L'Astre Tyran

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By Rhedatt Fanrel
#32226



      [BOONTA] Son Excellence Leona Emorad.
      [BOONTA] Son Excellence Leona Emorad.

Femme d'un âge mûr, et d'une peau sombre, l'émissaire Emorad faisait partie de ces quelques gens d'importance qui sillonnaient la Galaxie au nom de l'Empire. Elle s'était construite par quelques grands coups qui l'avaient propulsé à cette place, et qui lui ouvraient aujourd'hui la porte à cette participation. Prendre sa mission sur Bastion signifiait déjà beaucoup. Un honneur, et surtout une tâche d'importance. Pas question de se louper, et encore moins de se faire marcher sur les pieds. Une opération militaire, finalement, le retour aux sources. Cela avait manqué, depuis quelques temps. La stabilisation du pouvoir, la reprise en main des affaires, beaucoup de choses se discutaient dans entre deux missions, chacun avec son avis, et peut-être cette période semblait devenir finalement prolifique. L'Empire en avait certainement besoin, mais elle n'était pas en droit d'être juge de tout cela. Son unique but était de servir, et c'est ce qu'on attendait d'elle. Le reste devait se tenir droit dans ses bottes, et se taire lorsqu'on rentrait chez soi. Voilà l'essentiel. De toute façon, cet Empereur apportait finalement l'énergie du renouveau qu'il manquait, n'est-ce pas ?

Installée dans ce qui faisait office de lieu improvisé de réunion au sein de leur navette, l'émissaire essayait de faire un point sur la situation qui s'annonçait à elle. Leur vaisseau, masse metallique aussi classique que totalement neutre de signe d'appartenance, s'approchait de plus en plus de leur cible. Il était temps de tracer une ligne d'action pour les négociations qui allaient s'annoncer.

Il faut dire que Boonta, en plein Espace Hutt, était en tant que telle un amas de noeuds qui s'annonçaient difficiles à manier. Une planète dirigée par des Hutts, dédiées à des Hutts, et totalement soumise aux Hutts. Un beau mélange, et un beau défi pour celle qui n'avait peur de rien. C'était de toute manière toujours la même chose avec eux, c'est au moins l'avantage de savoir à quoi on à faire. Un Hutt reste un Hutt, son appétit et sa capacité à trahir n'est plus une surprise depuis le millénaire où ils sont devenus monnaie courante dans la Galaxie. Et elle, en tant qu'émissaire, avait eut droit aux séminaires et formations appropriées à propos de manipulations, méfiance et trahison de ces bêtes-là. Tout un amas de techniques et de choses à surveiller si jamais elle venait à avoir affaire avec eux. Peut-être que pour une fois tout ceci s'avèrerait utile, à l'inverse de toutes ces situations où la réalité dépasse largement la théorie.

    « Faisons un dernier point. Le nom de celui qui dirige. Son clan. Leur place dans le Conseil. Et ses ennemis.

    Au regard des moeurs douteux de la planète, il sera certainement plus à même d'accepter un versement susceptible de lui donner l'ascendant lors des fameuses courses, j'imagine. Un petit sponsor discret pourrait faciliter la chose. A moins d'utiliser l'un de nos agents pour régler un problème, discrètement. Je n'ai pas le souhait de nous lancer dans les guerres internes des clans, mais si c'est la seule solution, peut-être devrions-nous l'envisager. Le derniers recours reste le renversement, si jamais la situation devient un échec. Mais nous n'en sommes pas là.

    Délégation simple. Je mènerai, avec petit comité. Officiel mais discret. Pas de contacts avec l'extérieur, vous connaissez les protocoles.
    »

L'ambiance était studieuse. Les différents représentants, chacun d'une branche spécifique attachée à la mission diplomatique n'attendaient plus que la réponse demandée par l'émissaire. Tous les regards se portaient sur l'officier de renseignement rattaché à la mission, et maître des informations, à cet instant, bien que tous aient déjà eu un avant goût du dossier. L'information est la clé, dit-on. Ce serait une nouvelle fois le cas ici, si tout se déroulait comme prévu. Aussitôt venus, et aussitôt repartis, le tout dans une réussite éclatante. Emorad s'en réjouissant d'avance.





      [FORMOS] Son Excellence Vis'erald Tyx-Muhden.
      [FORMOS] Son Excellence Vis'erald Tyx-Muhden.


