- jeu. 5 mars 2015 22:08
#16675
L'entrevue fut accordée, ce qui en soit était d'ors et déjà une victoire pour les sullustéens étant donné l'animosité de l'exécutif républicain.
Contrairement à ce que ce dernier pensait savoir toutefois, les pertes financières n'étaient absolument pas en ligne de compte, ou si peux. Le Secteur sullustéen n'était touché que indirectement via la taxe versée par la SoroSuub, les quelques pertes en douanes et taxes étant tolérables. Pour le moment.
Depuis le début de la crise de Kalarba, les sullustéens avaient tout fait pour négocier au plus vite et au mieux, mais la Nouvelle République les avait ignorées, préférant alourdir chaque jours davantage les sanctions, certaines illégales, prisent à leur encontre alors que des demandes de négociations avaient été faites. Point de vent que cela, les archives officielles parlaient en faveur des sullustéens. Même celles des républicains pourraient être retournés contre eux en définitive s'ils s'entêtaient.
Car Sullust venait avec des excuses, des solutions...mais également certaines exigences. Ces exigences Volthaïr était presque sur que le Haut Conseil les rejetterait. Car les accepter serait reconnaître qu'une erreur avait été commise. Entraînant des réparations potentiellement désastreuses en terme d'image politique et économique.
Alors que Volthaïr, et son escorte diplomatique, ne montaient les marches du Capitole, nombre de journaliste ce pressèrent afin d'obtenir quelques mots d'une des personnalités les plus médiatiques du moment. En effet ce n'était pas tout les jours que l'un des Mondes Fondateurs de l'Alliance Rebelle, restaurateur de la démocratie républicaine tant défendue par Bail Organa, était pris pour cible par cette même Nouvelle République pour laquelle il s'était battue et avait donné ses fils et ses filles, comme tant d'autres.
"-Président Sovv! Allez vous plaidez votre cause devant la Présidente?
-Alors monsieur le Président on touche à votre portefeuille et enfin vous daignez sortir de votre caverne?
-Est il vrai que Sullust est au bord de la ruine?
-Allez vous démissionner?
-...etc etc"
Le flot de questions battait son plein, le service d'ordre peinant à maintenir les journalistes hors de portée.
Lorsque Volthaïr atteignit la dernière marche avant d'entrer dans le bâtiment, il se retourna pour faire face aux holocaméra:
"-Les événements de Kalarba et des Colonies du Nord m'amènent en effet à réagir en personne auprès du Haut Conseil de la Nouvelle République. La proposition de négociations émanait initialement de notre Secteur et répondait aux exigences républicaines.
-Pourquoi réagir uniquement maintenant Président Sovv? On murmure que les atteintes répétées à la SoroSuub en sont la cause.
-Nous étions prêt à négocier avant même que la SoroSuub n'enregistre ses plus importantes pertes et avions communiqués cette information aux services de la Sénatrice Tega. Néanmoins cette dernière n'a pas donnée suite à nos demandes et préférée alourdir les sanctions. Ainsi faute d'un partenaire pourtant missionné par le Haut Conseil je me vois contraint de venir ici même.
-Et si le Haut Conseil n'accède pas à vos demandes?
-Dans ce cas il me restera encore l'organe représentatif du Peuple de la République, le Sénat. Et par la suite la Cour de Justice républicaine.
-Espérez vous un succès égale à celui de l'affaire concernant Mustafar?
-J'espère surtout ne pas en arriver là, mais nous avons avec nous certaines preuves qui sauront nous rendre justice, et faire éclater la vérité aux yeux du Peuple de la République. Ce sera tout, le haut Conseil m'attend."
Une nouvelle salve de questions jaillit, mais il était trop tard Volthaïr tournait les talons et pénétrait dans le bâtiment. venaient à présent avec lui un seul garde du corps couvert par l'immunité diplomatique (bien qu'il ai put en avoir davantage il préférait ne pas alourdir l'atmosphère), un délégué SoroSuub, les deux capitaines incriminés par les services judiciaires républicains ainsi que trois assistants diplomatique en plus de Alti'el Sovv. Cette dernière était demeurée silencieuse devant les journalistes, Volthaïr tenant à prendre sur lui. Du reste elle ne jouerait qu'un rôle consultatif et représentatif, introduisant le dirigeant du Secteur qu'elle représentait devant les membres du Haut Conseil de la Nouvelle République.
