L'Astre Tyran

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Dathomir est une planète relativement hostile en raison de la présence de certaines espèces animales particulièrement dangereuses dont les terribles Rancors. Les Sorcières de Dathomir, femmes sensibles à la Force, se trouvent être les seules habitantes connues.
Gouvernement : Empire De Jure - Neutre De Facto
#26586

        Le ver géant avait de nouveau disparu. Mais sa présence était toujours proche, la Force le hurlait à Drakell. À la question de sa compagne de chasse, il répondit en hochant la tête. Ils allaient devoir se monter rapides, en effet, mais surtout silencieux. Car si les attaques du ver ne pouvaient avoir lieu sans des tremblements annonciateurs du sol, Lucrezia et Drakell eux pouvaient éviter d'être détectés. Aussi pouvaient-ils être détectés s'ils le voulaient. Ils pouvaient donc forcer le ver à se diriger dans une direction, dans la direction qu'ils auraient décidé.

        Drakell ouvrit le bal, courant d'un côté, le pas volontairement lourd. Il s'immobilisa et attendit. Le calme pesait sur la forêt, les oiseaux s'étaient tus devant le combat qui allait avoir lieu. Et certainement aussi un peu devant la puissance du Côté Obscur qui émanait maintenant plus fort de Drakell. Il faisait tout pour que le ver le localise et passe à l'attaque. Cela faisait partie du plan.

        Le sol trembla, comme le Khommite l'avait anticipé. La bête lançait l'assaut, restait à savoir d'où la frappe viendrait. Mais rester immobile était dangereux, bien que nécessaire. Pour le moment, il n'était pas question de se faire tuer ni même blesser. Le Whuffa avait détecté les deux chasseurs, mais il pouvait tout aussi bien s'en désintéresser. Il s'agissait maintenant de l'agacer suffisamment pour lui donner envie de continuer la traque. Le ver se croyait prédateur, il fallait le conforter dans cette idée, puis le mener quelque part où il serait acculé. Viendrait alors le moment d'inverser la tendance.

        Se concentrant sur la Force Vivante, Drakell sentit la proximité de la bête, et au moment où l'immense gueule hérissée de dents en tous sens jaillit du sol moussu, le Khommite avait disparu. Il se trouvait maintenant à quelques mètres de là, et courait de nouveau sans discrétion. Le ver se montra manifestement confus. Comment son en-cas pouvait être là et ailleurs en un temps si court ? Ses yeux atrophiés et presque aveugles ne faisaient peut-être pas la différence entre un rocher et un humain, mais les vibrations transmises par les pas de Drakell dans le sol ne pouvaient le tromper. Cette fois, le ver resta en surface et se lança à la poursuite de sa proie. Il était rapide, mais Drakell utilisait la Téléportation pour gagner du terrain. Il avançait, partait de côté, disparaissait pour réapparaître derrière son poursuivant… qui en perdait le sens de l'orientation. Le Whuffa éructait de colère devant ce casse-croûte remuant. Quel genre d'animal pouvait lui tenir tête de la sorte ? Il n'avait très probablement jamais mangé de Khommite. Et Drakell comptait bien que ça ne soit pas encore le cas.

        Quand le ver plongea de nouveau sous terre, laissant derrière lui un trou béant, Drakell revint près de Lucrezia.

          « Si les souvenirs de Drakell sont bons, il y a un fleuve qui forme une grande chute d'eau, pas très loin d'ici. Les falaises pourraient servir à coincer le ver. Ils devraient l'entraîner dans cette direction pour le piéger, Drakell pense. »

        Voilà ce qu'il avait en tête. Mener le Whuffa quelque part où il ne pourrait plus fuir. Lucrezia et Drakell n'auraient plus qu'à lui couper toute retraite et à le blesser puis l'achever. Si l'animal décidait de tenter la fuite par la falaise, la chute pourrait bien se charger du sale boulot à la place des deux chasseurs. Ils n'en retireraient aucun plaisir ni aucun Honneur, mais au moins seraient-ils débarrassés du ver.

