L'Astre Tyran

StarWars Online Roleplay Cliquez ici pour voir l'intro...

Image

#26433
Nico était bien content de prendre de la distance avec l’autre folle. Le côté négatif était qu’il se priverait de Iala dans le même temps mais il avait du travail donc peu importait. Il prit son speeder en direction du QG du Bha’lir Noir afin de régler les détails de l’opération. Les braves guerriers du désert saluèrent un de leurs chefs qui venait préparer un coup qui profiterait à tout le monde. La Kanauer était bien connue des locaux qui avaient essayé de soulager un peu le fardeau des mineurs pris en otage et qui leur avait coûté au moins l’un des leurs. Rien ne leur ferait plus plaisir que remettre les pendules à l’heure avec ces énergumènes exploiteurs des plus faibles.

Une carte du champ d’astéroïde de Thrugii s’afficha sous leurs yeux et les premiers rapports pleuvaient concernant la reconnaissance discrète des lieux. Ne restait plus qu’à les utiliser au mieux. Le Luxien survola rapidement les données qu’il voyait avant d’en tirer rapidement une conclusion.

- Je vois… Il faudra s’assurer du contrôle de la zone avant d’agir et les encercler. Nous utiliserons les puits de gravité du Velker pour leur couper toute retraite subliminique en parallèle. Ne restera plus qu’à neutraliser l’escorte et prendre d’assaut les vaisseaux miniers. Bien entendu il faudra deux Raiden en soutien pour couper toute communication pouvant leur ramener des renforts. L’idéal serait d’envoyer un gaz incapacitant dans les vaisseaux et de se les approprier derrière. Notre chasse devrait finir le travail s’il reste des résistances avec l’escorte.

L’opération devait être millimétrée pour anticiper tout problème supplémentaire dans l’équation. Le Bha’lir Noir n’était pas un groupe de pirates à proprement parler mais il fallait bien se procurer des marchandises à écouler en contrebande donc ils savaient quand-même y faire. Grâce à la Guilde du Maelstrom, ils avaient pu acquérir le matériel nécessaire à ce genre d’assauts tout en minimisant les pertes en s’y essayant. Rien ne devait non plus laisser filtrer leur identité sous peine d’être facilement retrouvés. L’incognito des vaisseaux était une bonne chose pour cela, ne restait qu’à cacher les vaisseaux dérobés en s’assurant qu’ils ne puissent être tracés. Pent devrait pouvoir se charger de cela.

Nico allait porter le premier coup à la Kanauer mais cela ne suffirait peut-être et sans doute pas. Ils devaient encore avoir de la ressource et les renseignements que pourrait récupérer Iala au sujet de la clientèle et des marchés de la compagnie pourrait sûrement les aider à mieux cibler leurs actions. Le Luxien contacta donc sa femme restée à leur point de chute habituel.

- Nous venons de planifier l’interception de notre côté. Cette histoire de client important que l’actionnaire minoritaire contrôlait me chiffonne toujours. Il serait bon de creuser l’affaire et vu que tu es avec Poly… Je suis certain que tu sauras la faire parler pour obtenir des informations de première main.

Petit à petit le plan se mettait en place. Il ne restait qu’à tenir les prévisions et surtout à voir comment la Kanauer réagirait. Leur visite était toute récente, de là à ce qu’ils fassent un rapprochement évident avec eux… Tant qu’ils ne leur donnaient pas de munitions pour servir d’accusations, ils devraient être tranquilles.
#26529
Iala devance Pent Zegmon et Poly vers une petite maison louée à Madame Olson en périphérie de Vakkeya. Le confort y est assez spartiate mais l’endroit est discret.

D’emblée, le slicer s’accapare la plus grande chambre et y déploie son matériel hétéroclite. Iala installe Poly dans une modeste chambre. Elle-même prendra la cellule presque monastique qu’elle a occupée lors de son apprentissage avec Nico… que de souvenirs, que de chemins parcourus depuis !

