L'Astre Tyran

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#17474
Taylaï est plus que ravie de voir la réaction des deux Padawans. Mya a bien réagit, pour une Jedi, puisque dans l'esprit contraire au siens. De son côté Kali'Era ne se défile pas et fait même preuve d'un sens tactique assez développé. Ces deux apprenties sont très prometteuses, tant mieux pour l'Ordre. Mais pas forcément pour la Twi'lek, qui sait, dans l'avenir peut-être Gwindor devra-t-il employer les grands moyens pour mettre fin à ses agissements, aussi louable soient-ils. Non il y avait peu de chance, après tout, tout deux recherchent la même chose. Quoi qu'il en soit il semble que Maître Morelion parle régulièrement de l'ancienne Jedi a en juger par les informations que Kali'Era possède sur elle, ce qui lui arrache un sourire en coin. Elle aimerait tellement voir la tête qu'il fera quand il apprendra que ses deux Padawans ont passées un partie de la journée en sa compagnie, le pauvre, elle va finir par le rendre fou.

Suite à la proposition de Kali'Era, Taylaï observe rapidement les alentours et repère une autre ruelle plus loin qui semble déserte où elle pourra aisément s'adonner à l'escalade en toute discrétion:

"- Laissez moi 2 minutes, le temps de monter. Que la Force soit avec vous"

Voilà bien longtemps que la Twi'lek n'a pas entendue cette phrase! Elle s'est presque surprise à la ressortir ainsi, par pur réflexe. Elle se dirige donc en direction de l'endroit préalablement repéré, une fois rendue, elle inspecte son environnement. Effectivement il n'y a personne, toutefois la grimpé allait s'avérée légèrement plus compliquée qu'elle ne le pensait de part l'absence de "bazar" ou échafaudage sur lequel monter. Qu'importe, les petits rebords de fenêtres sont amplement suffisants. Usant donc de la Force ainsi que de ses talents naturels, l'ancienne Jedi se retrouve sur les toits en quelques secondes.

Elle inspecte encore une fois son environnement, tout ses sens en éveils. Elle laisse également son aura légèrement filtrer, de façons imperceptible pour quiconque manipulant la Force excepté pour les deux Padawans, qui la connaissent déjà et pourrons la reconnaître si elles sont bien concentrées, histoire qu'elles sentent qu'elle ne sont pas seules et de les rassurer. Taylaï sait qu'elle aurait aimé avoir se genre de soutiens lors dans ces situations quand elle était elle même novice. Elle se déplace d'un pas agile et rapide sur les toits jusqu'à se trouver au dessus de l'intersection vers laquelle Kali'Era se dirige. Elle peut distinguer quelqu'un dissimuler sous un chapeau et une cape prendre le chemin de gauche. L'ancienne Jedi se dissimule alors dans un coin d'ombre, scrutant les environs à la recherche d'un danger potentiel et sans perdre pour autant la personne de vue ainsi que les deux apprenties.
#17480
    La proposition énoncée par Kali'Era me semble être une bonne idée et j'acquiesce d'un signe de tête. La padawan s'en va donc la première à la recherche de nos deux lascars. Je lui laisse le temps de s'engager dans la rue, mon esprit la suit de près, et la vision m'offre un aperçu du lieu où elle se trouve. Taylaï, elle, s'en est allée escalader une façade dans le but de nous épauler depuis les hauteurs. Je me lance à mon tour d'un pas nonchalant, cependant je reste en alerte, mes yeux épient autour de moi, ma pensée colle au train de Kali'Era.

    Je m'engage dans la ruelle. Le contraste entre les ombres et l'éclat de la lumière m'éblouit un instant, mais très vite je trouve mes repères. La silhouette de la padawan se dessine au bout de la rue. L'endroit est bien moins propre que là haut, ou encore que la voie dans laquelle nous avons consulté la carte. Par la pensée, j'inspecte les environs, m'avançant jusqu'au côté de Kali, je récolte un maximum d'informations, au cas où une intervention d'urgence serait nécessaire. Un coup d'oeil au-dessus de moi m'informe que Taylaï nous couvre, je prends soin de m'imprégner de sa présence pour la repérer plus rapidement, sans avoir besoin de quitter la rue des yeux.