#26612
    Immobile et silencieuse comme une ombre, elle observait avec attention les manoeuvres du Khommite, il était difficile de lui nier les qualités de chasseurs dont il faisait montre. Sur beaucoup de points l’observateur ayant un regard acéré pouvait remarquer les méthodes que les chasseuses de Dathomir appliquaient au quotidien, la façon dont il bougeait dénotait cet instinct de prédateur que les Soeurs de la Nuit avaient acquises sur Dathomir, sur bien des aspects, Drakell 82 représentait l’héritage des traditions Soeurs de la Nuit, il était presque étonnant qu’un mâle pût être aussi efficace. Mais Lucrezia imaginait que la réussite était une possibilité quand les hommes arrivaient à reléguer les besoins que leur dictait la chose qui pendouillait entre leurs jambes. Enfin, cette remarque ne concernait pas particulièrement Drakell 82 qui avait de nombreuses fois prouvé sa valeur et qui la prouvait une fois encore à ce moment précis.

    Le Khommite jouait avec la bête, lui renvoyant l’image d’une proie inconsciente pour commencer : il avait fait exprès d’appuyer ses pas pour être repéré. La bête avait mordu à l’hameçon et lança son attaque là où s’était trouvé quelques seconde plus tôt Drakell 82, le poursuivant avec célérité et détermination. Mais il semblait insaisissable et bientôt le ver replongea sous terre. Quand à l’apprenti Sith, il le rejoignit bien vite, pour lui expliquer son plan qui consistait à l’attirer vers le fleuve qui se terminait en cascade situé non loin. Là, entre les falaises, le Whuffa serait coincé. Lucrezia acquiesça sans rien ajouter : elle aimait ce plan qui lui semblait très ingénieux.

    Leur plan nécessitant de l’acculer, il était au préalable nécessaire que l’un d’entre eux se dévoue pour attirer la créature, c’était certes une tâche dangereuse mais elle s’imposait comme une nécessité pour la mise en marche de leur plan. Elle adressa à Drakell 82 un regard qui ne laissait aucun doutes sur ses intentions et d’un bond se porta vers leur dernière localisation connue de la bête. Elle sentit bien vite les tremblements manifestes du monstre et parvint à s’esquiver juste à temps de son passage. Elle aurait pût se laisser guider par les Esprits, mais elle devait dire qu’elle trouvait un grand plaisir à chasser sans cette aide, elle aimait le goût que le risque lui procurait, un goût que l’adrénaline qui se diffusait dans ses veines entretenait.

    Toujours rien. La bête replongea à nouveau, visiblement excitée par les mouvements qui reprennent. Mais que faisait sa proie ? Elle sentait les mouvements au dessus, sur la terre ferme, comment pouvait-elle être là et puis plus là ? De nouveau les mouvements reprirent et le ver poursuivit sa course à sa recherche, il allait trouver et absorber cet imprudent qui se mouvait la-haut.

    Lucrezia continuait à progresser dans la jungle, évitant ou écartant de son passage les feuilles de la végétation et les troncs parfois effondrés. Ils arrivaient à destination, elle entendait le son caractéristique de l’eau qui s’abat contre la roche. Un sourire victorieux s’afficha sur son visage. Peut-être bien trop tôt car alors qu’elle arrivait près des falaises, le Whuffa refit surface. Elle n’avait pas laissé les Esprits la guider et l’apparition soudaine du ver, la torsion du sol et la force déployé l’envoyèrent valdinguer loin contre une roche.
    A présent la créature avait réussi à mettre à terre l’une de ses proies. Lucrezia semblait KO pour le moment. Mais qu’en était-il de l’autre proie ?
#26707

        Le ver n'entendait pas se laisser mener par le bout des mandibules, visiblement. Il mis à mal Lucrezia et il était maintenant certain que la pauvre allait finir dans l'estomac du bestiau. Pour Drakell, il en était hors de question.

        Il apparut de nulle part pour s'interposer entre le Whuffa et la Sœur. Il tenait son arme, prête à frapper, et activa la lame. La masse d'arme se transforma en redoutable sabre laser, dont la longue poignée était particulièrement utile pour tenir à distance un adversaire trop pressant.
        Drakell entama une série de moulinets, pour forcer la bête à reculer. Le ver ne céda pas un pouce de terrain et campa sur ses anneaux juste devant le Khommite. Il stridulait d'un air menaçant. C'était peu commun de trouver une proie et qu'on s'interpose de la sorte. Peu importait, il ne ferait qu'une bouchée des deux, sans plus de cérémonie.

