Re: [Dromund Kaas] Ils sont partis par là
MessagePosté :lun. 15 juil. 2019 07:34
L’âtre du foyer crépitait et envoyait sur les bords du chemin de ronde pierreux des petites lueurs. Celles-ci s’élevaient dans les airs et s’éteignaient, retournant dans l’oubli et l’inexistence. Le bruit des buches craquantes emplissait le silence de la scène. Un silence que même les créatures autour d’elles ne semblaient pouvoir percer. Il n’y avait que Jeny au centre de tout. Présence repoussante et corruptrice, plus encore noir que cette atmosphère lourde. Assise en tailleur, elle respirait très peu, semblant morte. Ne l’était-elle pas alors depuis pas mal de temps déjà ? L’ombre oscillait tranquillement autour d’elle au rythme des queues enflammées du feu rougeoyant. La quiétude lui faisait du bien, le silence tout autant. Alors elle ferma les yeux et resta dans le noir complet. Son corps qui la tiraillait hurlait à son cerveau, mais elle n’écoutait plus. Prise de cet instant de calme, il semblait bien qu’elle avait trouvé l’apothéose de la tranquillité.
Mêmes si les deux jeunes femmes s’agitaient autour d’elle, Jeny n’intervint pas, les laissant cauchemarder, se déchirer elle-même. Leur esprit chétif et adolescent rencontrant alors la pure obscurité de la Force. Quelque chose qu’elle ne connaissait que trop bien déjà. Peut-être arriveraient-elles, l’une et l’autre, à voir au-delà que ce que les Sith leur proposaient. A voir au-delà que ce que les êtres vivants proposaient. L’ombre en tant que dogme, en tant que guide, en tant que purgatoire et apothéose. Une vie au gré des flots, à contempler les étoiles en se demandant laquelle allait être engloutie la première. Une vie de puissance brut et pourtant sans passion ni motivation. Une vie pourtant simple. Une vie dédiée à la mort.
Un cri attira son attention, mais elle ne bougea pas. Isabo criait de cette voix fluette et malformée. Elle la sentie même tenter de s’approcher mentalement d’elle, et Jeny la rejeta aussitôt, sans autre forme de cérémonie. Elle aurait tôt fait d’être consumée, sans avoir à précipiter sa chute. Quand elle s’approcha et qu’elle posa sa question, Jeny ouvrit les yeux. Le regard rouge derrière cette épaisse fumée.
« Non. »
Qui avait besoin de dormir quand tout son corps ne fonctionnait plus. Le repos éternel l’avait enveloppé de son manteau de grâce et de douleur. Quel intérêt alors ?
« Ils ont peur. Tout comme toi. Ils savent que toute attaque serait leur dernière. Alors ils hésitent, ils reniflent, ils avancent et fuient. L’ombre les tient en respect. »
La question porta ensuite sur la dite ombre qui se baladaient autour de Jeny. Cela la fit tourner son casque vers Isabo et la dévisagea. Un visage angélique, comme le sien jadis.
« Tu ne sais pas si tu peux demander mais tu le fais tout de même. Tu ne sais parce que tu as peur de moi. Je ne te ferai pas de mal, si c’est ta crainte. »
Elle leva sa main et la laissa flotter dans l’espace, observant la fumée qui s’en échappait. Jouant autour de ses doigts, passant de l’un à l’autre, revenait et repartait. Comme une combustion perpétuel, mais étonnamment plus vivant que cela. L’ombre semblait réagir aux mouvements de la rousse, dansant avec ses mouvements, sans pour autant jamais s’approcher. S’eu put être fatale.
« La marque de la mort, son don qui me maintien entre les deux états. Ni vivante, ni morte, mais dans une lutte perpétuelle. C’est mon compagnon d’infortune, voguant à mes côtés dans la quête finale. »
Puis elle enchaîna :
« Pourquoi es-tu là Isabo ? Qu’est-ce que Mya veut de toi exactement ici ? Tu sembles très loin de ce que les Sith peuvent être. Tu sembles ne jamais avoir tué, ni prête à le faire. Et pourtant, tu viens sur un des mondes les plus dangereux de cette galaxie. Je m’interroge à ton sujet. »
Mêmes si les deux jeunes femmes s’agitaient autour d’elle, Jeny n’intervint pas, les laissant cauchemarder, se déchirer elle-même. Leur esprit chétif et adolescent rencontrant alors la pure obscurité de la Force. Quelque chose qu’elle ne connaissait que trop bien déjà. Peut-être arriveraient-elles, l’une et l’autre, à voir au-delà que ce que les Sith leur proposaient. A voir au-delà que ce que les êtres vivants proposaient. L’ombre en tant que dogme, en tant que guide, en tant que purgatoire et apothéose. Une vie au gré des flots, à contempler les étoiles en se demandant laquelle allait être engloutie la première. Une vie de puissance brut et pourtant sans passion ni motivation. Une vie pourtant simple. Une vie dédiée à la mort.
Un cri attira son attention, mais elle ne bougea pas. Isabo criait de cette voix fluette et malformée. Elle la sentie même tenter de s’approcher mentalement d’elle, et Jeny la rejeta aussitôt, sans autre forme de cérémonie. Elle aurait tôt fait d’être consumée, sans avoir à précipiter sa chute. Quand elle s’approcha et qu’elle posa sa question, Jeny ouvrit les yeux. Le regard rouge derrière cette épaisse fumée.
« Non. »
Qui avait besoin de dormir quand tout son corps ne fonctionnait plus. Le repos éternel l’avait enveloppé de son manteau de grâce et de douleur. Quel intérêt alors ?
« Ils ont peur. Tout comme toi. Ils savent que toute attaque serait leur dernière. Alors ils hésitent, ils reniflent, ils avancent et fuient. L’ombre les tient en respect. »
La question porta ensuite sur la dite ombre qui se baladaient autour de Jeny. Cela la fit tourner son casque vers Isabo et la dévisagea. Un visage angélique, comme le sien jadis.
« Tu ne sais pas si tu peux demander mais tu le fais tout de même. Tu ne sais parce que tu as peur de moi. Je ne te ferai pas de mal, si c’est ta crainte. »
Elle leva sa main et la laissa flotter dans l’espace, observant la fumée qui s’en échappait. Jouant autour de ses doigts, passant de l’un à l’autre, revenait et repartait. Comme une combustion perpétuel, mais étonnamment plus vivant que cela. L’ombre semblait réagir aux mouvements de la rousse, dansant avec ses mouvements, sans pour autant jamais s’approcher. S’eu put être fatale.
« La marque de la mort, son don qui me maintien entre les deux états. Ni vivante, ni morte, mais dans une lutte perpétuelle. C’est mon compagnon d’infortune, voguant à mes côtés dans la quête finale. »
Puis elle enchaîna :
« Pourquoi es-tu là Isabo ? Qu’est-ce que Mya veut de toi exactement ici ? Tu sembles très loin de ce que les Sith peuvent être. Tu sembles ne jamais avoir tué, ni prête à le faire. Et pourtant, tu viens sur un des mondes les plus dangereux de cette galaxie. Je m’interroge à ton sujet. »