L'Astre Tyran

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Laissé en ruine par l'Empire, restauré par la Nouvelle République, le Temple Jedi de Coruscant abrite désormais le Nouvel Ordre Jedi, ainsi que les archives de l'Alliance Rebelle. Haut lieu spirituel, cet édifice est le sanctuaire des Jedi.
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By Yselia Merevis
#30920
Je sentais la confusion grandir dans l'esprit de mon apprenti. En effet, comme je le craignais, mes mots n'étaient pas assez précis pour répondre à la question qu'il m'avait posé. Et mes explications s'étaient perdues dans des détails qui provoquaient la perte de mon argumentation.
Les "yeux" en direction du soleil, je cherchais comment reformuler mon explication afin d'être plus claire. Mais ma mention Enumi semblait avoir surprit l'enfant encore en lui.
Je portais alors un "regard" tendre sur lui.


-Le même genre de réaction que ta mère. En effet, je l'ai connu du temps de son noviciat et aux premières heures de son adoubement. Dans un sens, on peut même dire qu'elle était l'une des meilleurs jedi de sa génération. Je ne cesse de me souvenir du nombre de fois ou Maître Yoda avait observé et félicité son approche de la Force. Elle parvenait à maîtriser ses émotions pour se concentrer sur son devoir. Elle trouvait l'équilibre en suivant son instinct pour aider et protéger son prochain, apportant à son tour un équilibre dans la vie des gens autour d'elle.
Combien de fois ne l'ai-je entendu expliquer que le meilleur moyens de parvenir à l'équilibre était de montrer l'exemple aux autres. Et qu'en cela, les Jedi avaient raison de se mettre à plusieurs pour former les générations suivantes. Car, selon elle, l'équilibre ne s'obtient qu'au travers d'une confrontation d'opinion, expliquant chacun sa façon de percevoir les choses.
Et combien d'heures n'ai-je passé à discuter avec elle. Elle m'a même reprit une fois, alors que j'étais persuadé d'être dans le vrai. Je lui avais dis que la Vérité est absolue et qu'une fois découverte, on ne pouvait la remettre en question. Ce à quoi elle m'a rétorqué que nulle vérité n'est totalement absolue. Elle ne l'est que pour celui qui y croit.
Je poussais un petit soupir nostalgique, puis adressais un sourire à Veran. Comprends bien que mon histoire est quelque peu compliquée. Dans ma tête, malgré le fait que je t'appelle jeune homme, je ne suis pas plus vielle que toi. Je n'ai réellement vécu que trente années. Mais, si je compte bien, je suis né il y a environ quatre vingt dix ans. Je fus prise comme élève par mon maître il y a environ quatre vingts ans. C'est à cette époque que j'ai connu ta mère. Nous étions toutes les deux jeunes et nous nous sommes connues pendant presque vingt ans, jusqu'à ce que les évènements m'amène à disparaître de l'histoire.
Elle voulait devenir quelqu'un capable de protéger son prochain et n'hésitait pas à se placer pour faire cesser les taquineries envers les plus jeunes. C'est d'ailleurs l'une des personnes qui m'ont donné l'envie de devenir une diplomate et une sage jedi. Afin de chercher à guider les gens à travers la Force. D'utiliser la Force pour leur montrer le chemin de la sagesse et de la raison.

Désolé. Je digresse en des anecdotes futiles et sans réel intérêt. Comme je te disais, j'ai connu ta mère. Elle était un peu plus jeune que moi, mais d'une grande perspicacité.
Si tu as des questions, que se soit sur ta mère ou sur ce que j'ai essayé de t'expliquer, ou même sur les Jedi, n'hésites pas à me les poser. Je verrais à ce que tu obtiennes une réponse, soit de ma part, soit d'un autre jedi qui pourrait savoir et t'expliquer mieux que moi.


Etrangement, je ne voulais pas décevoir mon padawan et encore moins l'enfant de Enumi. Elle méritait que l'on accorde sa chance à son fils. Pour sa sagesse et pour tout ce qu'elle avait fait pour l'Ordre et pour la Galaxie.
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By Veran Arsiel
#30921
Je savoure chaque parole de mon Maître, peut-être même d'un air niais. Enfaîte, écouter ces récits me fait un bien fous. Me procurant un bien être que je n'avais ressentis de longues années. Ma mère me parlait peu de ce passé, qui pourtant semble passionnant. Peut-être cherchait elle à le fuir à cause de l’événement dont elle m'avait brièvement parler ? Qui à causé la chute de tout ce qu'elle aimait et ce pourquoi elle se battait ?

Je suis d'ailleurs surpris que Maître Yselia n'ait pas reconnus son sabre... Enfin, je veux dire. Oui, elle "souffre" de cécité, mais elle aurait sûrement "sentis" ma mère ou je ne sais quoi... Enfin ce ne sont que des détails, et y pensé manque cruellement de respect à mon Maître, qui fait l'effort de me raconté une belle histoire.

