- ven. 4 déc. 2015 15:05
#21091
Avant la proclamation de la République Impériale...
Quand un ordre est donné, le protocole s'assure qu'aucune question ne se pose sur son exécution. Elle coule de source, quand un supérieur ordonne, on lui obéit.
Obéit.
5 lettres qui auront dominées la galaxie. On exécute parce qu'on "obéit". Mais quelque part, quelque fut le dirigeant, on se trouva toujours quelqu'un à qui l'on devait "obéir". Le soldat obéit au Capitaine. Le Capitaine obéit au Général. Le Général obéit au Moff. Le Moff obéit à l'Empereur. Et quand l'Empereur fut mort ? "Je ne suis pas responsable" avait dit le Moff. "Je ne suis pas responsable" avait dit le Général. "Je ne suis pas responsable" avait dit le Capitaine. "Je ne suis pas responsable" avait dit le soldat. Mais alors qui fut responsable ?
Après venait la rébellion. Celui qui refusait d'obéir ? Non. Celui qui obéissait à un autre idéal qu'il jugeait plus élevé. Et ainsi venait-on à cerner à qui l'on obéissait vraiment.
Les idéaux. Ensembles de valeurs morales qu'on définissaient et prenaient pour argent comptant. Quand se trouvent en face des gens qui réfutent votre idéal, l'idée n'est plus de l'imposer.
Mais d'en créer un autre qui sera fédérateur.
Une carte maîtresse se jouerait pour le bien impérial. Et pour cela il fallait quelqu'un qui puisse aider efficacement à la réalisation d'une tâche aussi compliquée que la création d'un idéal fédérateur. Qui devrait naître dans la cendre et le sang des innocent. Un massacre ? Non.
Bien au contraire.
Harlon n'était au courant de rien avant ce doux matin. Il ignorait même en vertu de quoi on avait bien put le prévenir. Peut-être quelque part un agent des Renseignements à qui il avait fait bonne impression - mais qui ? et comment ? - voyait en lui l'homme de la situation. Celui qui serait apte à démarrer un plan d'une ambition d'ampleur sociologique majeur. Une victoire à remporter sans le renfort d'aucune arme et d'aucune coercition. Gagner le coeur des populations sans même qu'aucun ne put se douter de la supercherie. Et qu'aucun même ne s'en offusque si supercherie fut déclarée. Car le ciel abreuverait de ses richesses quiconque suivrait la voie que l'Empire allait tracer.
A mesure que la lecture de l'ordre complet se faisait, un plan germait petit à petit dans son esprit. Une auto-congratulation naissait même avec deux secondes de décalage. Oui, un moyen clair de parvenir à ses fins plantait ses graines dans son esprit. Mais cela requérait divers moyens et diverses actions qui devraient être millimétrées. Mais Harlon se faisait confiance.
Avant tout, il envoya un message à la Consule Ysanne Isard. Hors de question de mener des opérations secrètes sans en référer à celle qui les dirigeaient. D'autant qu'il allait accomplir la chose de façon inhabituelle pour un Moff.
[table cellspacing=30 bgcolor=black][font=Lucida Console]A destination seule de la Consule Ysanne Isard,
Un contact au sein des Renseignements Impériaux m'a fait part de l'ordre de mission D&T-113_8. L'intérêt que je porte à la mission me fait prendre l'initiative de l'implanter petit à petit dans mon secteur avant de faire croître le phénomène. Le début de la mission se fera par mon seul concours. J'éditerais des rapports réguliers sur la situation.
Grand Moff Harlon Astellan, terminé.[/font] [/table]
Harlon ignorait si les consuls Thoryn et Melius furent mis au courant de l'opération. Ayant étudié les méthodes d'Ysanne Isard, peut-être la seule qu'Harlon voyait comme une égale en politique - et c'était un compliment autant qu'une raison de s'en méfier - il jugeait qu'ils ne l'étaient pas, mais étant directrice des Renseignements, un organisme adepte du cloisonnement d'informations - raison de plus qu'il se demande qui avait pu briser un serment pour le mettre au courant - la justification se trouvait plus ou moins. Et si ils étaient au courant, Ysanne pouvait bien transmettre l'information. Et Harlon avait tourné le message de façon à ne guère être vu comme l'architecte du projet.
