L'Astre Tyran

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By Helera Kor'rial
#36272
Travailler en tant que docker, c’était un peu comme s’occuper d’un supermarché. Les clients s’amarraient sur la station, attendaient qu’on prenne leur commande et toutes les petites mains se pliaient à leurs demandes. Tirer de longs tubes dans l’espace pour recharger les soutes en vivres, s’employer à vidanger les réservoirs de liquide de refroidissement ou bien simplement charger le matériel qu’on leur avait indiqué. Pour la plupart du temps, le dernier cas était réservé aux contrebandiers. Si jamais l’on trouvait une caisse en plus, personne n’alertait. On chargeait et on ne disait pas grand-chose. Surtout si quelques plaquettes avaient été distribuées. Tout travail méritait salaire. Et ce travail en l’occurrence, loin d’être pénible, était la plupart du temps. Mise à part la trogne des clients, bien entendus, et leurs délires mégalomaniaques. Quoi que redondants. Alors quand le gros cargo s’était amarré, la routine avait démarré. Des droïdes s’étaient envolés dans l’espace, accompagnés de quelques réparateurs en tenue spatiale. Les bottes magnétiques les maintenant sur la coque.

« La vanne de purge devrait être dans le coin. Après la porte du deuxième pont. Hey les idiots, allez voir de ce côté. »

Les droïdes lâchèrent quelques jets de gaz et tournoyèrent vers l’horizon du vaisseau. L’homme en tête fit quelques pas, les yeux rivés sur son écran. Maugréant quelques paroles grossières quant à ses échecs successifs. Derrière lui, on s’activait tout autant pour trouver cette maudite trappe, jusqu’à ce qu’un bras se lève.

« Je l’ai ! »

Le groupe accourut dans sa direction et les robots suivirent. Le docker restant restait rivé sur les données qu’il captait. Il continua dans la direction indiquée lorsqu’il releva brusquement la tête. Il avait entendu quelqu’un.

« Vous avez dit quelque chose ? »

Aucune réponse. Il frappa plusieurs fois contre le casque pour vérifier sa communication. Tout allait bien. Tout en fronçant les sourcils, il s’apprêta à faire demi-tour quand de nouveau il entendit de nouveau le même son.

« … secours … Station … Amarrée …. »

« Allo ? »

Le son n’était pas celui déformé d’un micro, mais bien distinct. Hors, pas de son dans l’espace. C’était impossible. Il jeta un coup d’œil vers l’espace lointain, vers le vide intersidéral et fit quelques mouvements de reculs. Son pied heurta un rebord et il manqua de tomber, s’il n’avait pas heurté quelque chose. Il se retourna, il n’y avait rien. Le vide complet. Alors il approcha une main et sentit un objet, une résistance. De cet objet, il y eut une déformation visuelle, semblable à un cockpit et … Quelqu’un qui en sort. Ce dernier s’approcha de lui et agita la main.

« Vous n’avez rien vu d’anormal. Votre équipe est de ce côté. »

Après tout, les journées se ressemblaient toutes. Finalement, il ne lui resta plus qu’à retourner auprès de son équipe. C’était la meilleure chose à faire.




« Hey ! Par-là ces caisses. T’sais pas lire ? La bouffe ne va pas avec les pièces de rechange. »

L’énorme savrip bredouilla dans sa barbe inexistante sur l’intérêt d’engager des nouveaux et attrapa deux lourdes caisses sans se soucier de leur poids. Les nouveaux le regardèrent avec un mélange d’admiration et d’incrédulité. C’est quand il se retourna qu’ils cessèrent de flâner et reprirent leurs activités dans la seconde. Rapidement et sans mot dire. Les uns allant d’un côté, les autres de l’autres, pousser des caisses sur anti-grave, les monter dans les bons compartiments. Sauf que dans ce vaisseau, tout était gardé et la sécurisé était accrue. Pourquoi ? Et bien on n’en avait rien à faire à vrai dire. Si ce n’est que cela faisait perdre du temps. Chacun était habillé de cette combinaison orangeâtre salie, une casquette sur la tête. Des fourmis dans une grande entreprise. Une à une, ces fourmis se faisaient contrôler quand elle montait l’ascenseur qui menait vers l’intérieur du vaisseau. Le simple fait de porter une clé était interdit. Pas pratique, mais qu’importe.

« Je n’ai rien sur moi de dangereux. »

Une fouille au corps approximative et un hochement de tête.

« Il n’a rien sur lui de dangereux. »

Et ainsi de suite, jusqu’à ce que les caisses s’empilent. Tout était à faire et à assembler dans le hangar du vaisseau. Des soldats de tous les côtés, des armes et encore des armes. Le nouveau venu aux cheveux blancs jeta des regards çà et là, puis reprit le travail. Après tout, on ne les payait pas pour rien faire.
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By Tyrus Dugalles
#36273
L'espace Hutt était vaste et sous le contrôle d'un cartel qui n'était plus que l'ombre de lui-même. Affaiblis par une vague de mauvaise décision, le secteur était une immense zone tampon entre les 2 géants galactique. Le lieu parfait pour se cacher pour celui qui était capable d'éviter d'attirer l'attention des maîtres baveux des lieux.
À bord d'une station situé à quelques embardées d'une nébuleuse, spécialisée dans le ravitaillement, la structure de métal n'était connue que par les individus bien renseignés et souhaitant se faire discret. Outre ça la station n'avait rien de spécial et les clients étaient suffisamment nombreux pour faire tourner le petit commerce. Un gros cargo s'était amarré pour recevoir le traitement habituel, étrangement le personnel de sécurité à bord était élevé, très élevé, mais les dockers eux s'en fichaient pas mal. Ils étaient payés, on avait même glissé quelques plaques pour éviter la moindre question. On chargea à bord du carburant et on révisait la machinerie externe pour s'assurer que rien ne lâche pendant le voyage. On restreint l'accès aux employés de la station seulement au hangar de chargement, on effectuait des fouilles à l'entrée et à la sortie.