Je me replonge très vite dans les mots d'Yselia, imaginant chaque scène qu'elle énonce. Je ne cesse de sourire. Je ne saurais dire pourquoi, peut-être suis-je heureux de prendre connaissance de souvenirs bien plus merveilleux concernant ma mère ? La fierté que j’éprouve pour elle au fil des mots, elle, est évidente.

Mais une question me vient alors... Selon Yselia, ma mère était une Jedi honorable dont beaucoup suivait l'exemple... Pourquoi donc ma mère, de ce que j'ai compris lorsqu'on abordait le sujet bien que rarement, n'aurait pas toujours suivis les règles ? Pourquoi a t-elle mentionné le Code Jedi, sans jamais vouloir m'en dévoilé toute les lignes ? Parce que cette époque était révolus et qu'il fallait s'adapter ? Ou parce qu'il y avait quelque chose à cacher ?

J'écoutes attentivement mon Maître, observant son visage luisant sous les éclats solaires. Retenant chaque détail de celui-ci. Et lorsqu'elle m'accorda de nouveau la parole, je répondis :

Je vous remercie de me partager tout ces souvenirs. Ce sont des éléments bons à accueillir, comme rarement un temps durant. Je pourrais vous écoutez des heures, mais je ne voudrais aucunement vous faire perdre votre temps. Aussi, un questionnement me trouble Maître... Selon vos dires, ma mère était une Jedi honorable et dont beaucoup suivait l'exemple. La fierté de plusieurs Maîtres. Mais pourquoi, lorsqu'elle me formait, elle fit mention d'un Code Jedi dont les règles étaient sacré. Mais dont elle n'a jamais voulus me donner de détails ? Était-ce parce que cette époque était révolus ? Ou cherchait-elle à me cacher certaines règles dont elle n'aurait potentiellement pas respecter ? Quel est votre avis ?
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By Yselia Merevis
#30956
Il est toujours plaisant pour un enfant d'entendre parler de ses parents et de leurs actes. Du moins lorsque ceux ci suivent une juste morale. Et Veran me le prouvait aujourd'hui. Je sentais que son âme été émue d'entendre mes anecdotes avec sa mère, et je souhaitais pouvoir satisfaire sa soif.
Mais il en vint à me demander la raison pour laquelle sa mère ne lui avait jamais donné le détail des règle de l'Ordre. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait garder cela si elle était un tel exemple pour les autres.
La question était compréhensible, mais la réponse ne saurait l'être réellement.


-Je ne vais pas essayer de te vendre des suppositions pour des acquis. Il peut exister d'innombrables raisons qui ont fait qu'elle ne t'a pas tout dis. Cela peut aller d'une perte de fois dans la croyance de l'Ordre, un revirement brusque. Cela peut aussi être dû à la chute de la République qu'elle défendait alors. Une trahison dont elle a été victime? Je ne saurais dire avec certitude. Et à moins qu'elle n'ai couché cela par écrit ou l'ai enregistré, j'ai peur que l'on ne puisse faire mieux que des suppositions.
Je ne suis pas moi même parfaitement aux faits des évènements de la chute de l'Ordre et de ce que j'ai connu à l'époque. Il peut donc y avoir de multiples raisons.
Et puis, même si ce n'est rien de tout cela, il est possible qu'elle est découverte des vérités que j'ignore. Je ne suis pas assez stupide pour croire toutes les connaître. Et il est des choses que même l'Ordre devait ignorer alors.
Une révélation? Possible également. Je ne puis faire que des suppositions. Je n'étais pas dans son esprit à ce moment. Donc j'ignore le fond de sa pensée.
Comme je te l'ai dit, l'approche de la Force suit de multiples chemins. Certains, comme les trois que je t'ai cité, reconnus et appliqués au sein de l'Ordre, d'autres qui nous échappent ou que nous ne pouvons accepter car ils conduisent au Côté Obscure.
Le plus important, selon moi et si tu veux pouvoir comprendre un jour les raisons de ta mère, c'est de toujours réfléchir par toi même. Je suis là pour te montrer un chemin. Mais comprends bien que je ne suis pas omnisciente. Il existe des choses que je ne connais pas. Il faudra toujours que tu réfléchisses à ce que la Force te montre et te fait ressentir. C'est là la véritable essence d'un manipulateur de la Force. Et je parle bien de manipulateur. Pas seulement des Jedi. Nous nous plaçons en défenseurs de la Justice et de la Paix parce que nous y croyons et que nous souhaitons qu'elles deviennent universelles. Mais il y a d'innombrables façons de procéder. A toi de trouver celle qui te correspondra le mieux, qui fera que le matin, lorsque tu te regardes, tu puisses dire avec fierté que tu œuvres en accord avec tes croyances et tes convictions.
Ensuite, tu dois voir à ne pas abuser de ton pouvoir. Mais cela, c'est la demande de ton Maître Jedi et de l'amie de ta mère. Car j'aimerais te voir suivre un chemin de lumière et non pas plonger dans les ténèbres.
Ta mère t'a donné un savoir. Je puis le compléter avec ce que je sais. Toutefois, ce que tu en feras, cela est entre tes mains. J'ose juste espérer que tu l'utiliseras en songeant à ce que ta mère en aurait fait à ta place.
Pour ma part, j'utilise mon pouvoir pour protéger ceux qui vivent dans cette galaxie avec moi. Et pour cela, je recherche mon propre équilibre. Je fouille constamment les limites de ma morale et de mon esprit. Je suis une Jedi. Je l'assume comme telle. Mais je suis également une diplomate et une stratège. C'est donc pour réduire les morts dans les conflits que je déploies mon "art". La question est donc, pourquoi utiliseras ton "art"?
C'est le seul est unique devoir que je te donnerais en tant que jedi responsable de ta formation.


