L'Astre Tyran

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By Ilyas Dhanab Al-Asad
#11758


[font=georgia][Kothlis - Espace Bothan - Médiane Orientale][/font]
[Évènements se déroulant avant / pendant Les Aventures de Ily et Simurgh]


[font=georgia][PNJ : Variise Al-Anka][/font]


« T'aurais dû me tuer quand t'avais l'occasion de le faire. »

Le canon du blaster DL-22 s'enfonçait de plus en plus dans la sale gueule du Duro assis sur la chaise. La salle était dans le sous-sol d'un bâtiment abandonné de Kla'Taal. Ampoule oscillante, odeur de pisse, murs en céramique drôlement teintée, le genre de lieu que tout individu sain d'esprit souhaiterait éviter. Or Variise Al-Anka n'était pas quelqu'un sain d'esprit. Et le Duro nommé Bok Chok allait le découvrir à ses dépends. Solidement ligoté, il tenta en vain de se soustraire à la menace de l'arme contre son visage, sous le regard amusé de l'humaine. Le temps avait fait des ravages sur celle qui était autrefois une membre respectée de l'Ordre Mistryl. La tête toujours rasée depuis le massacre de son unité face aux impériaux, Variise avait les traits tirés, des cernes sous ses yeux marrons où brille en permanence une sorte de flamme obscure. Utilisant maintenant le canon de son blaster pour relever vers le sien le visage de son prisonnier, elle lui sourit de ses dents quelque peu jaunies par la cigarette et les bâtons de la mort.

Le coup de poing vola et heurta violemment la tempe du Duro qui étouffa un cri de douleur. Pour une petite femme, Variise ne ménageait pas ses énergies quand il était question de foutre une raclée à quelqu'un. S'approchant ensuite un peu plus de Chok, elle lui assena un second coup, cette fois-ci au niveau de l'abdomen. Le souffle coupé, il put tout de même articuler en un basic peu convainquant :

« Commanditaire... veut moi... vivant... »

Variisa éclata d'un rire à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Puis, elle saisit fermement la grosse tête du Duro à deux mains et planta son regard malveillant dans les deux ronds noirs qui faisaient offices d'yeux pour l'alien. Si ces ronds pouvaient laisser paraître une émotion, ce serait probablement la crainte qui se lirait. Pour sa part, Variise avait un vilain sourire sur ses lèvres fendues. Elle parla doucement, comme l'on parle à un enfant :

« Oh, mais il y a beaucoup de temps entre maintenant et ta mort. »

Ces paroles furent comme une bourrasque glaciale pour Chok qui déglutit péniblement. Reculant de quelques pas, Variise s'approcha d'une table, que le Duro n'avait pas remarqué jusqu'alors, et y prit un cutter laser. L'allumant devant ses yeux, Variise continua de sourire et retourna devant Chok sans lâcher du regard son nouvel outil. Elle avait toujours éprouvé une sorte de satisfaction à torturer ses prisonniers. Et elle trouvait hypocrite quiconque qui affirmait le contraire. Le sentiment de puissance était si jouissif qu'elle était persuadé que même une petite fille n'aurait aucun regret à agir de la sorte.

La femme donna un violent coup de pied contre le torse de Chok et la chaise bascula par en-arrière. Maintenant couché sur le dos, le Duro était regardé de haut par Variise qui s'assit en califourchon sur celui-ci. Vêtue d'un simple t-shirt noir au col déchiré à quelques endroits, d'une veste tout aussi sombre et d'un jeans délavé, l'Emberlenoise caressa doucement le visage gris-bleu de Chok qui tremblotait.

« Tu sais pourquoi tu es ici, mon chéri. Tu as contacté un agent du Bothan Spynet concernant une correspondance entre un sénateur républicain et un autre de la Diète. Et il se trouve que mon commanditaire adorerait rencontrer cet agent introuvable en temps normal. »

Silence du Duro.