    Je n'ai que très vaguement vu la personne que nous suivons, c'est Kali'Era qui l'a vue en premier, et désormais c'est sûrement la Twi'lek qui a le plus d'informations sur la position de l'inconnu. Je ne me risquerai pas à explorer les toits, je dois rester concentrer sur ce qui se passe devant moi, je compte sur mon senseur crânien pour m'avertir des éventuels mouvements qui surviendraient dans mon dos.

    La formation selon laquelle nous progressons me semble être une bonne tactique, la padawan de Maître Morelion est une stratège en herbe, j'espère simplement que nous saurons rester discrètes. La cible est déjà en fuite, ce n'est pas la peine d'ameuter en plus le reste du quartier. C'est pour cela que je n’apprécie pas m'afficher en tant que Jedi, nous attirons souvent les regards. Dans la ville haute, chaque passant nous adressait un coup d'oeil, sans s'arrêter, sans commentaire. Sûrement nous oublient-ils la minute suivante, mais cela a le don de me mettre mal à l'aise. Mes pensées s'égarent, je prends soin de les ramener à moi et de me concentrer à nouveau sur ce qui m'entoure, sur ce qui entoure Kali'Era.
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By Equilibre
#17650
Kali s’enfonce donc dans les rues de la ville basse, les poursuivis augmentent l’allure, apparemment ils sont jeunes et en bonne forme. L’éclairage partiel ne donne pas vraiment une vision nette de ceux-ci, il est difficile d’en savoir plus à leur sujet.

Il ne fait aucun doute qu’ils connaissent bien les lieux, ce qui donne déjà un repère à Kali sur leurs origines, les deux poursuivis n’avaient pas encore repéré Taylaï, plus expérimentée à ce type de filature, tandis que Mya ne se laissait pas non plus distancer.

Leur vitesse et volonté de se mettre hors d’atteinte démontraient soit qu’ils n’étaient pas de taille face aux jeunes jedis, soit qu’ils en savaient plus long que prévu, ce qui ne manquerait pas d’éclairer leurs poursuivantes.

Sur leur passage, les habitants plutôt étonnés d’un tel spectacle, regardait avec curiosité, les quelques rares agents de police, reconnaissant les jedis par leur tenue, n’intervinrent pas, pour ne pas gêner une éventuelle arrestation en vue

Bénéficiant de sa position en hauteur, Taylaï rattrapa presque le léger retard qu’elle avait grâce à ses acrobaties,
les ruelles succédaient au coursives puis on passait à des escaliers d’urgence pour finir à des passerelles en hauteur obligeant les deux poursuivis à faire preuve d’adresse car elles étaient plutôt étroites. Une partie d’entre elles, (des passerelles de service) dédiées à l’entretien du relief, trop proches des chutes, recevaient une part assez abondante d’humidité, rendant celles-ci glissantes.

Les deux jeunes ralentirent, bien obligés, se retournant pour voir où en étaient leurs poursuivantes, elles se rapprochaient et vite et soudain ce fut le drame ! Déséquilibrés par leur situation et le stress d’être rejoints, l’un des jeunes glissa, l’autre le retint par réflexe, par sa veste…En dessous, le vide et l’eau déversée les chutes, même s’il survivait à l’impact, le risque de se voir coincé au fond par l’écoulement continu et sa force, pouvaient à plus de 90%, ne jamais le faire remonter, il fallait agit et vite ! La fraîcheur de l’humidité sapait les forces de celui qui avait pu rattraper son camarade, il ne pourrait pas tenir longtemps !


Au contact (dans l’ordre d’arrivée) : Kali, Taylaï, Mya.
#17730
    Cette course-poursuite ne me plait guère : nous attirons l'attention sur nous et sur les fuyards. Je commence à penser que cette méthode d'approche n'est absolument pas la bonne. Nous aurions peut-être mieux fait de partir à la recherche du jeune homme à l'aide de l'indice laissé par le datapad. C'est néanmoins trop tard pour changer d'avis. Les deux inconnus filent devant nous, Kali'Era et Taylaï à leur suite.

    Je demeure attentive, autant à l'environnement proche de la padawan qu'à ma propre situation. Les gens s'écartent devant nous, mais les forces de l'ordre n'envisagent pas de faire obstacle à nos cibles. Nous nous éloignons des ruelles animées par les passants pour nous rapprocher des falaises. J'ai dans l'espoir que leur planque se situe dans les parages, mais cela n'empêche pas un mauvais pressentiment de s'installer.

