L'Astre Tyran

[Leia Organa]

Immédiatement après la décision de Justice, concernant les événements graves de Mustaphar, le Conseil de la Nouvelle République décida qu'il était plus que temps de réagir face à Sullust, et qu'il était grand temps de faire le point et de s'expliquer sur les récents démêlés qui avaient eu lieu. Aussi le Conseil invita le chef d'Etat sullustéen, ou son représentant, à le rencontrer sur Coruscant, loin des caméras publique et des récentes tensions. On attendait alors la réponse et l'arrivée de l'invité...

[Volthaïr Sovv]

Concernant le Secteur sullustéens, la situation de Mustafar n'était due qu'à la cupidité d'une tête couronnée. Ajoutez à cela l'ingérence manifeste de l'Exécutif républicain sans même tout connaitre des tenants et aboutissants de l'affaire, et vous aviez un véritable complot politico-économique.
Sauf que le Secteur sullustéen n'y était strictement pour rien, officiellement, et n'avait fait que porter assistance à des ressortissants républicains.
On avait beau "savoir" ce qu'il s'était "réellement passé", "on" ne disposait pas de l'ombre d'un bout d'une minuscule preuve. Rien, nada, le néant. Hors s'il y avait une chose plus vrai que ailleurs en politique, s'était qu'on jugeait les gens sur leur actes et non sur des suppositions. L'Exécutif républicain pouvait jeter autant d'huile sur le feu qu'il le pouvait, sans preuves cela ne mènerait qu'à sa perte de crédibilité. Certes dans l'immédiat les intérêts sullustéens allaient en souffrir quelque peu, mais on visait le long terme sur Sullust. Si l'Exécutif républicain voulait remuer ciel et terres en attendant, en rameutant autant de laquais du Sénat que possible pour ce donner du courage et un semblant de légalité, s'était son affaire.

En attendant donc le Secteur sullustéen laissait courir, on avait bien d'autre chats à fouetter, mais ne refusait pas pour autant de dialoguer. Le dialogue, cela pouvait sauver bien des situations. Pour preuve l'absence de dialogue sur Mustafar, où on avait campé sur ses positions côté républicain avec les résultats qu'on savait.

Mais hors de question de courir auprès du Conseil républicain ou de la Présidence. Ou du Sénat ou quiconque.
On avait beau parler d'entrevue hors caméra, non officielle, les sullustéens étaient un peux plus intelligent que cela. Avec la portée médiatique qu'on avait tenté de donner à cette affaire, les médias ne manqueraient pas de voir que l'Ambassadrice spéciale Sovv ce déplaçait, ou son cousin Président du Conseil sullustéen.

Ainsi personne ne bougea. Toutefois, les représentants élue de la Nouvelle République qui souhaitaient s'entretenir avec la représentation diplomatique sullustéenne étaient toujours les bienvenue à l'ambassade ou via un canal de communication...

[Leia Organa]

Le Conseil ne reçu aucune réponse à son invitation, autre qu'un rappel de la présence l'ambassade, en terme de mépris d'un pseudo allié, on faisait rarement pire. Alors que certains au Conseil appelaient déjà à une réaction implacable, Leia n'était pas du genre orgueilleuse, elle réussis à convaincre le Conseil d'une rencontre par holocomunication avec Sovv, l'important pour elle était le dialogue, peu importe que les sullustéen faisaient leur cinéma, ses valeurs lui intimait d'être meilleure qu'eux, et de ne pas entrer dans leur jeu pervers. Une communication fut donc proposé, et on attendait alors que Sovv, "décroche"...

[Volthaïr Sovv]

Il faisait tard sur Sullust lorsque "l'appel" républicain arriva. Et bien qu'on avait dans l'intention de faire le dos rond et de laisser passer, Volthaïr travaillait de concert avec les amiraux Caïn et Havre Blanc ainsi que les conseillers aux Affaires Etrangères et à la Défense encore très tard. En effet avec les possibles remous engendrés par l'attitude républicaine, l'Espace sullustéen devait revoir la copie des déploiement avancés qu'il prévoyait pour porter assistance aux Colonies du Nord.
Prévenue par son ambassadrice, et cousine, de la volonté d'ouvrir un dialogue de la part de la Présidence, Volthaïr s'attendait quelque peu à l'appel. Appel qu'il accepta.

Les spécialistes sullustéens en informatiques et holo-transmissions firent de leur mieux pour sécuriser la connexion.
L'afficheur holo du bureau de travail du Président du Conclave s'activa affichant le signal d'un appel entrant.
Sovv pris place derrière son bureau, de sorte que ses collaborateurs puissent entendre mais ne voyaient rien.

Affichant une mine de politesse attentive, le sullustéen enfonça la touche acceptant la communication:

"-Ici le Président du Conclave de l'espace sullustéen, Volthaïr Sovv, à qui ais je l'honneur?"

