L'Astre Tyran

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By Amertume
#29923
Province de Barnaba
Système Barnaba
Principautés Tapani


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Aristide Wilfried dégustait un vin provenant directement de ses caves. An 0 du calendrier impérial. Une belle année, selon qui on était et quelles étaient nos convictions. C'était il y a 30 ans et il s'en souvenait comme si c'était hier. Aristide avait une excellente mémoire, nécessité quand on dirigeait une Maison Noble. A cela s'ajoutait un talent naturel pour organiser des fêtes somptueuses et exquises pour le gratin des Principautés.

C'était, de son point de vue, le meilleur moyen de soigner les apparences et les relations. Car on pouvait arguer que les Maisons aimaient à batailler entre elles par amour de l'intrigue et pour tenter d'obtenir une suprématie impossible à atteindre, la Maison Barnaba savait quant à elle que ce genre d'actes ne faisait que rabaisser les Nobles au rang de simples paysans de basse extraction.

Et cela, c'était inacceptable. Intriguer? Comploter? Manipuler? Certes oui, mais dans l'ombre, discrètement, de manière à maintenir les apparences. Les apparences étaient tout ce qui comptait et ce qui dressait une ligne entre Nobles et paysans. Et en parlant de complots...

Des semaines s'étaient écoulées depuis sa discussion avec Sirius Babylas de la Maison Pelagia. Depuis, les 2 Maisons avaient chacune cherché à s'informer le plus discrètement et le plus complètement possible sur les autres Seigneurs des Maisons Nobles. Car à la session du Grand Conseil qu'il avait demandé pour s'exprimer sur une décision urgente à prendre, Wilfried s'était rendu compte qu'en dehors de lui et Sirius, nul autre des Seigneurs n'avait été présent.

Pire encore, ils avaient délégué des "régents" s'exprimant et agissant en leur nom. Comment? Renier son devoir sacré de Seigneur de Maison? Déléguer la charge de décider de questions importantes pour les Principautés? Jamais il n'avait vu cela arriver de toute sa vie. Ce n'était tout simplement pas la manière de faire des Maisons Nobles. La tradition était tout pour les Tapani.

Depuis cette première session ou il avait appelé à l'Union, Wilfried avait patienté tant bien que mal, maintenant les apparences avec brio et talent, dissimulant sa nervosité et ses inquiétudes. Les sessions suivantes au Grand Conseil avaient toutes été aussi étranges que la première, toujours ces maudits "régents" pour parler à la place des Seigneurs, toujours cette stagnation dans les négociations.

Il avait tenté des rapprochements avec chaque Maison, et tous, en dehors de Pelagia avec qui il avait déjà une alliance, avaient rejeté poliment mais fermement son offre. En temps normal, il n'en aurait pas été plus surpris que ça, les intrigues faisaient et démêlaient les alliances parfois plus vite qu'on ne les nouait. Mais le climat actuel de la galaxie avec les Sith en marche, additionné à ces histoires de "régents" et les maigres informations dont disposaient ses espions, tout cela était trop gros.

Au-dehors l'air était frais. Le palais Barnaba trônait au sommet de la plus haute montagne de la planète. D'ici, il pouvait voir autour de la montagne les champs à perte de vue ou ses sujets travaillaient pour la gloire de la Maison. Il avait une décision à prendre, certainement la plus difficile de sa longue vie. Il ne la prenait pas à la légère et savait à quoi il s'exposait. Le Prince de Tapani n'avait pas le contrôle véritable et total des Principautés, mais son acte aurait des conséquences pour l'avenir. De lourdes conséquences.

Sur l'Holonet, un message, frappé du sceau et des codes de désignation personnels de la Maison Barnaba, fut envoyé.

    Salutations à ceux qui liront ce message. Lord Aristide Wilfried, Seigneur de la Maison Barnaba des Principautés Tapani, par la présente, adresse un appel à vous. Mercenaires, chasseurs de primes, spadassins, hommes et femmes à tout faire, voici venir une opportunité pour vous. Des troubles récents dans les Principautés Tapani ont crée une atmosphère particulière. Fidèle serviteur de mon peuple et de ma patrie, j'adresse ici cet appel à votre intention. Ci-jointe, une invitation formelle à venir sur mes terres, dans le système Barnaba, que vous devrez remettre aux forces de régulation spatiales des Principautés en guise de laisser-passer. La récompense sera proportionnellement généreuse à votre contribution pour la défense des Principautés.

    Cordialement, signé, Lord Aristide Wilfried

*****


Il ne le savait probablement pas, mais 2 autres personnes avaient eu peu ou prou la même idée que Wilfried. Rhonan Calipsa, Seigneur de la Maison Calipsa, songeait également à envoyer un appel au-delà des Principautés. Car il ne faisait aucun doute à ses yeux qu'il se passait quelque chose de grave au sein du Grand Conseil et des Maisons Nobles. Impossible de trop questionner et enquêter sans éveiller les soupçons, aussi fallait-il envisager une autre solution, plus subtile, plus sûre.

Malgré sa répugnance à agir de la sorte et mêler une puissance étrangère à leurs affaires internes, Calipsa envoya, par canal sécurisé et crypté mis en place à la suite des dons accordés sous la table par Tapani, un message à l'Empire Galactique. La récente accession au trône de l'Empereur Astellan jouait en faveur d'une aide impériale, car enfin existait-il un véritable dirigeant unique et fort à même de décider comment agir au mieux à la fois pour les intérêts impériaux (prenant la forme d'un fonds secret entre les Maisons pro-impériales et ce dernier) et pour les intérêts de Tapani.

    A l'attention de Sa Majesté Impériale, l'Empereur Harlon Astellan,

    Salutations respectueuses de la part de Lord Rhonan Calipsa, Seigneur de la Maison Calipsa
    La relation qu'entretiennent nos 2 Nations est tumultueuse, compliquée, mais elle est stable et continue d'être. Par ce message sécurisé et crypté, j'adresse solennellement un appel à l'aide à Votre Majesté. Bien que ne disposant d'aucune preuve tangible, j'ai le sentiment que de sinistres événements sont en cours au sein des Principautés et des Maisons Nobles. J'ai en effet la certitude que les Seigneurs d'une grande partie des Maisons ont disparu ou sont morts et que cela n'est pas dû aux "affaires internes" de nos terres. Je crains que les Principautés ne soient d'ores et déjà tombées en grande partie entre les griffes d'envahisseurs étrangers décidés à semer le chaos et la misère.
    Bien que tenant avant tout à la neutralité des Principautés, je ne puis rester sans agir et regarder chuter les terres de mes ancêtres. Tapani est et doit rester à Tapani. Nous avons besoin de votre aide.