Pont principal


Les différents navigateurs et autres agents techniques avaient été laissés en permission, seul restait le capitaine et son second. Les deux étaient penchés sur une rambarde qui cerclait la baie d'observation.

- Vous avez reçu des nouvelles de centrales monsieur. -


- Négatif, silence radio depuis une semaine. -


- On devait recevoir un ping tous les 3 jours. Il a dû y avoir un problème, que faisons nous ? -

- On s'en tient aux ordres. -


- Et au bout du délai, on fera quoi, leurs états nous permet à peine de les maintenir comme prévu… Et si elle ne nous trouvait pas ? -


- Elle nous trouvera. -


- Vous pensez qu… -


- Je ne pense à rien et vous feriez bien d'en faire de même. -

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Le vaisseau se divise en 3 étages bien découpé, la salle de chargement compose les 3/4 de l'étage inférieur. On comptait plus d'une quarentaine de gardes armés rien qu'à vue de nez dans la pièce, en plus de leurs tenues ils semblent tous dénués du moindre couvre chef.

Chaque couloirs est surveillés par le biais de caméras, de patrouilles et de petits droïdes, les agents déployés sont des Specforces de l'Alpha Blue en tenue de mercenaire, leurs noms n’appairaient sur aucun registre ou aucune banque de données. Des sacrés furieux, des chiens de garde dont leurs fidélités à la République frisent l'amour obsessionnel. Mais les chiens n'ont pas été nourrit ils n'ont pas reçu de nouvelles depuis longtemps, ils sont donc tous sur les crans et prêt à dérouiller le premier type venu, prend garde Loup Alpha les chiens du chasseur ont faim.

La trace des Nelvaans semblent converger vers le deuxième étage.
Modifié en dernier par Tyrus Dugalles le lun. 28 oct. 2019 11:12, modifié 2 fois.
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By Helera Kor'rial
#36276
Avoir l’air de rien, c’était être comme toutes les personnes d’un environnement donné à la vue de tous. La masse effaçait l’individu et il n’existait qu’un groupe unique. Alors cette cachette devenait la plus opaque de toute. La plus perfectionnée et pourtant la plus simple. Tirer des caisses n’avait alors jamais été aussi lucratif. Les cheveux blancs passèrent de droite à gauche entre quelques piles de caisses, observant avec attention les soldats qui les entouraient. C’était visiblement la seule zone du vaisseau où ils pouvaient se balader à peu près librement. A peu près, car quelques soldats déambulaient çà et là et jetaient leur regard sur eux. Les caméras tournaient et les épiaient comme des oiseaux de proies prêts à fondre sur eux. Mais les angles morts parmi toutes ces caisses étaient nombreux. Les soldats servaient probablement à cela, combler ce manque de vision. Un échange de regard avec d’autres dockers, sans un sourire ni un haussement de sourcil. Les caisses furent posées dans un coin, tactiquement hors de vue de l’électronique. Du reste, on attendit qu’un garde se positionne et il disparut derrière cet amoncellement de fourniture. Oh il serait trouvé, mais compte tenu des fourmis au travail et de ce qu’il se passerait par la suite, ce serait le cadet de leurs soucis. Un deuxième garde s’approcha, cherchant ce qui pouvait bien clocher avec cette partie du vaisseau. Lui aussi termina sur son collègue.

On observa les visages avec attention, les traits et les cicatrices. De ces deux noms, il faudrait mémoriser le visage. Un échange de regard avec la femme aux cheveux rouges, acquiescèrent ensemble et sortit du couvert les deux soldats. L’air de rien, ils se séparèrent de manière aléatoire, fulminèrent et se rejoignirent après une dizaine de minute proche d’une des portes. A ce moment, un amoncellement de caisses tomba dans un vacarme assourdissant. Le métal crissa contre le sol et l’y marqua en plusieurs stries, tandis que les pièces de coins furent enfoncées à divers endroits. Il y eu une accusation, puis une seconde et un conflit débuta. Très vite arrêtée par le contremaître alien de cette opération. Ils furent assommés et tous purent reprendre le travail. Dans le même temps, les deux soldats s’étaient vaporisés par cette même porte. Quant aux deux soldats, ils eurent un léger mouvement de tête à cause de quelques migraines passagères. Les caméras quant à elles n’étaient malheureusement pas dans le bon angle.

Les deux soldats, armes au poing, patrouillèrent sans précipitation. Leurs visages étaient ceux du nom qu’ils portaient. Les caméras pivotaient quand ils arrivaient, comme deux aimants au même pôle. Ils n’allèrent pas vers les zones surveillées cependant et s’engagèrent vers l’arrière du vaisseau. Au niveau du moteur. Les deux gardes qui les accueillirent comprirent la nécessité pour eux de rentrer à l’intérieur. Les ordres étaient les ordres. Les soldats furent troqués par quelques techniciens jouant au sabacc. Pas de vaisseau à s’occuper quand il était à l’arrêt. Au moins le temps que la maintenance se fasse. Les deux soldats se faufilèrent dans les ombres laissés par les lumières rougeâtres de la salle des machines. Ils se séparèrent à ce niveau. Le premier s’arrêta devant un panneau de contrôle, l’autre continua au niveau de la grosse sphère tournoyante bleuâtre qu’était le générateur énergétique. Cet engin gérait tous les systèmes électroniques du vaisseau. C’est-à-dire absolument tout. Mais le plus intéressant se trouvait derrière, au niveau du liquide de refroidissement du moteur. Electrovanne en fonctionnement, on inversa manuellement la vanne pour stopper l’approvisionnement. L’autre soldat changea alors les paramètres standards. Puis attendit sa fenêtre de tir.