Mais le temps n’est pas à la nostalgie : elle doit obtenir des renseignements de Poly.
La luxienne se dirige vers la chambrette de la demoiselle Tickman mais elle n’a pas besoin d’aller bien loin pour comprendre que la jeune fille n’y est pas ! Des râles, des soupirs, des cris d‘extase proviennent de la chambre de Pent Zegmon : pas de doute possible, Poly a trouvé une nouvelle cible pour assouvir ses élans nymphomaniaques, et, connaissant Pent, Iala est certaine qu’il n’a pas dû lui opposer une grande résistance.

Iala attend un long moment avant de se décider à interrompre les ébats qui durent un temps… inacceptable ! Pent dans la tenue que dame nature lui a offert prend un air faussement confus :

- Patronne, c’est pas moi, c’est Poly qui m’a violé.

Il pose une grosse patte sur l’épaule de la jeune femme qui s’est vaguement voilée d’un drap, le regard étincelant
- Mais c’était salement jouissif. J’ai des trucs à lui apprendre mais elle est douée cette pe… Iala le coupe, visiblement exaspérée.

- Pent, ça ne fait pas deux heures que vous êtes sur Socorro et déjà vous me posez des problèmes. Allez-vous doucher et disparaissez de ma vue avant que je ne vous étripe !
- Poly, aller vous doucher aussi et habillez-vous… Non, pas avec Pent, vous vous doucherez plus tard… je dois vous parler.


Pendant que Poly s’habille, Iala se plonge dans une courte méditation pour retrouver son calme. Poly revient vêtue - si on peut dire - d’une guêpière sexy, minimaliste et parfaitement transparente.

- Ça y est, je vous écoute Madame ! dit la jeune femme rayonnante. Iala déglutit

- Avant toute chose, je voudrais savoir si vous êtes certaine de vouloir abandonner Thrugii et votre père, sachant que ce sera probablement une décision irréversible.

Iala ne veut pas profiter de l’instabilité mentale de la femme au-delà du raisonnable mais pourtant il allait falloir s’y résoudre.
- Oh oui alors, je ne rêve que de ça depuis des années. Mais avec quoi je vais vivre moi… Vous savez ce qu’il m’a dit l’ami de Papa ? Il m’a dit que je pourrais toujours me faire payer par des hommes pour coucher. Non mais quoi, pour qui il me prenait ce salopard… je ne suis pas une prostituée, je couche pour le plaisir moi !

L’occasion est trop belle, Iala s’engouffre dans l’opportunité offerte :
- Puisque vous en parlez… pouvez-vous m’en dire plus sur cet « ami » de votre père ?
- Poltrone ? Ouais alors, vous ne pouvez pas vous imaginer. Mon père voulait qu’il m’épouse mais je ne voulais pas moi … et lui, c’est pas comme épouse qu’il me voyait, le gros fumier. C’est un gros bourge de Naboo, laid, mais laid à faire peur, et vieux avec des genoux cagneux. Tiens je me demande si il n’avait pas cent ans! Il se vantait d’être le haut responsable des achats, au service des chantiers de Theed mais il aimait la choucroute d’Anaxes avec des olives vertes dénoyautées. La preuve que c’est un gros taré !

Poly surveille d’un œil brillant le retour de Pent et Iala doit recentrer son attention

- Poly… vous disiez ?
- Une grosse baudruche ce type, je vous le dis ! j’ai interrogé les domestiques qui étaient inquiets pour leur avenir. J’ai compris que le passé pro-impérial de Poltrone lui valait déjà d’être mis à l’écart de la vie du tout-Naboo depuis la reprise en main de la NR et que la retraite forcée était la meilleure issue qu’il pouvait espérer, vu la situation. Où il est Georges ? Il n’est pas parti ?
- Heu… Nico ? Il va revenir
- Nico c’est qui Nico ?
- Mon mari, vous savez, celui qui se promène avec une armure mandalorienne
- Hein ? Me souviens pas de ça. Non je parle de Georges, le grand roux !
- Pent, il s’appelle Pent !

Iala a beaucoup de difficultés à suivre le raisonnement de Poly qui enchaine des phases apparemment cohérentes avant de retomber dans des pensées fantasmées ou franchement délirantes.