Tandis que le garde et les autres attendaient dans un vestibule, fort bien gardé, Alti'el et Volthaïr pénétraient ensemble dans la salle du Haut Conseil.
La sullustéenne avança la première, s'inclinant gravement (elle n'était qu'un émissaire diplomatique après tout) devant les membres présent avant de déclarer:
"-Mesdames et messieurs les membres du Conseil, je vous présente Volthaïr Sovv, Premier Ministre élu de Sullust et Président du Conclave du Secteur sullustéen."
Sans un mot de plus, Alti'el s'efface pour laisser Vothaïr avancer à son tour.
Le petit sullustéen, haha, inclina légèrement la tête en signe de respect mais pas davantage. Après tout il était chef d'état, aussi petit soit cet état.
"-Mesdames et messieurs les membres du Haut Conseil, je me tiens devant vous afin de tenter de trouver une solution à l'amiable aux différents problèmes qui nous...divise en cette heure critique. Etant ici votre invité je vous laisse poser toute vos questions et exigences, mais sachez avant toute chose que les deux capitaines des navires que vous avez jugés incriminés dans les affaires de Eriadu et Mustafar sont ici avec moi, conformément à vos demandes.
Ces deux personnes ayant agit sous mes ordres ou ceux de la SoroSuub, je vous serais gré pour eux de traiter leur cas en premier lieux. Je suis tenue par mes responsabilités à demeurer auprès de vous aussi longtemps que nécessaire, eux ne sont que de simples citoyens.
Je vous en prie."
Les paroles étaient courtoises, à tout le moins, mais le ton résolument neutre. Volthaïr était prêt à faire face aux reproches, mais n'était pas là non plus pour quémander.
Le Secteur sullustéen s'était pour l'heure garder de toute réaction malvenue, mais il le pourrait encore.
Contrairement à ce que ce dernier pensait savoir toutefois, les pertes financières n'étaient absolument pas en ligne de compte, ou si peux. Le Secteur sullustéen n'était touché que indirectement via la taxe versée par la SoroSuub, les quelques pertes en douanes et taxes étant tolérables. Pour le moment.
Depuis le début de la crise de Kalarba, les sullustéens avaient tout fait pour négocier au plus vite et au mieux, mais la Nouvelle République les avait ignorées, préférant alourdir chaque jours davantage les sanctions, certaines illégales, prisent à leur encontre alors que des demandes de négociations avaient été faites. Point de vent que cela, les archives officielles parlaient en faveur des sullustéens. Même celles des républicains pourraient être retournés contre eux en définitive s'ils s'entêtaient.
Car Sullust venait avec des excuses, des solutions...mais également certaines exigences. Ces exigences Volthaïr était presque sur que le Haut Conseil les rejetterait. Car les accepter serait reconnaître qu'une erreur avait été commise. Entraînant des réparations potentiellement désastreuses en terme d'image politique et économique.
Alors que Volthaïr, et son escorte diplomatique, ne montaient les marches du Capitole, nombre de journaliste ce pressèrent afin d'obtenir quelques mots d'une des personnalités les plus médiatiques du moment. En effet ce n'était pas tout les jours que l'un des Mondes Fondateurs de l'Alliance Rebelle, restaurateur de la démocratie républicaine tant défendue par Bail Organa, était pris pour cible par cette même Nouvelle République pour laquelle il s'était battue et avait donné ses fils et ses filles, comme tant d'autres.
"-Président Sovv! Allez vous plaidez votre cause devant la Présidente?
-Alors monsieur le Président on touche à votre portefeuille et enfin vous daignez sortir de votre caverne?
-Est il vrai que Sullust est au bord de la ruine?
-Allez vous démissionner?