C’est là que les choses s’activèrent. Quand le signal fut donné, le générateur s’éteint totalement. Tous les systèmes s’arrêtèrent. Assez de temps pour que détone dans l’espace une sphère thermique qui ne pouvait pas être détectée dans le vide spatiale, d’une part, et avec des capteurs hors services. Les prisonniers quant à eux étaient tous les deux en posture méditative, tandis que le dernier était encore dans le coma. Les mains du premier commencèrent à rayonner. Quand le système de secours prit le relais, quelques deux secondes après l’arrêt, les commandes de la salle des machines furent bloquées. Et oui, on ne pouvait pas éteindre impunément ce genre d’appareil, il y avait des contremesures. Les alarmes retentirent dans le vaisseau. Ou presque. C’est tout le hangar qui s’alluma de rouge. L’alimentation des alarmes des ponts deux et trois étaient débranchés, et les lumières avec. Alors commença la traque.
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By Tyrus Dugalles
#36278
Les regards froids des caméras du hangar se braquèrent sur les protagonistes d’une bagarre déclenchée après la chute d’une boite de métal. Quelques gardes s’étaient avancé pour les stopper, mais le contre maître en charge du déversement des vivres et autres ressources s’en occupa personnellement. Le superviseur derrière les différentes caméras plissa les yeux, suspicieux au départ, les minutes défilèrent sans qu’un nouveau coup d’éclat ne retentisse ce qui eu pour effet de faire retomber sa vigilance.
Puis le noir, suivit de quelques minutes plus tard d’une sirène stridente dans le hangar. Comme un coup qu’on aurait donné à une ruche les « abeilles » s’affolèrent. Des intrus étaient à bord, mais la nouvelle ne parvient qu’aux soldats postés à l’étage inférieur. Des amateurs se serraient mis à s’affoler et à courir dans toutes les directions, ce ne fut pas le cas ici. Sur la quarantaine de soldats du bas niveau, 8 furent envoyés faire passer le message aux niveaux supérieurs. Les troupes commencèrent à disposer les caisses du hangar principal de sorte de diminuer au maximum les angles mort, on hérissa des barricades en un éclair. On déploya les droïdes pour voir ce qui se passait au niveau de la salle des machines, cela pouvait encore n’être qu’une « fausse alerte » mais stationné au milieu de nul part amarré et en position de faiblesse c’était plus que très peu probable.
Les soldats se déploient autour du seul accès aux étages supérieurs en différents blocs de barricades braquant leurs armes en direction des ténèbres.
Au second étage la nouvelle d’un problème se diffusa comme une traînée de poudre, les soldats connaissaient leurs ordres.
Mais à cette étage il y avait une salle servant de « cellule », ce qui était sur c’est qu’ici il n’y avait pas de méditation, il n’y avait que de la souffrance et du froid, 3 cuves surveillés par 8 soldats en armure intégrale noir. Quand l’électricité avait été coupée, les générateurs de secours interne de la pièce avaient pris instantanément le relais pour ce qu'était en matière d’éclairage et des systèmes de soin, les gardes dégainèrent leurs armes et allumèrent leurs oreillettes intra, au bout de 4 minutes s’ils n’avaient aucune nouvelle du commandement ils ouvriraient le feu sur les cuves. 3 des gardes s’aventurèrent à l’extérieur et découvrirent avec stupeur que tout l’étage était plongé dans le noir.

- On fait quoi ? -


- On a aucune réponse du capitaine, on s’en tient au plan. -


- Sergent ? C’est normal la lumière dans la cuve ? -


Le soldat pointa du doigt la cuve de Loran, le sergent en se retournant resta incrédule une seconde à peine et il ne perdit pas un instant de plus et dégaina son fusil, un Fusil Blaster A280, une arme capable de trancher en deux un wookie en un seul tir.

- Et puis merde l'échec est pas une option… -


PIOU

Une dizaine de décharges d'énergies retentirent, tous les tirs pointés vers la cuve de Loran... après le vacarme il eu le silence, puis du liquide commença à couler et à se déverser sur le sol.

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La louve Alpha peut ressentir la peur des chiens de chasse qui sont à bord, ils essaient tant bien que mal de se préparer à la venue de la tempête.

Depuis son arrivée Helera a ressentit une souffrance immense, une douleur inimaginable qui tiraillaient son père et son frère, tant la souffrance était forte que de la même manière qu’on avait la gorge roué à force de crier, il fallait transposer cela au mental. Leurs états respectif étaient plus que critique.

L’instinct hors du commun conféré par la force cependant m’était en alerte le sixième sens de la maître des grises, un danger se tramait au sein de cette carcasse de métal, un danger mortelle.


Le temps défila, dans le hangar les soldats bien positionnés braillèrent des ordres aux dockers pour leur ordonner de sortir du vaisseau. Dans le brouhaha impossible à dire si les dockers avaient entendu ou non, quelques-uns dans l’obscurité se déplaçaient à tâtons d’autres restèrent immobile.

- Abattez-les. -


L’ordre avait été donné froidement résonnant dans les comlinks des soldats qui passèrent à leurs yeux un casque à vision nocturne. Les premiers tirs fusèrent au moment ou quelques dockers s’étaient effacé dans les ombres entraînant dans leurs voiles de ténèbres un petit groupe de soldats. Les tirs résonnèrent, les habituels rayons rouges criblaient le hangar et puis le plus grand groupe de soldats retranchés au niveau de l’accès principal pour le second étage, là ou les soldats portés tous des armures lourdes entièrement noir… Il y eu un premier tir sur un docker, un tir vert, puis des cendres. Pendant un instant à peine il y eu un arrêt du côté des forces des ombres, des dockers innocent, et même de certains soldats en tenue de mercenaire. Tous s’étaient retourné vers l’homme qui avaient tiré avec un énorme fusil en argent. Une arme à disruption, même les vestiges de l’empire ne les utilisaient pas, les Hutts eux mêmes n’étaient pas assez bête pour les employés et quant à la République c’était tous simplement impensable pour eux d’employés ce genre d’arme qui allait à l’encontre de toutes leurs conventions. La galaxie était unanime sur ce point, ce genre d’armes étaient une abomination, un crime de guerre à lui seul. Et les imbéciles qui étaient là venait tout juste de s’en servir… Le silence fut brisé par de nouveaux tirs en vert qui fauchèrent sans pitié tous les dockers, la seconde de surprise avait fait son temps, les guerriers au niveau du hangar avaient laissé parler la haine sur les camps adverses.

