Re: [Thule] Mon type de ville
MessagePosté :mer. 5 déc. 2018 17:08
Main dans la main, les 2 jeunes femmes quittèrent la pièce surchauffée et irrespirable, non sans un certain soulagement pour la bleue. Le petit courant d'air frais comparé à l'intérieur du sauna lui procura un intense soulagement, enfin elle pouvait respirer normalement ! Si on pouvait croire que le duo était complice, le comportement de Jeny qui semblait totalement repliée sur elle-même et ignorant la Pantoran démentait cette supposition. Peut-être était-elle toujours incertaine de ce qu'elle ressentait ou nerveuse. Perdue dans ses pensées en tout cas elle semblait bien l'être.
Ce qui ne l'empêcha pas, une fois qu'elles furent de nouveau dans la chambre dévolue par Gregor, de se précipiter pour enfiler un peignoir, prendre de quoi s'habiller un peu et foncer dans la salle de bain au fond de la grande pièce. Elle n'eut même pas le temps de réagir ni répondre quoi que ce soit que l'humaine avait déjà pris la poudre d'escampette. Cela l'amusa, cette timidité, ce besoin de s'éloigner tout en ne le voulant pas, elle connaissait bien. Désormais seule, elle s'écroula sur la couverture du lit, poussant un profond soupir. La fatigue menaçait toujours un peu suite à son bain de bacta.
Elle resta là, allongée, yeux fermés et la tête qui tournait un peu, soufflant à intervalles réguliers comme pour apaiser la lassitude. Elle crut entendre la jeune femme lui dire quelque chose à un moment depuis les profondeurs de la salle de bains mais rien n'était moins sûr. Probablement rien d'important, sauf s'il était question d'avoir besoin d'un coup de main pour se laver. Dans ce cas-là, elle risquait bien d'avoir loupé l'occasion, dommage. Finalement, un bruit de porte la fit se redresser.
En peignoir à moitié ouvert, la voilà qui sortait et revenait vers elle, silencieuse. Elle s'assit à côté d'elle sur le lit, pratiquement épaule contre épaule et expliqua maladroitement la répartition de la salle de bains. Ces explications sonnaient plutôt comme une tentative de meubler le silence, un silence qui devait la mettre mal à l'aise. Battant des cils avec amusement, Varadesh jeta un regard à Jeny puis hocha la tête. Sans un mot, elle se releva et partit en direction de la salle de bains. Elle était arrivée devant la porte, main sur la poignée lorsqu'elle s'interrompit.
En fait, je crois que j'ai envie d'autre chose avant d'aller me laver.
On ne l'avait pas précisé mais même si elle avait ramassé ses vêtements, la Pantoran ne les avait pas remis, absolument aucun. En fait ils étaient sur une chaise non loin du matelas, seuls. Et la silhouette bleue océan approchait lentement de sa démarche langoureuse, dont les charmes étaient retenus uniquement par sa serviette qui aurait sacrément besoin d'aller à la machine. Avec ses cheveux longs reposant librement de part et d'autres de ses épaules, elle offrait l'image même de la féminité et ne se privait pas de le montrer. Comme un serpent, elle se rapprocha à une lenteur insoutenable de l'humaine avant de se rasseoir à côté d'elle.
Posant sa main gauche sur la joue droite de Jeny, elle en caressa la peau par des gestes précautionneux, presque comme si elle craignait d'y laisser son empreinte en insistant trop. Pourtant, chaque mouvement se déplaçait de quelques millimètres en direction du bas. La main se retrouva ainsi à caresser le bas de la joue puis le cou, attirée toujours plus bas comme si elle était animée d'une volonté propre. En parallèle, la Sith se pencha, réclamant un baiser qu'elle savait lui appartenir. Là encore, le geste et l'acte furent tout en douceur, pas question de trop se brusquer. Et toujours cette main de bleu vêtue qui descendait, ayant maintenant atteint le tissu du peignoir qui recouvrait un peu au-dessus de la poitrine.
Ledit peignoir était un obstacle à ses projets et comme tout obstacle gênant une Sith, il se devait d'être écarté de son chemin. Le tout était de savoir utiliser la bonne méthode. Sa main droite se mit à empoigner la jeune femme par la taille, là encore en douceur. Posant son front contre celui de Jeny, Varadesh décolla ses lèvres des siennes et lui offrit un sourire fragile et en même temps curieusement jovial. Elle murmura à l'oreille de la belle, d'une voix ronronnante.