-...etc etc"
Le flot de questions battait son plein, le service d'ordre peinant à maintenir les journalistes hors de portée.
Lorsque Volthaïr atteignit la dernière marche avant d'entrer dans le bâtiment, il se retourna pour faire face aux holocaméra:
"-Les événements de Kalarba et des Colonies du Nord m'amènent en effet à réagir en personne auprès du Haut Conseil de la Nouvelle République. La proposition de négociations émanait initialement de notre Secteur et répondait aux exigences républicaines.
-Pourquoi réagir uniquement maintenant Président Sovv? On murmure que les atteintes répétées à la SoroSuub en sont la cause.
-Nous étions prêt à négocier avant même que la SoroSuub n'enregistre ses plus importantes pertes et avions communiqués cette information aux services de la Sénatrice Tega. Néanmoins cette dernière n'a pas donnée suite à nos demandes et préférée alourdir les sanctions. Ainsi faute d'un partenaire pourtant missionné par le Haut Conseil je me vois contraint de venir ici même.
-Et si le Haut Conseil n'accède pas à vos demandes?
-Dans ce cas il me restera encore l'organe représentatif du Peuple de la République, le Sénat. Et par la suite la Cour de Justice républicaine.
-Espérez vous un succès égale à celui de l'affaire concernant Mustafar?
-J'espère surtout ne pas en arriver là, mais nous avons avec nous certaines preuves qui sauront nous rendre justice, et faire éclater la vérité aux yeux du Peuple de la République. Ce sera tout, le haut Conseil m'attend."
Une nouvelle salve de questions jaillit, mais il était trop tard Volthaïr tournait les talons et pénétrait dans le bâtiment. venaient à présent avec lui un seul garde du corps couvert par l'immunité diplomatique (bien qu'il ai put en avoir davantage il préférait ne pas alourdir l'atmosphère), un délégué SoroSuub, les deux capitaines incriminés par les services judiciaires républicains ainsi que trois assistants diplomatique en plus de Alti'el Sovv. Cette dernière était demeurée silencieuse devant les journalistes, Volthaïr tenant à prendre sur lui. Du reste elle ne jouerait qu'un rôle consultatif et représentatif, introduisant le dirigeant du Secteur qu'elle représentait devant les membres du Haut Conseil de la Nouvelle République.
Tandis que le garde et les autres attendaient dans un vestibule, fort bien gardé, Alti'el et Volthaïr pénétraient ensemble dans la salle du Haut Conseil.
La sullustéenne avança la première, s'inclinant gravement (elle n'était qu'un émissaire diplomatique après tout) devant les membres présent avant de déclarer:
"-Mesdames et messieurs les membres du Conseil, je vous présente Volthaïr Sovv, Premier Ministre élu de Sullust et Président du Conclave du Secteur sullustéen."
Sans un mot de plus, Alti'el s'efface pour laisser Vothaïr avancer à son tour.
Le petit sullustéen, haha, inclina légèrement la tête en signe de respect mais pas davantage. Après tout il était chef d'état, aussi petit soit cet état.
"-Mesdames et messieurs les membres du Haut Conseil, je me tiens devant vous afin de tenter de trouver une solution à l'amiable aux différents problèmes qui nous...divise en cette heure critique. Etant ici votre invité je vous laisse poser toute vos questions et exigences, mais sachez avant toute chose que les deux capitaines des navires que vous avez jugés incriminés dans les affaires de Eriadu et Mustafar sont ici avec moi, conformément à vos demandes.
Ces deux personnes ayant agit sous mes ordres ou ceux de la SoroSuub, je vous serais gré pour eux de traiter leur cas en premier lieux. Je suis tenue par mes responsabilités à demeurer auprès de vous aussi longtemps que nécessaire, eux ne sont que de simples citoyens.
Je vous en prie."
Les paroles étaient courtoises, à tout le moins, mais le ton résolument neutre. Volthaïr était prêt à faire face aux reproches, mais n'était pas là non plus pour quémander.
Le Secteur sullustéen s'était pour l'heure garder de toute réaction malvenue, mais il le pourrait encore.