- lun. 1 déc. 2014 06:57
#14739
Aldan Mabral / Phyta Calos
Bien qu'il fut difficile de le deviner dans la morphologie insectoïde du Kari, celui-ci était troublé, quoique non surpris. En effet, les évènements récents qui avaient impliqué Sullust et la Nouvelle République, et rien moins que la personne de sa présidente, la jeune Leia Organa, n'avaient pas manqué de provoquer un certain remue-ménage sur Karideph. On y était lié envers les deux parties : par le statut de membre de la République, mais aussi par ce fameux accord défensif avec le puissant voisin sullustéen. Quelle décision prendre ? Il était impossible au sénateur de trancher en quelques secondes sur ce qui n'était pas moins que le destin politique de son monde.
Il fallait pourtant apporter une réponse à Volthaïr Sovv. L'implication de ce dernier auprès des Kari, en vue d'assurer leur protection, avait été appréciée. Cependant, ils ne pouvaient pour autant se permettre de se décider unilatéralement pour Sullust. Il fallait ménager les deux parties. C'est pourquoi le sénateur improvisa la réponse suivante :
-Monsieur Sovv, vous imaginez bien que je ne peux pas vous apporter une réponse pertinente sans en référer auprès du gouvernement et des institutions diverses de mon peuple. Cependant, vous savez à quel point nous apprécions les efforts déployés par vous-même et par votre état pour assurer la concorde et une amitié durable entre nos deux nations. Et dans le même temps, l'appartenance à la Nouvelle République est une situation avec laquelle nous ne pouvons composer ; il est hors de question de faire sécession, nous n'en avons pas les moyens, et n'en voyons pas l'intérêt.
Aussi, je vous propose ceci : comme vous l'avez mentionné, nous prendrons - ce me semble l'option la plus sage - la décision d'assurer officiellement notre défense par les forces de la Nouvelle République. Ceci implique bien évidemment que les vôtres restent présentes le temps que l'armée républicaine s'organise pour les remplacer. Mais je rajoute qu'un corps d'observation de la SoroSuub pourrait rester présent sur le monde, en observation. Une formation universitaire pourrait être dispensée par vos officiers et experts à nos futurs cadres. Dans le cadre du traité qui nous unit, et que nous ne pouvons ni ne voulons rompre, nous pourrions aboutir à un échange des compétences et des savoirs entre nos deux états : notre protection serait assurée par le gouvernement de Coruscant, mais vous garderiez ainsi un oeil et un pied sur notre monde, le temps d'exercice du traité. Qu'en pensez-vous ?
Il fallait pourtant apporter une réponse à Volthaïr Sovv. L'implication de ce dernier auprès des Kari, en vue d'assurer leur protection, avait été appréciée. Cependant, ils ne pouvaient pour autant se permettre de se décider unilatéralement pour Sullust. Il fallait ménager les deux parties. C'est pourquoi le sénateur improvisa la réponse suivante :
-Monsieur Sovv, vous imaginez bien que je ne peux pas vous apporter une réponse pertinente sans en référer auprès du gouvernement et des institutions diverses de mon peuple. Cependant, vous savez à quel point nous apprécions les efforts déployés par vous-même et par votre état pour assurer la concorde et une amitié durable entre nos deux nations. Et dans le même temps, l'appartenance à la Nouvelle République est une situation avec laquelle nous ne pouvons composer ; il est hors de question de faire sécession, nous n'en avons pas les moyens, et n'en voyons pas l'intérêt.
Aussi, je vous propose ceci : comme vous l'avez mentionné, nous prendrons - ce me semble l'option la plus sage - la décision d'assurer officiellement notre défense par les forces de la Nouvelle République. Ceci implique bien évidemment que les vôtres restent présentes le temps que l'armée républicaine s'organise pour les remplacer. Mais je rajoute qu'un corps d'observation de la SoroSuub pourrait rester présent sur le monde, en observation. Une formation universitaire pourrait être dispensée par vos officiers et experts à nos futurs cadres. Dans le cadre du traité qui nous unit, et que nous ne pouvons ni ne voulons rompre, nous pourrions aboutir à un échange des compétences et des savoirs entre nos deux états : notre protection serait assurée par le gouvernement de Coruscant, mais vous garderiez ainsi un oeil et un pied sur notre monde, le temps d'exercice du traité. Qu'en pensez-vous ?