L'humain aux yeux verts traversait sous bonne garde l'une des artères de la citée-capitale. Difficile de qualifier ça de ville en tant que telle tant cette planète était mal famée. Elle était un de ces mondes laissés à l'abandon que seule la malhonnêteté et le crime, que la guerre avait profité pour les mauvaises raisons. Peut-être certains y voyaient le paradis d'une vie de débauche et de libertés qu'ils avaient toujours espéré, mais en réalité ce n'était rien qu'un amas de volontés individuelles plus à même de sortir leur blaster pour s'assurer de leur petit pactole que de s'asseoir à une table pour discuter pacifiquement. Un lieu malsain et inutile qu'un peu d'ordre n'aurait pas dérangé, surtout impérial. A une encablure de Kessel, cela ferait un ajout stratégique à l'appareil impérial. Une idée à penser, peut-être, pour cet émissaire aux dents longues. Mais pas une priorité, bien que tout ce qui se posait sous son regard n'arrêtait pas de lui faire penser à cela. A réfléchir, oui.

En attendant, il se demandait ce qu'il pouvait bien faire ici. Pas la moindre trace d'une autorité suffisante pour être menace quelconque, et encore moins lorsqu'ils furent arrivés sur place. Certes, il y a un minimum, mais l'orbite paraissait bien claire pour la mission qui lui était dévolue. Comment avait-il pu se retrouver sur un caillou aussi minable, alors que la mission était d'une telle importance ? Les autres avaient-ils eu droit à mieux ? Il se posait la question, réellement. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Le pas rapide, il grommelait au fond de sa barbe inexistante. Saleté d'endroit minable. Et d'incapables. Les néons, même en plein jour, miroitèrent au-dessus de lui. Ils y étaient enfin. Il passa le videur, avec un salut formel et un poil dédaigneux, et traversa la salle quelque peu occupée par les clients habituels. Un regard à droite, un regard à gauche, la diversité habituelle des trous perdus. Il s'installa avec aise sur un des sièges devant le bar, accompagné de son homme de main. Le choix de cette prise de contact avait été simple, un garde, et ça suffirait. Habillés comme deux humains des plus communs, à l'exception près de leur arme qui pendait à la ceinture, ils ne faisaient pas spécialement tâche. En tout cas, c'est ce qu'il pensait. Un signe de main au barman, un alien quelconque, et ce serait suffisant.

    « Deux brandys s'teuplait, secs. »

L'homme qui l'accompagnait ne pouvait s'épargner quelques coups d'oeil autour d'eux. Obligation en tant que garde, elle n'était pas forcément la plus simple à dissimuler lors des interventions sous couvert. Tant pis. Une fois servis, et la pile de Crédits posés sur le comptoir, Vis'erald attendit que son serveur revienne. Il n'était pas là pour le plaisir d'un alcool douteux dans un bâtiment délabré. Il se pencha légèrement au-dessus de son verre, la main droite appuyée non loin de son verre.

    « Hé l'ami ... mes potes et moi on a envie de connaître de nouvelles têtes, ça te dirait de rejoindre le club ? »

Pour éclairer l'étrange composition du club, ses doigts s'écartèrent pour révéler leur tapis synthétique : une barrette de 250 Crédits. Un petit avant-goût des membres du club.

    « J'aurai juste quelques questions, le temps que mes autres potes arrivent, tu comprends ? »

L'autre main de l'impérial, qui tenait son verre, le lacha pour aller distraitement caresser l'intérieur de sa veste. Difficile de dire si elle était sérieusement pleine ou non, mais un bluff est un bluff, après tout. Le sourire de l'émissaire, calibré par quelques années d'expérience dans le domaine de la corruption, serait le seul gage de confiance que pouvait espérer le barman. Même le garde du corps ne portait guère d'attention à l'heureux élu.

    « C'est surtout pour comprendre qui dirige, ici ... L'astroport, il est gros, non ? Ca doit être un gars sympa qui tient l'ensemble non ? Surtout avec le mouvement dans le coin ... Et qui c'est le Chef, ici ? Pas le cuistot, mais celui qui contrôle la planète .. J'aimerai faire du business mais c'est toujours difficile de trouver le bon partenaire commercial .. Enfin bon, je t'ai réglé les verres là ? J'sais plus, attends ... Faut dire que toutes ces histoires là c'est compliqué, parce que la dernière fois que je me suis posé quelque part il était question de Hutts, et de l'Empire, et je te cache pas que ça m'a fait mal de sacrifier 3 mois de cargaison juste pour pouvoir m'en sortir ... »

La main dans la veste revint sur le comptoir, sans armes. Juste une pile de Crédits. De quoi payer une seconde fois les verres, et faire comprendre qu'il y avait là un acompte à ce qui se cachait sous son autre main. Et le tout avec discrétion.
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By Amertume
#32301
Choix épineux que celui de s'aventurer sur Boonta bien que stratégiquement logique. La planète était hors de l'espace Hutt bien qu'elle en était toute proche mais elle était pourtant tenue par le Cartel et plus précisément, par le Kajidic Desilijic, ancienne étoile montante du Cartel dont le plus célèbre représentant n'était autre que Jabba Desilijic Tiure. On disait jadis que Jabba aurait pu devenir le chef du Cartel et son Grand Conseil si seulement il avait su tenir son avidité en laisse.

