L'Astre Tyran

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Laissé en ruine par l'Empire, restauré par la Nouvelle République, le Temple Jedi de Coruscant abrite désormais le Nouvel Ordre Jedi, ainsi que les archives de l'Alliance Rebelle. Haut lieu spirituel, cet édifice est le sanctuaire des Jedi.
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By Yselia Merevis
#30893
Cela faisait quelques heures que j'étais revenu des locaux ou j'avais retrouvé un officier de la Nouvelle République que je connaissais bien. A savoir Han Solo. Je m'étais mêlée à l'entrainement de jeune padawan afin de reprendre les vieilles habitudes, de ne pas rester à moisir dans mon coin en déprimant sur ce que j'avais perdu. Et le fait de me retrouver entourée de ces jeunes gens ne manquait guère de me rappeler mon propre noviciat. Aux disputes avec mes camarades pour savoir qui serait le ou la meilleure. Des disputes d'enfants, mais que les Maîtres et les Chevaliers ne tardaient à faire cesser, nous rappelant que le conflit mène au Côté Obscure de la Force.
J'avais répété les mouvements de base de manière inlassable, pendant prêt de deux heures, montrant aux moins doués comment corriger progressivement les mauvaises habitudes pour finalement parvenir à un geste se rapprochant lentement de ce que leur demandait l'instructeur, qui me remercia de lui donner un coup de main. Je hochais de la tête, acquiesçant. Puis je quittais le terrain de sport et me dirigeais vers ma chambre afin de pouvoir prendre une douche dument méritée, et c'est avec une délectation non feinte que je savourais la moindre goutte d'eau qui parcourait ma peau, emportant avec elles la fatigue et la crasse de l'exercice. Et en même temps, je sentais l'inquiétude de ma situation s'éloigner progressivement.
Je tournais lentement la commande d'eau, faisant cesser le jet, sentant comme un appel dans la Force. Je saisissais donc de quoi me sécher, puis j'enfilais une tenue fraîche et sortais de la chambre, me laissant guider par mes pas.
J'ignorais ou je devais aller, mais mon corps le ressentait comme une évidence que la Force lui hurlait en cet instant. Si bien que bientôt, je me retrouvais dans le hall de l'imposant Temple, face à la porte d'entrée. Mais l'évènement que j'attendais ne s'était pas encore produit. Aussi, je m'asseyais et exerçais sur mon corps en méditant, refluant les évènements extérieur et exerçant ce coup ci ma maîtrise de la Force.
Je me concentrais, attendant patiemment, jusqu'à ce qu'il soit là, gravissant les marches du Temple.


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-Sois la bienvenu, jeune homme. Que puis-je pour toi?

Mon "regard" semblait plonger au plus profond de cet être que la Force avait guider jusqu'ici, un sourire accueillant sur les lèvres. Ma voix s'était élevée dans l'air tel une note de cristal, raisonnant presque sous l'immense plafond. Claire et douce.
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By Veran Arsiel
#30894
J'observe les alentours qui se dévoilent peu à peu. L'architecture et l'ambiance témoigne de la valeur de cet endroit. Un endroit sacré. C'est ici que j'aurais du grandir si l'Empire n'avait pas proclamer l'Ordre 66. Mais au fond... Est-ce si grave ? J'ai pu avoir une enfance heureuse et pleine d'amour. Tout en étant guidé par ma mère... Avant que je ne la perde. Je revois encore ses sourires, je sens encore ses lèvres sur mon front, ses doigts parcourant mes cheveux. Tout ceci réside en moi, me rappelant sans cesse que ce temps est révolus, que jamais plus je n'aurais la chance de baigner dans autant de tendresse. De me déconnecter des noirceurs que je hais tant.

Oui... La haine... La haine envers ce monde injuste. La haine envers les ténèbres dévorants ce qui est beau. La haine envers les insectes détruisant le bonheur d'autrui. La haine des monstres anéantissant les sourires d'enfants. La haine de résider dans un monde qui mérite mieux, et qui peut-être mieux. Si il était mieux gouverner.

Je me secoue la tête. Je ne dois pas toléré la parole de cette voix funeste. Pour ma mère.

Mais d'un autre côté... Elle est si séduisante... Contenir autant d'émotions noir est malsain, n'importe qui peut le dire. Pourquoi n'ais-je pas droit de m'en libérer ? Pourquoi dois-je cohabiter avec ces désirs sombre ? Forte heureusement j'ai conscience que ce n'est pas le bon chemin, qu'il ne s'agit pas de rejeter ces émotions, mais de faire la paix avec elle. Mais strictement rien ne m'y encourage. Aucune lueur salvatrice ne panse mes plaies pour me baigner dans la tendresse où je me trouvais jadis. Il n'y avait que les attentions de ma mère pour me mettre dans un état second de pur relaxation. Il n'y avait qu'elle que pour me maintenir en paix.

Depuis qu'elle est partie, j'ai tué maintes personnes pour la Nouvelle République. Et ces morts résident toujours dans ma tête. Douze ans durant j'ai été l'acteur d'une majeur partie de ce que je reproche au monde. J'ai tué, détruit, et certainement pire.

L'esprit torturé, il m'a toujours fallut trop de temps pour me convaincre de ne pas avoir eu le choix. Affirmation éphémère, surtout avec mon esprit analyste qui calcule toute possibilités et leurs conséquences...

Mais de nos jours, la paix semble être en bonne voie. Pourtant, au fond de moi. Je ne suis pas satisfait. Non, je culpabilise. Ais-je vraiment été dans le bon camps? Est-ce que tout ceci amènera vraiment la paix et la tranquillité dans toute la galaxie ? Non. Ce serait trop beau. Alors que faire ?

