- lun. 28 mai 2018 22:09
#32785
Explosio : Explosion en bon latin. Se dit explosio au Nominatif et au Vocatif, explosionem à l'Accusatif, explosionis au Génitif, explosioni au Datif et explosione à l'Ablatif. A noter que c'est un dérivé du verbe Explodo ( Ejecter ) lui-même venu de Plaudo ( battre [ des mains ] ).
Bogden
Hey !
Qu'e'st-'e qu'i' a ?
Eteint ta clope, y a des combustibles là-d'dans quand même.
Hmmm..! Pardon.
Les racks glissaient sur les porte-charges anti-grav fournis avec le vaisseau sans un bruit. On chargeait de quoi remplir la mission au mieux. Les services de chacun avaient fini par payer. L'Empereur lui-même les avait réunis en une équipe hétéroclite à même de mener à bien n'importe quelle mission. A cette occasion, ils avaient rejoint un service spécial, dont le nom était une évocation lointaine mais audible de ses membres : la Voix. Un service qui n'obéissait qu'à l'Empereur, dont l'Etat-Major était restreint et composé d'officiers généraux de grade moindre, sur lesquels même Pelleaon n'avait qu'un mot consultatif.
Et pour tout dire, ils ne se moquaient pas du monde ! Explosifs derniers cris, des armures renforcées, un vaisseau spécial affrété spécialement pour eux, et un statut spécial au sein des forces armées. Escadron SCAR, de quoi casser pas mal de protocoles d'une simple présentation de l'ID. Chacun s'affairait là où il avait besoin d'être avant l'embarquement. Le lieu de départ était des plus étrange. Mais ça allait au "Patron", RSV-99074.
Bon. Alors alors... Attendez vous, on va charger ça à deux. Deux secondes.
Un dernier récap de qui il avait sous ses ordres. Et son pif de trois quart avait quelque chose de photogénique.
Allez, on doit avoir tout chargé quand les loustics des RI arriveront !
Les caisses n'étaient pas nombreuses, mais lourdes car bien remplies. Ils emportaient trois tonnes métriques de nutripâte, un tonne de viandes séchées, des gellules vitaminées, plus leur matériel. Le chirurgien avait exigé du matériel de chirurgie de combat fonctionnel et dernier cri, le sapeur des pains de détonite, de thermite et de baradium, et le gentil géant avait exigé une bonne mitrailleuse lourde avec des chargeurs auto-rechargeant pour faire des tirs de barrage sans interruption à salves courtes. Le sniper avait demandé deux fusils de précision, dont un que les autres ne connaissaient pas. Le premier avait une cellule auto-rechargée comme celle du gentil géant, mais le second avait demandé 10 cartouches au bas mot. Des cartouches et un fusil en kit d'un violet profond qui laissait perplexe le patron qui en portait la caisse de transport.
Hey ! C'est censé servir à quoi ça ?
Oh, le sniper, j'te cause !
Oh, ça. Juste un truc des forces spéciales.
... ... okay.
Inutile d'insister. Le patron fut ravi de voir que les filles mettaient la main à la pâte pour le boulot ingrat. Elles galéraient sur les charges un peu lourdes mais ne se plaignaient pas, ça faisait plaisir à voir. Quand le chargement fut terminé, chacun s'épousseta un peu avant de revenir à des occupations plus triviales. le gentil géant ralluma une cigarette, alors que l'acrobate regardait au loin une figure bizarre... et les alentours.
Tu regardes quoi ?
Le sniper s'était glissé à son flanc pour observer ce qu'elle pouvait bien observer elle-même.
Oh, rien. Je regardais juste ce palais là-bas.
Et ?
Je sais pas... me semble que c'est le palais du Comte Dooku.
Le leader séparatiste ?
Hin hin. Et là je sais pas dire pourquoi, mais je crois bien que c'est une base qui a servi y a pas encore 3 ans.
C'est vrai qu'il y a un air de neuf ici...
Normal !
Le patron était venu derrière eux, en silence aussi. Pas de sursaut en revanche. Ils savaient se maîtriser.
On est sur la base du Nouvel Inquisitorius de... Jadine, Gatine, un truc comme ça.
Je ne savais pas que l'Inquisitorius était revenu un temps.
C'est dire à quel point ça a marché...
Le patron reprit son boulot initial, vérifier le manifeste, et claqua de la langue en observant les gens posés sur des caisses vides au bord de la piste de décollage qui terminait de remplir le coucou de carburant.