J'espérais qu'il comprenne mon désir de ne pas lui mentir et d'être franche. Car pour moi, le mensonge n'est pas une solution pour se sortir des complications. Et ce, quelque soit la problème.

-Puis-je voir ton sabre? Cela presque autant que les mots peut m'apprendre beaucoup de choses à ton égard. Je ne te forcerais pas à me laisser le toucher. Ce n'est qu'une humble demande de ma part.
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By Veran Arsiel
#30959
J'écoutes alors les sage paroles de mon Maître, comprenant qu'elle ne peut m'apporter toute les réponses. Que la majorité doivent-être trouvé par moi même, et qu'une autre partie n'est tout simplement pas dans le domaine de connaissances de n'importe qui. Je compris donc chacun de ses dires qui aurait du être une évidence. Je me suis laisser emporté par mes questionnements, peut-être aurais-je un instant oublié qu'elle est mon Maître, et non une amie contrairement à ma Mère ? Que je ne dois pas la considérer comme tel. Pas si tôt du moins, afin de ne pas m'engager dans une relation faussé qui pourrait mal s'achevé. Nous sommes Maître et Apprentis, je ne devrais même pas garder dans un coin de la tête la possibilité que cela change en une amitié quand bien même c'est une femme de "mon âge".

Elle m'énonce suite que je dois comprendre ce que la Force aimerait me montrer et ou, me faire comprendre. Cela me rappelle ce qu'il me semble avoir dis un peu plus tôt.

Oui, ma mère à peut-être souhaité tourné la page sur une époque révolus, disparus. Qu'elle a voulus aussi m'épargner des règles qu'elle à juger comme "fermé d'esprit", me faisant comprendre qu'elles nuisaient à certaine liberté, sans pour autant me dire lesquelles.

Mais j'ai toujours sentis qu'une des raisons à tout cela, me concernait. Moi, et uniquement moi. Je ne peux dire pourquoi puisque je ne connais pas le code Jedi, du moins, pas ce qu'on m'a cacher. Mais je sais que je suis concerné par l'une d'entre elle... Ou plutôt, je le sens.

Maître Yselia me demande également, ce que je ferais, de ces arts. Je répondis :

Je ne saurais dire exactement ce que j'en ferais, puisque je ne suis pas devin. Mais je peux affirmer ce que j'aimerais en faire. Avant, je vous aurais dit sans hésité "détruire les malheurs du monde". Aujourd'hui, c'est une nuance qui me vient à l'esprit.

Guider les autres, veiller sur eux peu importe leurs rang sociale. Être un guide convertissant toute les noirceurs du monde, pour les changer en quelque chose de plus beau. "Soigner" tout le monde, même les ténèbres. Parce que dans le fond, si quelque chose de noir se répand et dévore les lumières. C'est parce que cette même noirceurs souffre, et à besoin d'aide.



Tout comme j'ai mit du temps à comprendre, que si je dérives autant vers des voies plus sombres, c'est uniquement du à mes douleurs et aux injustices dont je suis impuissant. Et que si je souhaite "soigner la galaxie", je dois d'abord me soigner moi même et garder définitivement l'équilibre que ma mère attendait de moi.

C'est alors que Maître Yselia me demande si je peux lui "montrer" mon Sabre Laser. Ou plutôt, celui dont j'ai hérité de ma mère. Je le décroche de ma ceinture, et le lui tends volontiers. L'invitant à le prendre dans ses mains. Je ne veux pas lui dire qu'elle appartenait à ma mère. Pour deux raisons. La première, parce qu'elle le sait sûrement déjà. Et la seconde, parce qu'il est bien plus agréable et revigorant de découvrir ce genre de choses par nous même, plutôt qu'en le disant vulgairement. D'autant plus que, de par sa cécité, les simples sensation au touché, devrait lui transmettre quelque chose de fort.