Mais le bougre avait commis une grossière erreur plusieurs années avant la bataille de Yavin en tentant d'arnaquer l'Empire alors tout-puissant et en avait payé le prix, déporté sur Kessel et humilié, rejeté par ses pairs. Puis était survenue la Guerre Civile et l'assaut sur Kessel et Jabba avait finalement disparu dans la nature. Certains pensaient qu'il était toujours là quelque part dans l'ombre, à comploter, d'autres qu'il avait été capturé par quelque mystérieux adversaire. Enfin, les moins optimistes prétendaient qu'il avait tout simplement été liquidé durant l'attaque de la prison par ses ennemis, plus nombreux que des puces sur l'arrière-train d'un bantha.

Finalement, avec le règne de Nazara Anjiliac et l'essor de son clan, les Desilijic n'avaient pu faire grand-chose d'autre que de faire profil bas pour retrouver leur fortune et leur prestige d'antan, lentement mais surement. Leurs efforts avaient jusque-là été couronnés d'un succès somme toute modéré mais ils étaient sur la bonne voie. Et Boonta était l'une des raisons de leur richesse retrouvée, pour une raison très simple : sur ce monde se tenait la Grande Course de Boonta chaque année, sans oublier les innombrables compétitions plus modestes le reste de l'année.

La situation était ainsi très simple pour les émissaires impériaux en approche sur la surface. Boonta était aux Desilijic, un clan qui avait eu de très (euphémisme) gros problèmes avec l'Empire dans un passé relativement récent. Et si les Hutts pensaient avant tout aux affaires, ils étaient très sensibles aux questions d'honneur et d'atteinte au leur. Et ils détestaient autant être créanciers que de faire créance à autrui. Il y avait donc fort à parier que les impériaux étaient sur le point d'entrer dans une véritable poudrière.

Le Hutt qui dirigeait Boonta au nom de son clan s'appelait Polagga Desilijic, jeune prodige du clan qui faisait sa fierté. Comme ses lointains cousins Jabba et sa tante depuis longtemps décédée Jiliac, il avait un goût prononcé pour les plaisirs de la chair, notamment les danseuses Twi'lek et d'autres races exotiques. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le Hutt restait un redoutable homme d'affaires qui, s'il était de nature prudente, n'avait pas oublié le conflit entre son clan et l'Empire. A méditer.

Restait maintenant à déterminer comment atteindre Sa Gracieuseté Polagga évidemment. On pouvait simplement demander audience c'est sûr, mais c'était prendre le risque d'annoncer haut et fort qui était sur Boonta. Hors, la cour de Polagga regorgeait d'espions de toutes sortes, internes ou externes au Cartel et aux nombreuses nations de la Bordure. Il y avait également possibilité de tenter une approche plus... Insolite. Polagga aimait beaucoup assister aux courses et s'il ne se déplaçait jamais sans escorte, les nombreux parasites gravitant autour de lui n'étaient à ce moment pas là.

Bien sûr, il restait possible aux impériaux d'imaginer un autre moyen. Bonne chance.




Comme disait un grand philosophe, tout le monde a un prix. Il suffit juste de le trouver. Or, lorsqu'on est un simple barman tenant sa cantina sur un monde aussi paumé et dénué d'intérêt que Formos, ledit prix n'est franchement pas très élevé à payer. Après tout, accepter les pots-de-vin, ici, c'est se comporter comme tout citoyen ordinaire et ça ne jure assurément pas avec le décor. Et de toute façon, le barman, un Nautolan à la peau vert foncé, avait besoin d'argent pour régler ses dettes, en bon joueur invétéré qu'il était. Pardon, on dit professionnel d'abord.

Les 250 crédits disparurent en un clin d’œil à peine furent-ils présentés à la table, preuve de l'extraordinaire talent de persuasion de l'impérial. Il aurait dû faire du théâtre, il aurait fait fureur à coup sûr. Enfin, ses yeux globuleux ne cessaient d'aller de l'inconnu à son compagnon silencieux qui ne faisait même pas l'effort de dissimuler le fait qu'il était porte-flingue pour revenir sur l'inconnu. Plus de thunes hein? Oh oui j'aime quand tu me parles comme ça, continue ne t'arrête surtout pas.

Tu débarques surement l'ami parce qu'ici y a pas de Hutt ni d'Empire, fait bien longtemps qu'les deux ont mis les voiles comme qui dirait. On a eu un temps un gouverneur par ici, un charlot qui s'faisait passer pour l'envoyé divin d'l'Empire mais il a fait long feu quand l'Commodore est v'nu d'mander des explications. Ah mais tu sais pas non plus qui c'est l'Commodore hein. Ptêt que ma mémoire me reviendra si tu m'glisses un pourboire, j'ai comme qui dirait des problèmes au cerveau mais quand mes yeux voient une plaquette ça stimule tout là-haut tu vois...

