L'Astre Tyran

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By Seïstan Chinotsuki
#39862
Ils arrivèrent dans le système de Pzob sur leurs gardes, il faut dire qu'ils n'étaient pas réellement les bienvenue. A peine sortie de l'hyperespace, ils se préparèrent à un éventuel comité d’accueil tout en s'approchant de la planète. Leur Gozanti ne risquait pas grand chose sauf s'il faisait face à une flotte nombreuse et déterminé ou à un vaisseau lourds, mais rien ne laissait entendre qu'ils en rencontreraient, mais la prudence était de mise. Avant d'agir réellement ils attendaient des nouvelles des renforts devant arriver de Boz Pity alors que tous le monde se préparaient au combat.

L'équipage du vaisseau maintenait une vigilance élevé sur les senseurs, les boucliers dressés au maximum de leurs capacités et les armes prêtent à faire feu. L'équipe d'intervention au sol vérifiait ses armes, les munitions et les plans dont on disposait des différentes installations. Il faut dire que la planète était importante pour eux.

Outre l'académie des SSO, elle comptait également des mines et des usines. Autant d'installation à reprendre et à défendre. Les officiers de communications se tenaient prêt également, si la zone devait se révéler assez sécurisé ils essayeraient d'entrer en contact avec leurs troupes sur la planète tandis qu'une partie des senseurs essayeraient de leur donner une vision de la situation, la plus complète possible.

La seule chose qu'il restait à faire était attendre. Attendre l'arrivé des renforts, attendre une possible attaque ennemi, attendre une réponse du MJ, attendre de plus ample renseignement sur la planète.
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By Malice
#40154
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Pour l'instant, de là où ils se trouvaient, la planète luxuriante aux vertes contrées semblait d'un calme olympien... Mais il ne fallait pas connaître cette planète pour penser que Pzob était un territoire paisible et sans histoires, ce lieu avait derrière lui une longue chronologie de guerres atroces, de batailles barbares et sauvages ainsi que de mercenariat pour le cruel Empire Hutt. Les Gamorréens étaient puissants, brutaux et leur faible quotient intellectuel les rendait parfait pour le combat... Assez malins pour tenir un fusil et tirer avec, mais pas suffisamment pour discuter des ordres et se mutiner. Certains philosophes prétendaient, par certains aspects, que ces cochons étaient les êtres les plus heureux de la galaxie, car là où l'organique classique se perdait en longues divagations sur le sens de sa propre vie et risquait à tout moment de sombrer dans la folie, le Gamorréen était dans un état de joie constant en suivant sa vie simple et amusante consistant à abattre sa hache sur le crâne de quiconque le dérangeait... La vie de rêve, en somme. Mais alors que Seistan et les quelques hommes qu'il avait pris avec lui dans le Gozanti observaient avec appréhension la planète depuis l'espace... Un tir de défense planétaire fendit le vide spatial et manqua de toucher la coque de l'imposant croiseur de peu, puis un autre, et encore un autre, et des dizaines d'autres ! Ils n'avaient visiblement pas de chasse pour attaquer le croiseur, mais ils avaient quelques tourelles de défense pour empêcher les curieux d'approcher... Aussi le pilote du croiseur commença à paniquer et à zigzaguer comme il le pouvait pour s'éloigner de la source des tirs. Cela démarrait très mal, mais une tentative de contact à la radio laissait peut être une micro chance de s'en tirer vivant. La voix ne semblait pas être parlée par un groin, mais bien par un organique non Gamorréen, ce qui était déjà assez étonnant pour être souligné, mais il fallait tendre l'oreille pour l'entendre, le bruit des tirs de blaster et des grenades non loin de le coupait souvent en pleine phrase alors qu'il essayait tant bien que mal de communiquer.

    - Ici l'Académie des Stormriders, éloignez vous de là ! Les clans de la matriarche Shyrazai tirent à vue sur quiconque approche ! Et si vous voulez pas que nous aussi on se mette à vous tirer dessus, vous feriez bien de nous donner un code d'identification valide... Vous êtes de quel bord, Kogarasumaru ou Rose des Sables ? Si vous savez pas ce que ces termes veulent dire, je vous conseille de déguerpir d'ici, on est en pleine guerre et on veut pas être dérangés !