        Le ver se jeta sur le couple, mais c'était sans compter sur la rapidité de Drakell, qui avait anticipé le coup. Le sabre tournoya une dernière fois, et laissant glisser le long manche entre ses doigts fins, il ne le retint qu'au dernier instant. Augmentant significativement son allonge, il coupa l'agresseur dans son élan. Drakell s'était jeté sur son attaquant, et se baissa brusquement pour se laisser glisser sous son ventre, son arme longue de près de deux mètres en profitant au passage pour découper deux des immenses dents qui garnissaient la sinistre gueule. Les deux crocs de chitine roulèrent au sol, et l'animal hurla de douleur avant de disparaître dans le sol, qui continua de trembler. Le ver semblait furieux. Cette fois, il y avait fort à parier qu'il ne lâcherait pas les deux chasseurs. Le combat aurait lieu, c'était certain. La jungle en serait l'arène, ici-même. L'incartade de Drakell avait suffi pour que le ver s'enfouisse à nouveau. Le temps que Lucrezia se relève, il se tiendrait entre elle et l'animal. Face à lui, le sol dévasté puis la falaise et la chute vertigineuse.

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By Lucrezia
#26711
    Sa vue était brouillée et chaque tentative de mouvement était une épreuve, elle tenta de se relever mais ce n’eût pour effet que de la laisser échapper un gémissement de douleur. C’était au-dessus de ses forces pour le moment, elle était donc perdue. Les forts mangent les faibles, c’était aussi simple que ça. Elle avait été faible, elle méritait son sort car un statut jamais n’était acquis, la vie était équilibre, un équilibre cruel mais nécessaire, aussi elle accepta son destin.

    Mais les Esprits ne semblaient pas de cet avis et bientôt Drakell 82 s’interposa entre elle et le Ver. Son acte n’était pas dénué de courage certes, mais il était stupide et plus important encore, il s’interposait entre l’équilibrage que la Nature imposait, lui opposant sa volonté. Comment un être pourrait-il décider que son égoïsme prévalait sur la Nature ? A nous Lucrezia tenta de se redresser pour être entendu, pour lui dire de fuir et de la laisser à son destin, mais elle n’y arriva pas. Dans le brouillard omniprésent qu’était sa vue, elle ne pût que constater avec quelle aisance Drakell 82 manoeuvrait, nullement impressionné par la bête et son ouvrage et elle ressentit à quel point les Esprits étaient avec lui. Le Khommite avait prit deux dents à la bête, une blessure qui ne ferait que l’exciter, elle en était certaine.

    Non, ce n’était pas une question d’équilibre, l’équilibre résidait entre Dieu Vorace et Déesse Ailée, elle ne devait absolument pas se laisser aller à ses lamentations, ce n’était pas digne d’elle, pas digne de la fille de Silri, elle devait se reprendre. Bien que son corps n’était que souffrance, elle imposa sa volonté, parvenant à se redresser, puis elle lança d’une voix qu’elle voulait assurée :

    - J’ai péché par excès de confiance. Cela ne se reproduira plus.

    Son arc était de nouveau attaché à son dos et dans ses mains les deux pommeaux des armes qu’elle s’était construite il y a peine quelques heures. Il était temps pour elle de voir si son choix avait été une bonne chose. Elle pressa les interrupteur et les lanières lasers de ses deux fouets s’activèrent, rouge comme le sang. Les deux humanoïdes avaient pour eux l’avantage d’avoir des armes à la portée étendue. Ils pourraient maintenir le Ver à distance.

    Les vibrations au sol reprirent de plus belle, annonciatrices de la proximité de la bête et de son désir d’en découdre. Lucrezia eût un sourire, elle savait très bien comment dérouter le Whuffa, aussi lorsqu’il surgit elle bondit hors de la zone d’influence du monstre. Elle se trouvait à présent techniquement en face de Drakell 82 mais le Ver se trouvait entre eux deux, stratégiquement cela obligerait le Ver à faire face à deux proies qui se trouvaient à l’opposé, le confrontant à un dilemme qu’il ne pourrait résoudre.

    Les fouets claquèrent dans un craquement d’énergie, déclenchant un hurlement de douleur de la bête.

    A présent le chasseur était devenu proie, mais il ne le réalisait tout simplement pas.
#26723

        Lucrezia avait repris pied, et avait sorti ses armes. Les fouets laser étaient des instruments particulièrement dangereux. Dans des mains expertes, car leur maniement était périlleux pour leur utilisateur lui-même. Mais bien maîtrisés, ils pouvaient se montrer plus meurtriers que n'importe quel sabre, et même inspirer la peur aux meilleurs duellistes.
        Le premier swing de Lucrezia fit claquer les lanières flamboyantes et le ver hurla une nouvelle fois. Une belle estafilade s'était dessinée dans son flanc, encore fumante.

