L'Astre Tyran

[Luke Skywalker]

Depuis quelques temps le Moff impérial de Kuat semblait en conflit avec les sphères dirigeantes du sommet de l'Empire. Une réunion du conseil n'aurait pas eu lieu pour autant si les jedi n'avaient pas été nommés par les deux parties en présence.

En effet, l'Empire avait prévenu que Helera Kor'rial, la jeune femme qui avait été acceptée au temple et dont avait justement parlé Mya Tellis à Luke, était une sith. La révolte de Kuat n'aurait étés selon l'empire qu'une machination destinée à engager les flottes Néo Républicaines dans un piège. Plus étonnant encore ils avaient reçus ce message

Message en direction de l’ordre Jedi
De la part du Moff Hayden Kor’rial

Défenseurs de la liberté et des droits fondamentaux, je suis le Moff Hayden Kor’rial de Kuat. L’empire a récemment soulevé la question d’une menace Sith en la personne de ma nièce Helera Kor’rial. Ainsi, je vous donnerai toutes les informations à ma disposition pour la traquer et la mettre hors d’état de nuire, si tant est que ces diffamations soient vérifiées.

Les Sith n’ont pas lieu d’être sur Kuat et ne doivent pas y avoir de pouvoirs.

J’attends votre réponse avec la hâte qu’oblige la situation politique de la planète.

Bien à vous,
Hayden Kor’rial, Moff de Kuat.

Pour le Maître Gwindor Morellion une réunion du conseil devait avoir lieu. Luke s'y rendit donc à sa demande, l'invitant avec ses pairs a exposer sa vision des choses.

[Gwindor Morelion]

Gwindor se trouvait déjà dans la salle du Conseil lorsque les premiers Maîtres y entrèrent. La moindre des choses quand on convoquait, aussi aimablement qu’on voulait, quelqu’un était d’être là dans les temps et de ne pas se laisser désirer. Il salua chacun des Maître entrant, l’avantage d’avoir un Nouvel Ordre Jedi si réduit était que chaque membre avait l’occasion de bien mieux connaitre les autres, avant de les laisser prendre place tout en demeurant debout. Gwindor savait ainsi focaliser l’attention sur lui. Car en ce jour il ne venait pas seulement réfléchir avec ses paires mais aussi et surtout les convaincre.

« -Merci à tous d’être venue si promptement. Nul ici n’ignore le message que nous avons reçu de la part des autorités impériales ainsi que celui en provenance du Moff Hayden Kor’rial de Kuat. Nul non plus n’ignore son liens de parenté avec Helera Kor’rial, cette manipulatrice de la Force Obscur qui tente de créer je ne sais quel ordre de sensitif destiné à servir ses propres buts.

Concernant cette Helera ma position est assez claire. Son ordre est une menace pour la Galaxie. Non pas par ce que leur voie, leur façon d’appréhender la Force est différente, mais bien par ce qu’elle ne sert que ses propres buts. Nous ne servons ici pas notre propre intérêt. Certes nous servons la République, mais uniquement par ce que l’idéal républicain défendue par la Présidente Organa et la grande majorité des Sénateurs est un idéal de paix et de démocratie. Au-delà de cette considération politique, nous servons la Force. Et la Force n’a, d’après moi, pas la volonté de réduire quiconque à sa volonté. Le groupe de cette Helera en revanche je ne saurais être aussi affirmatif. Au contraire.
Ainsi il nous faut neutraliser toute organisation qu’elle formerait, de par la menace de cette organisation. Apprendre aux sensitifs à ne pas faire abstraction de leurs sentiments, de suivre uniquement leur cœur et leur envie, c’est la voie immanquable du Côté Obscur. La voie de la facilité, des excès.

Pour revenir à Kuat donc, il me semble indispensable de saisir là l’occasion de mener une enquête de terrain destinée à vérifier l’implication ou non des Sith. Tant que des Sith seront, ou des manipulateurs de la Force servant leur intérêts propre, à des postes de décisions, alors la paix et la République seront menacés.