Depuis combien de temps est-ce que ce pauvre Stormrider attendait sur cette maudite planète en priant qu'enfin quelqu'un vienne le chercher ? Depuis combien de temps ces soldats, sous le feu nourri de plusieurs clans Gamorréens espéraient que des renforts arrivent pour les sauver sans que jamais personne ne les libère de leur tourmente ? Rien que d'y penser, Seistan en avait le tournis, la gloire passée des consuls était-elle donc définitivement révolue ? Entendre parler de la Rose des Sables comme si personne ne savait de quoi il s'agissait suffisait pour lui donner un pincement au cœur. Le crime galactique traversait une période bien sombre, et la voix apeurée de cet opérateur radio n'en était que d'avantage une preuve formelle. Possédait-il des codes d'accès ? Un nom permettant d'être cru sur parole ? Est-ce qu'un simple "je suis de votre côté" suffirait pour que les Stormriders acceptent de laisser le Gozanti descendre jusqu'à l'académie pour se poser ? Il fallait l'espérer, dans le cas contraire la mission allait se révéler plus complexe que prévu.

#40231
On s’attendait à ce que la situation soit difficile, mais pas à voir les Gamoréens être équipé de défense orbitale. Autant dire que le Gozanti et les troupes à son bord sont secoués à cause des manœuvres du pilotes. Seïstan, présent dans la salle de pilotage se rendit rapidement compte qu’il était illusoire d’attendre les troupes venant de Boz Pity avant de descendre, surtout que la situation avait l’air de chauffer au sol au niveau de l’académie.


    [Seïstan] Plongez en direction de l’atmosphère, les canons devraient avoir du mal à nous cibler si on descend assez rapidement, dans le doute dérivée une partie de l’énergie des armes en direction des boucliers et des moteurs. Redistribuez l’énergie une fois qu’on sera passé sous leur ligne de visée.

Un éclair rouge illumina furtivement la cabine de pilotage alors qu’un tir passait prêt du vaisseau, trop prêt pour être réellement à l’aise. Seïstan se tourna vers l’officier en charge des communications.


    [Seïstan] Envoyez nos codes d’identifications au sol, et assurez-vous qu’ils les ont reçus correctement et qu’on peut y aller. Je ne tiens pas à finir en cochon grillé !

    [Officier] Tout de suite, j’envoie la séquence prioritaire et les identifications de Dewanga.

Le temps risquait de leur manquer rapidement pour se préparer, les choses se précipitaient alors que le vaisseau continuait ses soubresauts pour éviter de se faire exploser. Un tir les frôla de prêt, pas assez pour toucher la coque mais une alerte s’afficha sur la puissance des boucliers, fort heureusement pour eux ce genre d’équipement défensif était plus prévu pour viser des vaisseaux lourds comme des destroyers, avec sa carrure de cargo le Gozanti restait difficile à accrocher pour les canons de ce type.


    [Seïstan]Sergent, envoyez une équipes de canonniers avec les recon aux sas des rambardes extérieurs. Nous allons ralentir dès que nous serons hors de danger à causes des canons, que les équipes de canonniers prennent alors positions et canardent les ennemis qu’ils repèreront. Ils seront appuyés par les recon au moment de l’atterrissage ! Qu’ils prennent de quoi tenir le temps que tous le mondes sortent !

    Préparez le reste des troupes à une sortie rapide du sas arrière avec le MZ ! On ne sait pas si la piste sera nettoyé donc soyez prêt à défourailler !

Un tremblement, signe que le Gozanti entrait dans l’atmosphère alors que les tirs continuaient à passer autour du vaisseau, en plus des manœuvres les plus cavalières que pouvait encaisser la structure du vaisseau, le pilote avait ajouté une nouvelle variable en jouant avec la vitesse donnant son doute de l’extérieur l’impression que le vaisseau était ivre et titubait. Ivre peut être, mais toujours vivant du moins pour l’instant. Pourtant leur chance ne devait pas tenir indéfiniment, un tir un peu mieux ajusté ou une manœuvre un peu trop serrée, allez savoir dans le feu de l’action. Toujours est-il qu’ils ne le virent pas arrivés mais ils le sentirent alors que le vaisseau au milieu d’une embardée fut repoussé violemment sur le côté. Diverses alarmes s’allumèrent sur les tableaux de bords.


    [Seïstan] Rapport de situation !

    [Officier] Le déflecteur arrière nous a lâché, mais il a absorbé la majeur partie de la puissance de l’impact. Un de nos moteurs semble avoir pris des dégâts mais impossible de connaître l’étendue exact. Au final, plus de peur que de mal.

