité pour discuter de la meilleures façon de saisir l’opportunité que représente les pourparlers avec la Centralité. Tant pour la Nouvelle République dans son entièreté que pour les voisins de cette dernière, Kashyyyk et Mon Calamari mais d'autres Mondes également.
Et vous avez répondu par une violation des articles 5 et 6 de notre Constitution."


McKeon avait haussé le ton. Il était dans on bureau et ce petit **** venait de déclarer violer la Loi.

"-Non vous ne pouvez pas me priver de vote au Sénat. Et je viens de vous le faire répéter devant ma prise de note vocale. Maintenant, restez bien sagement assis et je vous conseillerai de vous taire. Il est déjà assez grave que le Dirigeant de Metellos ne viole notre Constitution, et vous venez d'ajouter un nouveau cas de violation constitutionnelle...par un membre de notre Haut Conseil! Qu'est ce qui vous passe par la tête ma parole?!?"

McKeon avait braqué un index accusateur sur le Conseiller Beruss, en sursis maintenant, et cet index avait fait la navette entre le Conseiller et l'enregistreur de prise de note vocale. Les yeux du Sénateur de MonCalamari auraient fait fondre de l'acier de combat tant ils étaient virulents.

McKeon était un ambitieux politicien? Certainement. Avait il à cœur autre chose que les intérêts de son Secteur et de la Nouvelle République? Jamais. Il était alderaanien de naissance après tout. L'idéal républicain coulait dans ses veines et voir ce genre de magouille politicienne devant lui le rendait presque fou de rage.

Mais il fallait avancer à présent. Il compta mentalement jusqu'à 10, ce donnant le temps de se calmer, avant de reporter son attention sur les deux autres invités. Le Sénateur wookie était en quelques sortes encore pire que son enregistreur. Car l'enregistrement, McKeon pouvait l'effacer. Jamais un wookie n'irait se parjurer. Et il était Sénateur, autant dire que les rappels des articles 5 et 6 allaient le retourner contre le Haut Conseil plus vite que la lumière. Et les wookie n'ont pas les mêmes index que les humains...


"-Conseiller Chal Haan...rassurez moi. Les propos du Conseiller Beruss n'engageait que lui même n'est ce pas? En aucun cas le Haut Conseil ne violerait ainsi notre Constitution?"

McKeon affichait une expression à mis chemin entre la grimace et la réelle interrogation. Il ne posait la question que pour l'enregistreur. Il ne laissait guère de choix à Chal Haan. Comme si le Neimoidien allait déclarer "oui bien sur nous sommes un groupe de dictateurs!" alors que la Constitution autorisait un vote de censure du Haut Conseil par le Sénat...dont deux membres se trouvaient dans ce bureau...Oups?

L'alderaanien venait d'abattre quelques cartes, reprenant la main dans cette partie où Beruss jouait juste sa carrière. Un sage avait un jour dit, cependant, qu'il fallait toujours laisser à son adversaire l'illusion d'une voie de sortie. Sans quoi il ce battrait avec l'énergie du désespoir quand on cherchait à lui faire prendre une autre direction. Il était temps d'offrir une porte de sortie honorable.


"-Comme je vous le disais précédemment, il s'agit là d'une opportunité. Opportunité que le Régent de Dac à cru bon de mettre en avant après une visite diplomatique d'un secteur voisin à un autre, faisant remonter les informations à son Sénateur, votre serviteur, qui les a lui mêmes transmises au Sénat et au Haut Conseil.

Ainsi, comme nous ne sommes nullement des hommes et des femmes jouant de la politique politicienne, il me semble que le meilleurs partis pour mener la suite...soit l'un des principaux voisins. A savoir le Secteur de Kashyyyk. En effet les Wookies et les Mon Calamari sont les principaux voisins républicains de la Centralité, ainsi que de nombreux autres Mondes Républicains. Le Gouvernement de la Centralité a déjà vu les Mon Calamari, je pense judicieux que les Wookies soient l'une des deux têtes de la délégation officielle.
Celle ci pourrait comporter deux ou trois autres Sénateurs ou dignitaires républicains. Je pense au Régent de Dac mais également des Sénateurs et dirigeants provenant de Mondes voisins de la Centralité et ne faisant pas partis des grands ensembles que sont les Secteurs de Kashyyyk et de Mon Calamari.
Enfin, la seconde tête de la délégation pourrait provenir du Haut Conseil...Et là je me permet de penser à vous Conseiller Chan Haan. En effet de grandes décisions commerciales découleront certainement de ces négociations et vous représenteriez ainsi le Haut Conseil tout en fournissant un avis d'expert."