    Respectueusement, signé, Lord Rhonan Calipsa

****


Sirius Babylas posa la main sur sa tempe. En vérité, la migraine qui le faisait souffrir depuis des semaines ne semblait pas prête de s'arrêter. La vie de Sirius était compliquée. La Maison Pelagia avait failli être exterminée par l'Empire durant la Guerre Civile Galactique sous prétexte de ses liens avec l'Ordre Jedi. Parce que plusieurs membres de sa famille avaient jadis fait partie de l'Ordre, on avait voulu leur prendre tout, leurs titres, leurs terres, leurs vies.

Depuis Endor et la fin de la mainmise impériale, Sirius avait travaillé étroitement avec la toute jeune Nouvelle République en plus de s'appuyer sur quelques atouts bien dissimulés de sa famille pour redorer leur blason. S'il avait réussi à conserver le statut de Maison Noble pour Pelagia et maintenir le statut quo, il était encore très loin d'avoir pu lui redonner toute sa gloire.

Et cette migraine qui continuait de le tourmenter. Oh il pensait savoir d'ou elle venait. Car Sirius était sensible à la Force, comme de nombreux membres de sa famille l'avaient été tout au long de leur histoire. Et cette sensibilité était autant une malédiction qu'une bénédiction dans la situation actuelle. Depuis des semaines il faisait des rêves étranges. Les archives familiales possédaient de nombreux volumes sur les connaissances partagées entre les Jedi et Pelagia. Il les avait longuement consulté dans sa jeunesse, certains traitaient du sujet particulièrement nébuleux de la divination.

Malgré l'insistance de ces livres sur l'aspect très complexe qu'était le don de percer les voiles de l'avenir, il était certain de comprendre le sens de ces rêves. La même impression le taraudait à chaque réveil, les mêmes sentiments. De l'urgence, un danger imminent, la mort. Jamais il n'avait fait ce genre de rêves excepté dans sa jeunesse, peu avant que ne survienne l'extermination de sa Maison par l'Empire. Il ne referait pas la même erreur.

La neutralité dont jouissaient les Principautés empêchait tout contact "officiel" avec une puissance extérieure sous peine d'être accusé de trahison. Mais il existait des canaux en sous-main sécurisés. Ainsi fut-il envoyé un message à la Nouvelle République et au Nouvel Ordre Jedi.

A l'attention de la Présidente Leia Organa et du Conseil Jedi,

Moi, Lord Sirius Babylas de la Maison Pelagia, vous adresse mes sincères salutations. La Maison Pelagia a toujours bénéficié de liens vivaces et cordiaux avec la Nouvelle République et l'Ordre Jedi, dont nombres de mes pairs ont fait partie. De sombres jours arrivent au sein des Principautés. Bien que ne pouvant pas entrer dans les détails actuellement, j'ai acquis la preuve que quelque chose se trame au sein de Tapani, qui n'a rien à voir avec les habituelles manœuvres et intrigues politiques que nous chérissons tant. Je requiers formellement votre aide combinée afin de mettre la lumière sur cette situation inquiétante qui règne au sein des Principautés. Puissiez-vous répondre par l'affirmative à cette missive afin que nous puissions convenir des détails d'une aide que nous espérons tous ici revoir.

Cordialement, signé Lord Sirius Babylas


L'appel avait été envoyé par delà les étoiles. Y répondrez-vous?
#29952


Trop sec. Il était trop sec. La robe était belle, perlée, l'intensité aromatique puissante au nez, et la bouteille était conservée à la bonne température et laissée à s'aérer le temps qu'il fallait. Mais il était trop sec. Pas assez de notes fruitées, rien de bien rond ni de précis au palais. Harlon aimait à déguster les vins sucrés. Il regarda l'étiquette une dernière fois. "Domaine Esterra, Alderaan" et une année bien lointaine. Les Organa étaient une maison noyée parmi les autres à cette époque, et on réduisait en cendres les dernières ruches Killik.

Pour commencer, Alderaan existait encore. S'il y avait bien une "Nouvelle Alderaan", nul doute que le substrat de planétoïde n'hébergerait aucun vignoble digne de ce nom. Et quand bien même. Il serait trop sec.

La bouteille avait coûté 25.000 crédits lors d'une vente aux enchères. Harlon la rebouchonna et la garda de côté. On ne savait jamais. A la place, il se servit un verre d'une bouteille toute bête, payé 7 crédits par sa soeur. Et étrangement, il était excellent. Comme il les aimait, fruité, sans rien d'exagéré. Un bon vin, au-delà des prix, était avant tout un vin qu'on appréciait. Même venu d'une boutique quelconque dans les moyens des prolétaires.

Mais son vin préféré restait un petit jaune des côteaux de Novania, à 3.000 crédits la bouteille. Le prix y était pour moins que le goût, mais bon. C'était le prix de ce qui venait de Novania.

Voilà une heure qu'il était avec ce datapad dans les mains. Il devait terminer de rédiger les nouveaux textes constitutionnels, un exercice qu'il pratiquait en solitaire. Après cela l'attendait une nuit de moyenne durée avant de reprendre avec les rendez-vous avec l'Etat-Major, ses conseillers et divers ministres, en plus de planifier une opération extérieure. Il venait de tartiner vingt pages d'une traite, mais butait sur le dernier, le tout dernier alinéa. C'était souvent comme ça, tout filait, puis d'un coup, paf, plus rien. Non pas qu'il improvisâ les lois, mais la prose ne venait pas. Les idées étaient déjà couchées, et fidèle à lui-même, ce qui devait être un brouillon de 5 pages devenait une saga littéraire. Une habitude qu'il traînait depuis l'université. Mais au moins n'était-il pas un fainéant. Il sirota un peu son verre et eut un déclic. L'alinéa fut rédigé et complété d'un autre article dans la foulée. Le chapitre social était clôturé. D'ici demain il pourrait présenter le projet à ses conseillers et à Fanrel.