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Pour ce qui était des explosifs, il n’y avait la trace d’aucuns engins du genre à leur étage, les explosifs s’ils étaient placés seraient peut-être placé dans la coque ? Ou caché dans la soute ? En tout cas avec le brouillage, il sera impossible d’activer les hypothétiques bombes à distances pour les membres de l’Alpha.

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Une secousse, c’est tout ce qu’avait pu ressentir Jokeer et Rougan, deux frères d’armes, des vétérans de leurs états, ancien combattant de la rébellion, ayant tous les deux perdus un nombre incalculable de proche pendant leurs affrontements face à l’empire. Leurs vies ne se résumaient plus qu’à des combats et des entraînements entrecoupé de passages au bar où ils maugréaient leurs idées noires. La guerre les avait brisés, d’eux, il ne resta que la haine pour entretenir la flamme de ces guerriers, une flamme qui criait vengeance contre l’empire qui leur avaient arrachés leurs familles… Ils avaient été surpris, toutes leurs années d’expériences ne leur servirent à rien ce jour-là, Rougan resta au sol, son crâne avait cogné après avoir été soufflé et en retombant son cou avait fait un bruit que ne connaissait que trop bien Jokeer. Son camarade ne se relèvera plus, ses dents se serrèrent… juste un dernier effort se disait-il … En vain, il n'était qu’un homme. Il regardait impuissant les trois soldats qui s'assuraient que lui et Rougan ne poseraient plus de problèmes. Un plus grand groupe de soldats s'étaient rassemblés, certains étaient déjà partie vers les geôles au moment où il pressa le bouton. Ses yeux s’ouvrirent injectant de rage, il hurla à plein poumon, tout en serrant fort contre sa poitrine un minuscule appareil relié à un fil. Les envahisseurs avaient eu tout juste le temps de remarquer que le veston des deux défenseurs étaient étrangement épais…

- Et surtout gardé le sourire, bande de Salopards… -


Une secousse retentit, raisonnant à travers toute la carlingue du vaisseau.

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Dans la cellule le sergent qui avait ouvert le feu eu tout juste le temps d'ouvrir la bouche avant de sentir sa gorge se comprimer et son corps commençait à s'élever au-dessus du sol. Le jedi qui brillait innocemment dans la cuve avait ouvert les yeux, des yeux déments. Il fut rejoint par ses hommes , tous se tortillant la main sur la gorge. La porte pressurisée s’ouvrit brusquement, la vision du sergent était floue, il allait bientôt tomber inconscient, il crut voir des soldats venus en renfort… Il ne vit que des cheveux de cendres. Plus le temps passé et plus la pression exercée sur sa gorge allait crescendo. Le sergent se tortilla juste assez pour donner un léger coup de pied sur un interrupteur mural avant de tomber ko. Aucune arme mortelle ou autres explosif ne se déclencha seulement le sol qui sourit sur un diamètre de 50cm au centre de la pièce, un piédestal émergera sur lequel trônait une petite boîte noire, faites d’obsidienne. Sans que personne ne la touche son couvercle s'ouvrit, reposant sur un petit divan azuré un Datapad depuis lequel résonna un message.

- Dame Kor’rial, votre allégeance à votre empereur est une double insulte, l’homme que vous servez est un faible, un faible qui bride les idéaux du véritable empire, votre simple présence à ses côtés en est la preuve, vous et vos serviteurs souillent la pureté de notre ordre nouveau. Vous avez délibérément rompu notre proposition, subissez en les conséquences. -


Le message se coupa net, résonna alors le silence. Un étage plus haut un capitaine se retourna vers un tableau de bord toujours alimenté par un générateur externe, un voyant venait de passer au rouge.
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By Helera Kor'rial
#36290
Les alarmes se déclenchèrent et inonda le hangar d’une lueur rougeâtre oppressante. Les lumières principales s’étaient éteints et la visibilité avait été diminuée. Peut-être pas pour tout le monde, car sans nul doute les soldats portaient des équipements capable de transcender cette faiblesse. Pour les dockers, eux, s’arrêtèrent dans leur travail. Dans l’impossibilité de se déplacer et sans pouvoir manœuvrer efficacement. Il y eu comme un moment de suspens dans l’atmosphère. Quelques ordres furent donnés pour tenter de contenter les mécontents et autres râleurs qui ne demandaient qu’à continuer leur travail. Pourtant, parmi les quelques les agents de manutention, certains se détachèrent dans les ombres, profitant du chaos pour se déplacer. Quelques soldats tombèrent ça et là, d’autres le remarquèrent et quelques échanges de feu eurent lieux. Les traits rougeâtres volaient dans tous les sens, éclairant la pénombre de leur insidieuse sentence. Différencier docker et infiltrés ? Chose impossible, même pour celui qui voyait dans le noir. Car ils étaient les deux et on se douta bien que même les gens du métier ne seraient pas épargnés par les retours vindicatifs des républicards. Pendant ce temps, les ombres guettaient le moment propice offert par une petite ouverture.




Les deux soldats étaient restés quelques secondes supplémentaires dans cette salle des machines, accompagnées de leurs deux hôtes endormis. On pianota sur les systèmes électroniques, tandis que divers écrans s’affichèrent ça et là.

« Ils se regroupent au niveau du pont 3, vers la fosse. »

« Comme un animal blessé, ils fuient dans leur terrier, tandis que derrière eux, brûle l’enfer. Ils ne sont pas du genre à se rendre. Nul doute que ce vaisseau est piégé et qu’ils vont le faire sauter, et nous avec. »

« J’isole la fosse alors, ils n’ont plus accès à rien. »

« Très bien. Fais désamorcer les bombes que tu trouveras, ils auront sûrement des détonateurs manuels. »

« Pas si je bloque le signal de détonation, en inversant le champ de brouillage. Je fais venir également l’amiral. »

Le soldat aux cheveux blancs acquiesça et se sépara de son comparse pour prendre la voie du tunnel. De là, elle continua à vive allure à travers la grande digue de métal, passant de nouveau devant la porte du hangar, d’où provenaient les tirs. Un des soldats la vit et l’appela à l’aide, elle le flanqua contre le mur d’un revers de main, sans même avoir à le toucher. Ensuite, elle bloqua l’accès de la porte pour qu’elle soit toujours ouverte. De là, quelques dockers firent leur apparition, ramassant les quelques armes laissés par les soldats. Une demi-dizaine firent leur apparition, tandis que derrière, les tirs continuaient à fuser.