Oh ça oui qu'il voyait notre Excellence, il voyait même très bien. Mais bon, suffisait de tapoter avec son talent incroyable la pochette du manteau et voilà pas que le barman s'agitait ses tentacules sur le crâne, tout content de songer combien sa journée allait être bien remplie finalement. Technique primaire qu'on vous apprend à l'école du baratin, toujours teaser au maximum avant de passer à table, ça permet de bien faire cuire la friture avant de se servir.

Ça d'vait être y a bien 4 ans d'ça j'crois, l'Empire avait mis les bouts à part quelques gars et on s'retrouvait à devoir obéir à un foutu gouverneur à la con quand y a l'Commodore qu'est rev'nu d'exil. Le Commodore c't'un ancien contrebandier qu'avait dû s'enfuir d'ici y a bien 20 ans quand l'Empire commandait encore parce que ses affaires étaient plus viables. Donc le v'là qui revient et il voit quoi? Un impérial tout seul qui s'prend pour le patron. Que nenni il a dit ! C'est not' monde et tout l'baratin ! Ni une ni deux, en 2 temps 3 mouvements, il avait rameuté tout les équipages de contrebandiers et d'pirates qui vivaient dans l'coin et vas-y que je t'organise un blocus spatial ! Parfaitement monsieur !

Ça a a duré quoi plusieurs semaines ensuite l'gouverneur en a eu marre de tenter d'négocier et il a envoyé ses gars donner une leçon au Commodore. C'était pas la meilleure idée qu'il ait eu parce qu'en fin d'compte, ses gars ont chopé l'épouse et la fille du Commodore et y paraît qu'y z'ont vraiment pas été respectueux avec ces pauv' donzelles si tu vois c'que j'veux dire. Alors le Commodore est v'nu s'rendre et c'est là qu'ça devient bizarre, il était dans la cour du palais du gouverneur tu vois, il regardait fixement sa fille puis sa femme, toutes deux déshonorées et v'là qu'il sort un flingue de son pantalon et qu'il descend sa prop' famille sous les yeux du gouverneur !

Et qu'il dit "j'préfère encore les tuer moi-même que d'te céder quoi qu'ce soit enfoiré d'ripou !" et là y a l'assaut qu'est lancé sur l'palais parce qu'en fait ses gars au Commodore ils étaient prêts depuis plusieurs jours ils avaient trouvé un passage souterrain, ils avaient soudoyé un paquet des gars du gouverneur et ils avaient du sacré matos. Y parait qu'ça a été sanglant en tout cas et que l'gouverneur il a salement r'gretté d'avoir t'nu tête au Commodore avant d'passer l'arme à gauche. Y en a pour dire que d'puis c't'époque en fait le gouverneur est toujours en vie, emprisonné quelque part et que chaque jour il regrette en sanglotant d'pas être mort. Moi c'que j'en dit...


Hum, malgré le caractère ampoulé de l'explication, il semblait en tout cas émerger un genre de leader local qui faisait la pluie et le beau temps. Et s'il fallait en croire le récit du barman, c'était pas trop le genre à aller titiller visiblement. Peut-être creuser un peu? Oh au fait, je vous ai dit que ma mémoire me jouerait nettement moins de tours si je voyais des plaquettes de crédits? Allez, juste 500 et on n'en parle plus, ça devrait suffire. Pour l'instant.
#32586
      [BOONTA] Son Excellence Leona Emorad.
      [BOONTA] Son Excellence Leona Emorad.


La situation semblait finalement des plus claires. Si on élude tous les détails concernant les liens inter-claniques et toutes les spécificités des réseaux financiers et matériels passant dans le coin (les quelques uns connus des services de renseignement de l'Empire), ainsi que la question de l'esclavage, le tout était d'une clarté plutôt étonnante. Héritier, choses à prouver, rôle impérial dans tout ça. Un mal pour un bien, et un moyen intéressant, peut-être, de tirer les ficelles de cette entrevue. Ce n'était pas tous les jours qu'un Hutt pouvait effacer un ennemi de poids de son ardoise. Pourquoi prendrait-il le risque, autrement, de maintenir la ligne directrice qui avait mené à la propre décadence du plan ?

L'infaisable paraissait soudainement faisable. Et même mieux, c'était l'occasion de jouer un coup d'envergure pour cette émissaire qui n'y verrait pas de mal pour sa carrière. Un tel lieu de décadence offrait moultes et moultes possibilités pour eux. Un Hutt aux dents longues, qui plus est, ne pouvait qu'ouvrir grand la porte de tout ceci. Il lui tardait presque d'avoir à se confronter à la répugnante créature, en voyant les choses sous cet angle. L'Empereur allait être heureux de cette réussite.