        Les deux chasseurs prenaient l'avantage, ils pouvaient frapper à distance raisonnable, et avec la Force de leur côté, ils auraient le dessus. Le ver, lui, ne réalisait pas encore la position qui était la sienne. Il en était encore à penser que ses deux petits êtres qui s'agitaient autour de lui ne pouvait le battre. C'était pourtant bien ce qui allait se produire.

        Drakell s'ouvrit au flux de la Force et ses possibles avenirs. Une multitudes d'images lui arrivèrent, furtives, fugaces, des bribes d'instants, tous probables, tous susceptibles d'avoir lieu, mais sans aucune certitude. La mort de l'animal de sa main, de celle de Lucrezia, précipité au bas de la falaise, découpé par les fouets, décapité par le sabre, Lucrezia terrassée à demi dévorée, Drakell mutilé se vidant de son sang, tout le monde indemne après la fuite du Whuffa… Chacune de ses possibilités avait sa place dans l'avenir, mais aucune n'avait lieu de se produire. Chaque détail, chaque action, chaque pensée, le moindre de leur geste à chacun, tout pouvait conditionner la réalisation de l'un ou l'autre de ces avenirs possibles. Seul Drakell pouvait influer, d'une manière très déterminée, mais cela était risqué. Il pouvait échouer, et au passage il perdrait la vie. Il allait avoir besoin de temps. Il lui en faudrait peu, mais c'était nécessaire.

          « Drakell a besoin que tu fasses diversion. Il n'en a que pour quelques secondes. Après ça, tout sera décidé. »

        Utilisation de DivinationConnu


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By Lucrezia
#26725
    - Tu es sérieux Drakell 82 ?

    Si c’était une plaisanterie, Lucrezia ne la goûtait pas. Si elle avait attirée le Ver dans cette position, c’était bien parce qu’elle espérait une participation active de Drakell 82 dans le combat, la stratégie était pourtant simple : fatiguer le Ver en le forçant à ne plus savoir quoi faire, tournant simultanément son attention vers elle ou le Khommite jusqu’à ce que, exténuée, la bête abdique et succombe. Simple et efficace, elle leur aurait permis d’en finir au plus vite avec le Whuffa.

    Bien qu’elle était convaincue que l’idée du mâle était mauvaise, elle s’appliqua à lui donner le temps dont il avait besoin, espérant que ce ne serait pas du gâchis comme elle le pressentait. La lanière de l’un de ses fouets lasers claqua sur le Whuffa, déchirant une partie de la peau et lui laissant une trace de brûlure, celui-ci agrémenta cette blessure d’un nouvel hurlement de douleur, puis frappa, laissant tomber son extrémité à l’endroit où se tenait Lucrezia. La douleur commençait à porter ses fruits rendant fou l’animal qui donnait l’impression de débattre contre un moustique qui lui tournait autour. Et la métaphore n’était pas si loin de la vérité, puisque Lucrezia détournait l’attention de la bête à l’aide des Esprits, effectuant des bonds rapides à des endroits précis, frappant avec ses fouets et changeant de position dès que cela s’avérait nécessaire.

    Le Ver devenait fou, il en avait assez de cette créature qui le brûlait dès qu’elle s’approchait et s’éloignait qu’elle qu’il voulait frapper. Il plongea de nouveau par le trou dont il sortait jusqu’alors et en ressortit aussitôt essayant visiblement de déstabiliser la Sœur de la Nuit. Il s’abattit non loin d’elle, projetant avec fracas des roches aux alentours.

    L’une des pierres s’abattit contre elle, la frappant au ventre. Elle cracha un filet de sang, vacillant, visiblement hébétée par la douleur. Elle secoua la tête, essayant de reprendre ses esprits et frappa de nouveau de l’un de ses fouets lasers, mais rata.