C'est alors qu'il allait passer à la relecture qu'il entrevit l'icône de réception d'un message. Son secrétariat filtrait bien les missives entrantes, cela venait donc soit d'un émissaire, soit d'un homologue Chef d'Etat, soit d'un relatif qui avait accès direct à sa ligne.

Et c'était en fait un relatif particulier qui lui demandait de l'aide. Rhonan Calipsa, rien que ça.

Néanmoins, ce qu'il traitait n'avait rien d'amusant pour Harlon.

A : Rhonan Calipsa de la Maison Calipsa de Tapani
CCi : Grand Vizir Rhedatt Fanrel
De : Empereur Harlon Astellan
Objet : Aide Impériale à la Maison Calipsa

Seigneur Rhonan Calipsa,

Ce que vous me décrivez là n'est pas sans provoquer un émoi certain. La situation que vous décrivez, qui plus est vécue par des amis de longue date, laisse à penser que de sombres jours s'augurent sur vos sols fertiles et prospères. Votre description d'Envahisseurs Etrangers me remplit également d'un effroi né non de l'inconnu, mais au contraire de l'expérience personnelle.

Depuis l'incident d'Arkania auquel vos oreilles auront sans douté prêté une attention toute méritée, il fut mis à jour que les-dits envahisseurs seraient en capacité d'infiltrer toutes les couches des administrations. Je n'affirme rien en ce sens, mais je vous recommande dans un premier temps la plus extrême prudence. Faites donner des ordres à vos Principes : qu'ils ne souffrent aucun déploiement extérieur ni intérieur, qu'aucun ordre de mise en formation ne soit suivi, dites également à vos chefs d'Etat-Major de ne pas s'adonner aux racontards ourdis au détour d'un sombre couloir. Si vos soupçons sont fondés autant que les miens, la première étape de nos ennemis sera de faire main basse sur l'armée. Privez-les de toute possibilité de la contrôler.

Mettez sous clef vos finances. Placez vos ressources dans des comptes éloignés et secrets, et confiez le secret de leur décodage à un tiers que vous enverrez loin de vos frontières. Mes services spéciaux seront à même de leur fournir asile le cas échéant. Ne leur mettez pas les coffres de la Banque du Noyau entre leurs mains !

Du reste, je crains que pour faire valoir votre droit à la neutralité galactique, je ne puis faire intervenir mes forces armées ou diplomatiques conventionnelles. Je vais néanmoins tâcher de vous fournir une aide dont la discrétion n'aura d'égale que son utilité. J'escompte la faire partir dès que possible. Mon agent spécial portera ma Marque, que vous reconnaîtrez en la voyant.

A ceci sera adjoint une escorte diplomatique classique composé d'un corps de dignitaires ordinaires. Voyez ceci comme, tout autant que comme un idéal de diplomatie bienveillante, un camouflage évident.

Mes souhaits vous accompagnent,

----------------------


Empereur Harlon Astellan
Régent Suprême de l'Empire Galactique
Croix Gouvernementale Impériale


Harlon envoya le message, qui serait reçu quelques minutes plus tard. Il craignait que le message ne fut intercepté, mais sans risque, à quoi bon tenter quoi que ce soit. L'enchaînement paraissait évident.

        « Dites au Grand Vizir de me rejoindre immédiatement. Et qu'il lise ses messages en venant. »
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By Scott Knox
#29964
Précédemment

    Salutations à ceux qui liront ce message. Lord Aristide Wilfried, Seigneur de la Maison Barnaba des Principautés Tapani, par la présente, adresse un appel à vous. Mercenaires, chasseurs de primes, spadassins, hommes et femmes à tout faire, voici venir une opportunité pour vous. Des troubles récents dans les Principautés Tapani ont crée une atmosphère particulière. Fidèle serviteur de mon peuple et de ma patrie, j'adresse ici cet appel à votre intention. Ci-jointe, une invitation formelle à venir sur mes terres, dans le système Barnaba, que vous devrez remettre aux forces de régulation spatiales des Principautés en guise de laisser-passer. La récompense sera proportionnellement généreuse à votre contribution pour la défense des Principautés.

    Cordialement, signé, Lord Aristide Wilfried


Voilà ce qu'avait intercepté les slicers de la T.I.M.E...Cela n'enchantait pas Erwin de guerroyer aux côtés de partenaires inconnus dont il ne connaissait pas la loyauté, la fiabilité ou le degré de dangerosité mais il fallait un début à tout...Et en tant que prestataire freelance, il fallait bien faire ses "premières armes" quelque part !

Une prise de contact n'engageait à rien et s'il fallait la jouer "solo", il le ferait, cela avait ses avantages comme ses inconvénients mais il serait le relais des forces des Principautés. Il prit le soin de demander au responsable en poste, James Warmaid de répondre à l'annonce en message crypté.

A : Lord Aristide Wilfried
De : James Warmaid, gérant de la "BlastShell"

Objet : votre invitation

Lord Wilfried,


Notre société a bien reçu votre appel et a décidé d'y répondre.

Nous sommes spécialisés dans la lutte contre tout élément visant à déstabiliser un espace donné, dans notre rayon d'action, en appui et soutien de vos forces.

Nos missions :
Lutte contre la piraterie (morts ou vifs)
Lutte contre les esclavagistes (morts ou vifs)
Lutte contre la prostitution (morts ou vifs)
Escorte
Combat
Surveillance
Formation du personnel naviguant et terrestre

Nos moyens actuels (amenés à évoluer) :
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1 Frégate X 401 de facture Chandrilienne + 12 Chasseurs à la pointe du progrès

Armement : 22 canons turbolasers, 5 batteries ioniques, 7 rayons tracteurs, 10 batteries lasers
Emport : 100.000 Tonnes métriques
Hyperpropulsion : 2.0, secours : 12.0

Notre Chasseur :



1.900 soldats et des navettes Mynocks pour l'assaut
Un personnel compétent (niveau vétéran) qualifié et déterminé

Voici notre proposition commerciale (toutes charges comprises, entretien vaisseaux, salaires, fournitures diverses, munitions) :
3.000.000 CR / mois

Dès votre accord et paiement, nous pourrons très vite doubler nos capacités d'interception soit 2 escadrilles au total (24 appareils)

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer Lord Wilfried, nos salutations distinguées.

