J'observe les alentours qui se dévoilent peu à peu. L'architecture et l'ambiance témoigne de la valeur de cet endroit. Un endroit sacré. C'est ici que j'aurais du grandir si l'Empire n'avait pas proclamer l'Ordre 66. Mais au fond... Est-ce si grave ? J'ai pu avoir une enfance heureuse et pleine d'amour. Tout en étant guidé par ma mère... Avant que je ne la perde. Je revois encore ses sourires, je sens encore ses lèvres sur mon front, ses doigts parcourant mes cheveux. Tout ceci réside en moi, me rappelant sans cesse que ce temps est révolus, que jamais plus je n'aurais la chance de baigner dans autant de tendresse. De me déconnecter des noirceurs que je hais tant.
Oui... La haine... La haine envers ce monde injuste. La haine envers les ténèbres dévorants ce qui est beau. La haine envers les insectes détruisant le bonheur d'autrui. La haine des monstres anéantissant les sourires d'enfants. La haine de résider dans un monde qui mérite mieux, et qui peut-être mieux. Si il était mieux gouverner.Je me secoue la tête. Je ne dois pas toléré la parole de cette voix funeste. Pour ma mère.
Mais d'un autre côté... Elle est si séduisante... Contenir autant d'émotions noir est malsain, n'importe qui peut le dire. Pourquoi n'ais-je pas droit de m'en libérer ? Pourquoi dois-je cohabiter avec ces désirs sombre ? Forte heureusement j'ai conscience que ce n'est pas le bon chemin, qu'il ne s'agit pas de rejeter ces émotions, mais de faire la paix avec elle. Mais strictement rien ne m'y encourage. Aucune lueur salvatrice ne panse mes plaies pour me baigner dans la tendresse où je me trouvais jadis. Il n'y avait que les attentions de ma mère pour me mettre dans un état second de pur relaxation. Il n'y avait qu'elle que pour me maintenir en paix.
Depuis qu'elle est partie, j'ai tué maintes personnes pour la Nouvelle République. Et ces morts résident toujours dans ma tête. Douze ans durant j'ai été l'acteur d'une majeur partie de ce que je reproche au monde. J'ai tué, détruit, et certainement pire.
L'esprit torturé, il m'a toujours fallut trop de temps pour me convaincre de ne pas avoir eu le choix. Affirmation éphémère, surtout avec mon esprit analyste qui calcule toute possibilités et leurs conséquences...
Mais de nos jours, la paix semble être en bonne voie. Pourtant, au fond de moi. Je ne suis pas satisfait. Non, je culpabilise. Ais-je vraiment été dans le bon camps? Est-ce que tout ceci amènera vraiment la paix et la tranquillité dans toute la galaxie ? Non. Ce serait trop beau. Alors que faire ?
Soupire...Je m'en remet à ma mère. Aux Jedi. A la Force. Ils pourrons me guidé. Peu importe la manière, peu importe le résultat. Ils me guiderons vers un chemin. Ils m'aiderons à trouver les réponses à mes questions. Réponses que je dois trouver de moi même, mais sans luciole pour me guidé, c'est peine perdu.
Je ferme les yeux, et essaie de me détendre. Plus je parcours les marches, et plus j'ai peur du regards des Jedi. Ils vont me prendre pour un jeunot de vingt-cinq ans qui s'est perdus et qui prétend vouloir être Jedi. Quand bien même ils discerneraient les cinq ans supplémentaires, je m'attend d'avance à ce qu'ils me jugent bien trop vieux. Même si je n'ai fais qu'une bonne moitié de la formation.
Je sens une présence, oppressante. Au fil de mes pas. Cela n'est pas sans influé la pression que je ressentais déjà à la base. J'inspire lentement, à plein poumon. Pour expirer lentement, profondément. C'est alors qu'une voix m'interpelle :
Sois la bienvenu, jeune homme. Que puis-je pour toi?
La mélodie cristalline qu'offre sa voix à ses mots me provoque un frisson, parcourant la totalité de mon corps. C'est la présence que j'ai ressentis, et je me sens d'autant plus observé. Ce qui contraste d'ailleurs avec son apparente cécité. Je sens cette femme dévoré mes secrets qui se traduirons sûrement par un ressentis globale et instinctif... Elle fait, ce qu'en temps normal je ferais. A défaut de pouvoir maintenant en vue de la situation et de la personne concerné. Sentir cette présence me parcourir me met très mal à l'aise. Je n'aime pas que l'on me découvre, pas aussi vite. Sans parler des émotions noir qui font entièrement partie de moi. Que va t-elle en dire ? Que je suis profondément perdus et qu'il faut me guidé ? Que beaucoup de conflits résident en moi ? Que je suis un danger potentiel, pour moi même et autrui ? Je sais tout ça. Je le sais et c'est bien pour ça que je suis ici. Alors pourquoi supporter ses... "yeux"...
Mais sa voix, si douce et si pure, à le mérite de dévoilé une profonde bienveillance. Du moins, je le sens. Prit de court, je suis un peu perdu. Mais je m'incline lentement et gracieusement, pour répondre à cet être mystérieux :
Mes salutations. Je vous présentes mes sincères excuses pour la probable gêne que j'occasionne en pénétrant ces lieux qui sont votre. Et navré également de me présenté si tard, vous savez sûrement autant que moi, que je n'ai pu jusqu'ici. Je me présente à vous, pour une requête qui me tiens à cœur, dont j'en ais conscient, s'en résultera sûrement d'un refus. De mes cinq à dix-huit ans j'ai suivis l'enseignement de ma mère, une Chevalière Jedi exilé. Je n'ai pu poursuivre cette formation à mon grand déplaisir. Et je souhaite rattraper ce temps précieux, perdu dans la violence.
Ma voix est sereine, profonde, honnête et très respectueuse. Mais avec très certainement un soupçon de lassitude. Après tout ce que la guerre nous fait traversé, et l'enfance dont on nous à en partie gâché par la peur. N'importe qui, ne finirait plus étonné par quoi que ce soit, et blasé de l'existence cruelle dont on doit trouver une place. Sa place.
Je me redresse, pour me retenir droit face à cette mystérieuse femme. Attendant patiemment sa réponse. Je la fixe, je sens quelque chose en elle. Pas par le biais de la force. Je sens seulement quelque chose de spécial, je ne sais quoi. Le mystère et la stabilité qu'elle dégage est admirable. Mais provoque bien trop ma curiosité.
Pourquoi je sens dores et déjà entre elle et moi, un lien qui ne se brisera pas aussitôt ?