    [Seïstan] Continuez à descendre, on a l’air d’être sous la ligne de tir de ses foutus laser. Stabilisez-vous assez haut pour éviter les possibles tirs depuis le sol puis avancez en direction de l’académie en vous préparant à faire feu en direction du sol. Toujours pas de nouvelles ?

    [Officier] Non Monsieur, toujours rien. Ils ont l’air occupés aussi !

Sous le vaisseau la jungle commençait à défiler, depuis le cockpit on voyait arriver les montagnes à l’horizon. Sur le poste auxiliaire une petite alarme s’afficha pour prévenir que les sas auxiliaires étaient ouverts, laissant la voie libre aux équipes de canonniers, mais sans le feu vert de l’académie impossible de s’approcher.


    [Officier] Monsieur ! C’est bon, on peut y aller.

    [Seïstan] Je me rend au sas, demandez-leur de nous envoyer un rapport de situations que vous me transmettrez. Dès que vous serez sûr de ne pas toucher d’alliées, ouvrez le feu.


Accompagnant ses mots une légère poussée des moteurs accélérèrent leur arrivée en directement de l’académie. A l’époque son lieu d’implantation avait été choisi pour faciliter la défense. En raison du relief particulièrement escarpé, elle n’était accessible que par la voie des airs ou par une vallée juste assez large pour faire passer quelques véhicules. Une fois la vallée passée vous arriviez au parvis de l’académie, à la pente légèrement inclinée vers l’académie, sans rambarde ni couvert possible jusqu’à un pont. Une solide construction en duracier, capable de supporter le passage des troupes, de véhicule voir peut-être même un bombardement direct.

Une fois le pont passé, vous arriviez devant l’académie proprement dites. Creusée directement à flanc de montagne et lourdement défendu grâce à des batteries quad laser placée dans des niches ou des pitons aménagés. Face à vous, la porte du hangar principale lourdement blindée permettant aux véhicules de sortir et d’accéder par la plate-forme ascensionnelle aux hangars secondaires. De part et d’autre de cette porte immense, d’autres plus petites permettant aux troupes de se déployer et d’accéder aux ascenseurs permettant d’accéder à la base et à ses niveaux souterrains. Au sommet de la montagne, la piste d’atterrissage reliée à la plate-forme ascensionnelle et par une série de couloirs et d’escalier à l’avant de la base. Ce dédale permet d’avoir accès à divers positions défensives et aux niches des quad laser, en cas de combat le ravitaillement est véhiculé grâce à la plate-forme permettant de sécuriser l’accès aux souterrains.

Le tremblement caractéristique de la coque indiquait que les armes étaient entrées en actions, arrosant d’un feu nourri d’une précision discutable la vallée envahie. Les équipes de canonniers devaient également être entrée dans la danse, Seïstan parcourait les couloirs d’un pas vif pour rejoindre les troupes aux plus vites. A peine arrivait-il dans le hangar relié au sas, qu’un message parvint à tous les soldats.


    [Officier] Deux minutes avant arrivée.