Mais peut-être que vais-je trop loin dans la spiritualité.

J'ajoute seulement une précision :

L'embout du sabre n'est pas celui d'origine, mais tenez. N'hésitez pas à le prendre et le toucher où vous le souhaiterez. Non seulement parce que je n'y perçois pas un manque de respect bien que je comprends la profonde valeur qu'à un sabre, si ce n'est plus ou moins représenté l'âme et l'esprit de son possesseur. Mais aussi... Parce que vous êtes l'amie de ma mère, et que vous m'avez fait l'honneur de me raconter une partie de son histoire que j'ignorais jusqu'ici. Je vous dois bien cela.


En effet, à l'origine le sabre n'avait pas un embout de la sorte. On aurait même pu croire qu'il n'en avait pas du tout. Ce qui donnait un air léger et bienveillant au sabre, de par son aspect très arrondis. Cet embout est une modification personnel, un peu plus sinistre voire agressive, il faut le dire. Mais... Je tenais à faire quelque chose pour marqué l'héritage. Parce que sans changement, même très léger, j'aurais agis avec son propre sabre. Dans ma tête, ça aurait été la même chose que si j'agissais à sa propre place, ou pire, que j'utilisais ma propre mère.

Je tenais à marqué une différence, même minime. Une touche de masculinité, affirmant l'héritage du sabre. Mais surtout, la dissociation entre ce qu'à fait ma mère avec. Et ce que moi, je peux en faire. Pour la dédouané des erreurs que je pourrais faire.
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By Yselia Merevis
#31014
Veran était un élève qui comprenait rapidement. Je devais juste lui montrer sincèrement les choses comme elles étaient réellement. Toutefois, je le sentis se "redresser", comme si il mettait une distance entre nous, comprenant que, pour le moment, nous n'étions pas encore si proche l'un de l'autre pour se considérer comme de véritables amis. En effet, pour le moment nous somme une maîtresse et son apprenti. Mais avec le temps et la connaissance de l'autre, nous en viendrons certainement à nous respecter l'un l'autre et à écouter ce que l'autre a à dire, sur un pied d'égalité. Cela n'attendrait certainement pas son adoubement au rang de chevalier jedi, mais cela ne serait pas non plus aujourd'hui pour autant. Pour le moment, il était un enfant dans les arts jedi avec les connaissances et l'expérience d'un adulte pour tout ce qu'il y a autour.
Physiquement, il avait mon âge. Son aura le criait. Je ne pouvais donc pas non plus le traiter comme un enfant ignorant. Je devais me montrer prudente sur ce point. En effet, il avait déjà des opinions forger sur certains domaines et je n'avais donc pas à le former dans ces domaines. Je devrais donc me concentrer exclusivement sur les exercices jedi et sur la philosophie jedi. Pour le reste, son expérience passée pourrait lui apporter des idées et des points de vue que je n'aurais probablement pas de par ma propre expérience.

Veran parlait de soigner la Galaxie pour en combattre la noirceur. Une idée qui avait son charme, mais également ses embuches. Je me devais donc de veiller à ce qu'il ne se berce pas non plus d'illusion. Je décidais donc, tandis qu'il me tendait son sabre-laser en m'expliquant certaines choses dessus, que je devais l'avertir ou au moins m'assurer qu'il était conscient de la difficulté de son entreprise.


-Je te remercies pour cette confiance. Mais dis moi, ton idée de soigner est des plus intéressantes. Toutefois, elle présente un certains nombres de problèmes. En es-tu conscient? Comment souhaites tu t'y prendre?

Je pris l'objet tendu et y laissait mon esprit s'y aventurer. Ce fut alors comme ci deux esprits venaient à me rencontre. Le premier, doux et aimant accueillant une vieille amie depuis longtemps disparue. Je reconnaissais là parfaitement la présence d'Enumi, désireuse de protéger et de garder ce qui doit l'être.
Puis la deuxième, un peu plus sauvage, dansant sur le fil des sensations, désireux de découvrir et de comprendre le monde autour de lui.
Le sabre était celui de la mère de Veran, et pour ne pas la souiller, il lui avait apporté une touche de personnalisation afin de s'approprier le souvenir laissé par celle qui l'avait porté si longtemps.
Je plongeais un peu plus dans la [Mémoire] de l'arme et bientôt, je vis surgir une scène qui avait particulièrement marqué les deux porteurs du sabre. La mise à mort d'Enumi par un inquisiteur de l'Empire. La scène était comme gravée dans l'âme de l'arme. Il en était un profond témoignage, presque autant que les enseignements qu'Enumi avait transmis à son fils.