M.James Warmaid, ex-Vice Amiral.


La réponse était envoyée, maintenant, reste à voir si l'offre allait être acceptée !
#30158
Mirial - Quelques jours auparavant

      « Celles-ci sont plus claires. Mais ... si je puis me permettre, les cobalts vous vont mieux. »

    Un coup d'œil, un rapide sourire.

      « Les cobalts alors. »

    L'homme sourit à son tour, et tandis qu'il tendait à sa première cliente du jour le réceptacle destiné au dépôt des articles essayés, il attrapa de l'autre main le produit choisi. La Mirialan le stoppa dans son geste.

      « Je les porte tout de suite. »

    Le vendeur hocha la tête, et une dernière fois, stérilisa les lentilles de contact. Il les tendit à Ranath qui les plaça l'une après l'autre sur ses iris cerclés d'or. Le rendu paraissait naturel et camouflait la singularité de la Sith. La jeune femme paya et quitta la boutique après avoir récupéré ses autres achats. Chaudement enveloppée dans un manteau anthracite aux finitions satinées, la Dame Noire se dirigeait vers le petit temple au sein duquel la Jedi avait tant de fois trouvé refuge. Elle le trouva presque vide, la soeur l'attendait.

      « Bienvenue Mya. C'est un plaisir de te revoir. »

    La soeur la fit entrer et la conduisit jusqu'à son atelier dont elle ferma délicatement la porte. La jeune Mirialan se posta devant celle qu'elle prenait pour la Jedi et joignit les mains.

      « Quel est le problème, alors ? »

    Ranath abandonna son manteau, délaça sa robe et la laissa tomber jusqu'aux hanches afin de dévoiler son dos aux yeux d'Amyelle. La soeur gardait le silence. Elle constatait avec peine les dégâts subis. Les cicatrices s'accumulaient. Ici un coup de sabre, ici une écorchure, ici une brûlure, là de la peau neuve totalement dépourvue de son tatouage.

      « Je ne vois pas très bien ce que je pourrais faire ...
      J'ai besoin de me débarrasser de mes tatouages.
      Mais enfin, Mya ...
      Tous.
      Le visage aussi ?
      Oui.
      Ça va prendre des jours.
      J'ai du temps.
      Et ... pourquoi ?
      J'en ai besoin. »

    La soeur déglutit, ravalant sa surprise et son incompréhension.

      « D'accord. »

    Il n'était pas bon de poser trop de questions. Les Jedi avaient leurs affaires. Des affaires auxquelles on ne pouvait être mêlé par simple curiosité. Amyelle abandonna donc ses questions au profit d'une longue explication. Il était possible d'estomper les tatouages, voire de les faire disparaître, à condition de s'armer de patience. La peau en souffrirait partiellement, surtout celle du visage. Mais si c'était ce que voulait la jeune femme, elle n'avait que peu d'autres choix.

    Le traitement dura plusieurs jours. Il constitait en une série de bains chauds agrémentés de décoctions variées, après lesquels venaient des gommages toniques au sable de Mirial, et enfin l'application d'huiles végétales diverses autant destinées à soulager la peau qu'à poursuivre l'éradication de l'encre. Jour après jour, l'intensité des arabesques s'atténuait.

    Un soir, enfin, la soeur déclara le traitement terminé. Le reste finirait de disparaître dans les deux prochaines semaines, définitivement ingéré par l'épiderme.

      « On dirait une enfant maintenant. C'est vraiment ... »

    Amyelle frissonna. Oui, on obtenait ses tatouages en devenant un adulte.

      « Justement, j'ai encore besoin de toi. »

    La suite laissa la soeur pantoise. Elle avait encore mille questions à poser, mais la Sith y coupa court, pressant son interlocutrice pour espérer enfin filer d'ici. Finalement, la soeur accepta. Et après avoir achevé son travail, présenta un miroir à son sujet.

      « Je pense que ça tiendra un mois tout au plus. Dès que ça commencera à disparaître, applique cette huile. Tu ne devrais garder aucune trace de l'encre. »

    Elle lui confia un flacon similaire à tous ceux qui avaient été utilisés pendant le traitement. Ranath demanda également à acquérir le matériel nécessaire à l'entretien de ses nouveaux tatouages. Non sans rechigner, la soeur accepta.

    Une dernière inspection dans le miroir ... Elle ne se ressemblait plus. Alors que les géométries précédentes accompagnaient ses traits, celles ci les contrariaient, de sorte que le visage de la Mirialan s'en trouvait transformé. Les formes attirant particulièrement le regard étaient ce large trait droit partant de l'arc de cupidon et descendant jusque sous le menton, ainsi que ces fins losanges élégamment agencés sous les yeux et remontant jusqu'aux tempes.

    Après de grands remerciements, la Dame Noire s'éclipsa pour rejoindre son vaisseau, laissant là Amyelle, interdite.




    Perchée au bout de l'assise de son siège de pilote, Darth Ranath allumait les moteurs.

      « Maintenant ... Tapani ... »

    Le message s'affichait encore sur l'écran.

      Salutations à ceux qui liront ce message. Lord Aristide Wilfried, Seigneur de la Maison Barnaba des Principautés Tapani, par la présente, adresse un appel à vous. Mercenaires, chasseurs de primes, spadassins, hommes et femmes à tout faire, voici venir une opportunité pour vous. Des troubles récents dans les Principautés Tapani ont crée une atmosphère particulière. Fidèle serviteur de mon peuple et de ma patrie, j'adresse ici cet appel à votre intention. Ci-jointe, une invitation formelle à venir sur mes terres, dans le système Barnaba, que vous devrez remettre aux forces de régulation spatiales des Principautés en guise de laisser-passer. La récompense sera proportionnellement généreuse à votre contribution pour la défense des Principautés.

      Cordialement, signé, Lord Aristide Wilfried




    La Dame Noire, nouvellement apprêtée, se dirigeait vers le système Barnaba. Elle n'était pas encore fixée sur la marche à suivre, ni sur l'usage à faire de cette invitation. Aller voir, c'était la première étape. Et prendre de l'information. L'Ordre Sith avait toujours eu de beaux projets pour les Principautés.