De plus, nous avons été contactés. Certes l’Empire peut chercher à nous faire faire le « sale boulot » et de même le Moff de Kuat chercher à gagner du temps tout en nous envoyant sur la piste de cette Sith, qui peut être n’est même plus là-bas depuis des lustres. Nous ne serions ainsi que des pions sur un échiquier politique. Tout en chacun ici connait ma passion pour la politique et ses intrigues. Pourtant je suis prêt à m’y plonger. Car au-delà des considérations triviales de politiques partisanes, il y a un Peuple. Celui de Kuat. Si l’Empire seul opère, nul ne saura jamais ce que désire le Peuple de Kuat. Si la Nouvelle République seule frappe, il en ira de même.

La Force Vivante elle-même n’est pas en nous pour que nous laissions des innocents périr sous des bombardements orbitaux ou des purges menées par le Double I.

Si en ce jour nous ne répondons pas. Si nous n’envoyons pas quelqu’un pour à tout le moins tenter une autre approche, alors peut être l’occasion ne se représentera plus jamais. Alors des souffrances supplémentaires apparaitront. Pire encore, l’Empire pourra alléguer que le Nouvel Ordre Jedi n’ayant pas répondu, il n’a pas utilité à nous reconnaitre comme partenaire pour les prochaines négociations. En clair, soit nous prenons un risque calculé, soit nous acceptons de laisser la peur et la haine présidées à la destinée de la Galaxie. En notre âme de Jedi nous ne pouvons refuser, aussi risqué que soit le défi à relever. »

[Luke Skywalker]

Luke avait écouté attentivement Gwindor Morelion, le Maître qu'il n'avait pas vus depuis des mois exposer sa vision de la situation. Celle ci avait le mérite d'être claire. Il regardait les Maîtres autour de lui ou sous forme holographique avant de prendre la parole.

" Nous avons en effet plusieurs sujets à aborder aujourd'hui. Commençons par celui d'Helera Kor’rial, et de cet Ordre gris qu'elle a sans doute déjà formée.

Ma vision personnelle des choses est que nous devons garder tout discernement quand à ce qu'il représente. La padawan Tellis a elle même été intéressée par leur vision de la Force, et ce avant même qu'une sorcière sith ne trouble son esprit.

Je ne connais pas chaque membre de notre Ordre personnellement, mais je suppose, j'imagine à raison, que quiconque en fait partie a déjà des convictions fortes qu'il n'est pas faciles de faire vaciller.

Je n'imagine pas cette padawan avoir été tentée par quelques choses d'aussi obscur qu'il ne pourrait le paraître au premier abord, quand bien même on sait qu'une ancienne inquisitrice Impériale en fait partie.
Du point de vue du dogme, les choses sont simples. On ne sait rien d'eux. ne sachant rien de leur dogme nous ne sommes pas en mesure des les condamner de facto sur ce sujet."

Mantell Qual présent sous forme holographique se permit de prendre la parole.

"Mais nous pouvons juger les êtres pour ce qu'ils font. La mauvaise graine de donne pas de bel arbre ni de bon fruits, qu'une inquisitrice dont le rôle principal est de détruire les jedi soit à l'initiative d'un tel Ordre est des plus inquiétant à son sujet"

Luke regarda le Mon Calamari et lui répondit.

"Certes. Mais le pardon existe, ne pas l'accepter serait condamner le monde à la destruction. Qu'est ce qui ferait cesser les vendetta si le pardon n'était plus?"

"Le pardon oui, la naïveté non. De la même manière que vous avez confiance en les padawan de notre Ordre de par la sincérité de leur engagement, rappeler vous qu'on ne deviens pas inquisiteur impérial sans le vouloir ardemment. Une telle force de volonté idéologique est aussi difficile à dévier que celle d'un Jedi, si ce n'est plus."

Luke réfléchissait. La pensée de Maître Qual allait à l'encontre de ce qu'il avait toujours pensé. S'il n'avait pas cru à la repentance il n'aurait jamais réussi à convaincre son père de le rejoindre pour tuer l’impératrice. Maître Fisto pris la parole, voyant bien que Qual avait marqué son point et que Luke songeait encore à la parole de l'ancien.

"Maître Morellion, vous invoquez que ce n'est pas leur façon d’appréhender différemment la Force que nous qui fait de l'Ordre gris un danger mais le fait qu'il ne soit qu'un instrument d'Helera Kor’rial. Sans vouloir vous offenser avez vous des preuves de ce que vous avancez ou est ce pure spéculation?