    Les passerelles sont étroites et glissantes, mais je maintiens ma vitesse, investissant un peu de ma concentration dans mon équilibre. Nous sommes très proches du but, mais soudain, l'un des deux hommes dérape et bascule par dessus la rambarde. Je marque un temps d'hésitation, son acolyte le rattrape de justesse, je respire à nouveau. Il ne parvient cependant pas à le remonter, il faut absolument l'aider et c'est Kali'Era qui est la plus proche, qui pourra leur porter directement secours.

    J'en oublie la cascade et les passerelles, je suis focalisée sur l'homme suspendu dans le vide, son corps balançant au bout du bras de l'autre, pesant de tout son poids. Je perçois sa terreur et sa panique, mais tente de ne pas m'y attarder. Il me faut le stabiliser, stopper son mouvement, et commencer à le remonter. La Force m'y aidera, mais Kali'Era doit l'attraper elle aussi.


    Usage de la Télékinésie [connu] pour empêcher le fuyard de tomber.
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By Equilibre
#17834
Mya se concentra aisément pour envelopper le jeune homme d'une énergie invisible et le remonta avec une facilité certaine malgré le stress et la peur panique qui émanait de celui-ci. Les deux jeunes gens, épuisés, reprenaient leur souffle. Cet ultime effort les ayant vidé tous deux, désormais, ils étaient à la merci de leurs poursuivantes.

Ils ne devaient pas avoir plus de 17 ans, ce qui expliquait la longue course poursuite et ne semblaient pas armés, celui qui avait été sauvé, était blond, habillé d'une veste capuche, comme son camarade dont on ne distinguait pas encore les traits car, tête baissée, tous deux ne dirent un mot mais il était manifeste qu'ils se connaissaient puisque ils s'empoignèrent par le bras comme pour se remercier silencieusement.

Sur la passerelle, les chances de s'échapper étaient minces, d'un côté Mya vite rejoint par Kali, ne restait plus qu'un accès, donnant sur des escaliers bétonnés, si Taylaï arrivait vite, elle leur couperait toute retraite. La télékinésie ou la persuasion pourraient s'avérer encore utiles pour freiner leur envie de déguerpir !
#19426
HRP : Toujours pas de Taylaï à l’horizon …

    Il était sauf, et malgré sa récente frayeur, le jeune homme parvint à se calmer. Mya se garda bien d’avancer, elle cherchait la Twilek des yeux mais ne trouvait personne. Les deux jeunes pouvaient filer maintenant, il n’y avait plus d’obstacle à leur fuite. Mya, cependant, adressa quelques mots à leur égard.

      « Nous ne vous voulons aucun mal, nous avons besoin que vous répondiez à une question. Rien de plus. »
    Elle scruta un instant la réaction de ses interlocuteurs, puis, malgré le vacarme des chutes d’eau, poursuivit.

      « Un jeune homme, dans la ville haute, a perdu ceci, expliqua-t-elle en montrant le datapad. Cela vous dit peut-être quelque chose. »
    La Mirialan retourna l’appareil pour leur montrer l’indication « Apsolon Independent ». Il n’y avait aucune agressivité dans sa voix, elle ne voulait pas de nouveau effrayer les deux inconnus. Les Padawans n’avaient malheureusement pas plus d’informations sur leur petit écrivain, elles espéraient alors pouvoir en obtenir davantage.

    Kali et Mya semblaient être bien loin de la mission initialement confiée par leur maître. Si ces deux-là n’apportaient aucun élément nouveau à leur enquête, elles auraient couru pour rien au travers toute la ville basse. En revanche, s’il y avait là un lien avec le jeune homme de la boutique, alors elles avaient peut-être trouvé les réponses à leurs questions et pourraient émettre une premier conclusion quant à leur tâche.
#19430
Kali'Era arriva sur les lieux du drame quelques secondes après la chute de l'un des deux jeunes gens. D'instinct elle tenta de le rattraper, mais sans le prompt réflexe de son compagnon, l'infortuné aurait fait une chute vertigineuse. La padawan de Gwindor arrivait aussi vite que possible, mais de toute évidence ce fut Mya qui eu le seul bon réflexe. User de la Force.
Le jeune homme fut stoppé net, tandis que son compagnon et Kali'Era unissaient leur efforts pour le remonter complètement.
Kali voulue demeurer un genoux au sol auprès du jeune homme afin de lui témoigner son soutient, mais le second la repoussa pour se placer en protecteur du premier.
Reconnaissant une personne déterminé, la jeune Jedi décida de reculer pour rejoindre Mya.