Les recon se joignaient aux épiques de canonniers, choisissant leurs cibles avec la précision qui était la leur. Seïstan se saisit de son Gilgamesh, dans la pièce les troupes étaient déployés autour du MZ-8 déjà prêt à faire feu. L’équipe de soutien, un médecin et un mécano étaient au fonds de la pièce au côté du matériel et des munitions transportés. Si on pouvait repousser les assaillants, on ferait le débarquement plus tard, sinon on le ferait sous le feu ennemi avec les moyens du bords.
Modifié en dernier par Seïstan Chinotsuki le sam. 26 mars 2022 20:59, modifié 1 fois.
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By Malice
#40434
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Trônant triomphante au sommet d'une montagne, l'académie des Storm Rider, pourtant imprenable de par sa structure quasi parfaite et sa géographie avantageuse se retrouvait tragiquement dans une posture peu souhaitable... Elle était en pleine invasion Gamorréenne, le tout avec l'appui de forces armées du Cartel des Hutts, des Niktos et des Rodiens pour la plupart. Toujours dans les bons coups ceux là... Les échanges de tirs devaient durer depuis un moment, car les deux camps semblaient s'épuiser et manquer de munitions, que ça soit de la part de l'académie ou des forces du Cartel, et le conflit allait sans doute laisser l'académie en vie, mais très vulnérable à la prochaine attaque. Elle avait essuyé de nombreux tirs mais tenait toujours bon, du moins dans sa majorité, en effet l'une des tourelles quad laser chargée de protéger les lieux avant rendu l'âme, ne laissant plus qu'une tourelle pour empêcher l'armée Gamorréenne se trouvant en face de trop s'approcher. Ils étaient brutaux, beuglards, seulement armés d'équipements rudimentaires, mais les soldat du cartel qui les accompagnaient, eux, pilotaient des chars d'assaut qui tiraient de loin sur la structure sans parvenir à l'abîmer... Mais à dire vrai, ce regroupement de cochons et de quelques chars devant le pont menant à l'entrée n'était pas le pire, et les multiples tirs du Gozanti les convainquirent, d'ailleurs, de reculer tout en arrosant de tirs le petit croiseur, plus par fierté que par certitude de pouvoir abattre le vaisseau. En revanche, sur la piste d'atterrissage, il y avait déjà de la baston en cours, et de la baston bien moins avantageuse pour les troupes de l'académie. Des cochons à jet-pack, car oui, ils volaient maintenant, étaient parvenus à grimper et à se frayer un passage dans la forteresse pourtant lourdement protégée... Mais comme beaucoup de choses, face à la force brute du nombre, même les meilleurs finissaient par plier le genou, même les Storm Riders. Aussi le combat sur le toit était minoritaire, ça devait bien plus chauffer à l'intérieur. Les communications du vaisseau grésillèrent à nouveau une ultime fois avant l'ouverture des sas.

    - Ici l'académie, content de vous revoir les Kogarasumaru, vous nous avez manqué... Arg... Ces saloperies de Hutts ont profité de votre absence pour déstabiliser les clans et mettre une matriarche à la tête du bousin, ils ont même capturé m'sieur Leonik les ordures. On a beaucoup de mouvement à l'intérieur de l'académie et une tourelle endommagée, j'ai envoyé un ingénieur s'en occuper mais il est jamais revenu... Si on s'en sort vivant on leur fera payer, je vous le jure !

La hauteur était assez impressionnante, et le froid glacial qui emplit le vaisseau une fois le sas ouvert le confirma d'avantage. A cette hauteur on ne pouvait voir les jungles tropicales de Pzob que par leur toit de feuilles et de lianes... Les tirs de blaster étaient aussi lointains et diffus que l'écho des cris d'agonie et les couinements des Gamorréens. Il y avait encore quatre de ces créatures qui semblaient s'entre-tuer sur le sommet de la structure de guerre... Trois colossaux guerriers qui tentaient de décapiter un autre des leurs, mais la différence résidait dans le symbole sur leurs épaulettes. Les trois premiers avaient l’emblème des cartels sur eux tandis que le solitaire possédait un symbole luxien dans son dos. Visiblement il restait donc des clans encore fidèle à leur chef de guerre malgré que ce dernier ait disparu... Peut être qu'après tout le loyauté était un sentiment que ces bêtes vouées à la guerre étaient capable de comprendre, ou en tous cas quelques uns le comprenaient, telles des exceptions noyées dans une marée de règles. Le tumulte du combat et de la guérilla se faisait ressentir également à l'intérieur de la forteresse qu'une explosion de détonateur thermique secoua quelques secondes, témoignant des combats qui avaient lieu dans ses couloirs. Combien de temps cela avait-il pris pour que le cartel apprenne aux Gamorréens à se battre et à utiliser des technologies aussi sophistiquées comme des jet-packs ?! C'était assez inquiétant... A moins que ça soit par chance que ces porcs aient pu atteindre le sommet de la montagne sans se blesser. Ce n'était pas le moment de tergiverser ni de conjecturer, il y avait une forteresse à libérer de l'occupation des traîtres, un cochon loyaliste à sauver de ses trois compères vendus aux Hutts et une tourelle quad laser à remettre en service !
#40471
L'ouverture du sas laissa entrer un mur d'air froids, se heurtant presque avec violence avec l'air à la température contrôlé du vaisseau.Le rafraîchissement ne pouvait toutefois pas faire de mal, que ce soit pour les esprits de ceux qui s'apprêtaient à partir au combat ou pour le char MZ-8 dont le défaut principal était le risque de surchauffe. Fort heureusement, l'ensemble des personnes déployées étaient des vétérans, certains n'ayant pas connus le feu du combat depuis longtemps mais certaines expériences ne disparaissent jamais.

