- sam. 19 nov. 2016 17:57
#25051
Quelques jours avaient passé, pendant lesquelles Helera s’était occupée de la logistique pour l’installation des Gris sur la planète. En fait, très peu avait décidé de la rejoindre, préférant pour l’instant le confort du Renaissance. Le croiseur serait destiné à partir, mais elle leur permettait pour l’instant d’y résider. Beaucoup ne voyait pas la population d’un bon œil. Ils avaient peur de revivre une Arkania bis, et à juste titre. Helera était néanmoins convaincu d’avoir trouvé là une civilisation envers qui ils pourraient apprendre beaucoup. Elle les avait observés tout ce temps. La société était majoritairement guerrière, et se présentait comme profondément tourné vers la domination armées. Cependant, il existait un concept d’honneur et de respect d’autrui fort. De plus, leur religion chamanique était à bien des égards le même que celui de la Force. Comme elle avait pu le voir au cours de ses voyages, tous n’appréhendaient pas la Force de la même manière. Sa propre théorie était la suivante, les chamanes étaient des sorciers et avaient des dons naturels de vision. Même si l’avenir restait en mouvement, ils semblaient ne pas avoir tord, ou du moins savaient discerner la vérité de l’utopie. Sinon, elle avait repéré plusieurs objets bien plus évolué que leur technologie le leur permettait. Elle soupçonnait que cette planète ait déjà été visitée, avant de sombrer dans l’oublie. Sa population ne s’en portait pas trop mal. Les guerriers, composés essentiellement de mâle chassaient à longueur de temps, tandis que les femelles élevaient les jeunes, pêchait et s’occupaient des tâches ménagères. Cette configuration passée de la diversité des tâches était en fait basé sur un dogme de force. Les plus fragiles restaient en retrait, pendant que les puissants affrontaient les dangers. Il y avait néanmoins de vieux soldats dont l’âge avancé ne leur permettait plus de chasser qui entraînaient les jeunes. Une tâche noble. Elle avait d’ailleurs eu l’occasion de parler avec le chef du village. Un être doué d’une dureté implacable, cachant une bienveillance raisonné. Il lui avait raconté un épisode de la guerre des clones, ou comment les droïdes avaient tenté de les asservir. Deux Jedi les avaient en parti sauvé. Une période qui datait de plus de 50 ans donc. Si lui et le chaman leur montrait du respect, ce n’était pas le cas de tout le clan. Beaucoup se méfiait encore d’eux.
A l’aube du troisième jour, Helera tenta alors de changer cela. Se levant bien avant que le soleil n’escalade Graork, la montagne des trois pics, la sensitive avait directement rejoins le groupe de chasse. L’accueil évidemment ne fut pas celui qu’elle espérait. Le fils du chef arriva en personne et de sa grande taille, la toisa.
« Tu ne peux venir. Toi être l’étranger qui ne sait pas chasser. Tu déshonorais la Grande Mère. »
« Apprenez-mo »i. Avait-elle répondu. Bombant le torse, Helera ne comptait pas se laisser faire. S’il mesurait la force et la valeur d’un être vivant, elle ne devait pas montrer de faiblesse.
Le fils du chef grogna en montrant les crocs. Ce qu’ils aimaient encore moins que ceux qui déshonnore la Grande Mère, c’était ceux qui leur tenait tête. Tout était une question de position sociale et de droit. Helera sentit son agacement monter en lui, et il l’aurait probablement attaqué si le chaman ne l’avait pas interrompu.
« Montre lui, Kharaz. L’étranger doit faire ses preuves, et s’ils veulent rester, ils doivent participer aux tâches du clan. Laisse Ohorag Nelvar t’accompagner. »
« Mais, Grand Chaman, elle n’a pas passé le rite pour … »
« Laisse la t’accompagner, observer. »
Le chaman semblait résolu à accéder à sa demande. Elle sentit néanmoins que ce n’était pas pour les bonnes raisons. Il ne semblait pas vouloir l’intégrer, ni même la récompenser pour quoi que ce soit. Cela semblait plus à un test. Khazar lui jeta une lance et fit volte-face.