« OÙ EST CETTE ENFOIRÉE DE BOULE DE POIL À GRANDE TRAPPE?! »

Elle avait fermement saisit Chok par le col et avait approché le laser du cutter de son visage soudainement terrifié. Il bégaya :

« Moi ignorer! Moi ignorer! »
« Toi ignorer, mon cul! »

Variise se releva d'un bond, bascula la chaise sur le côté afin que les mains de son prisonnier lui soient accessibles et approcha le cutter de l'un de ses dix doigts. La chaleur était de plus en plus insoutenable pour Chok qui comprit immédiatement les intentions d'Al-Anka. Il supplia, répéta qu'il ne savait rien du Bothan, mais Variise fit la sourde oreille et sectionna un premier doigt, le petit, de la main droite du Duro qui hurla de douleur.

« TU PRENDS CONTACT AVEC UN ESPION BOTHAN ET TU IGNORES OÙ IL SE TROUVE?! MENS-MOI ENCORE UNE FOIS CHOK ET JE PASSERAI CHACUN DE TES DOIGTS AU CUTTER! »

La douce Variise avait laissé la place à la machine à tuer qu'elle était devenue après l'échec de sa mission sur Néo-Plympto une décennie auparavant. Elle fit le tour de la chaise pour faire de nouveau face à Chok qui gémissait. Comme si le fait de lui avoir coupé le doigt à froid ne suffisait pas, elle lui donna un violet coup de pied dans les côtes au même moment où son comlink holographique sonnait. C'était son commanditaire.

« T'as une de ses chances, mon chéri. Repense à ma question quelques instants. »

Puis, Variise laissa le Duro à ses lamentations et répondit à l'appel. Une ombre bleutée à l'aspect masculine apparut dans le creux de sa main. Sa voix était robotique afin de ne pas pouvoir l'identifier facilement.

« Le Bothan a été localisé. Il se trouve justement à Kla'Taal. Un contact vous attend à l'astroport de Kothlis. »

Et l'image disparut sans plus de renseignements. Rangeant son comlink dans la poche de sa veste, Variise, qui faisait dos au Duro, dégaina son DL-22 et, sans un mot et sans même se retourner, fit exploser la sale tête de Chok d'un tir extrêmement précis.

Pas si chanceux que ça, finalement.
#11767
Variise prit la Loop, monorail faisant le tour de la ville - d'où le nom, afin de rejoindre l'astroport. Il était interdit de fumer à l'intérieur du transport, ainsi avait-elle les nerfs à vif tout le long de l'interminable trajet entre le secteur industriel de la ville et sa destination. Autour d'elle, les gens parlaient en bothan et elle ne comprit rien de ce qui se racontait dans le train. Toutes ces années passées dans la Bordure à ne parler que le basic et elle s'en était plutôt bien tiré. Il fallait dire qu'elle n'en avait rien à foutre de tenir une conversation avec un Hutt dans sa langue d'origine. Pas vraiment du type loquace, ses poings faisaient office de traducteurs universels lorsque la situation s'envenimait.

Le train entra alors dans un tunnel, signifiant qu'ils entraient dans le complexe de bâtiments rattachés à l'astroport. Des Bothans se levèrent alors de leur siège, bagages à la main. Fourrant les siennes dans les poches de son jeans, Variise réalisa qu'elle avait amené avec elle le cutter laser. L'abandonnant sur le siège voisin du sien, elle se glissa à l'extérieur du véhicule lorsque celui-ci s'arrêta devant la porte principale de l'astroport. Le soleil se couchait à l'horizon et un brise salée lui rappela qu'une plage se trouvait tout près. Kothlis était après tout reconnue pour ses paysages exotiques. De la poche de sa veste où elle gardait également son comlink, Variise sortit un paquet de cigarette duquel elle tira une tige de papier blanc. L'allumant de son fidèle briquet, l'Emberlenois donna libre cours à son principal péché : la nicotine.

S'assoyant sur un banc entouré de plantes tropicales, la femme expira une longue bouffée et laissa aller sa tête vers l'arrière. Petit moment de détente avant un autre contrat. La coopération avec son commanditaire actuel avait commençé lorsqu'elle avait volé un document au Syndicat de Tenloss pour le lui vendre. Voyant là tout son talent, il lui avait alors proposé ce contrat pour l'espion bothan à retrouver. Pendant des semaines elle avait traqué Bok Chok de Nar Shaddaa à Kothlis puisqu'il s'agissait là de la dernière personne à avoir pris contact avec l'agent du Spynet. Personnellement, elle n'avait rien de personnel contre la bête poilue, mais la récompense pour sa capture et les informations qu'il détenait était plutôt intéressante et Variise avait justement besoin de liquidité. Tenloss était à sa recherche et trop d'argent n'était jamais trop dans ce genre de situation.