    La situation semblait désespérée, elle s’effondra à quatre pattes par terre, crachant encore du sang. Le Ver, lui, semblait prêt à frapper.
#26734

        Malgré sa surprise et son incrédulité, Lucrezia s'appliqua à offrir ce que Drakell lui demandait : du temps. Alors qu'elle se débattait au mieux avec le ver, le Khommite se plongea dans une profonde concentration silencieuse. Le temps sembla perturbé dans son cours, comme brusquement ralenti puis accéléré à une vitesse vertigineuse.
        Très rapidement, Drakell voyait l'étendue des avenirs possibles, et il se concentrait sur les instants les plus proches. Il vit le Whuffa assailli par une Lucrezia virevoltante, tenu en respect et piqué au vif dans sa colère. Il se voyait aussi lui-même immobile, pendant que la scène pivotait autour de lui. Il distinguait chaque moment très distinctement, fortement ralenti, il pouvait contrôler comment il voyait les événements, et ainsi les observer au mieux pour en déduire la suite, anticiper les choses de retour au présent, ou, comme il avait l'intention de le faire, influencer le déroulement des choses.

        La présence éthérée de Drakell se déplaçait dans le théâtre du combat, si vite que personne n'aurait pu l'apercevoir à cet instant. Mais s'il décidait de s'arrêter, ou d'observer les choses à une vitesse normale, alors il deviendrait tout à fait visible.
        Il choisit l'instant où Lucrezia se trouva en mauvaise position pour s'arrêter et observer avec attention. Il ralentit la vitesse du Flot qu'il arpentait, jusqu'à un arrêt presque complet. Il recherchait l'instant parfait. Encore quelques secondes… Là. S'il agissait à cet instant précis, le ver ne pourrait pas réagir. Drakell s'approcha de son corps resté immobile, et se chuchota quelque chose avant de laisser le temps reprendre son cours.
        Retour en arrière. Retour au présent. Tout inversa sa marche jusqu'à reprendre sa place initiale.

        Lucrezia donna son coup de fouet à l'animal, hurlement, contre-attaque du ver, esquive de la chasseuse. Au final, la manœuvre du ver pour surprendre son adversaire eut lieu. Et au moment où il allait en finir, Drakell entendit une voix lui murmurer à l'oreille.

        *** Maintenant ! ***


        Il bondit alors vivement, zigzaguant entre les herbes pour atteindre le ver, dressé sur ses anneaux pour frapper. En une fraction de secondes, Drakell était passé de sa course au sol à une chute dans les airs. Il était apparu au-dessus de la tête du ver, qu'il trancha net en se laissant tomber.
        Une fois au sol, la massive et hideuse tête était déjà retombée, mais il put encore contempler le corps se tortiller dans d'ultimes soubresauts réflexes, avant de s'immobiliser définitivement.

        C'en était fini. Le ver était vaincu. Une nouvelle chasse victorieuse.

        Utilisation de Glissement TemporelMaîtrisé
        Utilisation de TéléportationMaîtrisé


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By Lucrezia
#26750
    Lorsque Lucrezia se réveilla, le Ver était à terre, probablement terrassée par Drakell, elle tenta de se redresser mais elle sentit une douleur aigüe au niveau de sa côte gauche. Elle y posa sa main, comme si cela pouvait apaiser la douleur. Elle tourna la tête, essayant de trouver Drakell 82, mais aucune trace de lui. Le Ver n’avait plus de tête, il semblait qu’effectivement la stratégie eût portée ses fruits. Même si elle avait clairement dérouillée. En faisant plus attention aux détails, elle se rendit compte qu’elle avait été déplacée et installée dans un endroit non loin du Ver mais à l’abri, avec un minimum de confort, une attention toute particulière qu’elle devait probablement au Khommite.

    Elle s’allongea, essayant de se fier à ses autres sens, notamment son ouïe qui après quelques minutes de calme commencèrent à s’affiner un peu, lui permettant de percevoir des mouvements régulier qui venaient de broussailles non loin. Elle entendait des voix également et elle reconnut celles de Drakell 82 et de Silri. Les deux semblaient en grande conversation :

    - Drakell 82, tu as fais preuve d’étonnantes capacités lors de cette traque, c’était...impressionnant.

    Les pas se rapprochèrent encore, ils devaient être près du Ver Whuffa à présent. Silri était accompagné d’un bon nombre de Soeurs qui commencèrent leur tâches, dépeçant la créature : avec le cuir, elles pourraient se faire vêtements et armures légères. Le regard inquisiteur de Silri se porta sur les femmes qui s’affairaient. Elle semblait en proie à un conflit intérieur mais elle ne tarda pas à en venir aux faits :

    - Les Esprits m’ont fait part de leurs doutes quand à ta mission. Il semblerait qu’une menace plane sur tes projets, une menace que ni moi, ni toi ne pouvons ignorer.