La porte s’ouvre sur Nico alors que Pent surgit, un cigare à la bouche, une serviette tentant de cacher son intimité. Le mastodonte velu s’exclame :

- Ah, ils sont là mes boss chéris. Il louche vers Poly
- Poly m’a dit qu’elle voulait changer de vie et moi j’ai une proposition à faire. Vous savez, Bertha…
- Georges! s’extasie Poly
- Pent ma belle, je m’appelle Pent ! dit Pent
- Nico ! soupire Iala
- Rhaaa… souffle Nico, un peu dépassé par la scène.
- Au secours ! lit Nico dans le regard de Iala
#26753
Nico était exaspéré par tant de remue-ménage pour rien. Pent jouait à l’exhibitionniste, Poly était à peine mieux et il ne fallait pas aller chercher bien loin pour trouver le rapport. Iala avait été prise au milieu de la tourmente et peinait à s’en sortir. Le luxien chassa les nuisibles à coup de bottes dans le postérieur en s’énervant passablement mais dans des limites somme toutes raisonnables.

- C’est Nico, pas Georges mais j’ai déjà renoncé à te le faire comprendre alors tais-toi perruche ! Fermez-là tous les deux ou je vous fais mettre au carcan et je m’emploierai à ce que toute une foule de mes braves travailleurs puissent de défouler toute la journée à vous savater l’arrière train !

C’est du joli ça Pent, vous expliquerez ça à votre femme comment vous savez que la Poly elle préfère les culottes noires, blanches ou rouges ou en s’en fout… Si vous voulez la prendre pour faire un ménage à trois, grand bien vous en fasse. J’aurai deux boulets de moins à ruiner ma tranquillité et ma réputation. Allez, retournez donc dans vos quartiers faire ce qui vous chante. Amour et chocolat. Je vous déteste putain !


Nico avait épuisé son quota de grossièretés pour un mois normal en quelques minutes. Il était parti peaufiner un plan qui avait pour but ultime de libérer des gens pris en otage et qui mettrait des vies en danger aussi parmi ses proches. Il revenait un instant pour trouver une telle comédie burlesque, dégoulinante d’idiotie à la Poly et d’excentricité à la Pent ? Plutôt les laisser se débrouiller de leurs plans de nouvelle vie pour le pot de colle, le Luxien n’avait aucune envie de penser à elle qui avait toujours eu un certain confort de vie par rapport aux autres. Leurs histoires de fesses n’inspiraient à Nico qu’un flagrant manque de respect pour leurs hôtes et les gens impliqués dans cette sombre affaire.

*****


Le plan fut mis à exécution le temps de faire les derniers préparatifs. C’était une grosse opération qui était montée, mobilisant une flotte entière qui surpassait de loin la flotte moyenne d’un pirate de bon calibre. Le Bha’lir Noir avait repéré un groupe de 3 prospecteurs avec leur escorte et le piège s’était refermé sur eux en à peine quinze minutes. Les Raiden coupaient les communications, les puits de gravité du Velker empêchait toute retraite en hyperespace… la fuite en avant avec une propulsion classique ne fit que décimer l’escorte encore plus vite sous le feu des chasseurs et bombardiers des Luxiens. Les prospecteurs furent pris d’assaut une fois immobilisés sous les tirs ioniques. Les deux premiers furent pris assez facilement sans déplorer de victimes collatérales mais le troisième fut beaucoup plus compliqué à s’approprier.

Un groupe de personnes s’étaient repliés dans le poste de pilotage avec des otages qui travaillaient sous contrainte à bord. Pire encore, le temps que Nico monte à bord, la première vague des contrebandiers avait connu une perte tragique. Timmy, un jeune homme un peu trop enthousiaste avait payé son imprudence sur sa première vraie opération avec l’organisation. Nico prit des nouvelles de la situation auprès du chef de groupe qui tenait le siège.

- Ils sont combien retirés là-dedans ?

- Je ne sais pas trop, on n’a pas été vérifier quand on a dégagé Timmy…

Nico passa la tête l’espace d’un instant par l’embrasure de la porte. Des tirs sifflèrent à ses oreilles contre l’encadrement métallique.

