- dim. 22 juin 2014 13:46
#11758
[font=georgia][PNJ : Variise Al-Anka][/font]
Ilyas Dhanab Almahdi Ihtisham Al-Asad
Commandant suprême des Gardes de l'Ombre Mistryl
[font=georgia][Kothlis - Espace Bothan - Médiane Orientale][/font]
[Évènements se déroulant avant / pendant Les Aventures de Ily et Simurgh]
[Évènements se déroulant avant / pendant Les Aventures de Ily et Simurgh]
« T'aurais dû me tuer quand t'avais l'occasion de le faire. »
Le canon du blaster DL-22 s'enfonçait de plus en plus dans la sale gueule du Duro assis sur la chaise. La salle était dans le sous-sol d'un bâtiment abandonné de Kla'Taal. Ampoule oscillante, odeur de pisse, murs en céramique drôlement teintée, le genre de lieu que tout individu sain d'esprit souhaiterait éviter. Or Variise Al-Anka n'était pas quelqu'un sain d'esprit. Et le Duro nommé Bok Chok allait le découvrir à ses dépends. Solidement ligoté, il tenta en vain de se soustraire à la menace de l'arme contre son visage, sous le regard amusé de l'humaine. Le temps avait fait des ravages sur celle qui était autrefois une membre respectée de l'Ordre Mistryl. La tête toujours rasée depuis le massacre de son unité face aux impériaux, Variise avait les traits tirés, des cernes sous ses yeux marrons où brille en permanence une sorte de flamme obscure. Utilisant maintenant le canon de son blaster pour relever vers le sien le visage de son prisonnier, elle lui sourit de ses dents quelque peu jaunies par la cigarette et les bâtons de la mort.
Le coup de poing vola et heurta violemment la tempe du Duro qui étouffa un cri de douleur. Pour une petite femme, Variise ne ménageait pas ses énergies quand il était question de foutre une raclée à quelqu'un. S'approchant ensuite un peu plus de Chok, elle lui assena un second coup, cette fois-ci au niveau de l'abdomen. Le souffle coupé, il put tout de même articuler en un basic peu convainquant :
« Commanditaire... veut moi... vivant... »
Variisa éclata d'un rire à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Puis, elle saisit fermement la grosse tête du Duro à deux mains et planta son regard malveillant dans les deux ronds noirs qui faisaient offices d'yeux pour l'alien. Si ces ronds pouvaient laisser paraître une émotion, ce serait probablement la crainte qui se lirait. Pour sa part, Variise avait un vilain sourire sur ses lèvres fendues. Elle parla doucement, comme l'on parle à un enfant :
« Oh, mais il y a beaucoup de temps entre maintenant et ta mort. »
Ces paroles furent comme une bourrasque glaciale pour Chok qui déglutit péniblement. Reculant de quelques pas, Variise s'approcha d'une table, que le Duro n'avait pas remarqué jusqu'alors, et y prit un cutter laser. L'allumant devant ses yeux, Variise continua de sourire et retourna devant Chok sans lâcher du regard son nouvel outil. Elle avait toujours éprouvé une sorte de satisfaction à torturer ses prisonniers. Et elle trouvait hypocrite quiconque qui affirmait le contraire. Le sentiment de puissance était si jouissif qu'elle était persuadé que même une petite fille n'aurait aucun regret à agir de la sorte.
La femme donna un violent coup de pied contre le torse de Chok et la chaise bascula par en-arrière. Maintenant couché sur le dos, le Duro était regardé de haut par Variise qui s'assit en califourchon sur celui-ci. Vêtue d'un simple t-shirt noir au col déchiré à quelques endroits, d'une veste tout aussi sombre et d'un jeans délavé, l'Emberlenoise caressa doucement le visage gris-bleu de Chok qui tremblotait.
« Tu sais pourquoi tu es ici, mon chéri. Tu as contacté un agent du Bothan Spynet concernant une correspondance entre un sénateur républicain et un autre de la Diète. Et il se trouve que mon commanditaire adorerait rencontrer cet agent introuvable en temps normal. »
Silence du Duro.