    Elle semblait chercher ses mots.

    - Quelque chose à refait surface, quelque chose qui était endormi ces dernières années. Nous avions pour mission de la tuer. Mais j’ai senti les Esprits me hurler combien nous avions échouée. J’ai perdu l’un de mes meilleurs assassins. Je le sens.

    Nouvelle pause. Elle n’était pas bien certaine de ce que les Esprits attendaient d’elles. Devait-elle envoyer le Khommite à un point précis sur la base d’une rumeur emplie de doutes ? Cela paraissait du suicide. Mais la volonté des Esprits est impénétrables, qui était-elle pour s’interposer entre cette volonté et ceux qui devaient en recevoir l’enseignement ?

    - Tu dois trouver une planète métal, mais ce ne sera pas celle des utopistes, plutôt celle des traîtres. La bas tu y trouveras la créature que nous y pourchassions, les Esprits ne sont pas claires… La seule chose certaine, c’est que tu dois la trouver.

    Elle posa sa main sur l’épaule du Khommite :

    - Cette tâche t’es dévolue, à toi et à toi seul. Lucrezia n’est pas en état de t’accompagner et la Déesse Ailée a été claire sur ce point : si tu la prends avec toi, elle deviendra un Esprit. Je ne puis le permettre, pas à ce point précis du temps où je peux encore empêcher ce destin.
    Bien entendu tu pourras profiter de notre hospitalité avant de partir, mais il te faudra reprendre ta route le plus rapidement possible. Chaque minute qui passe est un possible que la Déesse Ailée soustrait de nos destinées.

#26757

        Le temps qu'il rejoigne Lucrezia, Drakell la trouva inanimée. Elle respirait encore, elle était simplement hors course. Après avoir désactivé et rangé son arme, il la souleva doucement et la déposa au creux de l'énorme tronc d'un arbre millénaire. Puis, il alla s'installer lui-même à l'écart, et attendit patiemment.
        La tradition des Sœurs veut qu'un animal chassé serve à tout le Clan si cela est possible. Et comme c'était le cas, les filles de Silri n'allaient plus tarder à arriver pour s'occuper du cadavre du ver. Par le biais des Esprits, les filles-chamanes avaient dû sentir la mort du Whuffa, et avertiraient les autres.

        Immanquablement, une dizaine de Sœurs finit par arriver, après quelques minutes. Parmi elles, Silri, qui avait l'air satisfaite du résultat de cette chasse inopinée mais fructueuse. Elle fit signe au Khommite de la suivre, et il s'exécuta. Elle avait à lui parler.

          « Drakell 82, tu as fais preuve d’étonnantes capacités lors de cette traque, c’était...impressionnant.
          Merci, Mère. Lucrezia n'a pas démérité. Si elle a été blessée, c'est que la tactique de Drakell demandait que quelqu'un occupe le ver. Ça a payé, mais si Drakell avait su, il n'aurait pas mis en danger Lucrezia. »

        Ils marchèrent encore pour s'approcher de l'animal, que plusieurs des Sœurs avaient commencé d'écorcher.

          « Les Esprits m’ont fait part de leurs doutes quant à ta mission. Il semblerait qu’une menace plane sur tes projets, une menace que ni moi, ni toi ne pouvons ignorer.
          Quelque chose à refait surface, quelque chose qui était endormi ces dernières années. Nous avions pour mission de la tuer. Mais j’ai senti les Esprits me hurler combien nous avions échoué. J’ai perdu l’un de mes meilleurs assassins. Je le sens.
          »

        La mère semblait soucieuse, alors qu'elle évitait de transmettre ses doutes d'habitude, pour ne pas nuire à l'harmonie du Clan. C'était ce souci d'unité qui lui intimait sans doute de confier à Drakell la mission qu'elle s'apprêtait à lui exposer.

          « Tu dois trouver une planète métal, mais ce ne sera pas celle des utopistes, plutôt celle des traîtres. Là-bas tu y trouveras la créature que nous y pourchassions, les Esprits ne sont pas clairs… La seule chose certaine, c’est que tu dois la trouver.