Aussi vous semblez bien connaitre leurs préceptes basés sur leur suivi unique de leurs émotions et de leurs envies, auriez vous discutés de théologie avec les jedi gris à ce sujet?"

Luke relevait la tête et prenait la parole.

"Nous n'avons de toute évidence que trop peux de contacts avec l'Ordre gris pour comprendre leur dogme. Mais Maître Qual à selon moi raison de partager votre méfiance Maître Morellion. Puisque nous ne pouvons les juger Moralement jugeons les Pénalement.

Et sur ce sujet nous avons matière à sévir. Tout Ordre de la Force n'ayant pas fait de de demande au Séant pour être reconnu comme tel et portant une arme sur le territoire républicain est hors la loi.

Demandons au Padawan Tellis de leur faire part de notre ultimatum d'un mois ( IRL) pour s'inscrire comme Ordre de la Force et être jugé par le sénat comme tel. S'ils ne se soumettent pas à l'article 5 de la Loi Constitutionnelle de réglementation du statut religieux de la Nouvelle République, nous rappellerons à tous les jedi que tout membre d'un Ordre non reconnu par le sénat parcourant le territoire de la Nouvelle République doit être désarmé par nous ou toute autorité. C'est notre travail.

Ceci n'est rien d'autre que la loi. Ils ont la possibilité de se mettre en conformité avec elle, et bien qu'ils n'observent pas le Code jedi ils ne sont pas dispensés de l'observation des règles du Sénat. Ainsi si nous rencontrons un membre de l'Ordre gris or de nos frontières, tâchons de le traiter d'égal à égal. En revanche en territoire républicain n'oublions pas la mission que nous a confiée le Sénat."

Luke enchaîne ensuite sur Kuat, autre sujet épineux.

"Concernant Kuat j'ai le sentiment que cela a tout du piège. Si le Moff Impérial voulait tant que cela que son peuple vive mieux il aurait dis rejoindre la Nouvelle République et la démocratie. Mais il ne l'a pas fait, davantage la marque d'un ambitieux que d'autre choses.

La population de Kuat sera en effet menacée de bombardements impériaux, mais l'Empire nous a toujours habitué à cela. Combien de fois n'avons nous pas serrés les dents, quand il pénalisait des peuplades entières pour les attaques rebelles de généraux tels que vous, Maître Morelion? Votre combat n'en était pas moins juste, c'est le lot de tout système totalitaire de vouloir vous soumettre à sa volonté par le chantage.

Vous ne seriez pas le Maître Morelion membre du conseil je vous dirais sans hésiter de ne pas y aller. Que c'est un piège grossier, un règlement de compte entre dictatures n'a pas vocation à nous voir intervenir. Quand à la question de savoir si on pourra nous reprocher de ne pas être venu, n'oubliez pas que nous sommes en guerre avec l'Empire Maître. On ne reproche pas à un policier de la CorSec de Corellia de n'être pas venu aider un gangster de Nar Shaddaa cherchant à s'émanciper de la mafia locale. Qui écouterait le gangster se plaignant qu'un lointain policer sur qui il tirait à vue d'habitude n'est pas venu l'aider lorsqu'il fonda son propre gang?"

Mais malgré tout cela, malgré qu'il songea que Maître Morelion filait droit dans un piège, il ne se voyait pas le droit de lui refuser d'y aller. Déjà parce que lui aussi par le passé, n'avait toujours fait que se précipiter au devant des pièges bien qu'il savait comme Maître Morelion ce jour là, qu'il s'agissait d'un. Ensuite parce qu'il ne douta pas que la motivation du Maître jedi serait de penser avant tout aux civils. Si l’ancien général voulait prendre un tel risque qui mettrait sa vie en jeu, il ne pouvait lui refuser, car la motivation était noble. Il avait donné toute sa vie pour cela, lui ôter aurait été lui ôter sa raison d'exister sous cette forme.

"Pour l'Empire vous n'êtes pas qu'un jedi Maître. Vous avez aussi été le général de l'Alliance qui lui a le plus donné de fil a retordre. Vous êtes certain de vouloir y aller comme diplomate sachant que nombre d'entre eux ne souhaitent que votre mort?"