Je pris une profonde inspiration et revins à l'instant présent, rendant le sabre à mon apprenti. Puis je repris la parole.


-Nous sommes dans une situation particulière. Enumi t'a inculqué un certains nombre de savoir. Le sabre qu'elle t'a laissé en est la preuve. Toutefois, aux yeux de nombre de jedi, ce savoir est incomplet. Tu es venu le complété et cela est, selon moi, déjà un signe de grande sagesse. Car tu as sût reconnaître qu'il te manquait quelque chose.
Toutefois, cette situation ne me permet pas de t'enseigner comme j'aurais pu le faire à un tout jeune apprenti que j'aurais prit sous mon aile durant son enfance. Je ne vais donc pas essayer de te convaincre du bien fondé de nos doctrines et de nos croyances. Ce sera à toi de les estimer et de les utiliser pour accomplir tes missions au prisme de tes expériences passées et de tes convictions.
Je vais commencé par t'enseigner ce que l'on appelle le Code Jedi dans son intégralité. Voici ce qu'il dit.

  • Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.
  • Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
  • Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
  • Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
  • Il n'y a pas la mort, il y a la Force.

Selon toi, que signifient ces phrases. Je ne te parle pas nécessairement du sens premier des mots. Mais bien de l'ensemble. Que veulent-ils dire à tes yeux?
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By Veran Arsiel
#31021
Je pris connaissance du premier questionnement de mon Maître. Elle me met en garde contre mes ambitions, une réaction pourtant bien prévisible, mais que je n'ai sus voir venir. Nos discussions m'ayant emporter bien loin de tout ça. J'écoute, et je comprend. Oui, évidemment que ce ne sera pas facile, évidemment qu'il y a beaucoup de risque. Mais si personne ne se bouge, rien ne changera. Tant qu'il n'y a pas quelqu'un pour bouger les choses, personne ne bougera et changera quoi que ce soit. Donc si pour le bien commun je dois endosser ce rôle et en subir les conséquences. Qu'il en soit ainsi.

Bien sûr que j'en suis conscient Maître. On ne s'engage pas dans quelque chose sans avoir au préalable analysé la dite choses, excepté si l'on fait preuve de stupidité ou d'insouciance. Mais si personne ne se bat, personne d'autre le fera, et rien ne changera. Mes idéologies sont utopique, je le sais. Mais j'aimerais faire de mon mieux, ne serait-ce que pour aider une personne dans la galaxie. Ce monde est trop sombre, et si je ne peux le soigner ne serait-ce qu'un peu... Dans ce cas, je provoquerais sa renaissance.


C'est à ces sombres mots que je marque une pause. En faîte, je ne me comprend plus moi même. Un coup je suis persuader de quelque chose, un coup je me dirige vers d'autres convictions. Pourquoi c'est si dur de rester fixer comme le serait n'importe qui ? Pourquoi autant changer d'avis et de convictions comme si j'étais plusieurs dans ma tête ?

Je me frotte les yeux. Puis je me concentre sur le second questionnement de mon Maître, tandis qu'il me rendit "mon" sabre laser. Maître Yselia n'avait nul besoin de préciser qu'il s'agissait de la définition de l'ensemble des mots et de la symbolique des phrases. Je suis bien assez passionné et réceptif en terme de symbolique, pour en chercher partout sans cesse. Le Code Jedi est quelque chose d'encore mystérieux pour moi, ma mère ayant toujours fuit ce sujet. J'inspire, puis répond :


Je ne saurais vous le dire. C'est aussi aspirant que brutal et limité. Les mots peuvent laisser pensé beaucoup de choses, mais paradoxalement, nous referme toute ces possibilités avec des phonétique stricte et autoritaire. Ces mots sont à la fois doux et cruel. Beau mais douloureux. Je suis désolé de vous décevoir aussitôt Maître. Mais je ne peux pas chercher de sens à ces phrases. Parce que je les trouves malsaines. Elles sont mélodieuse et douce, elles se montrent bienveillante. Mais je sens derrière ces qualités, de la cruauté et de la fermeture. Je ne peux pas prôner quelque chose qui se dit bon en fermant de libres portes....



Je ne sais pas si ce que j'ai dis était assez clair, mais je regarde Maître Yselia. J'ai osé critiquer le Code même des Jedi, sans en avoir eu la pleine connaissance. J'ai très certainement commis un crime grave envers les Jedi et leurs convictions. Mais étrangement, ce qui m'importe le plus, c'est le regard d'Yselia. Ce que elle, va pensé de moi et de mes mots. C'est elle, que je crains.