« OÙ EST CETTE ENFOIRÉE DE BOULE DE POIL À GRANDE TRAPPE?! »
Elle avait fermement saisit Chok par le col et avait approché le laser du cutter de son visage soudainement terrifié. Il bégaya :
« Moi ignorer! Moi ignorer! »
« Toi ignorer, mon cul! »
Variise se releva d'un bond, bascula la chaise sur le côté afin que les mains de son prisonnier lui soient accessibles et approcha le cutter de l'un de ses dix doigts. La chaleur était de plus en plus insoutenable pour Chok qui comprit immédiatement les intentions d'Al-Anka. Il supplia, répéta qu'il ne savait rien du Bothan, mais Variise fit la sourde oreille et sectionna un premier doigt, le petit, de la main droite du Duro qui hurla de douleur.
« TU PRENDS CONTACT AVEC UN ESPION BOTHAN ET TU IGNORES OÙ IL SE TROUVE?! MENS-MOI ENCORE UNE FOIS CHOK ET JE PASSERAI CHACUN DE TES DOIGTS AU CUTTER! »
La douce Variise avait laissé la place à la machine à tuer qu'elle était devenue après l'échec de sa mission sur Néo-Plympto une décennie auparavant. Elle fit le tour de la chaise pour faire de nouveau face à Chok qui gémissait. Comme si le fait de lui avoir coupé le doigt à froid ne suffisait pas, elle lui donna un violet coup de pied dans les côtes au même moment où son comlink holographique sonnait. C'était son commanditaire.
« T'as une de ses chances, mon chéri. Repense à ma question quelques instants. »
Puis, Variise laissa le Duro à ses lamentations et répondit à l'appel. Une ombre bleutée à l'aspect masculine apparut dans le creux de sa main. Sa voix était robotique afin de ne pas pouvoir l'identifier facilement.
« Le Bothan a été localisé. Il se trouve justement à Kla'Taal. Un contact vous attend à l'astroport de Kothlis. »
Et l'image disparut sans plus de renseignements. Rangeant son comlink dans la poche de sa veste, Variise, qui faisait dos au Duro, dégaina son DL-22 et, sans un mot et sans même se retourner, fit exploser la sale tête de Chok d'un tir extrêmement précis.
Pas si chanceux que ça, finalement.
Le canon du blaster DL-22 s'enfonçait de plus en plus dans la sale gueule du Duro assis sur la chaise. La salle était dans le sous-sol d'un bâtiment abandonné de Kla'Taal. Ampoule oscillante, odeur de pisse, murs en céramique drôlement teintée, le genre de lieu que tout individu sain d'esprit souhaiterait éviter. Or Variise Al-Anka n'était pas quelqu'un sain d'esprit. Et le Duro nommé Bok Chok allait le découvrir à ses dépends. Solidement ligoté, il tenta en vain de se soustraire à la menace de l'arme contre son visage, sous le regard amusé de l'humaine. Le temps avait fait des ravages sur celle qui était autrefois une membre respectée de l'Ordre Mistryl. La tête toujours rasée depuis le massacre de son unité face aux impériaux, Variise avait les traits tirés, des cernes sous ses yeux marrons où brille en permanence une sorte de flamme obscure. Utilisant maintenant le canon de son blaster pour relever vers le sien le visage de son prisonnier, elle lui sourit de ses dents quelque peu jaunies par la cigarette et les bâtons de la mort.