- Quatre à droite et 3 à gauche. Il faut qu’on trouve le chef…

Il fit une brusque sortie blaster au poing pour tirer à son tour avant de se remettre à couvert. Un homme s’époumona en réponse à son attaque.

- T’arrêtes ça tout de suite ou personne ne sortira vivant de cette pièce.

Nico retira à nouveau son cran de sûreté tout en faisant un bilan au chef de groupe.

- Deux à droite et un à gauche. Ah et ça c’est le chef.

Nouvelle sortie en s’occupant des deux sbires et blesser à l’épaule le responsable des esclavagistes à bord. La douleur le lançait mais il se redressa contre une console alors qu’il s’était retrouvé au sol. Un regard noir se posa sur le Luxien entre deux gémissements. Nico s’avança vers lui calmement avant de lui répondre.

- Je suis le Juge Aries du Bha’lir Noir…

Le membre du Tribunal fut coupé par l’accusé.

- Mais on n’était même pas dans votre secteur !

Le preneur d’otage n’en rajoute pas plus pour le moment, par peur, souffrance ou peut-être réfléchi-t’il à la situation.

- Vous êtes en infraction avec le premier et le quatrième principe du code sur le profit des faibles et la violation de l’espace personnel, passibles d’une bonne vingtaine d’années de travaux forcés. A ceci je me dois maintenant de rajouter meurtre avec préméditation sur la personne d’un membre de notre organisation. Êtes-vous prêt à entendre votre sentence ?

L’homme le savait, les jeux étaient faits alors il tenta son dernier baroud d’honneur en s’esclaffant d’un rire nerveux qui ne cachait pas sa perte de contrôle total.

- Laisse-moi deviner ? La vie ?

Un tir de blaster vint se loger entre ses deux yeux et perforer sa boîte crânienne alors qu’il essayait de sortir une arme d’appoint de son dos. Son corps se détendit brusquement et l’arme tomba au sol devant un Nico impassible.

- La mort. L’audience est levée.

On ne touchait pas à ses proches sans conséquences. Nico fit volte-face et s’arrangea pour qu’on puisse conduire les travailleurs restants à l’infirmerie ou au mess. Il leur adressa un simple message pour les rassurer.

- Nous ne vous voulons aucun mal. Vous êtes maintenant libres de l’oppression de la Kanauer et nous comprenons votre inquiétude pour vos proches restés là-bas pour le moment. Cette opération ne se terminera qu’à la chute finale de la compagnie qui vous séquestre depuis si longtemps. Nous vous fournirons asile en attendant la résolution de ces prochains jours. Merci de rester calmes et de profiter de notre hospitalité sans retenue. Si vous avez des informations susceptibles de nous aider dans ce combat qui est aussi le vôtre, n’hésitez pas à vous manifester. Merci d’avance.

Ne restait plus qu’à soigner les blessés, enfermer les prisonniers, prendre soin des personnes relâchées et les écouter. Le plan suivait son cours et Nico s’attendait à ce que la Kanauer réagisse bien entendu. Leur problème était qu’il n’y aurait de pistes à suivre avec les pertes que de faux indices laissés par leur camouflage, c’est-à-dire le symbole d’un groupe esclavagiste proche astrographiquement.
#26794
Nico exaspéré l’avait plantée là avec les deux excités. Il fallait en tirer quelque chose avant que ça ne parte totalement en vrille.

- « Poly, vous m’avez bien dit que Poltrone touchait un dessous de table sur les achats qu’il faisait à la Kanauer… »

- « Ben oui, et alors ? C’est assez courant, tout le monde fait ça ! »

- « Je sais, c’est presque légal après tout. Mais il reste que les Chantiers de Theed peuvent voir ça différemment : c’est eux qui payent au final … leur responsable des achats est supposé travailler dans l’intérêt de son employeur et pas dans le sien. »

Poly hausse les épaules :
- « C’est peut-être pas moral mais c’est pas illégal et qui s’intéresse à la morale, hein ? »

- « Au moins ceux qui payent, je suppose… »

La luxienne se tourne vers Pent Zegmon
- « Pent, j’ai un travail pour vous : avec l’aide de Poly, pourriez-vous rentrer dans les comptes de la Kanauer et trouver les écritures comptables qui prouvent les petits prélèvements de Poltrone. Un petit forward vers les Chantiers de Theed pourrait avancer le licenciement de Poltrone. »

Le slicer installe son matériel,
- « on s’y met tout de suite, vient ma belle » dit Pent en attirant Poly sur ses genoux et il commence à peloter la jeune femme qui gazouille de plaisir.