Parce que c'est mon Maître ?
Parce qu'elle était l'amie de ma mère ?
Non... Ce serait me mentir à moi même...
Si je la crains, c'est parce qu'au fond, je sens que je peux être proche d'elle. Je sens qu'il est possible d'y avoir une grande complexité. De nous épanouir dans des débats et des échanges de perceptions. J'admire son apparente sagesse, et je sens qu'il y a d'autres choses à admirer chez elle.

Ais-je tout simplement peur de perdre encore quelque chose ?
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By Yselia Merevis
#31075
Les jedi sont souvent perçu avec une certaines crainte mêlée d'une ambiguïté profonde. En effet, beaucoup ne voient dans les jedi et les manipulateurs de la Force que des être avec un pouvoir immense auquel peu de personne peuvent résister. Et puis, n'a-t-on jamais vu quelqu'un qui a du pouvoir en vouloir plus et en abuser? Cette crainte est donc profondément ancré dans la psyché des gens, et ce, peu importe le monde ou la culture d'origine.
Aussi, lorsque Veran répondit à ma question concernant le Code Jedi, je tâchais de ne pas prendre ses remarques à mal et d'y voir plutôt le point de vu de quelqu'un qui n'avait pas été élevé dans l'application stricte de cette doctrine. Et je dois avouer que l'exercice, quoi que laborieux, ne m'était pas franchement compliqué. J'avais déjà eu à faire à des gens ignorants de la réalité des Jedi par le passer qui se montraient bien plus véhément que mon apprenti à l'égard du Code.
Je souriais donc à son égard tandis qu'il me répondait, hochant de la tête tandis qu'il me présentait sa réponse. Une fois qu'il eu finit, je fis un geste de la main vers une vasque d'eau qui reposait non loin et grâce à la [télékinésie], je fis venir à moi une sphère d'eau. Je détachais alors une petit bulle de cette eau et la bu tranquillement avant d'en proposer une à mon apprenti. Puis je repris la parole.


-Il est vrai que le Code semble imperméable et complètement fermé. Je ne nierais pas que beaucoup se sentent même rassurés par cette apparence hermétique. Mais il faut voir bien plus loin que cela.
Toutefois, ta réponse m'intéresse. Mais cherchons plus loin encore et essayons d'appliquer cela dans ma manipulation de cette sphère d'eau au travers de la Force.
Effectivement, le Code nous dit " Il n'y a pas d’Émotion, il y a la Paix". Je répond à cela "Émotion et pourtant, paix"
Dans la mentalité de base du Code, on estime que l'émotion provoque des perturbations dans le contrôle de la Force. Et pour cela, il faut se débarrasser des émotions.
En disant cela, je laissais le chagrin qui m'habitait s'exprimer dans la force, provoquant par la même des rides à la surface de la sphère. L'émotion à l'état brute. Mais ce que je veux que tu comprennes à travers ce que j'ai à te montrer c'est que les émotions ne sont pas toutes négatives. Être sans émotion, c'est être pire qu'une machine. Or, nous ne sommes pas des machines. Nous devons apprendre à naviguer sur le flot de nos émotions et à les canaliser pour produire l'effet désiré. Alors, tu pourras parvenir à une paix intérieure tout en préservant ce qui fait que tu es toi. Doucement, alors que je prononçais ces paroles, j'inspirais et reprenais doucement le contrôle de mes sensations, faisant ainsi disparaître les rides de la sphère d'eau. Le tout en faisant danser mes mains autour de la forme liquide.

Ensuite, le Code nous dit "Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance". La question que l'on doit alors se poser, c'est pourquoi? Après tout, vouloir la connaissance à tout prix peut en soit conduire à devenir tyrannique, voir pire. Mais ici, ce qu'il faut voir, c'est encore autre chose. "Ignorance et pourtant, savoir" serait certainement plus sage. En effet, le véritable jedi sait qu'il est ignorant. Et pour illustrer cela, regardes bien. Je troublais alors l'eau de la sphère. Au départ, nous sommes tous ignorant. Nous ne voyons pas plus loin que ce que notre maigre savoir nous permet de voir et de savoir. Les utilisateurs de la Force ont certes une perception de plus, mais nous restons soumis à cette règle, comme n'importe qui. Et pour cela, nous devons chercher la connaissance, afin de pouvoir voir d'avantage que ce que l'on voyait avant. En disant cela, j’éclaircissais l'eau progressivement. Toutefois, à trop rechercher le savoir, nous prenons le risque de rétrécir notre champs de vision. Une fois encore, je manipulais la sphère pour provoquer une focalisation sur un point de l'image à l'intérieure de la sphère. Dans certains cas, cela peut même nous conduire à voir des choses complètement erronées. C'est pour cela que nous devons constamment nous remettre en question. Mais nous devons également être certains de ce que nous avançons. En effet, nombreux peuvent être amenés à croire ce que l'on dit. Notre parole doit donc être vérité autant que connaissance. Nous devons permettre aux autres d'atteindre également la connaissance.