Je sais ce que je veux. Et toi ?
Une question, une promesse contenue dans l'interrogation, un futur hypothétique, suspendu à cette question et la réponse qu'elle impliquait.
Ce qui ne l'empêcha pas, une fois qu'elles furent de nouveau dans la chambre dévolue par Gregor, de se précipiter pour enfiler un peignoir, prendre de quoi s'habiller un peu et foncer dans la salle de bain au fond de la grande pièce. Elle n'eut même pas le temps de réagir ni répondre quoi que ce soit que l'humaine avait déjà pris la poudre d'escampette. Cela l'amusa, cette timidité, ce besoin de s'éloigner tout en ne le voulant pas, elle connaissait bien. Désormais seule, elle s'écroula sur la couverture du lit, poussant un profond soupir. La fatigue menaçait toujours un peu suite à son bain de bacta.
Elle resta là, allongée, yeux fermés et la tête qui tournait un peu, soufflant à intervalles réguliers comme pour apaiser la lassitude. Elle crut entendre la jeune femme lui dire quelque chose à un moment depuis les profondeurs de la salle de bains mais rien n'était moins sûr. Probablement rien d'important, sauf s'il était question d'avoir besoin d'un coup de main pour se laver. Dans ce cas-là, elle risquait bien d'avoir loupé l'occasion, dommage. Finalement, un bruit de porte la fit se redresser.
En peignoir à moitié ouvert, la voilà qui sortait et revenait vers elle, silencieuse. Elle s'assit à côté d'elle sur le lit, pratiquement épaule contre épaule et expliqua maladroitement la répartition de la salle de bains. Ces explications sonnaient plutôt comme une tentative de meubler le silence, un silence qui devait la mettre mal à l'aise. Battant des cils avec amusement, Varadesh jeta un regard à Jeny puis hocha la tête. Sans un mot, elle se releva et partit en direction de la salle de bains. Elle était arrivée devant la porte, main sur la poignée lorsqu'elle s'interrompit.
En fait, je crois que j'ai envie d'autre chose avant d'aller me laver.
On ne l'avait pas précisé mais même si elle avait ramassé ses vêtements, la Pantoran ne les avait pas remis, absolument aucun. En fait ils étaient sur une chaise non loin du matelas, seuls. Et la silhouette bleue océan approchait lentement de sa démarche langoureuse, dont les charmes étaient retenus uniquement par sa serviette qui aurait sacrément besoin d'aller à la machine. Avec ses cheveux longs reposant librement de part et d'autres de ses épaules, elle offrait l'image même de la féminité et ne se privait pas de le montrer. Comme un serpent, elle se rapprocha à une lenteur insoutenable de l'humaine avant de se rasseoir à côté d'elle.
Posant sa main gauche sur la joue droite de Jeny, elle en caressa la peau par des gestes précautionneux, presque comme si elle craignait d'y laisser son empreinte en insistant trop. Pourtant, chaque mouvement se déplaçait de quelques millimètres en direction du bas. La main se retrouva ainsi à caresser le bas de la joue puis le cou, attirée toujours plus bas comme si elle était animée d'une volonté propre. En parallèle, la Sith se pencha, réclamant un baiser qu'elle savait lui appartenir. Là encore, le geste et l'acte furent tout en douceur, pas question de trop se brusquer. Et toujours cette main de bleu vêtue qui descendait, ayant maintenant atteint le tissu du peignoir qui recouvrait un peu au-dessus de la poitrine.
Ledit peignoir était un obstacle à ses projets et comme tout obstacle gênant une Sith, il se devait d'être écarté de son chemin. Le tout était de savoir utiliser la bonne méthode. Sa main droite se mit à empoigner la jeune femme par la taille, là encore en douceur. Posant son front contre celui de Jeny, Varadesh décolla ses lèvres des siennes et lui offrit un sourire fragile et en même temps curieusement jovial. Elle murmura à l'oreille de la belle, d'une voix ronronnante.
Je sais ce que je veux. Et toi ?
Une question, une promesse contenue dans l'interrogation, un futur hypothétique, suspendu à cette question et la réponse qu'elle impliquait.