    Hescia Gran était en passe de répondre à l'appel de Lord Wilfried.
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By Kurt Werner
#30168
Kurt était perdu dans ses méditations de campagne, son stress allant augmentant de jours en jours jusqu'à l'élection..
Le candidat favori, enfin l'autre favori... le sortant devenu challenger ne voulait pas faire de débat avec Kurt, craignant que les charisme de ce dernier ne scelle sa perte.

Il décrocha son comlink à la seconde sonnerie,alors qu'il était allongé sur le ventre et n'était vêtu que d'une simple serviette lui recouvrant seulement les fesses décidément on ne le laisserait jamais en paix.
C'était encore Derek son Cyborg aide de camp...


"Allo Derek ... que se passe-t-il?" dit-il alors que le massage passait dans une phase plus énergique...

"Amiral, nous venons de recevoir un message urgent demandant l'aide de mercenaires...j'ai pensé "

"Oui tu as bien fait, viens me voir dans 15min avec un rapport de solvabilité du client, son message la situation géographique et surtout diplomatique de la mission, enfin un rapport sur nos effectifs actuels et les dernières années aussi"


_________________________________________________________________________________


20 Minutes plus tard... après avoir étudié la question, Kurt commença à dicter alors que le massage se finissait. Le message au cyborg était clair et précis :


"Lord Aristide Wilfried, Mes Respects Excellence, je suis l'Amiral Kurt Werner de Métellos, fondateur de la G.R.F. (Gestion des ressources humaines et Formation).

Notre devise : Honneur, Courage, Loyauté au Contrat.


Nous avons divers type de ressources à vous proposer... seulement nous souhaiterions que vous nous précisiez vos besoins.


Chez nous le prix est peu élevé mais fonctionne ainsi : un soldat est mis à disposition
pour la durée d'un mois pour une modique somme. Mais en cas de décès vous paierez le prix de remplacement dans nos effectifs du soldat.
Ainsi comparé à leur compétence et leur valeur réelle au combat et donc la faible probabilité d'une mort prématurée, le rapport qualité prix est incomparable. Le taux de satisfaction de nos clients est proche de la perfection.


Nous avons plusieurs formules d'options à vous offrir en fonction de vos besoins que nous n'avons pas bien cernés en fonction de votre message :

Option 1 :

Notre meilleur enquêteur et 4 Soldats d'élite et arrivant séparément : 10 espions pour la modique somme de : « 80 000 Cr »


Option 2 :

60 Soldats d'élite (3500/mois et 25000 de remplacement) « Soit 210 000 Cr. »


Option 3 :


450 Soldats GRF Grade 1 pour la modique somme de : (2000/17500) « Soit 900.000 Cr. »


Option 4 :

200 Soldats d'élite pour la modique somme de : (3500/25000) « Soit 700.000 Cr. »


Option 5 :

CHasse Militarienne : (1 080 000+960 000+ 400 000=« 2 440 000 » )

36 Intercepteur X Wing (30 000/160 000 CR) Soit : 1 080 000 Cr

60 A Wing (16000/300 000 CR) Soit : 960 000 Cr

20 Y Wing (20 000 /200.000 CR) Soit : 400 000 Cr


Les Vaisseaux de transport sont inclus dans le prix, mais ne seront facturés qu'en cas de pertes.

L'Officier de Commandement est compris pour toute commande de Soldats.

L'ensemble part de Métellos et se mettra en route dès la facture acceptée et réglée à moitié, le seconde moitié étant payée à l'arrivée sur place, les pertes en fin de mission.
Tout non paiement pourra entraîner la fin de la mission.



"Dés acceptation, l'ensemble des mercenaires se mettra en route sous deux heures pour la destination...

En espérant faire affaire avec vous et ainsi commencer un partenariat de confiance.

La balle est dans votre camp.. Excelence, Mes Respects"
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By Ian Valarian
#30188
L’holonet était vraiment un des biens les plus précieux que la galaxie avait à offrir. Enfin, c’était l’opinion de Ian. En effet, bien que cela devait faire des centaines d’années qu’il avait été mis en place, il ignorait totalement quand il avait été créé, il se disait que c’était une invention des plus utile. Tous les individus de la galaxie, du moins ceux ayant accès à cette technologie pouvaient communiquer entre eux à des centaines d’année-lumière de distance, l’information était donc à la portée de « tous ». En plus de pouvoir échanger des messages, on y trouvait des annonces de biens et de services. On trouvait toutes sortes d’objets vendus par des propriétaires souhaitant se débarrasser de babioles qui n’avaient plus d’utilité à leurs yeux. Enfin, ils feraient forcément des heureux à travers la galaxie.

Le mercenaire était toujours à l’affût des annonces sur l’holonet, il pouvait y trouver des articles qui pouvaient s’avérer intéressants. Bien que la plupart du temps, il devait se tourner vers le marché noir, car la vente de certaines armes et explosifs était strictement réglementée. S’il ne prenait pas certaines précautions, on arriverait à remonter jusqu’à lui et il ne souhaitait pas qu’on mette son nez dans ses affaires. Il lui arrivait donc de faire affaire sur l’holonet, car en dehors des biens, il pouvait y trouver des annonces pour du travail. La plupart du temps, il est vrai qu’il préférait passer par ses réseaux et employeurs comme Johny par exemple qui avait toujours des contrats trépident à lui proposer. Mais changer un peu d’horizon ne faisait pas de mal, et ça lui permettait de se faire de nouveaux contacts.

Alors, qu’il scrutait les annonces et messages sur l’holonet, une nouvelle publication piqua à vif sa curiosité. Un certain Lord Aristide Wilfried recherchait tout homme ou femme prêt à lui vendre ses services. Au vu de l’annonce, cet individu n’était pas regardant sur le métier des personnes qu’il souhaitait recruter, car il passait son annonce aussi bien aux assassins, aux chasseurs de primes, mercenaires, etc… Bref, il cherchait des hommes de main pour accomplir ses desseins. Les nobles des principautés Tapani étaient reconnus pour être extrêmement riches et l’annonce précisait justement que tout individu serait récompensé généreusement en fonction de l’aide fournie. L’ancien impérial n’avait rien contre se faire quelques milliers de crédits.