Soupire...

Je m'en remet à ma mère. Aux Jedi. A la Force. Ils pourrons me guidé. Peu importe la manière, peu importe le résultat. Ils me guiderons vers un chemin. Ils m'aiderons à trouver les réponses à mes questions. Réponses que je dois trouver de moi même, mais sans luciole pour me guidé, c'est peine perdu.

Je ferme les yeux, et essaie de me détendre. Plus je parcours les marches, et plus j'ai peur du regards des Jedi. Ils vont me prendre pour un jeunot de vingt-cinq ans qui s'est perdus et qui prétend vouloir être Jedi. Quand bien même ils discerneraient les cinq ans supplémentaires, je m'attend d'avance à ce qu'ils me jugent bien trop vieux. Même si je n'ai fais qu'une bonne moitié de la formation.

Je sens une présence, oppressante. Au fil de mes pas. Cela n'est pas sans influé la pression que je ressentais déjà à la base. J'inspire lentement, à plein poumon. Pour expirer lentement, profondément. C'est alors qu'une voix m'interpelle :


Sois la bienvenu, jeune homme. Que puis-je pour toi?



La mélodie cristalline qu'offre sa voix à ses mots me provoque un frisson, parcourant la totalité de mon corps. C'est la présence que j'ai ressentis, et je me sens d'autant plus observé. Ce qui contraste d'ailleurs avec son apparente cécité. Je sens cette femme dévoré mes secrets qui se traduirons sûrement par un ressentis globale et instinctif... Elle fait, ce qu'en temps normal je ferais. A défaut de pouvoir maintenant en vue de la situation et de la personne concerné. Sentir cette présence me parcourir me met très mal à l'aise. Je n'aime pas que l'on me découvre, pas aussi vite. Sans parler des émotions noir qui font entièrement partie de moi. Que va t-elle en dire ? Que je suis profondément perdus et qu'il faut me guidé ? Que beaucoup de conflits résident en moi ? Que je suis un danger potentiel, pour moi même et autrui ? Je sais tout ça. Je le sais et c'est bien pour ça que je suis ici. Alors pourquoi supporter ses... "yeux"...

Mais sa voix, si douce et si pure, à le mérite de dévoilé une profonde bienveillance. Du moins, je le sens. Prit de court, je suis un peu perdu. Mais je m'incline lentement et gracieusement, pour répondre à cet être mystérieux :

Mes salutations. Je vous présentes mes sincères excuses pour la probable gêne que j'occasionne en pénétrant ces lieux qui sont votre. Et navré également de me présenté si tard, vous savez sûrement autant que moi, que je n'ai pu jusqu'ici. Je me présente à vous, pour une requête qui me tiens à cœur, dont j'en ais conscient, s'en résultera sûrement d'un refus. De mes cinq à dix-huit ans j'ai suivis l'enseignement de ma mère, une Chevalière Jedi exilé. Je n'ai pu poursuivre cette formation à mon grand déplaisir. Et je souhaite rattraper ce temps précieux, perdu dans la violence.


Ma voix est sereine, profonde, honnête et très respectueuse. Mais avec très certainement un soupçon de lassitude. Après tout ce que la guerre nous fait traversé, et l'enfance dont on nous à en partie gâché par la peur. N'importe qui, ne finirait plus étonné par quoi que ce soit, et blasé de l'existence cruelle dont on doit trouver une place. Sa place.

Je me redresse, pour me retenir droit face à cette mystérieuse femme. Attendant patiemment sa réponse. Je la fixe, je sens quelque chose en elle. Pas par le biais de la force. Je sens seulement quelque chose de spécial, je ne sais quoi. Le mystère et la stabilité qu'elle dégage est admirable. Mais provoque bien trop ma curiosité.

Pourquoi je sens dores et déjà entre elle et moi, un lien qui ne se brisera pas aussitôt ?
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By Yselia Merevis
#30899
Le jeune homme se tenait là, devant moi, me racontant ses déboires. Mais j'écoutais calmement et ne pu m'empêcher de sourire tendrement lorsqu'il en vint finalement à l'objet de sa présence. Son désir d'achever ce que sa mère n'avait pu terminer. Sa formation pour devenir un jedi accomplit.
Mais je sentais en lui une chose qui le rongeait. Une [sensation] qui m'incitait à penser que le chemin qu'il avait parcouru jusque là le torturait intérieurement. Qu'une part d'ombre résidait en lui. La question était donc, serais-je une suffisamment bonne guide pour lui permettre de surpasser cette noirceur et lui montrer le chemin. Telle était la question que je me posais en l'observant.
Je pris une profonde inspiration, avant de lui répondre.


-J'ignore quelle sera la réaction du conseil à ta requête, jeune homme. Mais je pense qu'elle mérite de leur être présentée. Et si ils le permettent, alors je me porterais volontaire pour t'apporter ce qu'il te manque. Enfin, si tu acceptes une pauvre âme aveugle comme moi comme enseignant.
Mais avant, je souhaiterais te demander ce que tu vois autour de nous. Comment vois tu le monde?