La coque du vaisseau transmettait les vibrations caractéristiques alors que les canon lasers ouvraient le feu sur les lignes ennemis, les tirs seraient plus impressionnant qu'autres chose, mais vu la situation on ne pouvait se permettra de faire la fine bouche. Les montagnes aux cimes enneigés, étrange mariage entre la blanche pureté de la neige et le noir dureté de la roche servaient de témoins silencieux au déversement du flot écarlate du sang des combattants, tandis que les nuages cotonneux poursuivaient leurs périples indifférents au monde. Le vert, les verts sombres et chatoyants de la jungle servaient d'arrière plan à cette scène irréelle.

L'académie des SSO était pour ainsi dire une maison pour beaucoup d'entre eux, un lieu de refuge dont les murs froids étaient pourtant chaleureux de souvenirs.


    Officier Ici l'académie, content de vous revoir les Kogarasumaru, vous nous avez manqué... Arg... Ces saloperies de Hutts ont profité de votre absence pour déstabiliser les clans et mettre une matriarche à la tête du bousin, ils ont même capturé m'sieur Leonik les ordures. On a beaucoup de mouvement à l'intérieur de l'académie et une tourelle endommagée, j'ai envoyé un ingénieur s'en occuper mais il est jamais revenu... Si on s'en sort vivant on leur fera payer, je vous le jure !

Le message avait été diffusé à tous les membres du peloton. Ils étaient tous unis, tous soudés. Ces immondes bâtards avaient osés venir foutre le bordel. Ils le paieraient de leurs vie. Aucune pitité, aucune compassion en les recevraient. Seulement la douleur et la mort. Pour les plus chanceux...

La piste d’atterrissage était déjà occupée par quatre Gamorréens, portant des insignes claires quand à leur allégeance. Il ne fallut que quelques secondes aux RECON restés avec eux dans le sas pour aligner deux des Gamorréens et les envoyer dans le paradis des cochons d'un tir bien ajusté dans le groin. Ou juste à côté, mais le résultat est le même. L'équipe de canonnier sur la rambarde avait ouvert le feu , les types avaient choisi des ALRM ce qui donnerait plus de souplesse à leurs appuis, on pouvait entendre le son distinctif des capsules d'air ionisée explosant. Le Gozanti était maintenant suffisamment bas pour que les troupes puissent débarquer.

L'équipe de canonnier descendit la première, voulant sans doute jouer sur un effet de surprise le Gamorréens restant fonça sur un des SSO avant de s'empaler avec un bruit de succion presque écœurant sur le LS-150. Le SSO se contenta d'un brusque mouvement de côté, déstabilisant le Gamorréens toujours surpris du trou qu'il avait dans la poitrine, puis il bascula dans le vide sans le moindre grognement alors que le lance grenade d'épaule du SSO éructait sa première munition en direction de ses congénères massés en contrebas, alors que dans un bruit infernal le LS-150 commençait à semer la mort et la destruction.

Chaque équipe qui sortait du vaisseau se déployait le long des rambardes, ouvrant le feu sur les ennemis massés. Fort heureusement, ses derniers se préparaient pour la curée, l'assaut qu'ils espéraient final et ils s'étaient massés se gênant mutuellement pour manœuvrer, les Gamorréens utilisaient leur supériorité physique pour combattre au corps à corps et n'utilisaient que peu d'armes à distance. Les hommes de mains des Hutts étaient de ce point de vue bien plus dangereux, mais ils étaient pour le moment occupés à essayer de réorganiser le mouvement. Ce qui n'empêcha pas un tir de blaster lourds d'un WLO-5 de frapper la coque du Gozanti à quelques mètre à peine du sas déversant les troupes.



    [Seïstan] Canonnier, débarrassez moi de ses véhicules par tous les moyens. Vous autres bloquez moi ce pont, on doit d'abords nettoyer la base de ses parasites, alors autant éviter que d'autres s'infiltent.

A peine avait il donné ses instructions que l'on vit depuis le haut du vaisseau un magnifique rayon d'un bleu profonds frapper le char WLO-5 , ouvrant une large brèche dans son blindage et le faisant partir sur le côté, ouvrant un tranchée sanglante dans les rangs ennemi. Apparemment l'un des SSO de la rambarde avait décidé d'utiliser le tir chargé de son mode Stouker, le tir était destructeur mais son arme serait inutilisable pendant quelques temps, elle allait devoir refroidir. En espérant qu'elle soit encore opérationnelle.