Sur la coque du vaisseau, l’équipe au loin continuait de ravitailler en énergie et de chercher les moults entailles que pouvaient contenir le vaisseau. Un entretien de chef et réalisé avec des agents experts. El’syn les observait au loin sans mot dire et attendait à genoux sur la coque. Autour de lui, deux autres soldats qui ne disaient mots, entourant à eux trois une porte d’où sortait une proéminence au centre. Sur son poignet, des courbes montantes et descendantes, sur un fond bleu holographique. Ces courbes représentaient l’énergie du vaisseau, l’alimentation générale. On pouvait le voir plutôt facilement, notamment avec les boucliers. Dès lors que la courbe devint plate, on comprit qu’il n’y avait plus d’énergie, d’après le plan. Alors la porte explosa. Une détonation rapide et sans bruit, expulsant moult débris et de l’air à l’extérieur. Trois secondes, c’était le temps imparti, le temps qu’il leur fallait. A la suite, ils sautèrent dans le trou dépressurisé, s’appuyant du rebord pour se pousser en bas. A partir de là, la gravité artificielle fit le reste. Les trois soldats tombèrent au milieu du deuxième pont, sous la cohue provoqué par la dépressurisation. Tandis que les mercenaires reprenaient leurs esprits, les trois commandos les jetèrent dans un coin, vérifiant qu’ils n’étaient plus capables de réfléchir consciemment. De là, le soldat aux cheveux blancs fit son apparition, et ils se regroupèrent.




Dans la cuve, le Jedi brillait paisiblement, bien que son état ne laisse pas présager autre chose que sa mort. Pourtant il était encore là, ses bourreaux l’observant avec incrédulité. Il fut décidé de l’abattre comme un animal, blessé et désarmé, avec tout le courage qui échoyait aux oppresseurs. Pourtant, dès lors que les premiers traits partirent, ils se figèrent dans l’air, au même moment où les yeux du blessé s’étaient rouverts. Une lueur orangeâtres dans le coin du regard. Alors, les soldats purent constater le gouffre de leur erreur, s’affaissant sous leurs pieds. Et l’air tant cherché devenant danrée rare. Ils furent soulevés du sol comme des marionnettes, étranglés ensemble. Et ils auraient pu finir comme cela, si la porte derrière eux ne s’était pas ouverte.
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By Helera Kor'rial
#36292
Les soldats furent regroupés au second étage, tous inconscients, ou presque. L’un de ceux restant voulu jouer sa dernière carte. Carte qu’il annonça avant de l’exécuter. Car tandis que leurs sens du danger s’excita dans tous les sens, le fautif accusa de sa présence. Aussi le premier des soldats Nelvaanien n’attendit pas que la phrase se termine. Un bras fut coupé, suivi de la tête, sans aucune forme de procès. Alors les derniers hommes furent immobilisés et figés dans les airs. On leur enleva leurs artifices et tout objet pouvant attenter à leur vie. On vérifia tout autant qu’aucun poison ne se dissimulaient dans leurs dents ou qu’un lien cybernétique ne les relie avec quoi que ce soit d’explosif. Du reste, ils resteraient dans cet étau invisible.

La reine quant à elle avait pénétré dans la dernière chambre. Celles où les trois cuves trônaient dans un silence quasi-absolu. Quelques cliquetis sonnaient encore çà et là, et surtout la suffocation des soldats maintenus en l’air. Mais Helera n’en eut cure, elle les dépassa et s’approcha de la cuve de Loran. Ce dernier oscilla du regard en la voyant et ses yeux retrouvèrent progressivement leur couleur marron. Alors les soldats retombèrent sur eux-mêmes, et furent directement pris en charge par le reste de la troupe. Même traitement, entraves et compagnie pour ne leur laisser aucun mouvement possible. La reine quant à elle posa sa main contre la cuve et enleva son couvre-chef. Elle y étira un bref sourire et commenta :

« Je suis là … »

Alors elle se concentra rapidement sur les commandes pour évacuer le liquide et en un coup de sabre le libéra de ses entraves. Encore mouillé, cela ne l’arrêta pas pour l’étreindre. Affaibli, amaigri mais toujours vivant, il s’appuya sur elle et de son bras restant l’entoura.

« La république a trahit ses … ses engagements … Ils ont … ils les ont tous tués. Je les ai sentis chercher à nous détruire. J’ai senti … leur haine … Ils ont … Ils ont eu papa … »

Le garçon tourna la tête vers le cylindre restant, tandis que le deuxième était également vidé. On donna au maitre de quoi se tenir au chaud et on laissa sa sœur tranquille tandis qu’elle se dirigea lentement vers son père. Son cœur battait la chamade, ses sens aiguisés ne la trompaient pas. Elle fit face à ce qui restait de son père, le corps totalement détruit, l’esprit en ruine. Le visage impassible de la reine se meut en une grimace de douleur. Son regard devint livide, brillant de milles éclats. Elle posa sa tête contre le plastacier.

« Papa … qu’est-ce qu’ils t’ont fait … »

Lentement, l’eau bleuâtre fut vidée, ne laissa alors qu’un corps reposant sur le sol. On l’y extirpa de ce cylindre et dans un silence monacal, le couvrit-on d’un drap. Alors le corps fut levé et enlevé à sa vue. Mais elle ne bougea pas. Les mains fermées en deux poings, le regard figé sur le cylindre désormais vide, la couleur grisâtre de ses yeux prenant le pas sur le bleu. Quelques tremblements agitèrent le vaisseau. Etait-ce la reine ou la chose qui se préparaient là-haut ? Mêmes les sensitifs n’auraient pu le dire. Mais dès lors, tempêtait à l’intérieur de la reine un chaos si puissant qu’il en aurait pu détruire des montagnes, raser des villes et destituer des gouvernements illégitimes. Elle resta plusieurs minutes dans le silence de ses pensées, côtoyant les sombres démons qui lui murmuraient à l’oreille.