On ne pouvait pas faire plus protocolaire. Mais il n'y avait pas réellement de joie dans l'annonce. Juste une obligation.
Restait à voir ce que voulait la Nouvelle République...sachant que l'échange serait enregistré.

[Leia Organa]

C'était assez claire, que seul Leia, se chargerai de la communication pour éviter d'avantage de débordement, elle commença, d'un ton relativement neutre, compte tenu de son ressentis intérieur...

- Monsieur Sovv, ici la Présidente Leia Organa et le Conseil républicain nous vous contactons aujourd'hui suite aux grave événements qui ont eu lieu sur Mustaphar, nous ne reviendront pas sur les éléments qui ont été réglés par notre Cour de Justice, au contraire nous voulons aborder et vous interroger sur un point qui a été révélé par cette crise.
Vous connaissez comme nous le contenu du traité et de l'Alliance militaire qui unis nos deux états, et en étant l'un des principaux rédacteurs il est inutile pour moi de vous en rappelés les clauses. Notre question est très simple, comment se fait-il qu'une flotte sullustéenne se soit retrouvé en plein territoire républicain, à proximité du secteur Atravis ? De même qu'il vous paraisse inconcevable que des troupes républicaine pénètre l'espace sullustéen sans vous en informé au préalable, je sais que vous comprenez notre interrogation. Ce traité et cette alliance repose sur la confiance et le respect mutuelle, qui ne peuvent perdurer si l'une ou l'autre des parties s'octroie des libertés de manière unilatérale.

Certains bouillonnaient au Conseil, le ton qu'employaient Leia était beaucoup trop "complaisant" selon eux, mais elle ne se laissa pas emporter, étant donné que tout excès de ce genre serai complètement inutile vu la situation déjà bien assez grave...

[Volthaïr Sovv]

Volthaïr n'eu pas besoin de forcer son visage à afficher un sourire de bienvenue. Après tout, politique mis à part, il n'avait rien contre la Présidente Organa. Certes elle était jeune, inexpérimentée et contrainte de supporter l'écrasant héritage de grand Bail Organa, mais Volhaïr l'aimait bien. Il avait de la compassion pour elle en vérité. Car tout le monde s'imaginait que la fille et héritière du grand républicain ne pouvait être que l'égal de son géniteur. Hors toute plante doit grandir, et la jungle de Coruscant n'aidait pas.

"-Madame la Présidente c'est toujours un plaisir! Nous avons été mis au courant des attaques répétés de l'Empire dans les Colonies du Nord. Sachez que, en dehors de la SoroSuub qui fournir arme et finances au secteur de la Princesse Tega, nous préparons ici ce que nous pouvons pour aider à repousser l'envahisseur."

Changement de sujet délibéré. Rappel insistant de tout ce que faisait Sullust et la SoroSuub pour la Nouvelle République. Ha la politique...

"-Toutefois pour répondre à votre question, je ne puis que reconnaître notre tord en cette affaire. En effet nous avons négligé de tenir informé la Nouvelle République de notre accord avec la planète Bakura. De l'un de nos accord à tout le moins, qui prévoie des patrouilles anti pirates communes le long de nos routes commerciales.
Vous n'êtes pas savoir, ni ceux qui vous conseillent je n'en doute pas, que la force de l'économie sullustéenne s'appuie pour beaucoup sur les routes commerciales du sud galacique.
Ainsi nos patrouilles communes sillonnent l'ensemble de la Voie Hydienne sud, au sud de notre secteur, une partie de la Voie Corellienne-Rimma, le corridor Nothoiin et une spire de la route commerciale corellienne.

Toutefois nous n'avions pas agis ainsi secrètement, eu égard à la baisse de la piraterie sur certains segment, ainsi nos patrouilles étaient toute visibles mais ne restent jamais en orbite républicaine si le monde en question le refuse. Comme c'est le cas des Figgs par exemple. Ils nous laissent passage mais ne veulent pas d'implantation permanente, chose que nous avons accepté.

Mais au final, bien que je regrette cette omission involontaire, je pense que ces patrouilles ont encore une fois prouvées leur valeur en chassant les terroristes de Mustafar n'est ce pas?

Peut être devrions nous songer à renforcer encore notre coopération militaire?"

Trop facile....Mais Volthaïr s'interdisait tout triomphalisme et tenait fermement le masque de sympathie bienveillante sur son visage.

[Leia Organa]

Leia était lasse des mensonges et des pirouettes vulgaires, manifestement on la prenait elle et le reste du gouvernement pour de vraies imbéciles, et bien les "imbéciles" en avait marre de se faire traire. Elle jeta un rapide coup d'oeil au autres membres du gouvernement, entre ceux trop halluciné devant autant de mauvaise foi et de mensonge et ceux carrément énervé de voir le peu de considération que Sullust avait pour la République...aller chercher un accords avec Bakura qui était juste à des années lumières de Mustaphar, ou encore l'espace Figgs, c'était vraiment navrant de voir un dirigeant se rabaisser à de tel mensonges, incapable d'assumer ses propres actes ou du moins ceux qu'ils validaient. D'un ton plus sentencieux, Leia enchaîna...