Pour bloquer le pont, les Scythes jetèrent quelques Cryoban dans les rangs ennemis. Les grenades cryogéniques avaient plusieurs avantages, mais en l’occurrence deux étaient mis en avant: elles tuaient les ennemis, et les transformaient en "magnifique" statue de glace, obstacle compliqué à contourner sur un pont. Tous le monde pensait enfin avoir un instant de répit pour s’organiser lorsque la silhouette menaçante d'un deuxième char speeder franchit le sommet de la crête les mettant en joue presque instantanément lorsque le MZ-8 ouvrit le feu, l'éventrant sur toute sa longueur. Le blindage des WLO n'était tout simplement pas à la hauteur. Le combat n'en restait pas moins en un sens terrifiant. Depuis leur débarquement, quelques minutes à peines, quelques secondes seulement, les anciennes troupes de la Guilde maintenaient un feu nourri de sniper, de blaster et même de grenade. Pourtant, malgré toute les explosions qui éventraient les rangs ennemis, malgré les corps qui s'entassaient il semblait toujours venir plus d'ennemi.

Seïstan jeta un regard autour de lui, presque surpris de voir le Gamorréens portant l'insigne des Luxiens à côtés de lui, le médecin s'affairant pour soigner ses blessures. Puis qu’elle ne fut pas son autre surprise en voyant un Gamorréen éructant se poser avec la délicatesse d'une roquette juste à côté de lui grâce à un jet-pack. Des cochons volants, les Hutts étaient de beaux salopards mais là ils battaient tous les niveaux. Ce qui n'empêcha pas Seïstan d'ouvrir le feu à quelques centimètres à peine du visage du Gamoréen qui s'écroula. Et oui, même pour eux il est difficile de vivre avec la moitié de la tête en moins.


    [Seïstan] Faites gaffes, ils ont encore des bâtards volant de leur côté on risque de se retrouvé submerger. Le Gamoréen vient avec moi et une équipe de choc pour nettoyer l'intérieur. Le mécano vient aussi avec nous, mais le doc reste ici pour soigner les blessés.

L'équipe désignée le rejoint alors qu'il s'approchait avec le mécanicien et le Gamorréen de l'accès à l'intérieur de la base. En suivant le dédale, ils pourraient faire face aux ennemis infiltrés mais aussi remettre en route les quad-laser servant normalement à la défense de la base. Ils avaient du être pris par surprise. Espérons que ce soit seulement ça...



    [Seïstan] Officier, on a prit position sur la piste atterrissage et on défouraille avec les Gamoréens. Je vais venir dans la base avec une équipe et un mécano, j'ai besoin d'un rapport de la situation pour évoluer là dedans de la manière la plus sécurisée possible. Reste t-il des zones sûrs ? Où avez vous perdu le contact avec votre homme ?
#40563
La voie menant aux étages inférieurs était relativement dégagée, quelques corps et des moreaux de rocher encombraient un peu le passage, mais aucune résistance ne leur faisait face. Le Gamorréen ouvrait la marche, à la vue de leur tendance à charger l’ennemi il valait de toute façon le mettre en première ligne, et il pourrait peut-être éventuellement distinguer les membres des clans alliés de ceux des ennemis. Ensuite venait Seïstan l’arme à la main et prêt à faire feu, ensuite l’équipe de choc plus lourdement armé pouvait appuyer le front en cas d’affrontement, même si dans le cas présent ils pillaient plutôt munitions et explosifs sur les cadavres. On n’a jamais trop de munitions et d’explosif.

Les communications étaient au mieux erratique dans ce genre de moment, surtout sans équipe chargé spécifiquement de s’en charger. Ce n’est pas comme si les renforts et la garnison avaient pu s’entendre sur la marche à suivre, au mieux ils partageaient des objectifs communs. Le cheminement était pour le moment facile, ils n’avaient qu’une seule voie qui se présentait à eux mais cette dernière oscillait tellement, s’enfonçant dans la montagne avant de s’approcher du flanc de celle-ci et permettant aux combattants d’observer les assaillants en contre bas que l’on perdait rapidement le sens de l’orientation et la notion des distances. Imaginer ce que les ingénieurs avaient bien pu faire plus profondément en multipliant les passages avait un côté presque terrifiant.