Il lui manquait beaucoup d’éléments, il ignorait en quoi consisterait son contrat. Mais il comprenait très bien qu’un noble ne pouvait pas trop s’étendre en détails sur un canal de communication public. Déjà il semblait prendre de très gros risques, car les autres maisons allaient probablement voir son annonce. Qu’allaient-elles en penser ? Cela ne le regardait pas, c’était le problème du noble en question, mais ce n’était pas très prudent, il aurait dû se montrer plus discret en passant par des interlocuteurs ayant des contacts dans le monde du crime. Mais bon, il était sûr que nombreux répondraient à l’appel, car l’argent était toujours une source de motivation plus de suffisante. Professionnels et bons à rien s’attrouperaient auprès du noble pour vanter leurs compétences et talents, ça serait à Lord Wilfried de faire le tri.

Ian n’eut pas à réfléchir des heures, il rentra les coordonnées du système Barnaba dans son ordinateur de bord. Il pianota sur différentes commandes et sa main droite saisit la manette pour la pousser. Son chasseur StarViper prit de la vitesse, des bandes de lumières divergèrent et le ciel hyperspatial prit place droit devant ses yeux. Le voyage lui permit de se reposer un peu, car il voulait être en forme pour ce qui allait suivre. Ce n’était pas la première fois qu’il se rendait dans les principautés Tapani, il avait dû y aller une ou deux fois pour des contrats. Mais il ne s’y était jamais attardé par manque de temps. Peut-être qu’à la fin de ce contrat, il prendrait quelques jours pour voir ce que les bars locaux valaient. Oui c’était une très bonne idée !

Son ordinateur de bord lui signala qu’il était presque arrivé à destination après un long voyage, en effet les lignes lumineuses convergèrent avant de se stabiliser sur une voûte constellée d’étoiles. Il était arrivé. Il voyait distinctement la planète Barnaba, siège de la maison noble du même nom. Ian prit les commandes et dirigea son vaisseau en direction des coordonnées reçues dans l’invitation. Il reçut une alerte sonore sur son moniteur, quelqu’un cherchait à entrer en communication avec lui :

« - Ici frégate d’assaut Tapani « Le Souverain », veuillez vous identifier ! »

Ian souffla, il devait s’y attendre. Après tout, il avait été précisé dans l’annonce qu’il y avait des chances pour que les forces de régulation spatiales cherchent à le contrôler. Le mercenaire transmit simplement l’invitation à son interlocuteur. Il dut attendre une trentaine de secondes avant que celui-ci revienne vers lui pour lui indiquer que tout était en ordre et qu’il pouvait se rendre aux coordonnées fournies dans l’invitation. Il passa à proximité des vaisseaux des forces de sécurité des principautés et passa à travers l’atmosphère de la planète. L’ancien impérial n’était jamais venu sur ce monde auparavant, il semblait fort montagneux et il ne tarda pas à voir que les coordonnées, qu’il possédait, le menèrent droit à une montagne. La plus impresionnante des environs à n’en pas douter, à son sommet trônait une structure, peut-être le lieu de résidence de Lord Wilfiried.

Il passa en vitesse d’approche et constata qu’une plateforme était disponible. Il y fait donc poser son chasseur après avoir diminué sa vitesse. Une fois qu’il avait touché le sol, il coupa les moteurs et leva de son siège. Il prit tout de même son pistolet blaster et une vibrodague, on n’était jamais trop prudent. Une fois ceci fait, il quitta son chasseur en faisant attention de verrouiller le vaisseau pour que personne n’y ait accès. La plateforme prenait place juste au dessus d’un précipice, c’était assez vertigineux et toute chute s’avérerait on ne peut plus mortelle. Il se dirigea vers une porte où deux gardes bouclaient l’accès. Il s’arrêta à quatre mètres devant eux et s’annonça :

« - J’ai vu l’annonce de Lord Wilfried et je suis venu lui proposer mes humbles services. »

Le garde ne daigna pas bouger un pouce, il finit tout de même par marmonner entre ses dents :

« - Et qui devons-nous annoncer ? »

Pas fou l’Eopie ! Il n’allait tout de même pas lui donner sa véritable identité, il l’avait seulement fourni à certains individus de confiance comme Johny et Ciaphas. Le reste, il ne leur faisait tout simplement pas confiance.

« Mon nom n’est pas important pour le moment, seul les services que j’ai à lui proposer le sont. C’est pour cela que je suis là après tout. »

Ian se doutait qu’il ne rencontrerait pas Lord Wilfried en personne, mais probablement un de ses représentants ou qui sait…une de ses représentantes.
#30199
Le grincement le réveilla. Il ouvrit les yeux. Oui il se rappelait où il était. Le paquebot C-3 ne semblait pas de première jeunesse, la cabine où il se trouvait, n'était elle non plus que très peu parfaite, mais il s'en contentait, la république ne lui avait pas payé la première classe. En fait, la république ne l'avait rien payé du tout. La république n'avait rien à voir avec son voyage, officiellement. Le grincement se répéta, et il entendit quelque gémissement d'une femme. Il roula les yeux. Il ne pourrait pas dormir de toute manière. Il était tendu. C'était sa première mission hors des territoires républicains.

Le dossier d'Aelyas avait été traité encore plus finement que ceux d'espions « classique ». Composé du plus possible de faits réels, les plus beaux mensonges se composaient de détails, tout finement ficelé pour ne rien faire paraître.

Il avait l'ordre, direct du Commandant Jo'Ren-Dar, de prendre contact avec la famille Pelagia, qui malgré sa neutralité totale vis-à-vis des grandes nations, avait gardé des contacts avec la république, rien que par son passé avec celle-ci et l'ordre Jedi.

Il sortit de sa cabine pour prendre « l'air ».

Il n'avait jamais voyagé dans un tel vaisseau. Celui-ci était immense. Pouvant accueillir bien mille personnes sans compter l'équipage, le bâtiment parcourait quatre cents mètres, raison sûrement pour laquelle il avait une certaine lenteur.