A l’instar de Nico, Iala arrive au bout de sa patience et pour le coup, elle décide de les calmer d’un petit coup de chaleur. Elle tend le bras vers eux et envoie une vague de Force. Qu’il fasse très chaud n’a rien d’anormal sur Socorro, en revanche la vague de chaleur brutale qui submerge les amants n’a rien d’ordinaire : c’est un souffle brulant qui leur coupe la respiration. La sueur ruisselle sur leurs corps et leur énergie disparait sous une chape de plomb. Iala baisse le bras.

- « Puis-je espérer que vous vous mettiez au travail ? »


- « Oui patronne » grogne Pent en essuyant son visage ruisselant de sueur.

- « Oh, je savais pas que l’amour pouvait faire cet effet, je croyais que c’était réservé à la ménopause »
déglutit Poly qui n’a rien capté. Pent s’apprête à expliquer mais le regard de Iala l’en dissuade définitivement.

Quelques heures plus tard Pent annonce à Iala qui médite sous les clématites de la pergola :
- « Ca y est, on a trouvé les comptes et les sommes payées font bien apparaitre le petit détournement de Poltrone. On a envoyé ça sur la messagerie des Chantiers de Theed. Poly a eu une idée de génie : on a piraté la messagerie de l’associé de Tickman pour qu’il apparaisse comme l‘informateur : ça va foutre un peu plus le bordel chez la Kanauer, c’est pas bonard ? »

- « Je ne vous en avais pas demandé tant mais après tout… »
Iala n’approuve pas la méthode mais l’objectif n’est pas que financier : il s’agit aussi de libérer les mineurs retenus en esclavage.

Le lendemain Pent emmène Poly vers sa retraie secrète avec les recommandations de Iala : Poly ne devait jamais rien savoir des luxiens, simplement qu’un couple de clients de la Kanauer l’avait aidé à changer de vie. A l’occasion Nico pourrait effacer les traces superflues de sa mémoire. Mais pour l’instant il avait une autre tâche.

- « Pas de souci. Guerda prendra bien soin de Poly, elle a pas été patronne d’un bordel de Roon pour rien. Et puis ma femme sera contente si Poly nous donne des petits, on n’a jamais pu en avoir tous les deux, même si on en a élevé plusieurs que j’ai eus avec ses « filles »... on n’est pas monogames chez nous ! Faudra le dire au boss»

La luxienne les vit décoller avec plaisir : enfin un peu de tranquillité !

#27004
La pêche avait été fructueuse, ils avaient réussi leur coup même s’il avait fallu faire quelques sacrifices pour y arriver. Le principal était que le sang versé n’aura pas été en vain. Les vaisseaux furent mis à l’abri sur Socorro le temps de finaliser l’affaire. Ils ne pouvaient pas se permettre de les laisser en activité puisqu’ils seraient sûrement recherchés. Les gens libérés par la même occasion n’étaient pas pour autant beaucoup plus libres puisque pour beaucoup leurs familles restaient à la merci des dirigeants avides de la Kanauer. En attendant de les voir reprendre leur vie en main pour de bon, ils étaient accueillis comme il se doit sur cette terre brûlée.

Dans une salle isolée, Nico s’asseyait maintenant devant un des prisonniers qu’ils avaient capturés. Nul doute que ces hommes devraient se repentir de leurs fautes et ils leur inculqueraient les valeurs du Bha’lir Noir sur le respect de la liberté d’autrui entre autres. Il faudrait qu’ils se rendent utiles par le travail dans le même temps pour suivre le bon chemin de la réinsertion. Certains n’étaient pas récupérables cependant et c’était le cas du spécimen que le Luxien avait devant lui. Il avait pu être capturé vivant pour éviter les morts inutiles mais Nico n’était pas sûr qu’il valait bien mieux que son collègue qui l’avait défié.