[Gwindor Morelion]

Une fois son petit discours terminé, où ses sentiments étaient certes assez visible, Gwindor était venue s'asseoir dans le siège qui lui était dévolue.
Le nombre d'emplacement de sièges disponible faisait mal au cœur du Jedi à chaque fois qu'il en prenait conscience. Mais il ne pouvait rien à cela. En revanche il pouvait faire ce qui était en son pouvoir pour qu'une telle chose n'arrive plus. La nouvelle génération de Padawan prenait de l'ampleur. Un jour, eux tous les Maîtres du Conseil ne seraient plus ici, retournés à la Force qu'ils seraient. Mais les Padawan Duron, Tellis et Kun siégeront au Conseil. Il ne tenait qu'à eux, les Maîtres présent, de faire en sortes que d'autres les rejoignent.

Gwindor chassa ses pensées de son esprit pour se concentrer sur l'instant présent.
Les propos de Maître Skywalker n'était pas faux, mais Gwindor ne pouvait y souscrire pleinement. La réponse de Maître Qual en revanche était on ne peux plus limpide...et allait parfaitement dans le sens de Gwindor. Mieux, il n'avait pas lui même songé aux implications que soulevait le nautoléen:

"-Je suis d'accord avec Maître Qual. L'engagement que demande l'Inquisitorus est trop grand, trop important pour parler d'un simple pardon. Je crois en la repentance, mais certaines choses peuvent difficilement l'être. Certains actes sont tout simplement trop lourd à porter. Dar Vader aurait il survécu que nous n'aurions pus le réintégrer. Soyons franc, la Nouvelle République aurait exigé sa tête. Au mieux aurions nous fermez les yeux...Encore que pas tous.
Il en va de même pour les anciens de l'Inquisition.

Et que voyons nous à présent? Maintenant que l'Empire ne désire plus, officiellement du moins, des Siths en son sein, ces derniers en bon parasites s'en vont trouver ailleurs le soutient dont ils ont besoin. La Guerre des Clones fut la maladie provoquées par les Sith, l'armée des Clones puis l'Empire leur vecteur de propagation. A présent que l'Empire n'est plus un vecteur adéquat, les Sith et leur acolytes cherchent autre chose pour prospérer.

Voila pourquoi, Maître Fisto, je considère cet Ordre Gris comme rien de plus qu'un instrument de Helera Kor’rial. Sa façon de gagner la puissance et le pouvoir qui lui font défaut depuis que l'Empire la rejeté. A tord ou a raison cela ne nous regarde en rien."

Gwindor fit alors silence, écoutant la suite de l'avis de Maître Skywalker. Leur vision des choses étaient souvent opposés, donnant une confrontations des points de vue des plus intéressantes. Mais cette fois Gwindor la partageait.

"-Je suis d'accord. Tant que cet Ordre Gris ne sera pas reconnue par le Sénat, il devra déposer les armes sur le territoire de la Nouvelle République. Je me chargerais personnellement de conduire les investigations qui seront nécessaires.

Concernant Kuat en revanche, ne parliez vous pas de pardon Maître Skywalker?
Certes le Moff actuel, enfin le Gouverneur rebelle, n'a pas réellement envie de rallier la Nouvelle République. Sinon ce serait fait depuis belle lurette. Même avec la réserve que cet homme devait avoir des difficultés à manœuvrer à sa guise.
Si nous ne permettons pas à un Moff, aussi important que celui de Kuat, de s'émanciper alors quid de tout ceux de moindres importances partout dans la Galaxie? Qui suivra quand un Monde d'importance capitale au sein du Noyau ne reçoit que notre silence?

De plus si l'Empire nous a habitué à des exactions, à l'époque nous ne pouvions pas grand chose hormis nous battre et de ne pas baisser les bras.
Aujourd'hui nous avons la possibilité de tenter, à minima tenter, d’empêcher une telle chose de se produire.

Je sais qu'il pourra s'agit d'un piège. Je sais que l'Empire ne rêve que de me tuer, que voulez vous on ne se refait pas quand on est une dictature. Mais je sais aussi que pendant tout ce temps, toute cette Guerre Civile et avant, je n'ai pas baissé les bras devant l'Empire, l'Impératrice et Dark Vader.