          Cette tâche t’est dévolue, à toi et à toi seul. Lucrezia n’est pas en état de t’accompagner et la Déesse Ailée a été claire sur ce point : si tu la prends avec toi, elle deviendra un Esprit. Je ne puis le permettre, pas à ce point précis du temps où je peux encore empêcher ce destin.
          Bien entendu tu pourras profiter de notre hospitalité avant de partir, mais il te faudra reprendre ta route le plus rapidement possible. Chaque minute qui passe est un possible que la Déesse Ailée soustrait de nos destinées.
          »

        Drakell ne comprenait pas bien ce que signifiaient les paroles sibyllines de Silri. Il ne pouvait pourtant pas décliner. Une tâche confiée par la Mère en personne était un grand honneur, et refuser serait s'exposer à l'ire de ses Filles. Drakell avait mérité le respect de toutes et sa présence était tolérée parmi elles, malgré son statut de mâle – dont le concept exact lui échappait un peu. S'il voulait que Dathomir et le Clan de Silri restent pour lui un refuge, il lui fallait garder cette considération, et donc accepter de faire ce que la Mère lui disait. Il hocha la tête.

          « Drakell va ramener Lucrezia au village. Ensuite, il se consacrera à cette tâche. Drakell appliquera les préceptes de la Chasse. La proie ne lui échappera pas, pas plus que le ver ne l'a pu. »

        Et après avoir salué la Mère avec la révérence qui s'imposait, Drakell rejoignit une nouvelle fois Lucrezia. Il s'arrêta pour ramasser un bâton, que la Sœur puisse s'appuyer pour marcher. Une branche solide et presque droite, juste là. Elle présentait une taille intéressante pour servir de bâton de marche, aussi Drakell la ramassa et l'offrit à Lucrezia pour qu'elle s'y appuie. Lentement, ils rentrèrent au village, en prenant le chemin le plus court.




        Une fois de retour, les deux chasseurs gagnèrent directement la hutte de Lucrezia. Drakell l'aida à s'allonger et déposa le bâton près de la porte. Il resta en silence à la regarder. Ses blessures n'étaient pas grave, et elle était de solide constitution. Avec l'aide des remèdes ancestraux des Sœurs et de sa combativité, elle serait rapidement sur pieds. Mais s'il était grandement responsable de l'état de la pauvre Sœur, le Khommite ne s'en sentait pas coupable. L'Équilibre se devait d'être présent en toute chose. Si Lucrezia avait payé de son sang, c'était pour qu'il puisse y gagner quelque chose. Il savait désormais ce qu'il avait à faire. Silri lui avait dévoilé sa tâche. Et par ailleurs, il savait maintenant qu'il se devait de rétablir l'Équilibre rompu par son Maître. De ce fait, Oxious n'était plus son Maître, il n'était plus qu'une cible, un gibier. Il allait devoir se mettre en chasse, deux proies, deux objectifs. Tout irait pour le mieux. Il faisait ce qu'il devait faire.

        Drakell resta au chevet de Lucrezia jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Le repos serait réparateur. Lui, avait autre chose à faire. Il se reposerait pendant son voyage. Pour l'instant, il avait à réfléchir. Il quitta la hutte, et passant devant l'ouverture de l'entrée, reprit le bâton qu'il y avait déposé. Tout en observant la pièce de bois, il se dirigeait vers la Place du Feu, l'endroit central du village, là où toute la vie sociale du Clan avait lieu, des rituels jusqu'au discussions. Il s'assit, isolé, plongé dans une réflexion.

        Il partait en chasse. Il lui faudrait se faire chasseur. Discret, rapide, silencieux. Invisible. Son arme, l'unique arme qu'il avait jamais porté, était bien trop visible. Pièce de métal lourde, tête à pointe de masse d'arme… tout cela attisait la curiosité avant de provoquer la peur. Et il ne recherchait plus ni l'un ni l'autre. Il allait devoir trouver une solution pour rendre son arme invisible aux yeux de tous. Et ce bâton était peut-être la solution.

        L'objet était solide. Le bois était recouvert d'une écorce gris-verte, et le bois lui-même était clair, dense et rude. Pourtant, il montrait une certaine flexibilité. Drakell le frappa plusieurs fois contre une pierre. Il tenait bien les chocs, et ne transmettait que peu les vibrations. Peut-être y avait-il quelque chose à en faire…
        Le Khommite s'éloigna à la recherche d'un outil. Il trouva un couteau, près d'un chevaler à écharner, et retourna à sa branche pour voir ce qu'il pouvait arranger.