Deux ombres se profilèrent alors au-dessus du visage de la femme qui avait les yeux fermés. Cigarette toujours aux lèvres, elle demanda sans même ouvrir les yeux ou bouger le moindre membre :

« Déjà? Je viens de m'en allumer une... »
« Maintenant. »

La voix ne laissa pas place à la négociation. Ouvrant d'abord l’œil droit puis le gauche, Variise réalisa qu'elle avait affaire à deux gorilles. Grognant, elle fit danser quelques instants sa cigarette entre ses doigts, la fixa avec désespoir puis l'envoya plus loin dans les buissons. Prenant volontairement son temps, elle se leva de son banc et suivit les deux hommes à l'intérieur de l'astroport. Ils déambulèrent en silence entre les flots de Bothans et autres espèces arrivant et quittant la planète dans un chaos ordonné. Regardant droit devant elle, Variise ne porta pas attention aux deux gaillards l'accompagnant ni à tous ceux et celles qu'elle croisait. Elle méditait sur le fait qu'elle n'avait jamais réellement rencontré son commanditaire. Que des projections holographiques impossibles à retracer ni a identifier. Elle devrait remédier à cela avant que la situation ne puisse se retourner contre elle.

L'un des gorilles poussa alors une porte de service et ils se retrouvèrent tous les trois au sommet d'un long escalier. On invita Variise à descendre la première pendant qu'un l'un des hommes monterait la garde et que l'autre la suivrait. S'assurant que son blaster était toujours dans son holster, la petite femme passa devant en jetant un regard assassin dans la direction de celui qui allait l'accompagner. Un seul faux mouvement et je te fais bouffer tes tripes. Heureusement pour lui, la descente se fit sans incident. Arrivée à destination, Variise découvrit une salle secrète où était installé un projecteur holographique autour duquel était affairé un jeune homme aux larges lunettes.

À peine avait-elle mis les pieds dans la pièce secrète que l'image géante du commanditaire apparut au-dessus du projecteur holographique. Même ombre bleutée, même voix robotique.

« Variise, c'est d'ici que sera coordonnée l'opération. L'agent bothan a été localisé dans une villa surplombant Kla'Taal. Selon mes informations, il ne se doute de rien, ce qui est déjà extraordinaire pour nous. J'ai assemblé une équipe tactique que tu mèneras. Capturez le Bothan et un transport viendra vous chercher immédiatement pour vous amener sur Mimban où tu procèderas à l'interrogatoire. »
« Yup. »

La courte réponse laissa le commanditaire incrédule. Il poursuivit quand même.

« Jake ici s'assurera des communications et de me faire un rapport de la situation. Tu as la soirée, Variise. Le transport passera au-dessus de la villa à 3h, heure locale. »

Et il disparut aussi promptement que lorsqu'il s'entretenait avec elle par comlink. Sans plus attendre, Variise tira une seconde cigarette de son paquet et l'alluma. Le dénommé Jake leva alors brusquement la tête, affolé.

« Il... il est interdit de fumer ici mademoiselle! »

Le regard meurtrier que lui lança Variise le fit changer d'avis.
#11770
Ambiance


Les cinq silhouettes sortirent du boisé au Sud de la villa. La nuit était tombée depuis une bonne heure maintenant et l'équipe était prête à passer à l'action. Il y avait les deux gorilles qui avaient accompagné Variise à l'astroport, un mercenaire armé d'un fusil d'assaut automatique qu'elle jugeait plutôt inutile - ils allaient enlever un Bothan, pas affronter l'Empire - et un Alderaanien, plutôt nerveux, aux yeux globuleux.

« Salut, moi c'est Stiiv » avait-il tenté lorsqu'on lui avait présenté celle qui dirigerait l'opération. L'Emberlenoise l'avait toisé de haut en bas sans même répondre. Mal à l'aise, celui qui se présentait comme "l'homme pouvant ouvrir n'importe quelle porte" s'était rapidement passé la main dans les cheveux, riant nerveusement.