« Helera, il faut y aller, maintenant … »

« Faites les ligoter, tous, cintrez les par les liens invisibles et emmenez les. Étouffez-les si nécessaire. Les survivants répondront de leurs crimes. »

Et elle fit volte-face sans s’attarder sur son interlocuteur, amenant avec elles les prisonniers flottant dans l’espace insensible à la gravité. De retour sur le pont numéro deux, trois ombres repartirent par le trou laissé par les sensitifs d’alors. La procession de foi, menée par la reine ne fit aucune halte dans les couloirs, tandis qu’au-dessus éclataient les premiers heurts de la dissension. Non, eux, leur voie était par la porte principale, où fusaient encore quelques tirs épars. Helera en tête, elle défonça l’obstacle, propulsant ce dernier sur les gardiens. Alors l’attention fut tournée vers eux.

« Vos chefs vont faire exploser ce vaisseau. Fuyez tant que vous le pouvez et nous ne vous poursuivrons pas. Affrontez nous et vous mourrez. »

Les plus fanatiques tirèrent dans sa direction, mais les lasers s’évaporèrent à son contact où furent déviés. Alors un des plus idiots encore à la veste lourde s’approcha, l’esprit embrumé par de douces paroles. La reine alors se tourna vers lui et le prit par les épaules, le faisant reculer le long du couloir, jusqu’à ce qu’il se fasse exploser. Bouclier et absorption d’énergie firent leur office. La déflagration naissante fut rapidement étouffée. La reine surchargée délivra son flot de puissance en un éclair luisant sur les derniers qui tenteraient de l’empêcher de partir. Le pouvoir lécha les murs en y laissant une marque noirâtre. Enfin, ils purent quitter le vaisseau, avec ou sans les derniers survivants, cela ne tenait qu’à eux. Ils empruntèrent le lévitrain qui longea le dock, avec toutes leur cargaison, autant de blessés que de prisonniers. Direction la station.
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By Helera Kor'rial
#36296
« Amiral Maiev sur zone. A toutes les forces hostiles identifiées, au nom du royaume Nelvaanien et des forces libres galactiques, vous êtes en état d’arrestation. Vos modules vont être arraisonnés et tous les appareils hostiles seront détruits. Terminé. »

Sur ces mots, deux douzaines de chasseurs décollèrent en direction des assaillants sur zone, les interdictors firent fonctionner leur champ et les rayons tracteurs des croiseurs pointèrent vers les modules de sauvetage. La Flotte Grise était présente et ne ferait aucun quartier.

Sur zone, les multiples tirs des défenseurs devenus assaillants se firent plus nourris. Un char fut même décroché à la hâte et lancé sur eux. Ami et ennemi furent mélangés et le chaos s’installa. Les dockers courraient vers les lévitrains, pour ceux n’ayant pas été abattu. Certains de ces trains étaient déjà partis, filant à toute vitesse vers la station. Les soldats fuyards tiraient sur leurs anciens collègues, aux côtés des Nelvaaniens, leur offrant leur dernière protection. Une explosion retentit à leurs côtés, que la reine inhiba avec un bouclier d’énergie. Seul le souffle chaud les frappa dans leur fuite. En hauteur, quelques chasseurs tournoyèrent, bientôt rejoint par les escadrons gris. Ils atteignirent leur propre transport, chargeant les blessés et les victimes de la torture en premier. Alors vint le reste des soldats. Il y a une dizaine de gris et peut-être deux fois plus de républicain. La reine alors les arrêta d’un regard, froid et dur.

« Ils vont tout faire sauter »! Avertit le premier. « Vous devez nous aider ! »

« Non, nous ne devons pas », rétorqua la reine.

Alors le silence s’installa et l’inquiétude se leva, tel un nuage de fumée. Derrière eux, les loyalistes arrivaient, et avec eux, leurs outils de mort.

« Nous ne devons pas, mais nous allons tout de même vous aider. Pour que vous vous rappeliez de ce jour où vous avez cru servir pour une cause. Pour que vous vous rappeliez que la pitié, c’est de vos prétendus ennemis qu’elle vient. »

Elle s’écarta alors et les fit monter un à un, tandis que les Nelvaaniens retenaient les premiers assaillants. Assez longtemps pour que le transport quitte également le dock vers la station. A l’intérieur, un silence de mort, de gêne, entrecoupé des paroles des Nelvaaniens qui prenaient soin les uns envers les autres. Quelques secondes plus tard, ils débarquèrent au niveau de la gare de transit. Cette dernière d’aventure si bondée était désormais totalement vide. Rien ni personne ne les attendaient ou n’allaient les aider. En revanche, plusieurs cargos au départ de la flotte viendraient bientôt les récupérer. C’était sans compter sans l’arrivée imminente des renforts ennemis. Les voyants du lévitrain suivant clignotaient. Ils n’étaient alors qu’une dizaine. Amplement suffisant.

« Cachez-vous derrière les profondeurs de la station, emmenez mon frère. Alek et les autres, avec moi. Cela va se régler le sabre à la main. »

Le jeune qui vint à ses côtés sortit alors deux vibrohaches.

« Ces fumiers ont buté mon frère, ma reine. Laisse-moi les arrêter avec les haches des maraudeurs. »

Helera opina du chef mais lui passa un ordre tout particulier. A mesure exceptionnelle … Les portes s’ouvrirent et déversèrent petit à petit les premiers ennemis. Fusils pointés sur eux, ils demandèrent aux Nelvanniens d’obtempérer, ce qu’ils refusèrent.

