By Aldan Mabral - mar. 14 juil. 2015 06:39
- mar. 14 juil. 2015 06:39
#18789
Dromund Kaas.
La belle Dromund Kaas. Orageuse et tempétueuse. Comme elle fut toujours connue, dès que des êtres civilisés en foulèrent la surface, des millénaires auparavant. Derrière Ziost et devant Korriban, elle était la deuxième capitale historique des Sith. Ce monde majestueux, capricieux et mortel était resté dans l'ombre depuis suffisamment longtemps pour que ses coordonnées en fussent oubliées de quasiment tous ceux qui auraient pu lui trouver de l'intérêt. Darth Kane y faisait exception, par chance pour lui.
Les informations contenues dans les datapads d'Avidius, qu'il avait trouvés sur Dagobah voilà presque deux ans, s'étaient révélées plus que précieuses, et, s'il lui avait fallu du temps et de la réflexion pour rassembler les notes éparses du vieux Maître, jusqu'à être capable de tracer convenablement le circuit qu'il lui fallait emprunter pour retrouver les huit Sorciers Sith qui avaient été ses Frères, il était enfin parvenu à déchiffrer cet imbroglio, jusqu'à obtenir, pour première étape de son voyage, l'antique monde perpétuellement plongé dans les ouragans.
Il savait qu'il devait s'y montrer prudent, et retrouver le Seigneur qui l'y attendait était nécessaire pour réaliser les voeux de son Maître, et accomplir la mission qu'il s'était lui-même confiée. Mais chaque chose en son temps, s'était-il dit. Maintenant que celui auquel il devait toujours allégeance, Odion, avait surgi de sa longue retraite, et qu'il avait pactisé avec de puissants nouveaux venus, il lui fallait des conseils. Certes, Avidius lui apparaissait toujours, et se montrait toujours aussi avisé : mais les liens de ce dernier avec un groupe de praticiens de la Voie Noire l'avaient encouragé à faire une petite visite à ces derniers.
Il avait du emprunter le vaisseau personnel de Darth Philon pour ce déplacement dont il avait dissimulé à tous l'enjeu, comme la destination. Au risque de mécontenter ses partenaires, il avait expliqué qu'il lui fallait maintenir le plus grand secret pour le bien de tous, car les agents des Sith de Korriban étaient tapis dans l'ombre, et rien ne leur échappait. Seul, n'emportant avec lui que HK-80, qui serait chargé de veiller sur le cargo en son absence, il avait donc pris la route du vieux sanctuaire, ancien joyau de l'Empire Sith.
La traversée de l'atmosphère du monde avait été difficile, et il lui avait fallu, après un moment passé à chercher une accalmie, enclencher les boucliers pour pouvoir braver l'orage permanent qui tourmentait le monde, et atterrir au creux d'une vaste anfractuosité, d'où il serait à l'abri de la tempête. Le droïde, qui avait été désactivé durant tout ce temps, fut enfin reconnecté, et Kane lui intima de veiller près de la rampe d'accès, senseurs en éveil. Qui savait ce qui se terrait encore dans la nature sauvage...
Avisant un monument délabré, à demi en ruines, situé à une demie-heure de marche des hauteurs où il avait posé le cargo, Darth Kane se mit donc en marche, revêtu de sa large bure noire, capuche rabaissée, et aux aguets. Tandis qu'il se taillait un chemin à travers la jungle à coups de sabres, et qu'un vent violent lui battait le visage, faisant voler littéralement autour de lui les pans amples de son vêtement de voyage, il ne put se dissimuler la désagréable impression d'être observé...
"Je suis l'homme qui va en biais. Je marche en crabe, néanmoins j'avance : là git ma puissance, telle est ma victoire. Boiter, mais tenir le rythme, est ma fierté."
Tonalité du Sith borgne
La belle Dromund Kaas. Orageuse et tempétueuse. Comme elle fut toujours connue, dès que des êtres civilisés en foulèrent la surface, des millénaires auparavant. Derrière Ziost et devant Korriban, elle était la deuxième capitale historique des Sith. Ce monde majestueux, capricieux et mortel était resté dans l'ombre depuis suffisamment longtemps pour que ses coordonnées en fussent oubliées de quasiment tous ceux qui auraient pu lui trouver de l'intérêt. Darth Kane y faisait exception, par chance pour lui.
Les informations contenues dans les datapads d'Avidius, qu'il avait trouvés sur Dagobah voilà presque deux ans, s'étaient révélées plus que précieuses, et, s'il lui avait fallu du temps et de la réflexion pour rassembler les notes éparses du vieux Maître, jusqu'à être capable de tracer convenablement le circuit qu'il lui fallait emprunter pour retrouver les huit Sorciers Sith qui avaient été ses Frères, il était enfin parvenu à déchiffrer cet imbroglio, jusqu'à obtenir, pour première étape de son voyage, l'antique monde perpétuellement plongé dans les ouragans.
Il savait qu'il devait s'y montrer prudent, et retrouver le Seigneur qui l'y attendait était nécessaire pour réaliser les voeux de son Maître, et accomplir la mission qu'il s'était lui-même confiée. Mais chaque chose en son temps, s'était-il dit. Maintenant que celui auquel il devait toujours allégeance, Odion, avait surgi de sa longue retraite, et qu'il avait pactisé avec de puissants nouveaux venus, il lui fallait des conseils. Certes, Avidius lui apparaissait toujours, et se montrait toujours aussi avisé : mais les liens de ce dernier avec un groupe de praticiens de la Voie Noire l'avaient encouragé à faire une petite visite à ces derniers.
Il avait du emprunter le vaisseau personnel de Darth Philon pour ce déplacement dont il avait dissimulé à tous l'enjeu, comme la destination. Au risque de mécontenter ses partenaires, il avait expliqué qu'il lui fallait maintenir le plus grand secret pour le bien de tous, car les agents des Sith de Korriban étaient tapis dans l'ombre, et rien ne leur échappait. Seul, n'emportant avec lui que HK-80, qui serait chargé de veiller sur le cargo en son absence, il avait donc pris la route du vieux sanctuaire, ancien joyau de l'Empire Sith.
La traversée de l'atmosphère du monde avait été difficile, et il lui avait fallu, après un moment passé à chercher une accalmie, enclencher les boucliers pour pouvoir braver l'orage permanent qui tourmentait le monde, et atterrir au creux d'une vaste anfractuosité, d'où il serait à l'abri de la tempête. Le droïde, qui avait été désactivé durant tout ce temps, fut enfin reconnecté, et Kane lui intima de veiller près de la rampe d'accès, senseurs en éveil. Qui savait ce qui se terrait encore dans la nature sauvage...
Avisant un monument délabré, à demi en ruines, situé à une demie-heure de marche des hauteurs où il avait posé le cargo, Darth Kane se mit donc en marche, revêtu de sa large bure noire, capuche rabaissée, et aux aguets. Tandis qu'il se taillait un chemin à travers la jungle à coups de sabres, et qu'un vent violent lui battait le visage, faisant voler littéralement autour de lui les pans amples de son vêtement de voyage, il ne put se dissimuler la désagréable impression d'être observé...
Tonalité du Sith borgne