Puis il se mit personnellement en route pour une planète toute proche qui serait le point de départ de la religion impériale.
Nez Peron.
Quand un ordre est donné, le protocole s'assure qu'aucune question ne se pose sur son exécution. Elle coule de source, quand un supérieur ordonne, on lui obéit.
Obéit.
5 lettres qui auront dominées la galaxie. On exécute parce qu'on "obéit". Mais quelque part, quelque fut le dirigeant, on se trouva toujours quelqu'un à qui l'on devait "obéir". Le soldat obéit au Capitaine. Le Capitaine obéit au Général. Le Général obéit au Moff. Le Moff obéit à l'Empereur. Et quand l'Empereur fut mort ? "Je ne suis pas responsable" avait dit le Moff. "Je ne suis pas responsable" avait dit le Général. "Je ne suis pas responsable" avait dit le Capitaine. "Je ne suis pas responsable" avait dit le soldat. Mais alors qui fut responsable ?
Après venait la rébellion. Celui qui refusait d'obéir ? Non. Celui qui obéissait à un autre idéal qu'il jugeait plus élevé. Et ainsi venait-on à cerner à qui l'on obéissait vraiment.
Les idéaux. Ensembles de valeurs morales qu'on définissaient et prenaient pour argent comptant. Quand se trouvent en face des gens qui réfutent votre idéal, l'idée n'est plus de l'imposer.
Mais d'en créer un autre qui sera fédérateur.
Une carte maîtresse se jouerait pour le bien impérial. Et pour cela il fallait quelqu'un qui puisse aider efficacement à la réalisation d'une tâche aussi compliquée que la création d'un idéal fédérateur. Qui devrait naître dans la cendre et le sang des innocent. Un massacre ? Non.
Bien au contraire.
Harlon n'était au courant de rien avant ce doux matin. Il ignorait même en vertu de quoi on avait bien put le prévenir. Peut-être quelque part un agent des Renseignements à qui il avait fait bonne impression - mais qui ? et comment ? - voyait en lui l'homme de la situation. Celui qui serait apte à démarrer un plan d'une ambition d'ampleur sociologique majeur. Une victoire à remporter sans le renfort d'aucune arme et d'aucune coercition. Gagner le coeur des populations sans même qu'aucun ne put se douter de la supercherie. Et qu'aucun même ne s'en offusque si supercherie fut déclarée. Car le ciel abreuverait de ses richesses quiconque suivrait la voie que l'Empire allait tracer.
A mesure que la lecture de l'ordre complet se faisait, un plan germait petit à petit dans son esprit. Une auto-congratulation naissait même avec deux secondes de décalage. Oui, un moyen clair de parvenir à ses fins plantait ses graines dans son esprit. Mais cela requérait divers moyens et diverses actions qui devraient être millimétrées. Mais Harlon se faisait confiance.
Avant tout, il envoya un message à la Consule Ysanne Isard. Hors de question de mener des opérations secrètes sans en référer à celle qui les dirigeaient. D'autant qu'il allait accomplir la chose de façon inhabituelle pour un Moff.
[table cellspacing=30 bgcolor=black]
Un contact au sein des Renseignements Impériaux m'a fait part de l'ordre de mission D&T-113_8. L'intérêt que je porte à la mission me fait prendre l'initiative de l'implanter petit à petit dans mon secteur avant de faire croître le phénomène. Le début de la mission se fera par mon seul concours. J'éditerais des rapports réguliers sur la situation.
Grand Moff Harlon Astellan, terminé.[/font]
Harlon ignorait si les consuls Thoryn et Melius furent mis au courant de l'opération. Ayant étudié les méthodes d'Ysanne Isard, peut-être la seule qu'Harlon voyait comme une égale en politique - et c'était un compliment autant qu'une raison de s'en méfier - il jugeait qu'ils ne l'étaient pas, mais étant directrice des Renseignements, un organisme adepte du cloisonnement d'informations - raison de plus qu'il se demande qui avait pu briser un serment pour le mettre au courant - la justification se trouvait plus ou moins. Et si ils étaient au courant, Ysanne pouvait bien transmettre l'information. Et Harlon avait tourné le message de façon à ne guère être vu comme l'architecte du projet.
Puis il se mit personnellement en route pour une planète toute proche qui serait le point de départ de la religion impériale.