Pensez vous qu'un trio décidé à tuer du Jedi, tout en parlant de paix à la Nouvelle République, va me faire reculer?

Nous parlons ici d'une mission d'une telle importance que la vie d'une seule personne, fut elle aussi importance à mes yeux, ne compte pas réellement.

Si le Conseil vote pour, j'irais."

[Luke Skywalker]

Le vote des jedi s'exprima, Kit Fisto le premier.

"Pour moi cela sera non. S'occuper de Kuat serait s'occuper de politique . Je ne pense pas que vous vouliez y aller que pour les civils Maître Morelion, le Général rebelle que vous avez été a autre choses en tête. Nous devons trouver Helera Korial et rien ne prouve qu'elle soit bien sur Kuat. Trouver cette inquisitrice est la seule chose que l'Empire attends de nous pour ménager une éventuelle paix."

Maitre Qual pris a son tour la parole.

"Je pense qu'une personnalité moins contestée par l'Empire que vous ferait davantage l'affaire pour négocier à Kuat. Voir laisser la république s'en charger plutôt qu'un membre de notre Ordre. C'est non pour moi également."

Maître Vos parla a son tour.

" Il faut se mêler de l'affaire de Kuat, Maître Morelion a raison. Mais en se contentant de se tenir prêt à intervenir, demeurant dans les parages. Je ne serais pas pour y intervenir directement mais ne pas baisser la garde et se tenir prêt serait utile."

Luke quand a lui, avait écouté l'avis des autres. Lui aurait foncé dans ce piège autrefois. Mais il pensait avoir un peu mûri.

"Je ne pense pas vexer Maître Qual, Fisto et Vos en rappelant que les jeunes Maîtres se font rare. Je ne veux pas priver les jedi de vos enseignements en vous laissant agir de manière inconsidérée. Depuis la disparition de Maître Rizzan nous sommes encore moins nombreux, c'est pourquoi je me prononcerait aussi contre votre départ pour Kuat. Au delà d'aider ces civils nous devons nous concentrer sur la survie de notre Ordre, car c'est pas la formation des padawan comme Kun, Durron ou Tellis que nous lui offrirons un avenir, pas en remplaçant ce que des Républicains peuvent faire a notre place. J'ai besoin de vous comme Jedi Maître, pas comme Général. "

Les jedi avaient votés, il ne devait pas y aller.

Je précise que la dernière phrase est vraie aussi bien In RP que Hrp

[Gwindor Morelion]

Ainsi donc les Maîtres avaient décidés. Tous étaient contre. Tous ne voulaient pas intervenir. Tous étaient pour laisser des milliers d'innocents potentiellement périr sous un bombardement orbitale.
Les idéaux du Nouvel Ordre Jedi était ils à ce point vides de sens?

Contrairement à ce que les papy du Conseil pensaient, l'avenir de l'Ordre n'était pas uniquement dans la jeune génération. L'avenir de l'Ordre, était dans ses croyances. S'était quand l'ancien Ordre avait oublié sa mission première pour devenir une machine de guerre qu'il s'était perdue.
A l'époque il y avait plusieurs milliers de Jedi. Et en un instant ils avaient été balayés.
Le nombre ne faisait rien.
Les Maîtres du Conseil pouvaient s'ils le désiraient demeurer au Temple, ou ailleurs, et former des apprenties. Encore et encore, en ressassant les souvenirs du passé.
Mais si rien n'était fait pour améliorer cette galaxie, alors l'histoire se répéterait.

Gwindor se savait l'un des rares à pratiquer les enseignements de Maître Qui Gon Jin. A respecter la Force Vivante et par extension toute les créatures vivantes. Il respectait la vie, fut elle impériale et engoncé dans une armure de plastique blanche.

Le Conseil des Jedi condamnait ainsi Kuat. Pire que tout, il acceptait de ne pas saisir la chance qu'il y avait de faire cesser une guerre stérile.

Sans rien ajouter, Gwindor Morelion quitta la pièce en laissant les Maîtres trouver de grandes et belles idées pour l'avenir...