Bref, cinq personnes employées par le même commanditaire pour mettre la main sur ce satané Bothan. Le plan était simple : le tireur d'élite se posterait à couvert de l'autre extrémité du terrain, prenant pour cible la grande baie vitrée donnant sur le salon. Pendant ce temps, Variise et Stiiv Pehk entreraient par le garage, utilisant les talents informatiques de l'Alderaanien pour désamorcer les systèmes de sécurité. S'il avait été assez brillant pour obtenir les plans de la villa, il devait l'être assez pour effectuer cette simple tâche. Variise entrerait alors dans la villa, neutraliserait quiconque était présent et forcerait le Bothan à tenter une fuite vers l'entrée principale où il serait accueilli par les deux gorilles. La villa n'avait, après tout, que deux issues : l'entrée et le garage. Les cinq compères étaient en plus en communication constante via les comlink installés dans leur oreille.




« En position. Le Bothan est accompagné de deux autres poilus. Terminé. »
« Assure-toi qu'aucun ne s'échappe. »

Le tireur avait donc la baie vitrée en joue. Variise et Stiive, accroupis, arrivait à la porte du garage tout en évitant les caméras de sécurité. Une seule avait été désactivée jusqu'à maintenant pour leur permettre d'avoir accès au panneau de contrôle de la porte. Pehk se mit immédiatement au travail.

« Ton accent, tu viens d'Emberlene pas vrai? »

Une autre question du genre et je te scalpe comme je vais le faire avec la fourrure du Bothan. Variise ignora superbement la question du geek qui pianotait rapidement sur un mini-ordinateur branché sur le système de surveillance de la villa. La nuit était jusqu'alors calme et quelque chose disait à Variise que cette opération allait mal se terminer. C'est trop facile. C'est jamais trop facile.

« Voilà. La porte est ouverte et l'alarme est désactivée. À toi de jouer. »

Variise hocha du chef et dégaina son DL-22 qu'elle avait muni d'un silencieux. Annonçant au reste de l'équipe de se tenir prêt, elle entra par le garage. Motojet de sport, quelques boîtes, rien de très intéressant dans le garage du Bothan. Des voix s'élevaient de l'autre côté de la porte menant au reste de la villa. Elle allait devoir faire vite et bien. Des années de formation avec l'Ordre Mistryl allaient lui être utile. Ouvrant doucement la porte en métal, elle jeta un coup d'oeil par l'embrasure. Elle arrivait directement dans le dos des deux autres Bothan et faisait face à sa cible. Tous les trois semblaient tendus. Quelque chose clochait et l'Emberlenoise n'aimait pas ça. Ça sentait le coup fourré à plein nez. Prudemment, elle jeta un dernier coup d'oeil dans son dos, elle était bien seule, puis ouvrit la porte du garage à la volée et tira derrière la nuque des deux Bothans qui s'effondrèrent sous le regard effrayé du dernier survivant.

Toutefois, celui-ci ne fuit pas. Il resta dans son salon, devant le foyer dans lequel crépitaient les cendres. À pas feutrés, Variise s'approcha de sa cible, tenant son blaster à deux mains. Qu'est-ce qui ne va pas? Qu'est-ce qui ne va pas!

« Les mains en l'air le poilu! »
« Ah! Variise Al-Anka, ravi de vous rencontrer! »

Comment connait-il mon putain de nom?! Suspecte, la femme ne lâcha pas le Bothan des yeux. De toute façon, l'autre issue était surveillée par les deux gorilles qui attendaient son signal pour entrer. Désobéissant, le Bothan porta ses deux mains derrière son dos et sourit calmement. Sa longue moustache frémissait.

« Votre nom est bien connu du Spynet » dit-il comme s'il lisait dans ses pensées. « Comment va le sultan Al-Asad? »
« Il est mort depuis onze ans » cracha-t-elle.
« Oui, c'est vrai » répondit-il immédiatement mais il ne semblait pas croire le moins du monde cette affirmation.
« J'ai dit les mains en l'air, on s'en va faire une balade toi et moi. »

Hochant lentement de la tête, le Bothan s'exécuta tout aussi lentement. Dans l'oreille de Variise, la voix de Jake, du poste de commande à l'astroport, se fit soudainement entendre.