        Il commença à retirer les restes d'écorce sèche pour mettre à nu le bois presque blanc veiné de teintes nacrées. Quelques restes de brindilles furent éliminés aussi, ne laissant plus que des nœuds dans le bois le long de la branche. Après ce travail préliminaire, Drakell se retrouvait avec un bâton au profil irrégulier, quasiment rectiligne, au grain fin et serré. Il finit en rectifiant l'extrémité qui viendrait au sol, puis il se leva et décida de voir ce que ça donnait.
        Le bâton était d'une bonne longueur, environ un mètre quarante, ce qui lui procurait un appui de marche confortable pour sa taille, et lui conférait une allonge convenable pour un bâton de combat. D'ailleurs, le Khommite s'essaya à quelques mouvements de Zhaboka enseignés par Oxious., et il eut confirmation que c'était tout à fait correct, même si le bâton court n'était pas aussi puissant qu'un plus long.
        Dans sa partie haute, le bâton se trouvait être d'un diamètre un peu plus important. En adaptant le système, Drakell pourrait certainement y placer les éléments de son sabre laser pour transformer ce bâton en arme discrète. Il décida de s'y essayer sans perdre de temps, et attaqua le démontage de son arme.

        Une fois toutes les pièces récupérées, il fallait encore aménager la cavité qui les recevrait, et trouver un moyen de la sceller une fois le travail fini.
        Cela prit plusieurs longues heures, car le jeune Khommite n'était pas versé dans l'art de travailler le bois. Il s'appliqua pourtant à travailler avec patience et délicatesse, jusqu'à un résultat satisfaisant. Il avait même pensé à créer un emplacement pour le bouton d'activation. Ce serait une arme simple, sans réglage, sans inversion de phase, sans fioriture. À l'essentiel. Il finit par déposer tous les éléments devant lui, et s'engagea dans l'étape la plus décisive : l'assemblage.

        Plongé dans une profonde méditation, il s'appliqua à visualiser chacun des composants et la branche travaillée. Puis il entama le processus, faisant s'élever lentement dans les airs les éléments pour les assembler. Chaque pièce s'enchâssa, cliqueta, s'emboîta, jusqu'à ce que tout le module interne soit prêt à être reçu par son logement de bois. L'opération demanda plus de délicatesse qu'attendu, mais cela se passa sans incident. Drakell termina le travail en posant l'émetteur et sa couronne, qui venaient fermer la cavité du bâton. Il s'aventura à utiliser la Force pour appliquer une pression sur le bois, suffisante pour sceller l'ensemble et le rendre solidaire, comme d'une seule pièce, d'un seul tenant.

        Restait à tester l'arme finie. Le bouton d'activation était placé en partie haute, de manière à pouvoir activer le sabre facilement et rapidement. Le bouton, fait de bois, formait une discrète saillie avec le corps du bâton, et était ainsi difficile à repérer, sauf si on connaissait son existence.
        D'une pression, Drakell fit jaillir la lame rouge. Elle était effilée, du fait que les pièces internes du mécanisme avaient dû être adaptées à une cavité pour laquelle elles n'étaient pas prévues à l'origine. Elle restait pourtant stable, et sa finesse permettrait une grande précision dans ces frappes. Longue d'une cinquantaine de centimètres, elle portait la longueur totale de l'arme à presque deux mètres, comme l'ancienne arme de Drakell. Aussi ne serait-il pas vraiment perturbé par son maniement. Quelques mouvement le lui confirmèrent. C'était parfait. Il éteignit le sabre, qui reprit son aspect de simple bâton de marche. Il trouverait de quoi agrémenter cette arme, afin d'encore mieux camoufler sa vraie nature. Il mis déjà la main sur des lanières de cuir, qu'il enroula pour former une prise qui ne dérape pas. Pour le reste, il verrait à faire des ajours au fil du temps.

        Maintenant, il disposait d'une arme qui puisse passer inaperçue, même au milieu de la foule. Avec assez d'habileté, il serait vu comme un pèlerin, un simple voyageur, voire un vieillard.
        Il était désormais prêt à se lancer dans sa quête. Ses quêtes. Celle que Silri venait de lui confier, et celle qu'il s'infligeait lui-même. Et cette dernière ne serait pas vite finie, ni facile à mener.

        Nouvelle arme – Bâton / Canne-laser


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