La "règle" suivante est plus une sorte de garde fou qu'autre chose. "Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité." Beaucoup, même au sein des jedi, l'utilise pour dire que les jedi ne doivent pas fonder de famille. Mais cette règle est beaucoup plus personnelle qu'autre chose. En effet, l'Histoire nous a montré de nombreux cas ou des Maîtres Jedi fondaient des familles, celle ci étant ensuite puissantes dans le maniement de la Force. Ta propre mère est un exemple que cette manière d'appliquer la règle n'est pas forcément nécessaire. Après tout, tu me détrompe si je me trompe, mais je suppose que même avec toi au près de toi, elle a sût rester généreuse et souhaitant œuvrer pour le bien de ceux autour d'elle. Du moins est-ce ce que je déduis de tes dires et de tes aspirations en partie issues de ses enseignements.
Mais pour en revenir à ce qu'il faut retenir de cette règle, voici ma vision de cette règle. "Passion et pourtant sérénité." On peut aimer profondément ceux qui nous sont le plus chère dans la vie. Qu'il s'agisse de la femme ou de l'homme partageant notre vie ou tout simplement notre enfant. Ou encore notre prochain. Mais quoi qu'il arrive à ces personnes, nous ne devons, de par nos pouvoir, nous laisser submerger par nos sentiments pour eux. Nous pouvons parfaitement œuvrer pour les sauver des menaces qui les visent. Et je t'encourage d'ailleurs à le faire si pareil situation venait à ce présenter à toi, même si je ne te le souhaite aucunement. Toutefois, dans ces situations, nous devons garder notre calme et ne pas laisser les émotions prendre notre contrôle. Nous devons prendre le temps de réfléchir pour trouver les solutions qui nous permettront de les sauver et de les ramener à la maison.
Je poussais un soupir. L'explication était claire dans mon esprit, mais la démontrer n'est que rarement possible sans plonger "l'élève" dans la situation. Ce que bien sûr, je ne souhaitais pas faire.

Tu entendras également "Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie". Probablement, pour moi, la citation la plus difficile à expliquer. La galaxie est, après tout, un immense chaos. On y trouve divers peuples, diverses croyances et diverses opinion. Mais de ce chaos, nous devons amener les différences à s'harmoniser, non pas pour qu'il y ait une seule et unique pensée, mais pour permettre à tous de pouvoir s'exprimer. Pour cela, je pencherais plus pour "Chaos et pourtant, Harmonie." Nous devons en effet accepter les différences et les prendre parmi nous pour en sortir grandit.

La dernière phrase est probablement la plus clair pour beaucoup. Son objectif étant relativement simple. "Il n'y a pas la mort, il y a la Force." Que nous apprend cette réplique? Elle nous enseigne que la la mort, en soit, n'existe pas. Certes, il vient un moment ou nous cessons d'exister physiquement, mais notre existence aura marqué la Force d'une manière ou d'une autre. Pour cela, je la reformulerais plus "Mort et pourtant, la Force." Nous retournons tous, à un moment ou à un autre à la Force. Il ne faut donc pas craindre la Mort comme la fin de tout. Notre existence en aura nourrit d'autres. Nous aurons permit à d'autres de s'épanouir et d'éclore. Et c'est cela qui est le plus important.

J'ignore si mes explications sont claire. Mais, si tu as des questions, j'y répondrais de mon mieux.


Ce faisant, je renvoyais la sphère d'eau dans la vasque, tout en gardant mon attention centré sur Veran et son aura. J'avais bien sentie que quelque chose le perturbait avant même que je ne commence mon explication, mais je ne voulais pas le forcer. Il me poserait les questions lorsqu'il estimerait en avoir besoin.
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By Veran Arsiel
#31079
J'écoute attentivement chaque dire que mon Maître, illustré par cette sphère d'eau qui ne me choqua pas plus que ça. Elle m'avait proposer une goutte pour m'abreuver. Que j'ai refusé respectueusement, il faut dire que je refuse toujours l'hospitalité. Peu importe, même si j'ignorais que les Jedi pouvaient avoir une tel précision dans la lévitation, cela me semble si commun que j'en suis indifférent.

La voix cristalline de mon Maître me plonge dans ses explications telle une berceuse. Je ressentais même l'envie, voire le besoin. De refermer les yeux pour me concentrer. Ce que je ne fit pas pour observer la sphère d'eau dont elle se sert comme outil d'enseignements. Enfaîte, ce qui me relaxe aussi bien. C'est de constater que mon Maître et moi n'avons pas de manières de penser si différentes. J'y ressens aussi souvent des similitudes avec ma mère.