« Madame Al-Anka, vous devriez faire attention. Je remarque... »
« Avant de m'amener faire une balade, Variise, peut-être devriez-vous vous assurer de la qualité de votre chauffeur » interrompit le Bothan tout en désignant de la tête la poitrine de la femme.

Abaissant le regard, Variise constata avec stupeur qu'un point rouge lui parcourait les seins tout doucement. Le tireur d'élite. Le temps sembla soudainement s'arrêter. Instinctivement, la mercenaire se laissa tomber sur le sol alors que le bruit de la vitre se fracassant lui signala que le tireur venait d'ouvrir le feu dans sa direction. La voix de Jake poursuivit dans l'oreille de l'Emberlenoise mais elle eut du mal à en comprendre le sens.

« ... signatures... thermiques... Nord... ennemis... ttention... »

Les quinze secondes suivantes se déroulèrent complètement au relenti dans l'esprit de Variise. Elle vit d'abord le Bothan tenter de fuir vers la porte d'entrée que les deux gorilles défoncèrent sans trop de ménagement. Elle regarda ensuite dans la direction de la baie vitrée maintenant fracassée pour voir une dizaine de silhouette sortir du boisé derrière leur tireur. Ils étaient tous plus armés les uns que les autres. Plissant les yeux, elle reconnut un symbole qu'elle n'aurait pas voulu voir aujourd'hui...

Le T rouge du Syndicat de Tenloss.
Modifié en dernier par Ilyas Dhanab Al-Asad le dim. 29 juin 2014 23:26, modifié 1 fois.
#11968
Les oreilles de Variise étaient encore assourdies par le bruit de l'explosion. Rampant sous la table du salon, elle se mit à couvert et s'assura que son pistolet blaster était bien chargé. L'enfoiré de tireur d'élite était donc un agent double! Cela compliquait considérablement la mission. Le comlink dans son oreille ne cessait de transmettre la panique de Jake qui devait s'affoler, seul, dans son bunker sous l'astroport.

« Al-Anka répondez! Répondez! Êtes-vous toujours vivante?! »

Haletante, Variise regarda dans la direction des deux gorilles, dans l'entrée de la villa. Ils s'étaient mis à couvert et essuyaient de multiples tirs de blaster dans leur direction. Levant et abaissant rapidement sa tête hors de sa cachette, l'Emberlenoise vit que Tenloss n'avait pas envoyé de simples agents à sa recherche.



Les troupes de choc du Syndicat s'apprêtaient à entrer dans le salon où elle était cachée. Elle était dans une bien mauvaise posture.

« Les gars, couvrez-moi! »

Le salon avait trois issus (quatre en incluant la vitre maintenant fracassée) : le garage à l'Est, d'où elle venait, l'entrée au Nord, où se terraient les deux gorilles, et la cuisine, aussi au Nord mais séparée de l'entrée par un mur. Acquiesçant, les deux gaillards vidèrent l'un après l'autre leur chargeur dans la direction des troupes de choc, permettant à Variise de courir se mettre à couvert dans la cuisine. Un laser lui frôla la jambe droite, mais ce ne fut bien plus de peur que de mal. Maintenant bien protégée par les murs séparant la cuisine du salon, l'Emberlenoise pouvait avoir un bon aperçu de la situation. La panique au moment de l'attaque devait l'avoir fait halluciné puisqu'ils n'étaient pas dix à prendre d'assaut la villa mais cinq plus le tireur traître. Deux premiers soldats de Tenloss pénétraient dans le salon, armés de fusil blaster.
Eh merde! Je savais que ça allait mal se finir! Tout ça pour une merde de Bothan...

« Al-Anka. »

La voix du commanditaire avait remplacé celle de Jake. Variise répondit rageusement qu'elle était plutôt occupée présentement.

« Al-Anka, je vous paye pour le Bothan! Sécurisez le Bothan, votre transport arrive d'une minute à l'autre! »
« Il est au second étage, l'escalier est derrière vous » précisa Jake qui devait avoir une vue satellite sur la villa.