Ce fut d’ailleurs par une de ses meurtrières presque indétectables en contrebas que Seïstan apprécia le spectacle d’un cochon volant, désireux de mettre fin à cette erreur de la nature il passage le canon de son Gilgamesh et accueillit les efforts porcins par une grenade. L’explosion ne laissa pour ainsi dire rien du malheureux, un de ses amis souhaitant éviter les débris fit un écart qui le mena à se heurter à la montagne, laissant derrière lui pour seul mémorial une tache de sang et les traces noirâtre d’une explosion. La majorité d’entre eux n’étaient pas vraiment entrainé, tout juste capable d’aller d’un point A à un point B seul leur nombre leur avait permis de mettre la base en difficulté.

Cette action soulageant plus la conscience de Seïstan que les défenseurs lui apprit de manière certaine que son canon long n’était pas l’arme la plus adapté aux lieux. Il rechargea donc une grenade, très important, puis rangea l’arme dans son dos avant de dégainer les DT-57, magnifique ouvrage de mort, avant de continuer son chemin. Une brise de message lui parvint enfin de la garnison de l’académie.



    Officier Impossible d’être plus précis sur sa position actuelle …. Vérifier tourelle…. Contact… Possible traître…

Un message comme on les aimes : Une utilité douteuse, des renseignements fumeux, une note inquiétante et pour parfaire le tout un champ d’interprétation aussi large que les fesses d’une noble Aldéranienne (après, il faut avouer qu’elles ont la réputation d’être peu farouche). Les propos que tint Seïstan à la réception du message sont tout à la fois insultant et inutile, nous ne prendrons donc pas la peine de les retranscrire ici. Une chose était sûr, ils devaient chercher du côté des tourelles normalement fonctionnelles mais ne tirant actuellement pas pour trouver leur ingénieur sensé les réparer en faisant attention aux ennemis et aux traîtres potentiels. Le tout sans avoir la moindre idée du chemin à accomplir, ni disposer du début de commencement d’un plan fiable des locaux.

Dans ce genre de cas, il n’y avait qu’une seule chose à faire. Continuer à avancer et laisser la Force, ou tout autre entité mystique comme la chance, faire son œuvre en partant du principe qu’aucune puissance un temps soit peu bénéfique n’avantagerait les Hutts et leurs hommes de mains.
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By Entropie
#40676
Les explosions allumaient l’après-midi estival dans les montagnes Pzob et leurs vacarmes emplissaient la vallée. Les cris et les laser n’étaient rien d’autres que des composantes d’un grand orchestre, sans aucun chef d’orchestre pour l’organiser. Au milieu de ce capharnaüm, Seistan tentait tant bien que mal de se frayer un chemin parmi ses adversaires. Bien sûr, s’il savait qu’il avait des alliés, ils étaient pour l’instant occupés, sans savoir vraiment. Mais alors que tout semblait obscure, la providence voulut qu’il capte un dernier signal :

« Académie à Kogarasumaru, si vous … recevez … Rapport de situation … Besoin d’aide sur différents secteurs. Avons repérés les traîtres dans la salle des réacteurs … possible sabotage … académie vaporisée par l’explosion. QuadLaser endommagé, nous avons besoin d’un réparateur d’urgence. L’ennemi continue d’affluer par le pont principal … devons bloquer le flux ! Je répète, nous devons bloquer le flux ! Merde ils sont là … enfoirés de … »

Plus rien. Un hologramme de la zone avait été envoyé avant l’arrêt des communications. Aussi, l'entreprise était simple. Trouver un moyen de briser l’assaut en bouchant l’accès par le pont. Seistan devrait composer avec ces seules informations pour triompher. Rien de tel pour prouver sa valeur ! Cependant, plusieurs choix devraient être fait tout au cours du sauvetage et chaque décision aurait des conséquences.
Tout se déroulait simultanément et ce qu’il avait déjà compris, c’est que ses alliés allaient céder. Quand est-ce que ses renforts allaient arriver ? Ils n’en savaient rien. En revanche, on l’avertit que la piste par laquelle ils étaient censés intervenir était totalement bloquée. Les armes lourdes pourraient faire l’affaire, mais le temps jouait encore contre eux. De toute manière, l’ennemi était devant, alors ils n’avaient pas d’autres choix que d’avancer de toute manière.


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