Cette dernière profita de la situation pour expliquer ce que les deux jeunes femmes leur voulait. Kali'Era tenta de prendre un air aussi inoffensif que possible, ce qui était difficile avec Mya juste à côté et la démonstration qu'elle venait de faire.
Le garçon qui avait manqué tomber sursauta en voyant le datapad:

"-Mais c'est le pad' de Colin!"


Le second le secoua doucement, comme pour lui rappeler de la boucler.

"-Colin ne laisserait jamais son datapad. A moins que quelque chose ne lui soit arrivé..."


La phrase laissait place à toute sorte d'interprétation, le jeune homme considérant manifestement que ce qui avait opue arriver à ce "Colin" pouvait être de de la faute des Jedi. Kali'Era enchaina sans attendre:

"-Il a été prit à partie par des jeunes gens dans la ville haute. Nous voulions le lui rendre. Si vous le connaissez, vous sauriez nous dire comment le rencontrer?"


Regards dubitatifs. De toute évidence ces deux là n'avaient qu'une confiance on ne peut plus relative envers les deux Jedi...

"-Qu'est ce qui me dit que vous ne voulez pas justement faire du mal à Colin? Avec vos tour de magie ou je ne sais quoi..."


Le second était manifestement plus que sceptique, il faudrait le convaincre de coopérer!
#19436
    Il s'appelait donc Colin, l'enquête progressait à tous petits pas. Mya rangea le datapad et fronça le nez en entendant la dernière remarque du jeune homme. Elle se redressa et lui jeta un regard noir.

      « Mon "tour de magie" vient de sauver la vie de celui-là, grogna t-elle en désignant le second du doigt.»
    La Mirialan tint son air dédaigneux quelques secondes puis pouffa de rire. La réaction de ses interlocuteurs était plus que compréhensible, il faut dire que les deux Jedis n'avaient pas tardé à leur filer le train dans les ruelles. Une question se posait néanmoins. La jeune femme se rendit soudain compte que l'endroit n'était pas idéal pour une quelconque discussion. Elle s'empressa de faire avancer un peu les choses.

      « Nous aimerions rendre son appareil à Colin, et si possible savoir pourquoi il s'est fait chasser de la boutique où nous étions. Il y a beaucoup de tensions entre les habitants de la ville haute et de la ville basse ? »
    C'était dit sur un ton nonchalant, mais le sujet était la principale raison de la venue des Padawans. En poursuivit, émettant une remarque d'un air plus détaché.

      « Mais ne restons pas là, nous allons finir trempés. »
    D'un signe du menton, elle indique l'escalier de béton et invita les deux inconnus à quitter la passerelle les premiers. S'ils voulaient déguerpir, ils pourraient sans mal.
#19441
Sauver la vie d'une personne pouvait sembler "normal". Pour un Jedi, cela devait l'être en tous cas.
Sur New Apsolon également, toutefois les membres des deux castes opposés ne se prêtaient guère assistance. Du moins en dehors des lieux publics et fréquentés. Les lois demeuraient les même pour tous, ne pas aider un citoyen en danger de mort, ou en danger tout court, demeurait un crime. Mais loin des passages usités, ou quand l'occasion se présentait, on s'ignorait superbement. S'était l'un des maux de New Apsolon.
Aussi le fait que les deux Jedi se soient précipités pour aider une personne dont elles ne savaient rien jouait en leur faveur, bien que les deux jeunes gens se demandaient bien qui au juste venait de leur courir après avant de sauver l'un d'eux.


"-Les tensions c'est quand un Travailleur fait quelque chose qui ferait perdre à un Civilisé.
-Ou qu'un Civilisé décide de ce faire encore plus de beurre sur notre dos..."


Si le doute était demeuré, ces deux là faisaient bien partis des travailleurs. Tous deux se remirent debout, presque péniblement, avant de s'inspecter en quelques secondes. Ils avaient l'habitude de "tomber".
Le plus grand regarda un appareil fixé à son poignet. Un espèce de tictac était audible avant qu'il ne le range.


"-A cette heure, Colin doit se trouver aux bureaux de l'Apsolon Independent. Il rédige ses articles en fin de journée pour le tirage du matin. Mais là sans son pad il va avoir du mal. Si en plus il a eu des soucis avec les gens de la ville haute, alors son patron va pas aimer. Il faudrait vraiment qu'il le récupère. Si vous voulez le lui rendre, alors suivez nous."