L’homme de main de la Kanauer avait les mains attachées dans le dos sur sa chaise en bois simple. Ils n’avaient pris aucun risque même s’il ne pouvait rien faire qui puisse être dangereux pour les autres en l’état. Le regard mauvais l’homme fixait maintenant Nico droit dans les yeux.

- Vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Vous allez le payer cher et je ne vous dirai rien d’ici à ce qu’on me libère. Vous feriez mieux de fuir pour essayer de sauver vos vies pauvre fou.

Le Luxien resta stoïque devant le rictus malsain qui déformait le visage de son vis-à-vis. Il était visiblement peu impressionné par le châtiment promis.

- Moi j’ai tout mon temps, c’est M.Tickman qui m’a chargé de faire parler les traîtres alors je fais durer le plaisir…

Nico usait de la Force pour agir sur la mémoire à moyen terme de l’homme pour appuyer ses souvenirs de la rencontre récente avec un des actionnaires de la Kanauer. Il mettait l’accent sur les franches poignées de main et de fausses démonstrations de sympathie laissant facilement penser que le Luxien était un homme de confiance d’un des responsables de Thrugii. Le sbire garde chiourme était perdu dans ses pensées et il ne savait plus trop comment se défendre devant l’afflux de souvenirs biaisés qui le faisait douter sur la légitimité de l’action de Nico.

- Je ne… vous… Pourquoi M. Tickman pense que je suis un traître ? J’ai toujours suivi les ordres à la lettre et je n’ai rien fait contre la compagnie. Vous ne pouvez pas m’accuser comme ça !

Le maitre souriait intérieurement devant le revirement qu’il venait de créer. L’instinct de conservation de son interlocuteur avait pris le dessus sur son hostilité rémanente.

- Oh moi il me faut juste un coupable qui donnait les informations sur les différents moyens de la Kanauer. Entre le convoi que tu viens de perdre et ce que tu as vendu concernant la prochaine transaction…

L’homme commençait à transpirer à grosses gouttes dans cette pièce sans ventilation. Il se défendait comme il pouvait avec l’impression générée qu’il devait sauver sa peau.

- Je ne sais rien à propos de cette transaction, je ne suis même pas prévu dans l’escorte ! Je ne vais jamais sur Naboo ! Vérifiez auprès du bureau, je devais finir la semaine dans les prospecteurs, pas partir livrer !

L’information était déjà intéressante et une deuxième possibilité de frapper la Kanauer s’offrait à eux. Pour le moment il était fort peu probable que leur adversaire reste les bras croisés après cette récente perte matérielle et humaine. Le Bha’lir avait disposé d’une fausse piste et ils en avaient une autre facile s’ils devaient interagir vers Naboo. Un messager entra dans la pièce pour murmurer quelque chose à l’oreille de Nico qui le fit réagir directement en se levant de sa chaise.

- Médite-bien sur tes actes mon grand. Peut-être que M. Tickman te laissera le bénéfice du doute quand tu passeras devant lui…

Et Nico quitta la pièce pour joindre sa femme.

- La Kanauer bouge. Ils reviennent vers nous pour se ménager une porte de sortie si les problèmes continuent ou bien ils gardent des soupçons contre nous dans le pire des cas… Ils veulent que l’on reparle avec eux des opportunités financières offertes à leur compagnie. Soit on y va directement, soit on enfonce encore le clou pour les forcer à vendre faute de liquidités pour faire face à cette crise efficacement… A toi de décider mon amour.

Les pions avançaient sur l’échiquier et ils jouaient à tour de rôle leur partie selon la stratégie à employer. Iala déciderait du prochain coup.

long long title how many chars? lets see 123 ok more? yes 60

We have created lots of YouTube videos just so you can achieve [...]

Another post test yes yes yes or no, maybe ni? :-/

The best flat phpBB theme around. Period. Fine craftmanship and [...]

Do you need a super MOD? Well here it is. chew on this

All you need is right here. Content tag, SEO, listing, Pizza and spaghetti [...]

Lasagna on me this time ok? I got plenty of cash

this should be fantastic. but what about links,images, bbcodes etc etc? [...]