- Le fait, pour des forces sullustéennes, de pénétrer et de circuler dans l'espace républicain sans aucune autorisation ou même notification à l'Etat Major de la Nouvelle République, est non seulement une violation et du traité d'Alliance et de la souverainneté de la Nouvelle République, mais il s'agit également d'un profond mépris pour la Nouvelle République, dont je ne vous pensait réellement pas capable Monsieur Sovv. En agissant ainsi vous avez vidé de son sens, l'idée même de toute coopération militaire et de surcroît, l'essence même de cette alliance.
Par conséquent, le Conseil annule l'Alliance qui l'unissais jusqu’à présent à l'espace sullustéen. Aucune flotte ou force militaire sullustéenne pour quelque motif que ce soit ne pourra sans violer la souveraineté républicaine circuler sur le territoire de la Nouvelle République. Vous êtes prié de prendre vos dispositions dès à présent afin que les forces sullustéennes actuellement présente sur le territoire républicain, le quittent dans les plus brefs délai.

A l'avenir, le gouvernement de la Nouvelle République, et moi même, espérons, pour le bien des liens de coopération politique et économique qui existent encore entre nos deux Etats que vous saurez faire preuve de plus de considération et de respect pour la République. Avant de vous quitter, vous avez peut-être une déclaration à nous faire ?

[Volthaïr Sovv]

S'il avait eu un sourcil, Volthaïr l'aurait volontiers levé devant la réaction de la Présidente.
Certes, il s'agissait là d'une réaction logique à prendre lorsque vous vous rendez compte que votre "allié" profite de la situation à son unique avantage. Toutefois, la politique exigeait des preuves ainsi qu'une vision globale et tournée vers l'avenir pour agir. En l'occurrence, si elle avait raison officieusement, la Présidente ne faisait que bafouer sans motifs valables un allié. Les conséquences en seraient probablement fort dommageable.
Militairement parlant, mais également diplomatiquement parlant.

Volthaïr s'imposa de respirer calmement, comptant mentalement jusqu'à dix avant de répondre à la tirade manifestement préparée à l'avance. De toute évidence, cet entretient n'avait pas eu d'autre but que celui énoncé à présent. Un beau gâchis, mais preuves s'il en était besoin de l'incapacité manifeste de l'Exécutif républicain à mener une politique cohérente.

"-Vous me voyez navré de cette décision madame la Présidente. Mais elle vous regarde en tant que dirigeante politique de la Nouvelle République.
Toutefois il existe certains cas qu'il va convenir d'examiner avec prudence, et non l'emportement que je vous vois tenir, afin d'éviter que des tragédies ne ce produise.
Je suppose que, au vu de la politique partisane menée actuellement, les gens avec vous voudront que les unités de défenses SoroSuub présente dans l'espace républicain quitte de même les lieux?
Demandez leur également si vous interdisez aux Membres de la Nouvelle République toute négociations d'ordres militaire avec l'Espace sullustéen."

Sullust regrettait, et allait y perdre comme s'était le but de la manœuvre bassement partisane de la Présidente, ou des gens derrière elle qui tirait les ficelles comme avec une marionnette.
Mais il était tout à fait possible que des répercussions...intéressantes, viennent par la suite agiter la Nouvelle République suite à une décision aussi...contestable que mal avisée politiquement.

[Leia Organa]

"Navré" de cette décision ? Leia n'en croyais pas un mot, elle se rendait compte petit à petit que l'icone politique qu'elle pensait que Sovv était, n'avait plus grand chose d'iconique. Alors même qu'il avait plusieurs fois rembarrer Bail et Mon Mothma lorsqu'ils avaient besoin du soutiens pressant des sullustéens, lorsque Sovv soutins le refus de rejoindre l'Alliance dans ses heures les plus sombres, même la mort de Bail et la destruction d'Alderaan n'y changèrent rien.
A l'époque Leia avait même eu l'insolence de défendre l'honneur de Sovv devant Bail et Breha, qui n'y croyaient que difficilement. Et maintenant elle commençait à réaliser à quel point ce personnage n'avait rien d'un allié. Et que les mise en garde paternelle, n'était peut-être pas si "infondés" qu'elle semblait l'être pour elle. Elle était en colère pas contre Sovv, mais contre elle-même, de voir son manque de discernement de l'époque, et celui dont elle pouvait encore souffrir aujourd'hui, malgré ses "dons de Jedi" et les conseils de son frère en la matière.
Elle n'écouta qu'a moitié les dernières "vraies fausses" questions, pour y répondre rapidement...