    « Ce semble bon, dans ce cas. Les protocoles ont été remis à chacun en début de voyage. J'attends de vous que vous vous y teniez, à présent.

    Nous allons demander audience, et attendre de voir de ce qu'il ressort de tout ça. Peut-être serait-il bon qu'un agent ou deux prennent de l'avance, de manière dissimulée, pour jauger des réactions lors de celle-ci afin de se prémunir d'un quelconque retournement ou d'une antipathie initiale. Cela devrait couvrir tous les risques.

    N'oubliez pas, messieurs, mesdames, que nous sommes ici au nom de l'Empire. Et que c'est pour lui, et grâce à lui, que nous arriverons à changer cette Galaxie. Votre comportement se doit donc d'être à la hauteur. Vous pouvez disposer, à présent. Prochain point de situation une fois la demande formulée.
    »

Un peu de tension, de temps à autre, ne fait de mal à personne. Elle permet de rester sur le qui-vive et de tirer le meilleur de chacun. Apès tout, on l'apprend à tout un chacun lors du plus jeune, vous ne l'avez pas oublié j'espère ? Et puis bon, au regard de l'importance de la mission, l'Emissaire était bien en droit d'attendre l'excellence dans tout ce qu'ils s'apprêtaient à faire. Il en faudrait, vu ce qui les attendait ...

C'est exactement ce put se dire l'un des membres de la délégation impériale partie pour demander audience au Hutt. Rien que négocier un speeder avait été un exercice des plus dépaysant. Et maintenant qu'ils traversaient les couloirs du Palais de la bête, les plus jeunes commençaientt à comprendre pourquoi cette chose n'avait pas forcément sa place dans l'Empire. On a beau réfléchir des heures durant, parfois, pour comprendre la politique et les relations humaines. Mais en vérité, dans bon nombre de cas, il suffit de poser un oeil sur la réalité pour comprendre l'incompatibilité des choses et l'immuabilité de l'Histoire. Un Hutt n'est pas un être commun un autre. Un monde Hutt, lui, n'a encore moins à voir avec la "civilisation" telle qu'elle s'est développée partout ailleurs dans la Galaxie. Non, ces lieux de débauche et d'exagération suprême sont nécessaires à cette Galaxie pour en expurger tout son mal-être. C'est un peu comme ce phénomène naturel si répandu : un point de lumière, la nuit, attire sans s'estomper nombre d'insectes. Ils savent qu'ils s'y brûleront, et que tout ceci est voué à l'échec face à la transparence de cette chaleur, mais ils viennent et tournoient encore et encore, une nuit durant ... Jusqu'à leur mort. Ici c'est pareil. On sait bien ce qu'on vient faire. Et on sait encore plus que c'est un aller simple. L'impériale était mal à l'aise.

Même la pensée vers les deux autres agents des renseignements supposément sur place, qu'ils n'avaient pas vu se préparer ni partir, pour en préserver le naturel, n'aida pas à trouver l'assurance qu'il aurait fallu pour ne pas se faire dévorer dans l'antre de la bête. C'était un spectacle fascinant, oui, mais tellement angoissant. L'Empire n'était rien ici. A part les signes qui habillaient sa propre tenue, et la main invisible qui le poussait à s'avancer jusqu'à qu'on accepte de l'écouter. Un Empire lointain qui voulait poser sa main sur ce monde, et sur l'imposante limace qui les attendait.

    « Très Grand et Estimable Polagga Desijilic ... »

Ceui-là était difficile à prononcer. L'Emissaire s'était entrainé à le prononcer à de nombreuses reprises. Drôles de manières de faire lorsqu'on s'adresse à un Hutt, l'une des moins classiques de celles qu'on vous apprend lorsque vous débutez la carrière. Inclinés avec respect, sans trop en faire physiquement, malgré l'appellation pompeuse utilisé. La délégation n'était pas bien grande. L'Emissaire, un second, et un agent d'escorte. De quoi montrer qu'on est sérieux tout en étant guère une véritable menace. Tout est une question d'équilibre. Brrrr, ces gros yeux globuleux, et cette impression de ne pas être écouté ...