Je retournais la question que mon propre Maître m'avait adressé lorsqu'il m'avait choisi comme padawan, mais dans un autre but. Celui d'avoir un aperçu de tout ce que nous aurions à faire lui et moi si d'aventure nous devions nous retrouver à partager un bout de chemin ensemble. Cela pouvait paraitre anodin, mais revêtait une certaine importance pour moi. un peu comme si je transmettais une tradition à travers cet acte.
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By Veran Arsiel
#30900
Les sourires de cette mystérieuse femme ne me laissent pas indifférent, comme tout sourire d'ailleurs. C'est une clarté d'une valeur inégalé. Cela apaise ma pression d'origine. C'est alors qu'elle répond à mes dires.

Au début, elle énonce ce que je savais déjà. Mais pourquoi se rabaisser au titre de "pauvre âme aveugle" ? N'est-ce pourtant pas évident qu'elle est bien plus que cela ? N'importe qui le saurait plus ou moins, inutile de connaître une personne pour en analysé le statut. Puis... Dans le pire des cas, cette pensée est irrespectueuse mais, cela correspond bien aux clichés du grands sage aveugles qui guide les héros dans les histoires... Sauf que je ne suis pas un héro et j'aimerais ne jamais être considérer comme tel.

Elle me pose alors une question troublante. Qu'est-ce que je vois autour de moi ? Je fronce légèrement les sourcils, mes yeux suivent le gestes en se plissant légèrement. Signe d'intrigue, de réflexion. Je me doute bien que les Jedi sont des Maître en terme de sagesse. Mais ce genre de questions sont-elle commune ? J'ose espérer que oui... Et ce n'est pas sans me déplaire. La philosophie, la réflexion, les analyses. Ce genre de domaines m'ont toujours passionné.

La question est plutôt. Que cherche t-elle à savoir ? Ma vision du monde ? Ce que je peux dire sur le monde ? Me connaître un peu plus ?

Hm...

Je prend le temps de réfléchir, au point d'en fermer les yeux et de caresser au niveau de mes lèvres, affirmant gestuellement la prise de réflexion. Il se passe une bonne minute, je sens que cette femme pourrait patienté des heures. Mais je ne souhaite pas abuser de son temps plus que je ne le fais déjà. Et puis... Elle a dit que si c'était possible, elle se porterait volontaire pour mon enseignement. Ce n'est donc pas le temps qui manquera pour ce genre de questions.

Je gonfle mes poumons d'une légère inspiration. Puis répondis sereinement :

Vous ne devriez pas vous rabaissez au titre de "pauvre âme aveugle", je pense que l'évidence même que vous soyez au delà de si peu est, elle, aveuglante. Quand bien même, pourquoi une âme aveugle serait-elle pauvre ? Les aveugles de naissances ne savent pas ce qu'ils perdent. Contrairement à ceux qui souffre de cécité en cours de vie, qui sont anéantis. Mais si ils vivent toujours, j'y perçois une belle force de vivre. Finir aveugle après tout ce qu'on voit et admire, est une torture bien trop grande pour quiconque un minimum sensible.

Mais je m'égare. Que vois-je autours de nous ? Une sage m'ayant mystérieusement attendus. Un lieux sacré, des personnes calme, sereine. Une citée-planète des plus vivante, assez pour que l'on en oublie les bas-fond sans chercher à les sauver. Une galaxie meurtris par la guerre et l'esprit vice d'autrui. Un monde malade, regorgeant de beauté, dévoré par tout le reste. Un monde qui nous fait rêver et sourire, pour mieux nous trahir.


J'observe la jeune femme, attendant patiemment ce qu'elle peut dire de ma réponse qui j'espère la satisfera.
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By Yselia Merevis
#30902
Je demeurais là, assise, attendant patiemment la réponse de cet être tourmenté. Je pouvais attendre des heures ou des jours durant. Je percevais toutefois que mon attitude attirait l'attention autour de nous. Non pas que cela m'inquiète ou me trouble particulièrement. Bien au contraire. Déjà, dans l'ancien ordre, je passais pour quelqu'un d'un peu excentrique au près de certains. Que cela soit de même en cet âge de renouveau ne me dérangeait aucunement. Au contraire, je pourrais même dire que cela m'amuser d'autant plus. Mais je ne le dirais probablement pas à haute voix.
Je reportais mon attention sur cet homme devant moi qui, encore plongé dans sa réflexion, n'avait, pour ainsi dire, pas bouger d'un pouce. Enfin, l'expression était peut être un peu tirée par les cheveux, vu qu'il se balançait légèrement de droite et de gauche, reportant son poids tantôt sur un pied, tantôt sur l'autre.
Il est vrai que la position debout n'est pas nécessairement la meilleur.
A peine avais-je fais cette constatation que je perçus qu'il était arrivé à une réponse. Et je dois bien avouer que je ne fus pas déçu de celle ci. Il me priait de ne pas me dénigrer. Que, selon lui, les aveugles de naissances ignorent ce qu'ils ratent. Que seuls ceux qui ont un jour vu savent ce qu'ils perdent lorsqu'ils deviennent aveugle. Qu'eux seuls peuvent comprendre cette douleur si particulière.
Cette réponse me fit sourire d'autant plus que bien peu parvenaient réellement à comprendre ce que c'est de voir sans voir. Quelques Jedi devenus aveugle au court d'un combat, parvenait à atteindre un état non loin de celui des miraluka. Certains en sortait même grandit, devenant ainsi plus présent dans la Force et sa maîtrise. Tandis que d'autres étaient terrassés et resté au sol, incapable de se relever.
Puis il revint à ma question initiale. Étrangement, je pus constater que sa vision était tout à la fois étroite et large. une ambiguïté toute particulière, propre à ceux à qui on a enseigné la beauté de l'existence et qui ont tout perdu l'instant d'après. Si bien que sa requête de reprendre sa formation prenait désormais une toute autre dimension. Ce n'était pas juste un enfant ignorant qui venait demander notre aide. Mais bien un adulte blessé sur le chemin qui vient demander à être soigné.