Il espérait arrivé dans les temps, Aelyas avait eu la possibilité de prendre connaissance du contenu du message envoyé à la présidente et à l'ordre des Jedi par Sirius Babylas, Lord et dirigeant de la famille Pelagia. Il sous-entendait que quelque chose n'allait pas dans le secteur, qu'il avait une preuve qu'une affaire obscure se programmait. Aelyas était jeune, mais avait entendu que ce secteur était soumis aux lois des complots et autre machineries bien nauséeuses qu'il détestait. Mais comme tout bon élève il avait relu ses notes sur le sujet, les familles, certaines planètes et même son histoire.

Pourtant rien n'y faisait. Il ne pouvait pas rester en place, quelque chose le hantait, mais il ne savait pas quoi. Il avait rendez-vous dans quelques jours, avec un agent dormant sur Procopia, à partir d'où, il partirait à la rencontre de la noblesse Tapanienne.

Arrivé dans une sorte de grande halle, où boissons et autres plaisirs gustatifs pourraient être payés, mais il ne savait pas trop s'il avait soif ou faim. Il passa à côté d'une borne holo-net où un utilisateur semblait lire le message de la Maison Barnaba, à ce qu'il put voir, grâce au saut de la maison, comme indice notamment. Lui aussi il l'avait lu. Et pour lui, ce n'était pas un hasard que deux maisons demandait de l'aide extérieure en même temps.

Il décida rapidement de quitter l'endroit pour se diriger vers la baie d'observation, parfois on y voyait de beau paysage spatial. Cela arriverait peut-être à la détendre.

Cela eut l'effet escompté, là quelque peu couché, il regardait les astres et autres, défiler devant lui. Lors d'un arrêt dans une zone, pour recalculer un saut, proche, se trouvait une nébuleuse. Il ne sut pas si c'est parce qu'il somnolait à moitié, mais les lumières de la salle d'observation semblait tout éteint. Étrangement il n'arriva pas à bouger et bientôt il vit une ombre, semblant porté une cape, ou un manteau long glisser sur le sol. L'ombre se pencha sur lui. Il ne vit aucun visage, seulement de la brume. Aelyas eut froid il n'arrivait pas à parler, mais quand ce spectre lui tendit la main, il n'eut qu'un geste, lent mais serein : Aelyas lui prit. Il n'avait pu froid, il n'avait plus de doute, il était bien, nerveusement, il sourit. Puis tel un coup de tonnerre, un rire explosa sans autre distinction et le spectre s’évanouit, Aelyas sursauta.

Un couple à côté de lui le regarda de façon peu engageante. Avait-il crié ? Combien de temps s'était-il assoupi. Trop déjà, il se releva et eut une douleur à la cervicale. Il se dirigea vers la cafétéria, il avait maintenant faim. Et cela dissipera cette impression de malaise que lui avait donnée ce mauvais rêve, rien qu'un mauvais rêve...
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By Amertume
#30579
Alors que tout ce petit monde de chasseurs de primes et mercenaires discutaient entre eux ou avec des assistants depuis maintenant une bonne vingtaine de minutes, la femme âgée qui avait pris la parole un peu avant revint brusquement dans la salle, le vox qu'elle portait sur elle amplifiant sans mal sa voix. Elle laissa à tous le temps de se rendre compte de sa présence avant de prendre la parole. Lorsqu'elle le fit, ce fut d'une voix toujours aussi forte et assurée mais les plus attentifs cernaient bien le léger malaise dans sa voix:

Mercenaires et chasseurs de primes de tout bord, Monseigneur Aristide Wilfried vient de me sommer d'annuler le contrat qu'il avait émis, mettant ainsi un terme à toute collaboration entre la Maison Barnaba et chacun de vous. Par la présente, vous êtes poliment sommés de quitter ce palais et la planète Barnaba. En revanche, et par souci du respect envers les professionnels que vous êtes ayant fait une longue route, chacun de vous recevra une somme en crédits en guise d'excuses pour le dérangement. Ce sera tout, vous pouvez disposer.

Il va de soit que surprise et consternation, incompréhension et agacement régnèrent alors parmi la troupe hétéroclite. Mais ils n'étaient pas vraiment en position de protester ou d'exiger d'en savoir plus. D'autant moins lorsque, alors qu'on les escortait chacun jusqu'à leur vaisseau, un assistant se chargeait de leur donner leur paie qui représentait une belle somme si on tient compte du fait que rien n'avait été à faire. Une vraie aubaine en un sens...

Pour les joueurs Mya Tellis, Scott Knox, Kurt Werner, Ian Valarian, Marak Koress, obtenus chacun : 250 000 Crédits




A l'Empire et la Nouvelle République, par le biais des canaux cryptés secrets mis en place des années plus tôt, furent envoyés les mêmes messages indiquant un réel soulagement de la part des émetteurs. Quant à la réaction des destinataires, peut-être serait-elle semblable ou sensiblement différente. Qui pouvait le dire?

A: Empereur Harlon Astellan, Empire Galactique
De : Lord Rhonan Calipsa, Seigneur de la Maison Calipsa, Principautés Tapani
Sujet : Appel à l'aide

A l'attention de Sa Majesté Impériale,

Moi, Lord Rhonan Calipsa, vous adresse mes salutations distinguées et vous remercie de votre réponse rapide et sans hésitation. J'ai pu recevoir votre émissaire qui s'est parfaitement acquitté de sa tâche. Toutefois, de récentes nouvelles me sont parvenues, qui me poussent à annuler ma demande d'aide. Mes espions me l'ont confirmé: les disparitions des autres Seigneurs étaient volontaires, ces derniers ayant simulé ce fait pour faire voler en éclat les alliances politiques existantes et redistribuer l'influence. Si je suis soulagé de m'être trompé,
je ne peux m'empêcher d'être profondément désolé pour avoir dû solliciter votre aide sans véritable raison. C'est pourquoi la Maison Calipsa vous annonce baisser ses taxes sur les produits en provenance de l'Empire et vous assure de son éternelle amitié qu'elle sait réciproque.