    « Votre réussite et les spectacles grandioses offerts par vos courses font votre réputation au-delà des frontières ! Je suis l'Emissaire Emorad, envoyée de l'Empire Galactique au nom de l'Empereur Harlon Astellan. Je me présente devant vous, Grand Maître de Boonta, pour vous demander humblement audience et discuter avec vous de matières importantes. »

Hop, but éclairci, entrée en matière simple. Maintenant, le cadeau. Les impériaux s'écartèrent pour dévoiler les différents caissons sur répulseurs amenés comme présents envers le maître des lieux. La chose se présentait plutôt élégamment, tel un buffet qu'on venait servir au maître de maison assis en bout de table. Quelques mets de choix étaient présents ici, après une étude approfondie des informations récoltées et conseillées par les Services Diplomatiques : des Glubex gardées au frais, une caisse d'Anguilles de Carnovie toute frétillantes et à peine mature, ainsi que quelques Dragons Orpali sur leur lit de Gorg. Le tout tenait plus de l'étal d'un poisonnier peu regardant sur l'hygiène que d'un véritablement plateau gourmet. Mais c'est qu'il faut bien les nourrir, ces grosses larves. Venait finalement en dernier le plus cher et le plus délicat des mets présentés, tenu en main par l'assistant dans une caisse : du Caviar Ubuuga, présenté dans son écrin d'algues et avec le sourire de l'impérial, le visage incliné vers leur cible.

    « Afin de vous montrer le respect qui vous est dû, nous avons apportés quelques présents pour vous. Voilà des mets de choix pour un Hutt d'exception ... A ce que l'on dit, les courses de Boonta sont les plus grandioses qui soient. Que seraient-elles donc sans un repas approprié pour celui qui les organise ? Voyez cela comme une mise en bouche de ce que pourrait être notre relation, si vous acceptez que nous discutions vous et moi dess affaires. Le passé est ce qu'il est, mais seul compte l'avenir et la prospérité de votre domaine, Votre Gracieuseté. L'Empire tient à y contribuer, si vous l'acceptez, pour réparer les douleurs du passé et ... arranger cette amitié future, si vous l'acceptez. Nos cadeaux seront de toute autre nature, dans ce cas. Qu'en dites vous ?

    Nous sommes à votre disposition en attendant votre réponse, Très Grand et Estimable Polagga Desijilic.
    »

Une nouvelle inclinaison de la part de la délégation, et ne restait plus qu'à voir ce qu'il se passerait. En bien ou en mal.






      [FORMOS] Son Excellence Vis'erald Tyx-Muhden.
      [FORMOS] Son Excellence Vis'erald Tyx-Muhden.


Visiblement il avait fait mouche. Le coup du barman pas avare en histoires pour quelques crédits était un classique qu'aucun monde de cette Galaxie ne s'épargnait, au plus grand plaisir des gens plus ou moins bien intentionnés qui l'habitaient. L'impérial en pris bonne note, d'ailleurs, dans ce cas-ci quant à ces histoires de transition politique. La rébellion a fait beaucoup de mal, même dans les plus petits coins où l'Empire se trouvait. D'ailleurs, c'était certainement là que cela avait été le plus sanglant. Logique, non, moins il y a de monde pour regarder, et plus librement on se venge sur le pouvoir. S'il en comprenait bien les ressorts, l'histoire n'avait rien de glorieuse pour l'Empire. Ce ne serait pas la première fois, mais pour le coup cela n'allait pas aider son cas. Difficile de négocier avec quelqu'un qui doit n'avoir pour seul respect envers vous les quelques secondes qui vous permettent de passer les portes de son palais avant de vous descendre.

La chose se compliquait soudainement, même si tout n'était pas encore très clair. Ce Commodore tient plus du tyran que du sauveur soudain, présenté de la sorte. Et si l'histoire dit vrai, un reliquat d'autorité impériale resterait dans le coin. Un casus-belli suffisant ? Hm, il n'était pas là pour déclarer une guerre. Enfin ... Pas sans l'aval du supérieur. Donc la solution était envisageable, vers le milieu de la liste des possibilités. Pourquoi pas, après tout, négocier n'est qu'une manière élégante de faire la guerre. Ca ferait pas mal sur le CV.

Par contre, ça parlait de blocus spatial. Et ça, c'était en haut de la liste. Combien de plaquettes il reste dans la poche ? Bien assez pour arroser toute l'assemblée, alors bon, tendons l'oreille encore un peu, après une gorgée de brandy. Ca réchauffe.

    « Et bien ... Pour un monde aussi calme ça en fait des histoires ... Sacré passé, le gars doit être un coriace non ?

    Mais du coup il gouverne et tout ? Sacré nom, ça, le "Commodore" ... Parce que s'il dirige des contrebandiers et tous les gens dans le genre ça doit pas être facile tous les jours .. Enfin j'sais pas, il habite un grand palais j'imagine ? Au spatioport ce sont ses gars etc ...
    »

Une nouvelle gorgée, l'air de réfléchir, avant de faire rouler quelques petites plaquettes dans sa main. Oh, c'est très vilain de jouer de la sorte, mais il faut aussi qu'il comprenne que tout ceci est un peu sérieux, quand même. Son club peut être généreux, s'il peut avoir confiance.