Les deux jeunes gens empruntèrent l'escalier en béton indiqué par Mya, avec nettement moins de circonspection qu'ils n'auraient du, mais descendant avec une remarquable sûreté.
Après un regard complice vers Mya, qui avait vu juste, Kali'Era emboîta le pas aux deux jeunes gens mais avec davantage de prudence. Finir dans les chutes sur le côté ne semblait pas l’intéresser outre mesure...

Rapidement bien que sans se presser, le quatuor emprunta divers rues et allées qui gagnèrent progressivement en taille et nombre de personne jusqu'à arriver au détour d'une rue sur une large place pavée. Celle ci était bordé sur trois angles par de grands bâtiments aux fonctions inconnues. Des rues partaient à angle droit dans les quatre direction en plus de celle, bien plus petite, d'où émergea le groupe.
Ici la lumière du jour filtrait bien moins. Les bâtiments alentours la masquant. De grands lampadaires, un anachronisme, laissaient échapper une lumière blafarde sur les alentours. Moins d'une dizaines qui ne suffisaient pas à tout éclairer convenablement.
Des volutes de vapeur montaient de bouches d'aération au sol, ou d'égout qui savait, donnant à la scène une atmosphère de science fiction.
Le bâtiment en face d'eux semblaient construit en pierre alors que le reste était fait de ce perma-béton universelle et sans âme. De grandes colonnes usés par les ans soutenaient une voûte rectangulaire dans un style qu'un droïde archiviste aurait charitablement qualifié de "néo-gothique" . De nombreuses fenêtres noires perçaient la façade, lui donnant un air franchement menaçant.
On accédait aux portes situées sous la voûte par un escalier de pierres, pierres devant être blanches à l'origine mais semblant désormais davantage grise que blanche.
Une inscription était visible sur la voûte:


The Apsolon Independent



"-Colin devrait se trouver là dedans. Nous on ne peux pas entrer. Les vigiles interdisent l'entrée à quiconque n'est pas du journal depuis...depuis longtemps en fait. Vous direz à Colin que se sont Tobias et Mat qui vous ont aidés hein? Salut!"


Les deux jeunes gens partirent soudain, laissant Mya et Kali'Era devant le bâtiment, un datapad dans les mains et, peut être, des réponses à l'intérieur...
#19446
    Et les deux gamins les plantèrent là. Mya avait vu juste, l’inscription sur le datapad était bien le nom d’un journal, et elles se trouvaient désormais face à ses locaux. En quelques minutes elles en avaient appris plus qu’elles ne l’auraient imaginé : les rapports entre les différentes castes de New Apsolon semblaient être très hiérarchisés, et malgré l’agréable ambiance générale, les tensions étaient bien réelles.

    La Mirialan observa longuement le bâtiment qui les toisait. Deux gardiens en contrôlaient l’entrée principale, et certainement les entrées secondaires aussi, si tant est qu’il y en eut. Les larges fenêtres des étages ne laissaient entrevoir que le plafond des bureaux, rien de plus. Les Padawans de Maître Morelion avaient le choix : réclamer frontalement le droit de passage, invoquant une quelconque excuse, ou se faufiler à l’intérieur, en espérant demeurer discrètes.

      « À part ce datapad, nous n’avons aucun prétexte pour entrer ici. Et si nous leur parlons de ça, ils se contenteront de le rendre à Colin sans que nous ayons pu lui parler. »
    Mya pensait à haute voix, une pensée directement destinée à Kali’Era. Une autre alternative germa alors dans le schéma que la Mirialan se faisait des événements avenirs.

      « Tu veux vraiment aller faire un tour là-bas ? dit-elle en désignant les locaux du journal. Ou tu préfères attendre que Colin sorte ? »
    Dans le cas du second choix, il faudrait s’assurer de surveiller la bonne sortie. Il était néanmoins impossible de savoir quand le jeune homme quitterait son poste. Ce détail pourrait amener les deux novices à perdre quelques heures de leur temps.

      « Si on veut rentrer il nous faut un prétexte crédible … Inspection du travail ? »
    Un sourire étira ses lèvres, elle espérait que Kali ait une meilleure idée, ou qu’elle imagina un moyen de la formuler de sorte à ce qu’elle ne présenta aucune faille. Si elles passaient l’entrée, il suffirait ensuite de se promener à l’intérieur, à la recherche de leur cible, poser des questions de ci de là pour orienter leur inspection.
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