« Vous êtes coupables de votre propre folie. Ceci est votre dernière chance de vous rendre. »

On lui répondit avec une salve de plasma, si tôt dévié aléatoirement. Réponse alors fut donnée. Les lames énergétiques furent dégainés mais il n’y eu pas d’assaut de leur côté, juste de la défense. Helera écarta les bras qui se chargèrent d’humidité. Ses yeux bleus devinrent opalins, sa peau devint plus pâle. Ses cheveux voltèrent au gré d’un vent nouveau et impossible sur la station. Alors explosa à partir d’elle une vague de gel qui se propagea en onde. Transcendant alors les armures, gelant les cellules énergétiques, brouillant la vision et ralentissant les mouvements. Sauf pour les enfants du froid qui, eux, chargèrent. Alors naquit dans les rangs des Nelvaaniens la double lame blanche et le mouvement de la Dernière Ombre. Jusqu’à ce que de survivants aggressifs, il n’en reste plus.
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By Tyrus Dugalles
#36311
Le conflit régnait, partout le chaos, le sang, les morts qui commencèrent à s’empiler à chaque recoin du vaisseau. Dans la fosse, une quarantaine de soldats s’étaient regroupés, barricadant la porte. Dans l’immense salle où régnaient en maître les commandes du vaisseau, des opercules de métal organismes pourtant étranges à l’harmonie des machines de navigation, de larges sphères de duracier une excroissance laissant entrevoir un petit clavier relié à un écran. Un homme accoutré d’un manteau noir un couvre-chef de la marine enfoncé sur le crâne. Braillait des ordres depuis son comlink.

- … Équipe 3, équipe 3 quel est le rapport de la situation dans la zone carcérale ? Quel est votre statut ? -


Grésillement inaudible.


Le silence des hommes et les bruits parasites de la machine furent les seules réponses.

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Dans les coursives la majeur partie des soldats tentèrent vainement d’arrêter les gris… Ils ne récoltèrent que la furie de la louve Alpha, tous balayaient par des traits d’énergie pure.
Arrivés dans le hangar quelques soldats qui à la venue de la femme aux cheveux cendrés et à l’annonce du funeste destin qui les attendait se mirent à courir en quête d’une échappatoire. Les beaux idéaux cédèrent pour les hommes en tenue de mercenaire pris à la gorge par la panique bestiale, les hommes mutaient en des bêtes qui fuyaient leurs tanières en feu. Mais les hommes animalisés furent pris en chasse par quelques fanatiques dans le navire sur le point d’imploser tant, la pression des combats était pesante, au départ écrasée par la force de la louve protégeant les quelques fuyards du hangar. Le flot d’hommes en armure noir devient incessant, l’ensemble des fanatiques se déversèrent dans le hangar ou l’alarme s’était tue de même pour la lumière rouge. L’ensemble des groupes de combat rassemblé pour tenter de stopper les lâches et les envahisseurs.Ces derniers ne reculaient devant rien pour faucher les rats qui quittaient le navire comme les loups qui courraient à grande enjambée, tirant à la roquette, se faisant exploser, projetant avec leurs armes des traits de laser et d’ions qui éclairèrent l’obscurité de la salle plongé dans le noir, des tirs vert de disrupteurs, des grenades de tout genre et tout type crachant des lames de métales comme du gaz mortelle, même le feu nourri de canons laser lourd fixé sur trépied accompagnèrent cette symphonie de rage aveugle, quelques un s’aventurèrent même sur le dock pour tenter de fixer des mortiers. La haine monta à son paroxysme, lorsqu’on décrocha du plafond du hangar un char d’assaut lourd qui broya les jambes de quelques malheureux restés en dessous. À sa chute, le sol trembla, le bruit produit fut tout simplement horrible couvrant même les cris de ceux qui avaient eu leurs jambes broyés, le canon à plasma de l’immense blindé cracha au moins une fois son feu énergétique. Les chasseurs laissèrent parler leurs frustrations face au surnaturel les poussant à se changer en monstre pour broyer leurs proies, tout se déchargea comme une vague de mort, un baroud d’honneur enclenché dans une dernière tentative désespéré pour tenter d’emporter en enfer tous ceux qui passèrent à leurs portées. Quelques petits vaisseaux s’enfuirent du hangar auxiliaire du gros vaisseaux quelques petits chasseurs d’appoints volant au plus haut, quelques capsules aussi lancés dans le vide de l’espace très certainement dans un acte de désespoir. Puis le point d’orgueil de cette folie …. La faucheuse enivrée par tous ces massacres accomplis sa jouissance d’un coup de faux final…

Quelques minutes plus tôt – fosse du pont principal -


- Armez les charges. -


Le capitaine avait donné ses ordres, son second avait disparu après que la diode verte soit passée au rouge. Des matelots bien au courant depuis le début du plan s’activèrent en silence. Cependant quelques soldats en tenue de mercenaires se retournèrent l’air surpris.

- Que… comment ? Je croyais que les charges avaient été cachées ici pour pouvoir détruire la station une fois les réparations seraient terminées. -


Le capitaine resta silencieux, son pistolet parla pour lui, creusant, un trou de 3 pouces parfaitement circulaire dans le crâne du mercenaire qui avait pris la parole tout en retirant la sécurité de son arme. Au moment ou le cadavre toucha le sol le groupe posté dans la fosse se scinda en deux et commença à s’entre-tuer. Le combat faisait écho à ce qui passait en bas, cependant rien n’empêcha la main ensanglantée du capitaine d’entrer les codes d’activations avant d’expier son dernier souffle. C’est cette escarmouche qui permit aux intrus de m’être un pied au sol de leur laisser une fenêtre pour tenter de sauver leurs peaux. Les bombes dans la fosse explosèrent. Un flash blanc, un souffle, la structure interne du vaisseau se contractèrent sur elle-même avant d’être repoussé d’un seul coup. Tout vira aux rouges les flammes hurlantes balayèrent tout sur leur passage, l’énergie pris le pas dans l’espace. Dans le hangar, les molosses qui avaient placé les mitrailleuses d’assauts furent annihilés, le char d’assaut balayé, les troupes qui s’étaient déversées pour tenter de poursuivre les fuyards, ne couraient plus seulement pour tuer, mais pour éviter d’être emporté par le braiser infernale. Aux trousses des gris, des couards, des chiens de guerre et un souffle de mort.