    « J'imagine que tu lui payes des impots toi aussi ? A moins qu'il y ait quelqu'un d'autre en ville qui se demande si le Commodore il a vraiment besoin de tout cet argent, pour ce qu'il en fait ... ? Les impériaux sont un peu tenaces, il parait, et ils se souviennent longtemps. Mais c'est pas un coin à impériaux, ici ... Enfin je sais pas, je voudrais pas me facher avec toi mon ami, tu sais que tu m'es précieux ... »

Oh ben mince ... Voilà que 50 Crédits tombent sa main ... Quel maladroit. Et il ne l'a pas remarqué, en plus, et ne va donc pas les reprendre.

    « Enfin bon, moi tu sais, je veux pas grand chose, juste trouver d'autres amis ... Qui sait si le Commodore pourrait pas le devenir, hein ? Moi je demande que ça, mais je voudrais pas me tromper en allant le voir quoi ... surtout si il a une très grosse flotte, j'aimerai pas qu'il s'attaque à mon vaisseau, et qu'il touche à mon business ... »

Un nouveau sourire au barman.

    « Tu sais, mon business florissant, et discret, parce qu'il y en a besoin ... Tu pourrais nous remettre la même s'il te plait ? »

Et hop, dernière subtilité en désignant le verre et en glissant au-dessous une nouvelle plaquette de crédits. On arriverait bientôt à 500, mais on y en était pas encore. Des réponses, d'abord, et il aurait droit à son dû. Après tout, pourquoi se presser, on est biens là non ? Musique calme, lieu tranquille, discussion privée ... Et la main pleine.
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By Amertume
#32823
Ainsi donc, la voie la plus directe avait été choisie par l'impériale. Oh, c'était compréhensible, souvent le chemin le plus direct est le plus rapide mais il n'est pas forcément le plus simple. Disons qu'on ne risque pas de ne pas pouvoir parler directement avec le cerveau de l'affaire mais on risque de fait de se prendre un violent retour de bâton si jamais on ne montre pas patte blanche de manière suffisamment ostentatoire.

Un équilibre délicat que celui de négocier avec un Hutt, il faut toujours savoir jongler habilement entre le respect de mise pour la race supérieure de la galaxie tout en ne passant pas pour un simple lèche-bottes que les limaces ont en horreur en général. Il faut donc montrer qu'on ne se laisse pas marcher dessus mais attention à ne pas sortir trop ouvertement les griffes ou ça finira par un aller-simple sur le circuit de la Boonta. Au fait, je vous ai dit que les courses se passent à une vitesse phénoménale ?

On introduisit l'émissaire et ses 2 suivants dans la salle d'audience du seigneur Hutt. Sa Gracieuseté Polagga Desilijic était un jeune Hutt de seulement 136 ans, à peine sorti de l'adolescence mais il était déjà un sacré spécimen, aussi gros qu'on se les représentait habituellement. Par ailleurs, sa peau était d'un vert légèrement luisant, ce qui indiquait qu'il était en forme. Fait assez incroyable, il sentait bon le parfum de qualité, très loin de l'habituelle odeur dégueulasse que projettent ses semblables au nez des non-Hutts.

Au moins l'émissaire n'eut-elle pas à se retrousser discrètement le nez pour éviter de faire une syncope, c'était déjà ça de gagné. Les énormes yeux globuleux du Hutt observèrent s'approcher les nouveaux arrivants sans rien dire et l'expression de son visage était insondable même s'il faut dire que c'est un exercice délicat que le décryptage du langage corporel d'un Hutt. La cour de Polagga était dispersée tout autour des émissaires, s'y mélangeaient danseuses, invités, amis, courtisans, partenaires d'affaires, serviteurs, esclaves et gardes.

Lesdits gardes, de solides Niktos et Gamoréens bien armés, jetaient des regards mauvais aux impériaux mais ne disaient mot. Il était clair que même d'ou ils étaient, les impériaux étaient bien trop proches du maître à leur goût. Un droïde traducteur se tenait au côté du maître de maison, qui attendait de se rendre utile. Polagga continua de longues minutes durant d'observer l'envoyée puis ses présents fièrement exhibés, ne disant mot, jusqu'à ce que le silence devienne progressivement inconfortable. Y avait-il un problème ?

Puis sans crier gare, il se mit à rire grassement, ses courtisans rirent à leur tour comme des imbéciles jusqu'à ce qu'il se stoppe d'un coup. Tout aussi vite que les rires étaient apparus, ils disparurent.