Je me levais en silence, hochant juste de la tête et lui fit signe de me suivre. Je pris les devant, le guidant dans le dédale de couloirs et d'escalier, en direction de la salle du Conseil, prévenant télépathiquement l'intendant du Conseil afin que celui ci ne soit pas prit totalement au dépourvu et qu'ils puissent nous attendre. Je nous fit même faire un détour par les jardins, gardant un instant le silence.


-Je ne me souviens plus du nombre de fois ou j'ai pu venir en ce lieux pour simplement contempler les choses à ma manière.
Tu dis que l'aveugle de naissance ignore ce qu'il rate. Ton propos est inexacte. Car il faudrait qu'il soit également sourd pour l'ignorer. J'ai cessé de compter le nombre de fois ou l'on m'a dit que je ne savais pas ce que je ratais. Mais ce que je sais, c'est que je vois le monde d'une manière qui échappe à beaucoup et que tout autant ne parviendront probablement jamais à comprendre. Cette question que je t'ai posé, mon propre maître me l'avait posé, il y a de cela prêt de quatre vingts ans. Mais à l'époque, il voulait savoir si je me perdais dans le désespoir de ne pas avoir de maître désireux de m'enseigner. Je lui est alors répondu que ce que je perçois, se sont des nuances, là ou lui voyait des limites. Que là ou lui percevait des chemins, je voyais des possibilités.
Si je t'ai posé cette même question, toutefois, c'était afin de déterminer le chemin que nous aurions à parcourir afin que tu puisses devenir un jedi reconnut. Il est possible que le Conseil te pose tout un tas d'autres questions. Certains seront certainement contre l'idée que quelqu'un d'aussi vieux nous rejoigne. Seras tu prêt à défendre ta cause auprès d'eux? Car, je ne pourrais le faire pour toi. Je sais que certains l'on fait par le passé et ils n'ont pas réussi à aboutir à ce qu'ils avaient espéré.
Cela peut sembler cruel d'offrir son aide à certains et de laisser les autres se débrouiller. Mais comme tu es un adulte pleins et entier, le sujet est particulier.


Je repris la route, tandis que je recevais mentalement la confirmation que le Conseil était prêt à nous recevoir. L'on ne tarda, dès lors, à parvenir devant la porte de la Salle ou le destin de ce jeune homme allait se jouer. Je resterais à ses côtés, mais je ne ferais que le présenter et soumettre sa requête au Conseil. La suite serait entre les mains de ceux qui dirigeaient actuellement l'Ordre.
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By Veran Arsiel
#30903
J'observe la jeune femme, qui au fil de mes dires sourit un peu plus. Je ne suis apte à comprendre si c'est en bien, ou en mal. Si c'était ridicule, ou si ça l'a particulièrement touché. Je ne détache mes yeux d'elle lorsqu'elle se lève furtivement mais tranquillement. Elle hocha la tête, et me fit signe de la suivre avant de pivoté les talons. Je penche très légèrement la tête en plissant les yeux d'intrigue. Mais je ne tarde pas à la suivre.

Je marche à son rythme, à ses côtés, mémorisant chaque détails jusqu'alors inconnus se dévoilant progressivement autour de nous. C'est alors qu'elle descelle ses lèvres. Elle me reprend sur ce que j'ai dis des aveugles. Je comprend son point de vue, tout comme je suis apte à comprendre et compatir à beaucoup de choses. Toutefois, mon avis reste fixé. Certes, elle à raison, pour réellement ignorer les choses il faudrait également être sourd. Mais ici ce n'est pas la perception de la vie et de l'environnement qui change. Mais sa propre existence, dénué de sens. Je rebondis alors sur son avis, le plus respectueusement possible pour bannir la considération d'une insolence.

Je comprend les dires que vous m'énoncez, mais je ne peux malheureusement les considérer comme étant la toute vérité. Un aveugle de naissance, peu importe ce qu'il entend autours de lui, ne sait pas ce à quoi il passe à côté. Il ne pourra jamais imaginer et visualisé l'exacte beauté dont il à le malheur de ne pouvoir savourer, tout comme il a le bonheur de ne jamais pouvoir imaginer et voir très exactement certaines horreurs. Quand bien même il serait indifférent dans les deux points puisque sa perception n'a jamais changer.

Votre audition est un facteur qui n'a pas de rapport avec ce que vous savez ou non sur la différence entre nos perception des choses. La seule différence sont les nuances qu'elle engendre. Si votre cécité était mêlé à de la surdité, je doute que votre perception du monde vous importe. Je pense bien au contraire qu'il s'agirait plutôt de votre existence même. De votre raison d'être ici si ce n'est d'être plonger dans un néant vide où vous serez à jamais seule et incomprise, quand bien même il y aurait des gens autours de vous. Si vous étiez sourde, vous n'auriez plus droit aux discussions avec les autres. Discussions qui vous sont sûrement très chère et très enrichissante. Votre cécité vous offres des plaisirs bien différents de la norme, et bien plus profond. Et ce, grâce à votre ouïe.

Vous le dites vous même. Vous avez une perception du monde bien différente. Vous voyez ce que nul ne peut voir. Votre perception est si pure qu'elle est bien au delà des limite matériel qui aveuglent la quasi-totalité des autres être. Vous pouvez discerner très exactement la bonté et la valeur des autres, tout comme leurs perversion. Vous voyez très exactement, ce que peu arrivent à apprendre dans les yeux de quelqu'un. Votre "vue" est immensément plus pure. La notre étant salit par les mensonges et baigné dans les illusions.