Quand le message de l’Amiral Maiev résonna dans l’intercom les chasseurs républicains laissèrent place à un silence radio et ils continuèrent leurs routes. Lorsque leurs cadrans virèrent au rouge une fois le champ émis par les interdictors déployés, les pilotes serrèrent les commandes. Le champ gravitationnel artificiel les empêchait de s’enfuir et les condamnait à mourir sur place.
À leurs bords des pilotes, vétérans de bon nombre de batailles, exacerbé par l’adrénaline ils effectuèrent un demi-tour avec leurs 4 petits appareils, comme des frelons piqués au vif ils chargèrent le vaisseau capital ennemie dans une ruée désespérée. Ils reçurent un accueil à la hauteur de leurs rages de vaincre, la multitude de chasseurs qui tenta de leur faire barrage les criblèrent de leurs lasers. Les chasseurs de l’Alpha ne tentèrent même pas de répliquer par leurs armes tentant simplement de passer au travers, en usant des contres mesure embarqués s et d’acrobaties dont seuls les pilotes émérites avaient le secret, mais face à ce véritable rideau de fer parvenir à passer au travers ne valait pas tripette car face aux immenses croiseurs lourds les chasseurs ne pourront rien faire de mieux que s’écraser en kamikaze sur l’ennemie.
Pourtant ils accomplissaient là leurs derniers ordres et aucun n’avaient reculé, sur les quatre, trois furent abattues avant qu’ils ne passent le blocus, le dernier eu tout juste le temps de tirer un projectile de métal et de s’éjecter dans le vide spatial, le tir s’entama même pas le bouclier du vaisseau ennemie, le chasseur lui termina sa course sous la forme d’une boule de feu, sa carcasse pulvérisé infligea même plus de dégâts que le tir unique émis contre le croiseur c’est à dire... Une unique éraflure sur la coque du vaisseau. Le pilote expulsé dans le vide eu tôt fait de mourir étouffé dans des cris d’agonies que personne n’eut cure à entendre, il se joint alors aux restes des débris flottant… Quant aux capsules une fois harponnées et si elles étaient ramenées à bord des vaisseaux les gris auraient la surprise de n’y trouver que des bombes explosant au moment de l’ouverture des cylindres de métal.


Au niveau de la station les chiens de guerre la haine sur les lèvres continua de déverser leurs rages sur ceux qui fuyaient la mort. Ils foncèrent cap sur les lévitrains s’écrasant contre le premier transport, une ligne Nelvaanienne s’était déployés dans une formation protectrice qui permit aux prisonniers évadés et aux déserteurs d’avoir la vie sauve. Mais les molosses ne pensaient là que ce n’était que partie remise, chargés sur les autres lévitrains les soldats en armure noire observèrent incrédule l’explosion de leurs vaisseaux coupé nette par une sorte de bouclier d’énergie. Une fois débarqués les guerriers noirs se mirent en position armes au poing, parmi eux un pris la parole.


-Jetez vos armes ou mourrez… -


« Vous êtes coupables de votre propre folie. Ceci est votre dernière chance de vous rendre. »

-Abattez là. -


Ce fut là le dernier mot des brutes infâmes, ils périrent dans le froid et la violence des armes énergétiques aucun ne réchappa au carnage.

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Parmi les soldats ennemies survivant qui avaient fuis, un interrogatoire poussé similaire ou non à celui infligé aux gris révéleraient la chose suivante. Ceux qui avaient fuient accoutrés d’une tenue qui n’était pas composée de plaque noire étaient des mercenaires expérimentés qui avaient de la bouteille. Ils ne savaient cependant rien de leurs commanditaires, seulement d’un nom de code « Tyran » et ils avaient été payés pour tenir la sécurité d’un vaisseau cargo, c’était tout ce qu’on pouvait tirer d’eux. Un officier dans un manteau noir s’approcha des gris et tenta de marchander sa vie, il se présenta d’abord au garde de la louve Alpha dans un salut militaire approximatif. L’homme était grand, très grand sa taille avoisinait les 2 mètres et son poids frôlait sans doute les deux cents kilogrammes. Après avoir rabattu son bras dans son salut, il croisa ses avants bras sur sa poitrine, c'était comme si deux ronthos s’écrasaient contre un hutt. Les traits du visage et ses cheveux absents laissés pensés à la fusion d’un homme avec un gamorréen... Tout deux en surpoids. Tout ce physique ne pouvait être là que celui d'un crétin molasse qui tenterait vainement de sauver sa peau.

- Reine de Nelvaan, -


Le grossier goret s’inclina un genou à terre avant de se relever, la pirouette malgré le physique disgracieux fut bien réalisée, elle était imprégnée du respect qu’on devait au vainqueur lorsqu’on était le vaincu.

- Je suis le second qui officier sur le navire «Burgonk », ma présence ici vous est très certainement désagréable. Alors je ferais court, le sort qui m’attend est déjà tout tracé, vous n’épargnerez pas ma vie par charité, pas après ce qu’on a pu vous faire subir. Si vous me laissez la vie sauve et vous me donnez le temps suffisant, je pourrais vous constituer un réseau pour retrouver la trace de ceux qui ont donnés les ordres. -


Malgré la situation critique l’homme restait déterminé, déterminé à vivre et ne semblait pas guidé par une terreur animale. Sa voix, cependant était à l’antithèse de son apparence physique, elle était chantante voir même charmante, comme éclairée par une intelligence qu’on aurait difficilement pu imaginer en vue du physique de l’homme. Ce dernier décroisa ses bras énormes et gras, garda sa bouche fermée sans expression particulière et referma les yeux, si on ne le tuait pas sur place, il serait donné en pâture aux impériaux et s’en serait fini de lui. Il n’était pas habitué aux missions de terrain s’était son dernier va-tout pour tenter de réchapper à ce guêpier.


Oblitus reliquia

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