Oh oh oh oh, regardez un peu ce que nous avons là. Le glorieux Empire nous envoie quelques victuailles pour faire la paix avec nous. Une bien belle tentative !
L'estimé Polagga Desilijic, maître de Boonta et membre du Kajidic Desilijic, remercie les émissaires de l'Empire pour leurs cadeaux et apprécie leur générosité.

Le traducteur servait aussi visiblement à arrondir les angles quand il y avait besoin. A moins que l'un des impériaux n'eut suivi de formation pour comprendre le huttese, il faudrait se contenter de ça pour échanger car comme ses semblables, le Hutt se refusait à parler la langue des espèces inférieures, quand bien même il la comprenait très bien et pouvait la parler couramment.

Voyons un peu ce dont le tout-puissant Empire Galactique souhaite nous parler dans sa grande mansuétude et sa sagesse infinie. Je suis certain qu'il ne vient pas que pour profiter du plaisir de ma compagnie ni pour simplement m'offrir de délicieux mets appêtissants.
L'estimé Polagga Desilijic, maître de Boonta et membre du Kajidic Desilijic, souhaite demander respectueusement aux dignes représentants de l'Empire la raison de leur présence.
J'imagine bien qu'ils veulent parler affaires, après tout l'Empire ne se donnerait pas la peine de venir traiter avec l'un des tout-puissants Hutts s'il n'espérait pas quelque chose de nous... Ne traduis pas ça imbécile !

Hum bon, c'était... Un bon début ? On ne va pas se mentir, l'accueil était un peu froid et le résultat mitigé pour l'instant, mais ils n'avaient pas été balancés dans la fosse à Rancor (qui peut dire s'il en existe une?) ni refroidis prestement alors c'était bon signe. Non ?




Coriace ? Tu rigoles ou quoi, t'as pas entendu ce que j'ai dit mon beau ? Un type qui a les couilles pour revenir et tenir tête à un gouverneur impérial qui a suffisamment de troupes et de matos pour mettre au pas toute une planète c'est déjà quelque chose mais si en plus tu ajoutes le fait qu'il l'ait délogé pour devenir le nouveau patron, ça donne une idée du bonhomme. Enfin, la question devait être rhétorique. Ouais on va dire qu'elle l'était.

Ben il maintiens l'ordre avec ses gars, il fait en sorte que le commerce avec les autres mondes du coin continue, il nous prend pas trop d'argent en guise d'impôts et de taxes donc j'imagine que ça fait d'lui le gouverneur... On voit pas trop la différence avec le précédent tu m'diras, dans les 2 cas on est vernis. Pis en prime le Commodore il fait en sorte que personne s'intéresse de trop près à nous.

Ou pas, visiblement, si l'on tient compte du fait qu'un impérial est justement en face de toi pour essayer d'en savoir plus avant d'aller le voir et parler affaires.

Tu m'poses des questions bizarres frère, pourquoi qu'tu veux savoir si y a des gens qu'aiment pas l'Commodore ? Tu s'rais pas en train de chercher à la lui faire à l'envers hein ? Parce que faut que j'te dise que c'est pas une bonne idée, j't'ai parlé du gouverneur qu'il a zigouillé lentement mais j't'ai pas dit ce qu'il a fait ensuite. Il a retrouvé tout ceux qui avaient collaboré librement avec le gouverneur et tu sais c'qu'il leur a fait ?

Il a descendu d'abord tout leurs amis, puis leur famille, puis tout ceux qui les avaient connu à un moment ou un autre, il a refroidi tout c'beau monde sans aucune pitié et quand il a eu fini son affaire... Pouf, il s'est envolé, disparu, good bye, sayonara gentlemen ! Juré qu'on l'a pas r'vu depuis c'temps-là ! Mais à c'qu'on dit il est toujours là quelque part dehors et il sait tout c'qui s'passe. 'Ferais mieux d'faire attention à qui tu causes si tu veux pas te r'trouver dans les égouts l'ami.


Ce serait fâcheux ça quand même. Ah tiens, 50 creds qui se baladent tous seuls, les pauvres orphelins ils ont l'air tous tristes. Allez viens voir papa toi. Oh et tiens y en a d'autres qui se promènent, décidément mes pauvres garçons, qui donc vous a laissés là ? Clin d’œil clin d’œil.

Moi j'pense que tu d'vrais aller traîner du côté du quartier portuaire, y a comme qui dirait des capitaines et autres travailleurs qualifiés qui y sont souvent pour inspecter les cargaisons et les navires, ptêt qu'y pourront t'aider mieux qu'moi.

Travailleurs qualifiés signifiant ici contrebandiers et autres fripouilles du même bord. Clin d’œil clin d’œil. Le chemin était donc tout tracé, à moins que vous ne souhaitiez reprendre un peu de ce cognac corellien du plus bel effet ? Sinon vous connaissez le chemin, pas besoin de raccompagner.
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