Du moins... C'est ce que je pense. Je ne pourrais jamais savoir ce que c'est d'être dans votre cas. Et inversement, vous ne pourrez jamais savoir ce que vous ratez ou pas. Tout simplement parce que pour comprendre et connaître le point de vue et le ressentis de l'autre, il faut être à sa place. Ou du moins, se mettre à sa place. C'est un fait universel.


Je marque une profonde pause, avant de rebondir sur ses autres dire. En effet, j'ai eu l'honneur d'apprendre que sa question venait de son ancien maître. J'en ais été très flatté, tout simplement parce que j'y ressens une forte symbolique. Domaine que j'apprécie tout autant. Je fut cependant très surpris d'apprendre que la "jeune" femme se trouvant face à moi, à plus de quatre-vingt ans... Elle ne les fait pas du tout, aurait-elle eu une cryogénisation ? Ou alors est-ce une particularité des Miraluka ? A vraie dire, je ne sais strictement rien de ce peuple, comme je ne sais strictement rien de beaucoup d'autres. Je ne connais que trop bien les valeurs de la race Humaine, anéantis par leurs propre perversité, et stupidité.

Mais peu importe, ce genre de science n'a pas sa place en cet instant et en ce lieux. Je finit donc à propos de ses dires qui me préparent à affronter le jugement du Conseil Jedi.


J'ai pleinement conscience que le conseil risque fortement de refuser ma requête, je suis dores et déjà préparer à repartir bredouille. Mais un risque si moindre pour une cause aussi grande et profonde. Cela en vaux largement la peine. Je doute être prêt à répondre aux questions du conseil. Dans le sens où je ne m'y suis pas préparé. Et je trouve que c'est la meilleurs situation. Pourquoi se préparer à affronter un jugement ? Pourquoi chercher à l'influer avec de belles paroles lorsqu'il s'agit du seul et unique moment où notre sincérité à une immense importance ?

C'est pour ces même raisons que je ne me fais pas de soucis. Je suis un peu stresser, il est vraie. Et je pense que c'est une émotion commune pour ce genre de situations. Mais au moins, je serais franc et transparent. Très certainement ce que le conseil cherche avant tout dans des cas comme le miens.

Je vous remercie donc de vos légère mise en garde, mais je pense que vous le savez bien mieux que moi. Cela n'a pas lieux d'être.


J'esquisse un léger sourire en direction de cette femme. La suivant toujours à son rythme. Désormais bien plus détendus par l'échange que nous entretenons.
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By Yselia Merevis
#30910
L'échange entre deux personnes permet nombre de choses. Notamment l'évolution de l'esprit et de l'opinion. En effet, lors de cet échange, les deux être s'enrichissent de ce que peut apporter l'autre.
Je comprenais le point de vu de l'humain et ne cherchais pas à l'en dissuader. Il était suffisamment grand pour pouvoir faire ses propres choix. Je le guidais donc jusqu'à la porte du conseil.
Certains des membres du Conseil étaient présent, tandis que d'autres, au loin pour diverses raisons, se manifestaient au travers d'hologrammes.
Je m'avançais légèrement, m'inclinant respectueusement et fit face au Conseil.


-Cher membre du Conseil. Je viens vous présenter ce jeune homme. Il avait commencé sa formation avec l'une des notre il y a quelques temps de cela, durant son enfance. Mais les évènements ont fait que sa formation ne fut jamais terminée. Et il vient aujourd'hui demander à la terminer...


[Une heure plus tard]


L'on ressortit de cette salle, si prestigieuse et pourtant si pesante. Nombre de choses avaient été énoncé ici. Certains membres du Conseil s'étaient montrés opposé à l'idée de terminer l'apprentissage de Veran. Mais dans l'ensemble, il avait obtenu gain de cause. Et je pu alors me porter volontaire pour le prendre sous mon aîle et me charger d'affiner ses connaissances et sa maîtrise. Ce qui n'avait, d'ailleurs, pas manqué de soulever un certains nombre de protestations. Mais je leur avais répondu que le choix de prendre un apprentis se présente toujours dans la vie d'un Jedi. Et qu'il est de notre devoir de s'assurer de la transmission de nos savoirs. Je n'avais jamais ressentis cet appel, mais aujourd'hui, la Force m'avait guider vers cette personne et lui avait montré le chemin jusqu'à nous. Cela était donc une chose naturelle que je sois celle qui terminerait sa formation.

Je nous conduisis à nouveau vers les jardins du Temple et m'y installait au bord du lac qui bordait là l'imposant édifice. Je fis signe à Veran s'assoir à côté de moi.


-Nous avons beaucoup de chose à faire et je pense que tu n'as pas beaucoup de temps pour une simple formation. Donc je vais commencer simplement. Que t'a apprit ta mère lorsqu'elle te formait? Et surtout qu'as tu retenu?
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By Veran Arsiel
#30911
Comme je m'y attendais, le conseil ne fût pas enthousiasmé à mon propos. Lorsque l'on m'adressait la parole, je ne rétorquais que par ce qui était juste. Impartialement. Je préférais me concentré sur la compréhension mutuelle plutôt que sur les convictions. Les débats ont duré une bonne heure, si ce n'est un peu plus. J'ai finis par leurs faire entendre raison. Et la jeune femme s'est porté volontaire, ce qui à soulevé de nouvelles contestations. Finalement, cette femme prit ma défense plus qu'elle ne l'avait prévue. En disant que la Force avait décidé de nous réunir, que c'était son devoir d'achever ma formation. Et qu'en tant que Jedi, elle devait le faire. Cette réunion m'a dévoilé le nom de cette personne. Yselia, Maître Yselia.

