- mer. 17 avr. 2019 21:45
#35378
« Et vous comptez vous absenter longtemps ? Laissez-moi vous protéger ! »
« Quelques jours. Vous allez rester ici capitaine. C’est un ordre de votre supérieur. »
« Vous…vous être pire… »
« Vous n’avez pas idée. »
***
Mantessa. On aurait pu dire d’elle qu’elle était maudite. Elle avait amené dans son sillage la mort de Maya, la fin de l’innocence d’Alayna, et la fin du modèle démocratique de la Confédération. Rien que ça. Et ce n’était pas fini. Les entrailles de ce monde allaient donner à l’univers une dernière mort. Sanglante. Sauvage.
Cette fois, le vaisseau d’Alayna approchait à vitesse bien plus raisonnable. La jeune fille n’eut pas besoin de tirer à ne plus y arriver pour aborder le palier final, à quelques dizaines de mètre de la surface du lagon. Le vaisseau décèlera alors doucement, stabilisé au-dessus de l’eau. Avec plus de douceur qu’elle ne s’en pensait capable, les trains vinrent toucher la dalle de permabêton située à une centaine de mètre de la villa.
La Prima remonta alors le chemin qui se dirigeait vers la maison. Depuis qu’elle était venue la dernière fois, tout était resté en place. Rien n’avait bougé. Un frisson la parcourue lorsqu’elle pénétra le long couloir. Son pas se ralentit lorsqu’elle arriva devant l’ouverture révélant le grand salon. Elle s’immobilisa face à cette grande baie vitrée qui donnait sur le paysage paradisiaque. Les petites bibliothèques. Les canapés. Et même se chevalet portant une toile à quatre main qui ne serait jamais achevés. Tout était resté figé dans un passé lointain. En tendant l’oreille, on aurait cru entendre les rires de deux femmes résonnait au loin.
Les pas nonchalant de la jeune fille l’amenèrent à proximité de la toile. On ne pouvait guère appeler cela de l’art. Malgré toute la concentration dont les deux chandrilliennes avaient fait preuve, l’essai n’était guère concluant. Un sourire naquit alors sur les lèvres de la jeune fille. Pauvre toila massacrée. Sa main se rapprocha des croutes séchés qui parsemaient le tissu. Comme un écho d’un lointain passé, des rires lui semblèrent résonner. Et aussitôt, elle sentit ses yeux commençait doucement à devenir douloureux. Elle laissa rouler la larme qui parcourait sa joue gauche sans la moindre réaction.
« Nous aurions pu être si heureuse. »
Si notre famille avait été un peu plus normale. Sans pouvoir, sans complots. Elles auraient pût vivre ici durant des années. Alayna seraient devenu historienne. Elle aurait rencontré un amour sincère. Sa mère adoptive aurait fait d’elle une femme sage et noble. Au lieu de cela, leurs courses contre le destin avaient amenés la famille à l’explosion. L’obscurité s’était peu à peu immiscée dans le Palais Princier. Avec le temps, il s’était rendu oppressant. Chaque jour plus puissant. Jusqu’à ce que sa présence ne corrompe la jeune héritière et sa mère.
« Je vais achever ton idéal »
Doucement, elle se dirigea vers la bibliothèque qui était resté ouverte depuis sa dernière visite. Le passage secret était cette fois vidée de toute menace. Plus aucun droide n’était là pour lui barrer la route. L’agitation qui avait régné ici semblait remontait à l’aube des temps.
Il ne fallut que quelques minutes à la Prima pour rejoindre la grande salle où son destin avait basculé. Aujourd’hui, elle savait ce qu’elle venait chercher. Il lui ne lui restait qu’une inconnue à éliminer pour s’assurer du pouvoir. Aelingen. Le zabrak était quelque part dans la nature et restait un danger pour la Prima. Il finirait certainement par se faire arrêter, et ses révélations pourraient alors semer des graines de doutes chez ses citoyens les moins convaincus. Et ça, il en était hors de question. Le secret devait perdurer. Avec sa mort, se serait chose faite.
Mantessa. On aurait pu dire d’elle qu’elle était maudite. Elle avait amené dans son sillage la mort de Maya, la fin de l’innocence d’Alayna, et la fin du modèle démocratique de la Confédération. Rien que ça. Et ce n’était pas fini. Les entrailles de ce monde allaient donner à l’univers une dernière mort. Sanglante. Sauvage.
Cette fois, le vaisseau d’Alayna approchait à vitesse bien plus raisonnable. La jeune fille n’eut pas besoin de tirer à ne plus y arriver pour aborder le palier final, à quelques dizaines de mètre de la surface du lagon. Le vaisseau décèlera alors doucement, stabilisé au-dessus de l’eau. Avec plus de douceur qu’elle ne s’en pensait capable, les trains vinrent toucher la dalle de permabêton située à une centaine de mètre de la villa.
La Prima remonta alors le chemin qui se dirigeait vers la maison. Depuis qu’elle était venue la dernière fois, tout était resté en place. Rien n’avait bougé. Un frisson la parcourue lorsqu’elle pénétra le long couloir. Son pas se ralentit lorsqu’elle arriva devant l’ouverture révélant le grand salon. Elle s’immobilisa face à cette grande baie vitrée qui donnait sur le paysage paradisiaque. Les petites bibliothèques. Les canapés. Et même se chevalet portant une toile à quatre main qui ne serait jamais achevés. Tout était resté figé dans un passé lointain. En tendant l’oreille, on aurait cru entendre les rires de deux femmes résonnait au loin.
Les pas nonchalant de la jeune fille l’amenèrent à proximité de la toile. On ne pouvait guère appeler cela de l’art. Malgré toute la concentration dont les deux chandrilliennes avaient fait preuve, l’essai n’était guère concluant. Un sourire naquit alors sur les lèvres de la jeune fille. Pauvre toila massacrée. Sa main se rapprocha des croutes séchés qui parsemaient le tissu. Comme un écho d’un lointain passé, des rires lui semblèrent résonner. Et aussitôt, elle sentit ses yeux commençait doucement à devenir douloureux. Elle laissa rouler la larme qui parcourait sa joue gauche sans la moindre réaction.
Si notre famille avait été un peu plus normale. Sans pouvoir, sans complots. Elles auraient pût vivre ici durant des années. Alayna seraient devenu historienne. Elle aurait rencontré un amour sincère. Sa mère adoptive aurait fait d’elle une femme sage et noble. Au lieu de cela, leurs courses contre le destin avaient amenés la famille à l’explosion. L’obscurité s’était peu à peu immiscée dans le Palais Princier. Avec le temps, il s’était rendu oppressant. Chaque jour plus puissant. Jusqu’à ce que sa présence ne corrompe la jeune héritière et sa mère.
Doucement, elle se dirigea vers la bibliothèque qui était resté ouverte depuis sa dernière visite. Le passage secret était cette fois vidée de toute menace. Plus aucun droide n’était là pour lui barrer la route. L’agitation qui avait régné ici semblait remontait à l’aube des temps.
Il ne fallut que quelques minutes à la Prima pour rejoindre la grande salle où son destin avait basculé. Aujourd’hui, elle savait ce qu’elle venait chercher. Il lui ne lui restait qu’une inconnue à éliminer pour s’assurer du pouvoir. Aelingen. Le zabrak était quelque part dans la nature et restait un danger pour la Prima. Il finirait certainement par se faire arrêter, et ses révélations pourraient alors semer des graines de doutes chez ses citoyens les moins convaincus. Et ça, il en était hors de question. Le secret devait perdurer. Avec sa mort, se serait chose faite.