Au final, je ne trouve nul mot à émettre. Je suis simplement d'accord avec elle bien qu'avec des nuances personnels qui, pour le coup, ne changent pas les grandes lignes et qui ne contribueront pas à un possible débat. Je me contente alors de l'écouté et d’acquiescer. Lorsqu'elle eut finit, je lui fit comprendre que ses dires me rassurait. Puisqu'ils rejoignent une optique plus ouverte qui, forcément, m'est agréable.

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By Yselia Merevis
#31140
Je ressentais l’apaisement qui prenait place dans l'esprit de mon apprenti. Et cela me poussait à vouloir encore plus continuer mes explications. Mais je savais que trop de paroles pouvait embrouiller autant qu'une explication décousue de sens. J'allais donc devoir lui apprendre la suite des choses en prenant mon temps et en le faisant pratiquer.
Et justement, il était maintenant temps que je "vois" par moi même les acquis de Veran, afin de parfaitement déterminer ce que j'allais pouvoir lui apporter.


-Bien. Si tu n'as pas de question pour le moment, je pense que nous pouvons passer à l'exercice pratique. En général, un Jedi qui prend un padawan sait qu'il a tout à enseigner à son apprenti. Mais dans notre cas, tu as acquis certaines choses. Tu m'as dis avoir des bases, mais je voudrais voir ce que tu sais faire autrement que par les mots. Je voudrais donc que tu me montres comment tu pratiques les exercices de base qu'Enumi te faisait faire pendant ton apprentissage.
Et au vu de ton caractère, je pense voir pour t'enseigner un style à deux armes, qui te permettrait de mêler le souvenir de ta mère et ton propre style.
Ce n'est certes pas mon propre style, mais je pense qu'il te conviendra beaucoup mieux que le style classique jedi.


Effectivement, le style à deux lames étaient peu courante chez les jedi. Pas rare, mais peu courante. Moi même, j'avais une certaine admiration pour ceux capable d'ambidextrie. Mais j'étais assez gauche lorsqu'il s'agit de faire des choses avec deux mains. Mon maître m'avait d'ailleurs déconseillé d'essayer de suivre la voix de l'ambidextrie après que j'ai accidentellement cassé l'une de ses œuvres avec mes sabres d'entrainement. Autant dire que cela serait pour moi une certaine satisfaction personnelle de pouvoir voir mon apprenti réussir là ou j'avais moi même échouer.
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By Veran Arsiel
#31149
Je sens que mon Maître souhaite poursuivre l'échange de mots, mais elle semble se résigné à débuter quelque chose de différents. Elle tourne alors son jolie visage en ma direction, pour m'énoncer finalement

Bien. Si tu n'as pas de question pour le moment, je pense que nous pouvons passer à l'exercice pratique. En général, un Jedi qui prend un padawan sait qu'il a tout à enseigner à son apprenti. Mais dans notre cas, tu as acquis certaines choses. Tu m'as dis avoir des bases, mais je voudrais voir ce que tu sais faire autrement que par les mots. Je voudrais donc que tu me montres comment tu pratiques les exercices de base qu'Enumi te faisait faire pendant ton apprentissage.
Et au vu de ton caractère, je pense voir pour t'enseigner un style à deux armes, qui te permettrait de mêler le souvenir de ta mère et ton propre style.
Ce n'est certes pas mon propre style, mais je pense qu'il te conviendra beaucoup mieux que le style classique jedi.



Je ne savais pas trop quoi dire, ni par où commencer. C'est elle l'experte après tout.
J’acquiesce alors, puis me relève afin de m'éloigner un peu. Je pris mon sabre en main, et supposant que je devais lui faire une démonstration, activa sa lame orangé. Je pris une posture tout en refermant les yeux, le sabre le long du haut de mon corps, avant d'en inversé le sens pour le ramener le long de mon dos. Droit et précis. Je me mis alors à lui présenter les mouvements que je maîtrisais, ainsi que d'autres plus hésitant. Chaque mouvements en débute un autre, il n'y en a jamais qui nous pousse à revoir la position du sabre. Ainsi, on peut parfaitement constater que mon style est fluide et continus, qu'un mouvement en entraîne un autre, qui lui même en entraîne un autre. Je relâche progressivement mon aspect droit, pour dévoilé un peu plus l'aspect mobile et tactique de mon art.

Car à tête reposé, mon style n'a rien d'agressif. Il est plutôt comparable à une dance qui limite l'adversaire et en dévie ses rares occasions. Un art de contrôle. Autant mes gestes, que ceux adverses.

Je m'arrêta ensuite au bout de quelques minutes, jugeant en avoir assez montré bien que ce n'est pas à moi de le faire. Je n'ai juste jamais aimé dévoilé bêtement tout mes atouts et tout mon potentiel. Je ramène de nouveau le sabre le long de mon dos, place ma main libre contre ma poitrine, et me penche en avant pour saluer mon mettre.

Avant de rompre la lueur de mon sabre.
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