Plus républicain et désintéressés, ou presque, tu meurs. McKeon avait certes un temps ambitionné de prendre la tête de la délégation. L'entrée fracassante de Beruss avait quelque peu calmé ses ardeurs...et à présent il y avait l'enregistreur. Difficile de s'annoncer quand on venait de clamer haut et fort à la machination politicienne.

McKeon avait ainsi reprit la main avec violence. Il s'attendait à ce que Beruss claque la porte soudainement ou qu'on l’admoneste de s'abaisser ainsi à de telles manœuvres. Mais lui n'avait pas enfreint la Loi...
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By Destin
#32951
Même le Wookiee sembla sans voix. Beruss souriait comme un maniaque pour sa part.

Un enregistreur...
C'est irrecevable comme preuve.
Complètement.


Beruss souriait toujours. Témoins ? Qui ? Un sénateur Wookiee qui pouvait être accusé de conflit d'intérêt dans son témoignage. Chal Haan, à l'instar de ses congénères, était un peureux qui suivrait Beruss partout. Y compris dans le parjure.

Mais soit, la Cour de Justice a été saisie et si elle a décidé de trancher, elle ne s'est pas encore prononcé. En revanche on vous voit bien en jouir pour couvrir votre volonté indépendantiste. Oh mais tenez, voilà quelque chose que vous pourriez enlever sur votre enregistrement... le fait que vous négociez seul au nom de tous a été vu comme un acte séparatiste par cette même Cour de Justice. Le Juge Suprême l'a vu comme un crime contre la Nouvelle République. Un peu à l'instar de... oh mais oui !


Il fit un signe concret de la main. Continue, enregistre.

En fait j'avais quelques scrupules à vous retirer ce droit temporaire - très temporaire - de vote. Mais je crois que je vais faire mieux. Je vais peut-être refuser votre dossier de candidature à la présidence.

Après tout, on n'a vu ni parrainage, ni crédibilité pour le poste. Epargnez-vous une coûteuse campagne et abandonnez.


Un geste vers le bureau de McKeon.

Vous avez bien tout enregistré hein ? Désolé, ça ne vaut rien devant une cour de justice. Mais à un journaliste à scandale, je ne dis pas. On a l'habitude de toute façon.


Chal Haan répondit ensuite.

Je crains que le Haut Conseil ait mandatté à titre exceptionnel la Cour de Justice. Le Sénat peut censurer le mandat sur un vote de sa part, autrement nous avons un droit extra-constitutionnel en cas d'absence de dirigeant élu.


Un dernier mot de Beruss.

Oh, et faites une croix sur la délégation. J'aurais bien fait quelque chose pour vous. Vous m'avez convaincu du contraire.


Il passa sa veste par-dessus son épaule et commença à partir.

Et, par pitié, arrêtez de penser que vous êtes Président, à donner ce genre de conseils et de directives. Vous êtes un sénateur parmi deux milliers d'entre eux.


Un dernier retour sur ses pas.

En fait... quitte à voter pour un Alderaanien, je pense que j'irai voter Cal Omas à la place. Bonne soirée Sénateur McKeon.

Haan ? Viendrez-vous ?


En effet, la limace le suivit sans faire d'histoire. Il ne restait là que deux êtres, dont un n'était pas familier du langage des hommes. L'autre n'était même pas vivant.

Wrrraghr ?
* LE SENATEUR DEMANDE S'IL DOIT LES DEMEMBRER DISCRETEMENT. *


Le droïde cru bon de rajouter :

* JE TIENS A RAPPELER QUE LE MEURTRE EST ILLEGAL SUR LA QUASI TOTALITE DES MONDES CIVILISES CONNUS, ET QUE LE MEURTRE AVEC PREMEDITATION EST DEFINI COMME PORTEUR DE FAITS AGRAVANTS. *
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By Inktaal Balneeadon
#32962
Ce qui s'était voulu comme une réunion de travail était en train de tourner au pugilat politique. McKeon se savait osé, culotté même, de faire ainsi pression sur un représentant de la Nouvelle République. Mais il ne s'attendait surement pas à l'avalanche de...bêtises sans noms qui suivirent. Tout sonnait faux, a s'en demander si le sourire maniaque qui avait point sur le visage de Beruss n'était pas le signe d'une perte de tout contrôle ou presque.

Était il fou? McKeon en tous cas avait fait erreur sur le Neimoidien. Ou peut être avait il trop bien cerné la personnalité couarde de la limace baveuse? Dans tous les cas de figure, ce dernier suivait Beruss comme un bon petit toutou. Plus rien à en tirer, il tomberait avec Beruss.