C'est officiel. Je suis désormais le Padawan de Maître Yselia, et je me sens déjà fier et satisfait que ce soit elle qui m'encadre. En effet, après le court échange que nous avons eu, je sentais déjà un lien entre elle et moi. Me serais-je déjà attaché à ce mystérieux personnage ? Qu'importe. Maître Yselia me guide vers les jardins du Temple, un lieux jolie et paisible. Là elle s'installe au bord du lac, et me fit signe de m'asseoir auprès d'elle. Je m’exécute alors, et m'assoit en tailleurs auprès de mon nouveau Maître. Elle me pose alors une question, j'y réfléchis quelques secondes, avant de répondre :

Au contraire, j'ai justement tout le temps nécessaire pour ma formation. C'est une des raisons qui m'a poussé à sauter le pas menant vers vous. Pour ce qui est des enseignements de ma mère, elle n'eut le temps de m'apprendre que tout les éléments basique et de les développer légèrement. Sur le plan moral et spirituel. Elle m'a ensuite apprit deux formes d'art Jedi. Le tout premier, celui que tout le monde apprend, le Shii Cho. Et le second, le Soresu. Elle avait déjà discerné les formes d'arts qui me correspondait. Puisqu'en effet je mise d'avantage sur la tactique et la mobilité, plutôt que sur les extrêmes entre l'attaque et la défense. Je ne cherche qu'à ouvrir les possibilités, qui elles même en ouvrent d'autres. Être un genre d'appareil multifonction créateur de possibilités et de conséquences avantageuses. D'une adaptation hors pair.

En revanche... Je n'ai que très vaguement entendus parler de règles Jedi. Ma mère ne faisait mention que de quelques règles, les plus essentiels. Et me disait que les autres étaient un peu extrême, et nuisait à l'ouverture de chacun. Je sentais que cela me concernait particulièrement, mais j'ignore toujours pourquoi.

Je ne saurais donc mon situer, sans prétention je pense avoir un bon niveau pour un Padawan. En excluant les tourment qui se sont formé juste après et la rouille installé à devoir caché son statut.

La seule chose essentielle que j'ai retenus, c'est qu'elle faisait tout son possible pour me convaincre que mes émotions noir ne sont pas une solution et doivent être repousser. Que je me laissais trop consumer par mes noirceurs elles même formé par d'autres, et que cela pourrait me mené rapidement au côté obscur. Lorsque c'était trop difficile, elle me prenait contre-elle et me papouillait les cheveux. Je sais, c'est ridicule, mais cette marque de tendresse bannissait instantanément ce genre de problèmes, un temps durant.

Il y a cependant une chose que je n'ai jamais compris. Parfois, ma mère me faisait bien comprendre que les Jedi vouait un immense respect pour l'équilibre de la Force... Et que pour ça il fallait faire le bien afin de stabilisé la galaxie... Mais le principe de l'équilibre n'est-il justement pas d'avoir autant de mal que de bien ? Si les Jedi font le bien, l'équilibre voudrait qu'il y ait autant de mal ailleurs non ? Si c'est le cas en faisant le bien les Jedi font également le mal, et inversement, le côté obscure fait autant de bien que de mal... Si j'en crois ma perception de l'équilibre même, que cela concerne les Jedi ou non. Alors une question me vient à l'esprit... Oui, les Jedi font le bien et sont très largement respectable. Mais si nous voyons au delà de ce qu'ils font de bon, et que nous nous rivons uniquement sur l'équilibre des choses... Comment pourrait-on dire qu'un camp est meilleurs qu'un autre, si tout deux chamboule la stabilité galactique en bien ET en mal ?...


Je soupire, et observe Yselia, attendant une réponse. Je m'étais laissé emporter dans mes mots, qui étaient de moins en moins réfléchis au fil des souvenirs apparent.

[HRP] ( Petit edit à 5h55 du mat pour corriger quelques phrases qui sonnait mal et l'ajout d'éléments que j'avais apparemment oublier. ) [/HRP]
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By Yselia Merevis
#30917
Veran commença à m'expliquer un peu plus en détail ce que sa mère lui avait apprit et étrangement, cela me rappelait une Jedi que j'avais connu autrefois. Elle avait obtenu son sabre et son titre de Chevalier à peu près en même temps que moi. Son nom s'imposa dans mon esprit comme une évidence à l'écoute de la méthode d'enseignement de celle ci. Enumi. Nous avions partagé le même dortoir pendant des années et nous étions même devenues des amies. Certes pas intimes, mais il nous était arrivé de faire certeines "bêtises" de jeunesses ensemble, comme par exemple faire l'école buissonnière pour aller faire un tour en ville. il était évident que nous nous faisions disputer à notre retour, mais nous avions alors pu savourer le plaisir de faire ce que l'on voulait.