- Je pense que nous avons été assez clair, sur les forces concernés par notre décision, ainsi que sur ce que cela signifie pour la communauté républicaine, dont la défense ainsi que les questions "d'ordres militaire" sont unifiées sous la coordination de l'Etat Major de la Nouvelle République, et ce sans qu'il soit nécessaire d'ajouter quoique ce soit sur la SoroSuub dont vous êtes seul à faire mention ici.

[Volthaïr Sovv]

"-Je fais mention de la SoroSuub madame la Présidente car, moi, j'ai conscience des enjeux et ne réagit pas sur un coup de tête ou sous la pression de quiconque.
Mais vous aviez prit votre décision bien avant de me contacter, aussi ne perdrais je pas davantage de temps à discuter."

L'Espace sullustéen avait doublement bien fait de ne pas ce déplacer, n'offrant ainsi pas la vue d'un émissaire congédié après que ses services eussent été jugés.
A présent il faudrait gérer les conséquences de la décision unilatérale d'une Présidente qui avait des illusions de grandeurs, pire que Palapatine en sont temps.

"-Je prend bonne note de votre position madame la Présidente. Notre Secteur va procéder aux modifications qui s'impose aussi rapidement que possible. Un certains délais va être requis pour traiter un cas ou deux, mais dans le seul but de ne pas exposer d'innocents à des dangers certains.
De notre côté, vous vous doutez bien entendue que le Secteur sullustéen ne rendra pas la pareille. Ayant conscience du caractère immédiat de la lutte contre l'Empire ainsi que la piraterie, nous laissons toujours aux vaisseaux républicains et ses alliés la possibilités de s'arrêter au sein de nos frontière. Et au vue du devoir de toujours secourir les amis dans le besoin, nous porterons toujours assistance aux citoyens républicains qui en feraient la demande ou ce trouveraient dans des situations critiques.

N'hésitez surtout pas à nous contacter à nouveau, directement ou via notre représentation diplomatique sur Coruscant, si vous aviez d'autre décisions ou idées lumineuses à nous soumettre. C'est toujours un plaisir.

Passez une bonne journée."

Pouf et la communication fut coupée, mais dûment enregistrée cela va sans dire.
Volthaïr demeura quelques instants à réfléchir. Pour tout dire le plan que la SoroSuub lui avait soumit concernant Mustafar n'était pas censé ce dérouler ainsi, mais il avait accepté les risques en s'engageant. La petite Organa cherchait à jouer les grandes femmes d'état et Sovv devrait faire avec, aussi usant que cela puisse être pour un politicien cherchant le meilleurs pour les siens et la galaxie quand il le pouvait.

Mais à présent il devait agir, aussi lança-t-il une nouvelle communication cryptée entre la SoroSuub, lui et le Sénateur de Karideph. La petite présidente l'avait peut être oublié, mais pas Sovv. Lui savait où ce trouvaient ses responsabilités et devoirs, bien au delà de la politique partisane de Coruscant.
Lorsque la communication fut établit, le sullustéen s'adressa à ses deux interlocuteurs:

"-Messieurs je vous salut et irait droit au but. Suite aux derniers événements, la Présidente Organa viens de rompre unilatéralement l'Alliance militaire entre nous.
Suite à ma demande d'explications à ce sujet, elle a confirmée que les unités de défense de la SoroSuub établit en orbite de Mustafar doivent quitter l'espace républicain sans délais.
Bien que je trouve sa décision au mieux malavisé, au pire prouvant un amateurisme politique et militaire certains, je me dois de m'y plier. Et maintenir les forces SoroSuub sous prétexte qu'elles sont en dehors de la politique partisane de Coruscant me parait une escalade dangereuse au vue de la situation. Ainsi je demande à la SoroSuub de s'y plier de mauvaise grâce.
Toutefois nous ne pouvons oublier notre accord défensif avec Karideph et monsieur le Sénateur sachez que j'entrevois différentes possibilité.

La plus pratique consisterait en une sécession en faveur de l'Espace sullustéen afin que nous puissions poursuivre votre protection légalement. Mais cette décision ajouterait de l'huile sur le feu.
Une autre pourrait être que vous exigiez une flotte défensive républicaine comme vous êtes en droit de le faire légalement, auquel cas les forces sullustéennes demeureront le temps que la Nouvelle République respecte ses engagements.
Une troisième constituerait en la vente des vaisseaux SoroSuub grâce à une enveloppe budgétaire allouée par le Sénat à votre Monde.
La dernière en ce que vous contestiez au Sénat même la décision unilatérale de la présidente.
Mais si vous avez d'autres idées monsieur le Sénateur, je suis tout ouï."


MJ, réaction du Sénateur de Karideph?