Bon ! Bah on a tout je crois. Vous avez du change au moins ?
Il n'y a pas une machine à laver à bord ?
Rires.
Sacrées bonnes femmes. Si, y a une machine à laver à bord. Mais ça envoie juste des jets vaporisés à haute pression pour économiser l'eau.
Le patron sentit son comlink vibrer, ce qui l'interrompit dans le reste. Après deux minutes de "Hm. Oh je vois. Très bien." il raccrocha.
Changement de plan. Les agents des RI seront envoyés sur place et commenceront le boulot sans nous.
Ca change quoi du coup ?
Pas grand chose. Juste qu'on débarquera plus en capitale mais au loin. Il y a une ancienne exploitation minière abandonnée à 500 klicks de Cambar en bordure de la forêt de cristal. On s'y installera en arrivant par la face cachée de Calipsa.
Donc en gros, on s'en fout ?
Grave.
Yaga Minor
Base de l'Ubiqtorate
J'ai confirmation. Le commando est parti de Bodgen à 03:47 heure locale.
Ils se ravitaillent en route ?
Ils suivent la Voie Hydienne jusqu'à l'intersection avec le Passage du Taquier. Ils se ravitaillent à ce croisement et ils partent pour Calipsa dans la foulée. Ils auront encore les trois quarts d'un plein une fois sur place pour mener les opés et fuir s'il le faut.
Pas con.
Les deux agents croisèrent le dernier camarade au détour d'un couloir.
Agents A et K ? Agent P. Je vais avec vous sur Calipsa je crois.
Enchanté P. Moi c'est A.
Mais c'est K.
J'ai été briefé par le chef de la cellule locale. Ils utilisent pas de gens locaux ?
Non, fallait des gars de la branche Diplomatique pour régler la question de la succession.
D'accord, nous c'est juste pour trouver un successeur ?
Ouaip. On trouve qui pourrait remplacer Rhonan Calipsa, on le fait monter localement, le commando le supprime et on place le nouveau qui reprend les relations avec l'Empire.
Bien bien. Mais il a pas été clair sur un point... Mission officielle ou pas ?
De près ou de loin, rien de ce qu'on fait n'est vraiment officiel en dehors de chez nous... mais non, je crois que l'Empire a rien à voir, a jamais rien vu, et tout ça. Ils ont déjà préparés les condoléances pour Calipsa.
Ils ont le sens des priorités.
A bord d'un cargo banalisé et sans chargement particulier - ils avaient en revanche les accréditations pour dépenser pas mal de crédits si nécessaire - le trio d'agents - hommes ou femmes, mixtes ou pas, mais certainement humains ! - partir vers Calipsa. A la réflexion, l'équipe comportait au moins une bombasse, des fois qu'une opération demandait un jeu de séduction.
Certainement le groupe qui allait avoir le travail le plus compliqué.
Qu'e'st-'e qu'i' a ?
Eteint ta clope, y a des combustibles là-d'dans quand même.
Hmmm..! Pardon.
Les racks glissaient sur les porte-charges anti-grav fournis avec le vaisseau sans un bruit. On chargeait de quoi remplir la mission au mieux. Les services de chacun avaient fini par payer. L'Empereur lui-même les avait réunis en une équipe hétéroclite à même de mener à bien n'importe quelle mission. A cette occasion, ils avaient rejoint un service spécial, dont le nom était une évocation lointaine mais audible de ses membres : la Voix. Un service qui n'obéissait qu'à l'Empereur, dont l'Etat-Major était restreint et composé d'officiers généraux de grade moindre, sur lesquels même Pelleaon n'avait qu'un mot consultatif.
Et pour tout dire, ils ne se moquaient pas du monde ! Explosifs derniers cris, des armures renforcées, un vaisseau spécial affrété spécialement pour eux, et un statut spécial au sein des forces armées. Escadron SCAR, de quoi casser pas mal de protocoles d'une simple présentation de l'ID. Chacun s'affairait là où il avait besoin d'être avant l'embarquement. Le lieu de départ était des plus étrange. Mais ça allait au "Patron", RSV-99074.
Un dernier récap de qui il avait sous ses ordres. Et son pif de trois quart avait quelque chose de photogénique.