Malheureusement il n'y avait plus grand chose à faire pour concilier à présent, comme McKeon s'y employait depuis le début de ses manœuvres politiques. Ces deux là étaient partis pour entrer en guerre et tout faire pour lutter contre celui qu'ils identifiaient comme un danger pour leur pouvoir. A s'en demander s'ils n'allaient pas tenter de s'accaparer davantage de pouvoir encore.

McKeon ne répondit rien du restant. Il laissa Beruss s'enfoncer dans ses erreurs et se lier lentement mais surement la corde au coup. Alors maintenant, subitement, la Cour de Justice avait été saisit hein? Comme s'était pratique. Et le Juge Suprême tant qu'à faire? Cela ressemblait surtout à une invention sur le coup pour faire peur. Trop tard il venait de le dire. Impossible de faire machine arrière maintenant. Violation de l'article 7, et aller....bon d'accord, McKeon devait admettre que cette violation là serait plus contestable.
L'article 13 entrait à son tour dans la balance, et directement, au vu d'un cas flagrant.

Finalement, McKeon se demandait si Beruss survivrait politiquement avant le début du vote pour la Présidence de la Nouvelle République...

Mais il fallait d'abord voir que faire avec le Sénateur Wookie. McKeon s'adressa au droïde protocolaire, conscient que son enregistreur tournait toujours:


"-Merci de ce rappel droïde, mais le Sénateur ici présent faisait surement là une pointe d'humour noire causée par son exaspération devant plusieurs violations flagrante de notre Constitution."

McKeon appuya son propos d'un regard au Wookie, lui enjoignant de se montrer ainsi plus circonspect. Il n'avait en effet pas finis d'enregistrer...

"-Sénateur nous sommes devant un cas très grave et je modère mon propos. Je vous propose de contacter sans tarder la Cour de Justice afin d'éclaircir certains points relevés ici..."

La Cour de Justice n'avait peut être pas que cela à faire de ces journée, néanmoins ces membres étaient élus par le Sénat. Cela conférait à l'appel direct d'un Sénateur une portée qu'on soupçonnait pas.

McKeon demanda ainsi à s'adresser directement à l'un des juges, si l'un d'eux avait quelques minutes à lui accorder. Soucieux de ne pas tenter de piéger un organe essentiel de la Nouvelle République, le Sénateur coupa ostensiblement sa prise de note vocale.
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By Destin
#32992
Le sénateur se ravisa - un peu - et abandonna l'idée de les poursuivre. Ca laissait les deux sénateurs seul à seul. Le Wookiee, comme le disait McKeon, n'était pas genre à imposer des méthodes politiciennes. McKeon non plus semblait-il. Le coup de l'enregistreur... c'était fini depuis des années comme genre de coup incroyable. Beruss, lui, avait à son bord des manoeuvres politiciennes plein la musette. D'où l'assurance première.

La Constitution, oui. Violée tous les jours par tout un chacun. Le Haut-Conseil prenait sur son pouvoir constitutionnel pour faire avancer les choses. Le sénat était en torpeur depuis longtemps. Réunir des gens trop dispersés pour des votes sur rien n'engageait pas d'avancée. Violation de l'article bla et de l'article blabla. Pour du blablabla. McKeon n'avait rien. Les autres sénateurs se moquaient pas mal de son droit de vote mensuel. Que Mon Calamari passe par-dessus le Haut-Conseil - et le Sénat, apparemment chérit par McKeon tout d'un coup - ça, en revanche, ça lui coûterait des points.

Et le Wookiee serait honnête. Beruss et Haan, non. Et de fait, ils gagneraient. Parce qu'ils maîtrisaient une arme qui dépassait le "niveau de l'Empire, à savoir les canons" : l'appareil sénatorial et gouvernementale de la Nouvelle République.

Contacter la Cour de Justice ne serait pas long. En tant que sénateur, il avait un petit privilège pour ça. Mais on finirait par la même rengaine.

Oui, le Juge Suprême a été mandaté par le Haut-Conseil pour statuer sur le cas de prise de contact plénipotentiaire sans aval du gouvernement Républicain. Il a validé l'acte de destitution du droit de vote pour un mois à compter d'aujourd'hui. Vous n'avez pas été prévenu ?


Des "désolé" et autres n'y changeraient rien.

Monsieur le Sénateur, vous pouvez encore demander une révision du jugement au Sénat. Si vous obtenez suffisamment de vote en faveur d'une révision de votre dossier, vous conserverez votre droit de vote au moins pendant la durée de la procédure, qu'elle qu'en soit l'issue.


McKeon pouvait jouer avec quelques outils judiciaires. Lui qui ne voulait pas s'abaisser aux manoeuvres politiciennes, il y serait bien obligé.

On ne gagnant pas à la Rotonde avec une bouche en coeur.
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