Puisse votre règne durer le plus longtemps possible Votre Majesté,

Respectueusement, signé, Lord Rhonan Calipsa


A : Bureau de la Présidence Républicaine et Conseil Jedi
De : Lord Sirius Babylas, Seigneur de la Maison Pelagia, Principautés Tapani
Sujet : Appel à l'aide

A l'attention de la Présidente et du Conseil des Jedi,

Moi, Lord Sirius Babylas, vous adresse mes salutations distinguées et vous remercie de votre réponse rapide et sans hésitation. Je n'ai pu recevoir votre émissaire, malgré une prise de contact formelle. Toutefois, de récentes nouvelles me sont parvenues, qui me poussent à annuler ma demande d'aide. Mes espions me l'ont confirmé: les disparitions des autres Seigneurs étaient volontaires, ces derniers ayant simulé ce fait pour faire voler en éclat les alliances politiques existantes et redistribuer l'influence. Si je suis soulagé de m'être trompé,
je ne peux m'empêcher d'être profondément désolé pour avoir dû solliciter votre aide sans véritable raison. C'est pourquoi la Maison Pelagia vous annonce baisser ses taxes sur les produits en provenance de la Nouvelle République et vous assure de son éternelle amitié qu'elle sait réciproque.

A jamais liés par la Force et par l'honneur,

Respectueusement, signé, Lord Rhonan Calipsa


Fin et Abandon du RP


#30602
Intervention post-abandon.

Allez. Encore une lecture. Ca valait le détour. Harlon n'avait pas grands motifs à sourire en toute liberté dans sa vie. Un rien était fade. Un tout était fade. Tout était fade. L'humour ? Le rire... une contraction du visage qui ride, déforme les traits. Provoque la disgrâce faciale. Une honte, le rire. Pourtant on le disait être le propre de l'homme. Entendait-on animal rire ? Le rire était-il donc exempt de primalité ? L'ultime séparation entre l'être conscient et la bête ?

Impossible. Les Wookiees, animaux bruts et sauvages, s'en savaient parfois rire comme des moteurs à essence. Une série de hoquets narquois qui faisait tirer une réflexion sur le bien-fondé de ce sentiment. "Le rire est le propre de l'homme", mensonge éhonté de philosophe chauvin. L'imbécile énonciateur de cette sophiste vérité avait-il jamais rencontré de Wookiee ?

Harlon relut une dernière fois. Ecoeurant. La réponse se devait d'être éprouvante elle aussi. Pour cela, un concours se devait relatif. Ce qui était avant serait finalement. Pour d'autres raisons. La diplomatie engageait au calme, au consensus, au dialogue.

Mais Harlon devait faire passer un message clair.

De son index et son majeur pincés, il brandit une dernière fois le fin datapad, porteur de la missive du haut grotesque de la haute noblesse. Un geste à destination de qui le voyait sur l'holoprojecteur. Un homme au physique inversement proportionnel à son influence. Là où sa chair se concentrait dans un amas vulgaire de muscles noueux et de gras atrophié, sous nu visage taillé au couteau, tapis se tenait une influence capable de défaire un petit Empire sur un bête caprice d'enfant.. Heureusement n'était-il pas capricieux. Mais il était quelque chose de dangereux. Le Directeur du Bureau des Opérations. Confident de l'opération en Tapani. Celle, qui, vraisemblablement, s'avorte avec la fin des problèmes qui ont nécessité son entreprise première.

Sauf que...

Je pense, sauf votre respect, que l'opération doit cesser.
Et je pense, moi, Directeur, que me prendre pour un imbécile doit être puni comme il se doit. Les opérations de destabilisation politique par le biais des milices seront maintenues. L'agente Ariès esera démobilisée. Le reste continue. Et devra engager des résultats. Je vais en attente de cet instant transmettre un message sans équivoque à Lord Calipsa.

Souvenez-vous, Directeur. Nous parlons là de respect essentiel. Si ce respect meurt, les relations meurent. Et les porteurs de la mésentente meurent avec leurs conséquences.


Salutation, fin du discours, terminé, message passé. Harlon en avait un dernier à transmettre.

A : Lord Rhonan Calipsa, Seigneur de la Maison Calipsa, Principautés Tapani
CC :
De : Empereur Harlon Astellan
Objet : Appel à l'aide

Seigneur Calipsa,

Il n'est pas de mot suffisant pour décrire la joie d'entendre ceci. Il est effet compréhensible que vos espions n'aient pas entendu parler plus tôt d'un plan consistant à mettre fin aux alliances par le repli et sans communication. Il est naturel que les maisons Tapani procèdent ainsi plutôt que par les moyens plus triviaux de la politique. Quel dommage néanmoins que vos espions n'aient pas pu accomplir l'exploit de découvrir cet audacieux complot avant que nous ne mobilisions troupes et matériel.

Soyez assuré que l'Empire comprend votre émoi. Nous vous remercions également de proposer à nos marchands une baisse douanières sur les produits que nous ne vous vendons pas. Le fait qu'aucune ligne commerciale ne soit ouverte entre l'Empire et Tapani du fait de son manque de proximité et de par le blocus marchand imposé par la Nouvelle République ne retire aucunement la portée de votre offre généreuse. Nous en sommes ravis. Nous avons donc le plaisir de vous informer que votre généreuse contribution à l'effort impérial, si apprécié par le passé, peut maintenant vous être exonéré en totalité. En gage de notre amitié sans cesse renouvelée.

Puisse votre règne s'en trouver intense et riche en rebondissements.

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Empereur Harlon Astellan
Régent Suprême de l'Empire Galactique
Croix Gouvernementale Impériale


Evident. Rhonan Calipsa s'était ouvertement moqué de l'Empereur. Non content de lui annoncer que ses mesures étaient inutiles depuis le début - ce que, encore, Harlon aurait pu passer - il lui annonçait une baisse de taxes sur quelque chose qui n'existait pas. Félicitations. Rhonan Calipsa savait se faire des amis utiles. Si le rire n'était pas le propre de l'homme, l'erreur, et la persévérance dans l'erreur, elles, l'étaient bien.




En résumé :
- La contribution de la maison Calipsa à lpa fiche impériale est annulée ( -20 millions de gains par mois )
- Le plan de destabilisation du secteur Tapani ( #1 #2 ) continue pour la maison Calipsa
- La relation diplomatique entre l'Empire et la Maison Calipsa passe de "Allié de l'Empire" à "Relation Conflictuelle"
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