« Ne nous gêne pas et ne nous déshonore pas. »
Helera était résolue à ne pas décevoir ni l’un, ni l’autre. Quand elle se retourna pour remercier le chaman, il n’était plus là. Elle le vit plus haut dans le village, gravir les marches vers le centre. Ses sabres laser, les Haarag Kouri, ou éclair de feu, ne pouvait pas être utilisés pour la chasse. Tous les matins, alors qu’elle les observait, Helera avait remarqué cette étrange tradition. Ils chassaient avec des lances, mais jamais avec des arcs ou des flèches. Ils étaient résolus à regarder la proie en face. Comme elle n’avait jamais pu cotoyer le rite de la chasse, elle n’avait jamais pu comprendre pourquoi. Les lances des guerriers les plus entraînés étaient décorés avec divers bibelots. Des dents, des os ou de la peinture. Pour certain, le bout était de métal. Les novices quant à eux ne portaient qu’une lance basique, un morceau de bois et un silex à son bout. Ce qu’elle pu en déduire n’était pas compliqué. La lance représentait le talent du chasseur. Plus il progressait dans sa chasse, plus sa lance était décorée et puissante. Seuls cinq des guerriers avec elle portait une lance avec du métal. Et chose étrange, seul le chef du village, ancien chasseur, avait accroché une fourrure blanche autour de la sienne. Ce peuple était encore plein de mystère, mais Helera était prête à apprendre. La patience serait de rigueur. Les Gris se devaient d’être acceptés, elle s’en fit un défi personnel. Les guerriers commencèrent à partir par la forêt à quatre pattes, Helera les suivit au pas.
A l’aube du troisième jour, Helera tenta alors de changer cela. Se levant bien avant que le soleil n’escalade Graork, la montagne des trois pics, la sensitive avait directement rejoins le groupe de chasse. L’accueil évidemment ne fut pas celui qu’elle espérait. Le fils du chef arriva en personne et de sa grande taille, la toisa.
« Tu ne peux venir. Toi être l’étranger qui ne sait pas chasser. Tu déshonorais la Grande Mère. »
« Apprenez-mo »i. Avait-elle répondu. Bombant le torse, Helera ne comptait pas se laisser faire. S’il mesurait la force et la valeur d’un être vivant, elle ne devait pas montrer de faiblesse.
Le fils du chef grogna en montrant les crocs. Ce qu’ils aimaient encore moins que ceux qui déshonnore la Grande Mère, c’était ceux qui leur tenait tête. Tout était une question de position sociale et de droit. Helera sentit son agacement monter en lui, et il l’aurait probablement attaqué si le chaman ne l’avait pas interrompu.
« Montre lui, Kharaz. L’étranger doit faire ses preuves, et s’ils veulent rester, ils doivent participer aux tâches du clan. Laisse Ohorag Nelvar t’accompagner. »
« Mais, Grand Chaman, elle n’a pas passé le rite pour … »
« Laisse la t’accompagner, observer. »
Le chaman semblait résolu à accéder à sa demande. Elle sentit néanmoins que ce n’était pas pour les bonnes raisons. Il ne semblait pas vouloir l’intégrer, ni même la récompenser pour quoi que ce soit. Cela semblait plus à un test. Khazar lui jeta une lance et fit volte-face.
« Ne nous gêne pas et ne nous déshonore pas. »
Helera était résolue à ne pas décevoir ni l’un, ni l’autre. Quand elle se retourna pour remercier le chaman, il n’était plus là. Elle le vit plus haut dans le village, gravir les marches vers le centre. Ses sabres laser, les Haarag Kouri, ou éclair de feu, ne pouvait pas être utilisés pour la chasse. Tous les matins, alors qu’elle les observait, Helera avait remarqué cette étrange tradition. Ils chassaient avec des lances, mais jamais avec des arcs ou des flèches. Ils étaient résolus à regarder la proie en face. Comme elle n’avait jamais pu cotoyer le rite de la chasse, elle n’avait jamais pu comprendre pourquoi. Les lances des guerriers les plus entraînés étaient décorés avec divers bibelots. Des dents, des os ou de la peinture. Pour certain, le bout était de métal. Les novices quant à eux ne portaient qu’une lance basique, un morceau de bois et un silex à son bout. Ce qu’elle pu en déduire n’était pas compliqué. La lance représentait le talent du chasseur. Plus il progressait dans sa chasse, plus sa lance était décorée et puissante. Seuls cinq des guerriers avec elle portait une lance avec du métal. Et chose étrange, seul le chef du village, ancien chasseur, avait accroché une fourrure blanche autour de la sienne. Ce peuple était encore plein de mystère, mais Helera était prête à apprendre. La patience serait de rigueur. Les Gris se devaient d’être acceptés, elle s’en fit un défi personnel. Les guerriers commencèrent à partir par la forêt à quatre pattes, Helera les suivit au pas.