Les caisses n'étaient pas nombreuses, mais lourdes car bien remplies. Ils emportaient trois tonnes métriques de nutripâte, un tonne de viandes séchées, des gellules vitaminées, plus leur matériel. Le chirurgien avait exigé du matériel de chirurgie de combat fonctionnel et dernier cri, le sapeur des pains de détonite, de thermite et de baradium, et le gentil géant avait exigé une bonne mitrailleuse lourde avec des chargeurs auto-rechargeant pour faire des tirs de barrage sans interruption à salves courtes. Le sniper avait demandé deux fusils de précision, dont un que les autres ne connaissaient pas. Le premier avait une cellule auto-rechargée comme celle du gentil géant, mais le second avait demandé 10 cartouches au bas mot. Des cartouches et un fusil en kit d'un violet profond qui laissait perplexe le patron qui en portait la caisse de transport.
Oh, le sniper, j'te cause !
Oh, ça. Juste un truc des forces spéciales.
... ... okay.
Inutile d'insister. Le patron fut ravi de voir que les filles mettaient la main à la pâte pour le boulot ingrat. Elles galéraient sur les charges un peu lourdes mais ne se plaignaient pas, ça faisait plaisir à voir. Quand le chargement fut terminé, chacun s'épousseta un peu avant de revenir à des occupations plus triviales. le gentil géant ralluma une cigarette, alors que l'acrobate regardait au loin une figure bizarre... et les alentours.
Le sniper s'était glissé à son flanc pour observer ce qu'elle pouvait bien observer elle-même.
Et ?
Je sais pas... me semble que c'est le palais du Comte Dooku.
Le leader séparatiste ?
Hin hin. Et là je sais pas dire pourquoi, mais je crois bien que c'est une base qui a servi y a pas encore 3 ans.
C'est vrai qu'il y a un air de neuf ici...
Normal !
Le patron était venu derrière eux, en silence aussi. Pas de sursaut en revanche. Ils savaient se maîtriser.
Je ne savais pas que l'Inquisitorius était revenu un temps.
C'est dire à quel point ça a marché...
Le patron reprit son boulot initial, vérifier le manifeste, et claqua de la langue en observant les gens posés sur des caisses vides au bord de la piste de décollage qui terminait de remplir le coucou de carburant.
Il n'y a pas une machine à laver à bord ?
Rires.
Le patron sentit son comlink vibrer, ce qui l'interrompit dans le reste. Après deux minutes de "Hm. Oh je vois. Très bien." il raccrocha.
Ca change quoi du coup ?
Pas grand chose. Juste qu'on débarquera plus en capitale mais au loin. Il y a une ancienne exploitation minière abandonnée à 500 klicks de Cambar en bordure de la forêt de cristal. On s'y installera en arrivant par la face cachée de Calipsa.
Donc en gros, on s'en fout ?
Grave.
Base de l'Ubiqtorate
Ils se ravitaillent en route ?
Ils suivent la Voie Hydienne jusqu'à l'intersection avec le Passage du Taquier. Ils se ravitaillent à ce croisement et ils partent pour Calipsa dans la foulée. Ils auront encore les trois quarts d'un plein une fois sur place pour mener les opés et fuir s'il le faut.
Pas con.
Les deux agents croisèrent le dernier camarade au détour d'un couloir.
Enchanté P. Moi c'est A.
Mais c'est K.
J'ai été briefé par le chef de la cellule locale. Ils utilisent pas de gens locaux ?
Non, fallait des gars de la branche Diplomatique pour régler la question de la succession.
D'accord, nous c'est juste pour trouver un successeur ?
Ouaip. On trouve qui pourrait remplacer Rhonan Calipsa, on le fait monter localement, le commando le supprime et on place le nouveau qui reprend les relations avec l'Empire.
Bien bien. Mais il a pas été clair sur un point... Mission officielle ou pas ?
De près ou de loin, rien de ce qu'on fait n'est vraiment officiel en dehors de chez nous... mais non, je crois que l'Empire a rien à voir, a jamais rien vu, et tout ça. Ils ont déjà préparés les condoléances pour Calipsa.
Ils ont le sens des priorités.
A bord d'un cargo banalisé et sans chargement particulier - ils avaient en revanche les accréditations pour dépenser pas mal de crédits si nécessaire - le trio d'agents - hommes ou femmes, mixtes ou pas, mais certainement humains ! - partir vers Calipsa. A la réflexion, l'équipe comportait au moins une bombasse, des fois qu'une opération demandait un jeu de séduction.
Certainement le groupe qui allait avoir le travail le plus compliqué.