Si le transport était bien armé, ils avaient leur billet de sortie. S'ils étaient encore vivants. Les deux gorilles se débrouillèrent pour tenir devant les troupes d'élites qui se planquaient dans le salon. Tournant immédiatement les talons, Variise se précipita vers le fond de la cuisine et ouvrit à la volée la porte qui menait à l'escalier menant au second étage. Grimpant l'escalier quatre à quatre, elle déboula dans un bureau où était terré le Bothan, derrière la haute chaise qu'il devait occuper en des temps plus calmes. Braquant son blaster DL-22 dans sa direction, Variise lui cria de se lever et de mettre ses deux "pattes poilues" derrière sa tête.

« Vous êtes foutue, madame Al-Anka. Le Syndicat veut mettre la main sur vous et les documents que vous avez volé. »

À grandes enjambées, elle rejoignit le Bothan et le saisit par le col de sa chic chemise avant de lui braquer le canon de son arme entre les deux yeux.

« Jusqu'à preuve du contraire je suis toujours vivante et je t'amène avec moi, mon chéri. »

Une explosion au rez-de-chaussée fit danser quelque peu les deux personnages. Puis la voix du commanditaire se fit entendre dans l'oreille de Variise.

« Votre transport est là! Allez, je veux le Bothan! »
« Je l'ai. Ouvrez une brèche dans le mur du deuxième étage et je sauterai abord du transport. Je ne peux pas risquer de traverser la confrontation entre vos hommes et ceux du Syndicat. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Un éclair de lumière et une bouffée de chaleur intense firent voler en éclat une bonne partie du bureau et un Yacht stellaire Baudo se profila devant la nouvelle ouverture. Sans un mot, Variise profita de l'effet de surprise pour assommer le Bothan d'un bon coup de crosse de blaster et le balaça à travers l'ouverture vers la passerelle d'accès du Yacht sur lequel se tenait un homme du commanditaire. Puis elle prit son élan et sauta également pour rejoindre le vaisseau qui s'éleva dans les airs. Afin de couvrir le bruit sourd des réacteurs, elle hurla :

« Et les autres? »
« Ils connaissaient les risques » répondit beaucoup trop simplement le mercenaire alors que la passerelle se refermait que le Yacht s'envolait vers le ciel étoilé de Kothlis.
#12726
[font=georgia][Mimban - Secteur Circarpous][/font]


Le Bothan était ligoté après une chaise de métal au centre de la pièce. Il était inconscient depuis une bonne demi-heure et ne pouvait voir Variise assise en face de lui, à califourchon sur une seconde chaise de métal. L'Emberlenoise tapotait le dessus du dossier de sa main gauche, fixant de ses yeux bruns le poilu devant elle. Le voyage jusqu'à la salle d'interrogatoire promise par le commanditaire s'était fait sans soucis. Et le Syndicat de Tenloss semblait ignorer leur nouvelle position.

Lorsqu'il se réveilla, le Bothan fut tout d'abord aveuglé par l'intensité de la lumière blanche. Tout autour de lui était blanc : les murs, le plafond, le plancher, la seule porte. Et Variise Al-Anka qui le fixait, assise à un mètre de lui.

« Je crois que je vous dois des félicitations pour vous être sortie de Kothlis en vie. »

Le coup partit comme un coup de tonnerre. Le Bothan n'avait pas remarqué le pistolet blaster que tenait Variise dans sa main droite, tendue le long de son flanc. Le laser transperça le pied du Bothan qui hurla de douleur. Haletant et ne pouvant bouger autrement qu'en gigotant sur sa chaise, l'espion hurla ce qui semblait être des insultes dans sa langue natale. Insouciante à ces propos, Variise se leva lentement de sa chaise et se dirigea vers une table en retrait où étaient posés différents objets. Elle y saisit une des quelques seringues et retourna auprès du Bothan qui ne cessait de jurer. Posant un genou à terre, elle saisit le Bothan par les cheveux et le força à la regarder droit dans les yeux alors qu'elle enfonçait l'aiguille de la seringue droit dans le même pied touché par le tir de blaster.