Le coup de poing vola et heurta violemment la tempe du Duro qui étouffa un cri de douleur. Pour une petite femme, Variise ne ménageait pas ses énergies quand il était question de foutre une raclée à quelqu'un. S'approchant ensuite un peu plus de Chok, elle lui assena un second coup, cette fois-ci au niveau de l'abdomen. Le souffle coupé, il put tout de même articuler en un basic peu convainquant :
« Commanditaire... veut moi... vivant... »
Variisa éclata d'un rire à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Puis, elle saisit fermement la grosse tête du Duro à deux mains et planta son regard malveillant dans les deux ronds noirs qui faisaient offices d'yeux pour l'alien. Si ces ronds pouvaient laisser paraître une émotion, ce serait probablement la crainte qui se lirait. Pour sa part, Variise avait un vilain sourire sur ses lèvres fendues. Elle parla doucement, comme l'on parle à un enfant :
« Oh, mais il y a beaucoup de temps entre maintenant et ta mort. »
Ces paroles furent comme une bourrasque glaciale pour Chok qui déglutit péniblement. Reculant de quelques pas, Variise s'approcha d'une table, que le Duro n'avait pas remarqué jusqu'alors, et y prit un cutter laser. L'allumant devant ses yeux, Variise continua de sourire et retourna devant Chok sans lâcher du regard son nouvel outil. Elle avait toujours éprouvé une sorte de satisfaction à torturer ses prisonniers. Et elle trouvait hypocrite quiconque qui affirmait le contraire. Le sentiment de puissance était si jouissif qu'elle était persuadé que même une petite fille n'aurait aucun regret à agir de la sorte.
La femme donna un violent coup de pied contre le torse de Chok et la chaise bascula par en-arrière. Maintenant couché sur le dos, le Duro était regardé de haut par Variise qui s'assit en califourchon sur celui-ci. Vêtue d'un simple t-shirt noir au col déchiré à quelques endroits, d'une veste tout aussi sombre et d'un jeans délavé, l'Emberlenoise caressa doucement le visage gris-bleu de Chok qui tremblotait.
« Tu sais pourquoi tu es ici, mon chéri. Tu as contacté un agent du Bothan Spynet concernant une correspondance entre un sénateur républicain et un autre de la Diète. Et il se trouve que mon commanditaire adorerait rencontrer cet agent introuvable en temps normal. »
Silence du Duro.
« OÙ EST CETTE ENFOIRÉE DE BOULE DE POIL À GRANDE TRAPPE?! »
Elle avait fermement saisit Chok par le col et avait approché le laser du cutter de son visage soudainement terrifié. Il bégaya :
« Moi ignorer! Moi ignorer! »
« Toi ignorer, mon cul! »
Variise se releva d'un bond, bascula la chaise sur le côté afin que les mains de son prisonnier lui soient accessibles et approcha le cutter de l'un de ses dix doigts. La chaleur était de plus en plus insoutenable pour Chok qui comprit immédiatement les intentions d'Al-Anka. Il supplia, répéta qu'il ne savait rien du Bothan, mais Variise fit la sourde oreille et sectionna un premier doigt, le petit, de la main droite du Duro qui hurla de douleur.
« TU PRENDS CONTACT AVEC UN ESPION BOTHAN ET TU IGNORES OÙ IL SE TROUVE?! MENS-MOI ENCORE UNE FOIS CHOK ET JE PASSERAI CHACUN DE TES DOIGTS AU CUTTER! »
La douce Variise avait laissé la place à la machine à tuer qu'elle était devenue après l'échec de sa mission sur Néo-Plympto une décennie auparavant. Elle fit le tour de la chaise pour faire de nouveau face à Chok qui gémissait. Comme si le fait de lui avoir coupé le doigt à froid ne suffisait pas, elle lui donna un violet coup de pied dans les côtes au même moment où son comlink holographique sonnait. C'était son commanditaire.
« T'as une de ses chances, mon chéri. Repense à ma question quelques instants. »
Puis, Variise laissa le Duro à ses lamentations et répondit à l'appel. Une ombre bleutée à l'aspect masculine apparut dans le creux de sa main. Sa voix était robotique afin de ne pas pouvoir l'identifier facilement.
« Le Bothan a été localisé. Il se trouve justement à Kla'Taal. Un contact vous attend à l'astroport de Kothlis. »
Et l'image disparut sans plus de renseignements. Rangeant son comlink dans la poche de sa veste, Variise, qui faisait dos au Duro, dégaina son DL-22 et, sans un mot et sans même se retourner, fit exploser la sale tête de Chok d'un tir extrêmement précis.
Pas si chanceux que ça, finalement.
Commandant suprême des Gardes de l'Ombre Mistryl