Mais je ne pouvais être réellement sûr que c'était bien elle sans poser la question. Toutefois, je choisissais de laisser mon apprenti continuer ses propos, car je sentais que quelque chose allait sortir et qui devait, d'une manière ou d'une autre, lui peser sur le cœur et la conscience. Je me devais donc de l'écouter pour pouvoir lui répondre. Et je ne fus pas surprise lorsqu'il en vint à me poser la question qui lui importait réellement.
Je pris un moment pour trouver la réponse la plus adéquat que je puisse lui donner, correspondant à mon point de vue car la question était quand même bien particulière.
Il est vrai que la question de l'équilibre est un sujet particulièrement important dans la mentalité et l'éducation Jedi. Les Maîtres et les Chevaliers y font régulièrement référence lorsqu'ils discutent avec leurs padawan, afin de les guider sur le droit chemin et éviter qu'ils ne sombrent du Côté Obscure de la Force.
Je découvrais que le rôle de guide et d'enseignant n'est pas évident pour tous le monde.


-Pour répondre à ta question, je vais devoir commencer par t'expliquer certaines choses. Mon savoir est peut être un peu rouillé, car il date d'avant l'Empire, mais je pense que tu y trouveras au moins un début de réponse.
Il te faut comprendre que l'Ordre Jedi, et en général, les utilisateurs de la Force d'où qu'ils viennent suivent différentes "philosophies" des autres utilisateurs. De ce que je sais, il existe ou a existé au sein de l'Ordre trois courants de pensée. La première, on dira la plus répandue et que tu as toi même évoqué est celle du Côté Lumineux. Ses adeptes prêchent que, puisque le monde, en général est un monde imparfait, ou l'on est amené à souffrir pour pouvoir obtenir quelque chose, nous devons nous efforcer de faire le bien autour de nous afin d'être comme des oasis dans une galaxie dangereuse. Tu peux voir l'appellation Ashla pour cette pratique, bien qu'elle soit ancienne. C'est la philosophie qui était la plus répandue et que l'on associe le plus au Jedi.
toutefois, j'ai connu des jedi adeptes de la philosophie dite de la Force Vivante. Ceux perçoivent la Force comme une puissance qui unie toute choses. Ils prêchent que nous devons étendre notre perception et notre compréhension des choses et des gens autour de nous. Il serait possible, selon eux, de transcender notre existence à travers cette compréhension. Mais dans le quotidien, il s'agit surtout de ce concentrer sur les conséquences de nos actes. Non pas pour prévoir l'avenir, mais bien pour réfléchir notre présent et la manière avec laquelle nous agissons.
Puis il existe une troisième pensée qui dit que la Force n'est ni bonne ni malveillante. Elle est. Certains extrémistes pourrait même dire qu'elle est une entité d'essence divine, voir un dieu. Se sont les adeptes de la Force Unificatrice. Il y a pour ainsi dire presque pas d'adepte de cette pensée parmi les Jedi, car beaucoup ont du mal a accepter que la Force ne soit ni bonne ni mauvaise. Je ne connais pas bien cette philosophie, à cause du peu de représentant qu'elle a parmi nous.
Personnellement, je tend plus vers une pensée de la Force Vivante. Car pour moi, elle est l'expression de ce que nous sommes. Que se soit un droïde, un humain ou autre chose. Nous existons en elle et elle existe en nous.
Maintenant, pour répondre à ta question, pour dire quel camp est meilleur que l'autre, je te répondrais que c'est une question de moral. Sommes nous prêt à ne penser qu'à nous et à chercher le bien pour nous ou préférons nous apporter le bien à tout ceux qui nous entourent?
Les jedi ne sont pas parfait. Il nous arrive de commettre des erreurs ou d'échouer dans nos tentatives. Et c'est ce que nous faisons alors qui détermine si nous agissons pour nous ou pour le commun.
L'équilibre que les jedi recherchent au final, se n'est pas tant l'équilibre dans la galaxie, mais bien l'équilibre intérieur et personnel. Car, ce pouvoir, il peut être tentant de ne l'utiliser que pour soit et ses désirs personnels uniquement, ou alors chercher à accomplir de grandes choses.
En gros, il va s'agir de savoir si tu écrases les autres ou si tu utilise la Force avec parcimonie pour guider les gens afin qu'ils soient meilleurs.
Tu pourras alors me rétorquer que cela n'est qu'arrogance. Après tout, nous sommes capable d'influencer les gens par nos pouvoir. De leur faire ignorer un truc qu'ils recherchent et qui se trouve sous leurs yeux. Et d'une certaine manière, tu aurais raison. Mais alors il s'agit de savoir pourquoi tu le fais. Est ce pour un gain personnel ou parce que cette chose que tu cherches à cacher est nécessaire à quelque chose de plus grand que toi?
A partir de ce moment, tu sauras si tu agis sur la galaxie en bien ou mal.


Je levais le "regard" vers le soleil.

-Il est tellement regrettable que Enumi n'ai pu t'expliquer cela avant. Mais j'espère avoir réussi à répondre à ta question. Car c'est la première fois que je dois expliquer cela à quelqu'un. Elle aurait probablement réussit à trouver les mots justes. Je me souviens qu'elle avait un certains talent pour expliquer les choses compliquées aux plus jeunes. Je l'ai vu réexpliquer un cours à de jeunes apprentis qui ne parvenaient à comprendre ce que voulait dire l'enseignant.

Elle avait été une fierté pour son Maître et avant inspiré nombre d'apprentis par le passé. Moi même, j'avais voulu pouvoir lui ressembler. Mais je savais parfaitement que je n'étais pas comme elle.
Peut être que le fais de prendre son fils sous mon aile m'aiderait également, d'une certaine manière. Après tout, mon propre Maître avait l'habitude de dire que le Maître apprend autant que son élève.