« Merci. »

Le bacta fit son travaille et le Bothan ne ressentit plus la douleurs. Quelques tissus commençaient déjà à cicatriser alors que Variise se relevait et reprenait place sur sa chaise.

« Honnêtement, je ne savais pas que les Bothans comptaient quelques enfoirés comme toi dans leurs rangs. Je les avais toujours imaginé... pragmatiques, certes, mais certainement pas enfoirés comme tu peux l'être. »

Le Bothan demeura silencieux.

« Mon commanditaire dit que tu balances des infos concernant un sénateur républicain ou quelque chose du genre. Personnellement, je m'en contre-fiche, mais le gars paye bien et le gars veut savoir ce que tu sais. Donc, pour te faire un schéma pas trop compliqué, le gars pour qui je travaille me paye très bien pour mes compétences à faire parler des gens comme toi qui connaissent certaines informations intéressantes. »

D'un bond, Variise se leva à nouveau et retourna près de la table. Bruyamment, elle la tira jusqu'à ce que ce qui était déposé dessus soit visible par le Bothan. Divers outils de tortures et plusieurs seringues au contenu divers y étaient posés. Variise glissa sa main sur la table et sur chacun des objets alors qu'elle marchait tout le long de la table jusqu'à arriver derrière le Bothan qui ne pouvait la regarder.

« Et ce qui est encore plus fantastique avec mon commanditaire c'est sa collection de jouets à interrogatoire. Honnêtement, je n'ai jamais vu une collection aussi complète et j'ai bien hâte d'en utiliser quelques-uns. »

Elle saisit alors le menton poilu de l'espion et força sa nuque à effectuer un mouvement peu confortable afin de lui permettre de la regarder droit dans les yeux. Droit dans son regard où luisait la démence de la femme qui avait vu son escouade complète se faire massacrer par des stormtroopers impériaux. Ses longs doigts se resserrèrent fermement alors qu'elle souriait de ses dents blanches et légèrement pointues.

« Mais la question que tout le monde se pose est : le Bothan va-t-il jouer? Où va-t-il balancer toutes ses informations avant même le début de la première période? »

Et le Bothan réussit à murmurer :

« Vous avez raison sur un point, Madame Al-Anka : je connais certaines informations intéressantes. »
#13197
« Vous avez répondu un peu trop rapidement à ma question alors que nous étions dans ma villa sur Kothlis. »

Variise dévisagea le Bothan tout en reprenant place devant lui. Le son de ses bottes contre le sol de métal résonnait dans toute la pièce. Retroussant les manches du long chandail gris qu'elle portait en plus de ses traditionnelles jeans, l'Emberlenoise haussa légèrement le ton.

« Quelle question? »
« Celle concernant le sultan Ilyas Dhanab Al-Asad. Je vous ai demandé comment il allait et vous m'avez répondu... »
« QU'IL ÉTAIT FOUTREMENT MORT DEPUIS DIX ANS! Je ne vois pas d'autres réponses possibles! »

La boule de poil sourit ce qui mit Variise étrangement mal à l'aise. Que sait-il que j'ignore, cet enfoiré? Gigotant sur sa chaise, le Bothan semblait soudainement plus sûr de lui. Variise n'aimait pas cela. Elle était généralement la seule personne pouvant être sûre d'elle dans une salle d'interrogatoire dont elle était la propriétaire.

« Et est-ce que les morts se présentent généralement à des festivités sur Merisee? Ou rencontrent des reines dans le Noyau? »

Il semblait assurément sûr de lui-même avec de telles affirmations. Variise serra les poings. Il ment. IL MENT! Elle saisit la matraque électrique posée sur la table de métal et la planta violemment dans la cuisse du prisonnier qui subit le choc en serrant les dents et en grognant entre elles. Pour sa part, l'Emberlenoise planta son regard dur dans celui de l'espion.

« Je te suggère de ne pas te foutre de ma gueule le poilu. Donne-moi les infos sur le sénateur républicain et c'est terminé entre nous deux. Essaie de jouer avec mes nerfs et je jouerai avec cette jolie matraque électrique et tous les autres outils posés sur la table. »
« Le sultan... n'est pas... mort. Mes infos... contre ma... liberté... »

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