-Pour ce qui est du combat, je pourrais t'aider à peaufiner sans soucis, car je suis moi même une adepte du Shii Cho et du Soresu. Mais dans mon cas, il s'agit surtout d'apporter l'élément de surprise nécessaire à déstabiliser mon adversaire. A partir de là, je le neutralise, si possible, sans avoir à prendre sa vie.
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By Veran Arsiel
#30918
J'écoute attentivement les dires de mon maître, mais je me sens d'autant plus perdus. En effet, le nombres d'informations importantes et de nuances ont été exprimé assez vite, ce qui provoque un sentiment de brutalité. Ainsi donc je ne comprends pas exactement où mon Maître à voulus en venir. Il y aurait trois philosophie concernant la Force... Mais qu'est-ce que cela change à l'équilibre même de la Force ?

Les philosophies sont des principes ne concernant que les gens et leurs perception des choses, influant souvent leurs modes de vie. Quel rapport entre comment quelqu'un voit la Force, et l'équilibre de cette Force?

J'évite de m'en aller dans mes pensées, afin de me concentrer comme il se doit sur ce que dit mon Maître. Qui m'apporte finalement la réponse à ma perturbation. Elle ne parlait pas de l'équilibre, mais des "camps". Elle m'explique qu'un camp est bon ou mauvais selon la moral de chacun... Cela ne m'avance pas beaucoup. Cette définition d'un camp est universel, le bien et le mal ont toujours été un point de vue. Ma question n'était pas "quel camps est meilleurs" sur le plan moral, mais bien "comment peut-on dire qu'un camp est meilleurs qu'un autre" sur le plan spirituel. Sur un plan très lointain que je ne saurais décrire si ce n'est en parlant de la Force et du fonctionnement de son équilibre... Le déroulement même d'un univers en soit. Parce que peu importe la philosophie, peu importe l'orientation, l'équilibre veut qu'il y ait toujours quelque chose pour compenser. C'est le principe même de l'équilibre, faire danser deux opposés pour les unir et les faire coexister... Qu'un Jedi ait une vision de la Force différente d'un autre Jedi, ne change rien au fait que tout deux sont des Jedi qui influe un côté de la balance de la Force.

C'est alors que Maître Yselia m'énonce qu'un Jedi ne cherche pas vraiment l'équilibre dans la Galaxie. Mais l'équilibre personnel. Cette nouvelle me perturbe, à m'en faire froncer les sourcils et ramener mes doigts près de mes lèvres et du mentons. Je ne sais plus vraiment quoi pensé. Non, je ne comprend pas. Les Jedi sont présenté comme des Gardiens de la Paix... Pourtant ils seraient tourné uniquement vers eux-même pour ne pas plonger dans le côté obscur ? Un léger mal de tête m'handicape tant les informations, et les possibilités de perceptions, se calculent consciemment ou pas. Je suis de plus en plus perdu sous ces informations. Je frotte mes yeux et mon front tout en écoutant Maître Yselia, me faisant le plus discret possible. Mais je pense que c'est inutile de caché physiquement l'incompréhension alors qu'elle peut, d'une manière ou d'une autre, la percevoir.

Toute ces incompréhensions viennent sûrement du fait que je ne connais pas vraiment les Jedi. Voire pas du tout. J'ai toujours pensé qu'ils étaient des genres de gardiens sage, veillant sur le bien d'autrui, sur la Galaxie. Peut-être que Maître s'est mal exprimé, mais ses propos m'ont incité à comprendre que les Jedi cherchent leurs propre équilibre, et non le reste. Ce qui anéantis ma vision des sages altruistes... Pour moi les Jedi ont toujours été des gardiens de la paix veillant impartialement sur la Galaxie, faisant preuve de grandes sagesse. Après peut-être les dires de Maître ont fait passé l'équilibre personnel d'une manière trop importante, ou alonrs dans un point de vue contraire au miens. Si ce qu'elle voulait dire était que les Jedi devait entrenir leurs propre équilibre pour conservé leurs sagesse et leurs principes altruistes afin de préservé la Galaxie. D'accord. Mais là elle à voulus dire que les Jedi cherchent leurs propre équilibre plus que celui de la Galaxie...

M'enfin... Ce mal de tête me torture et m'empêche de pensé correctement. Je devrais arrêter de me forcé et y réfléchir plus tard. Et puis... Dans le fond je juge, mais pourquoi je suis venus ? Je critique cette perception des Jedi qui ne cherchent d'abord que leurs propre équilibre pour s'assurer de bien faire. Mais qu'est-ce que je fais ? Je suis venue exactement pour la même chose... Bon peu importe, je dois vraiment remettre ces réflexions à plus tard. Mon moment d'absence commence à se faire trop pesant, d'autant plus que je n'ai pas pu écouté le reste à cause de mes pensées... Super la première impression.

Je la vois alors lever la tête vers le soleil. Une gifle dans mon cœur m'instaure littéralement un brutale mais bref coup de pression. Elle va sûrement me faire une réflexion, voire me remettre à carreaux... Je déteste faire mauvaise impression dès les premiers abords, car c'est à cette période qu'on juge une personne...

Elle meut alors ses lèvres. Mes yeux s'écarquillent de plus belle.

Elle connait ma mère.

Aussitôt mes pensées perturbatrices s'estompent pour se focalisé sur les mots de mon Maître. A peine avait-elle cessé de mentionné ma mère, que je posa aussitôt ma question. Qui trahit sans gêne ma surprise :

Vous connaissiez ma mère ?? Mais... Comment ?? Cela à un rapport avec les quatre-vingt ans passé que vous avez mentionné ?? Comment est-ce possible ?



En y repensant... J'ai réagis comme un enfant. Ni plus ni moins que comme un enfant très curieux... La honte !
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