L'Astre Tyran

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Monde glacé battu par les tempêtes de neige, la planète abrite aujourd'hui un mélange de Nelvaaniens et de colons issus de l'Ordre Gris. En effet, malgré son éloignement des grandes lignes hyper-spatiales, Nelvaan est aujourd'hui la capitale d'une jeune et discrète monarchie en expansion dans la Bordure Extérieure.
Gouvernement : De Jure Empire - De Facto Neutre
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By Helera Kor'rial
#33120
Au sommet de l’a-pic, un genou à terre, les cheveux qui sur sa tête ondulaient aux grés du vent, une main dans la neige, l’autre vers la ville. Le flux d’air la traversant, la contournant, épousant ses formes, puis dans l’autre direction s’en allait, changea. La direction, la puissance, la température. Le vent vint de son dos et par la cryokinésie, absorba l’énergie de l’excitation moléculaire afin de figer le tout. La neige sous sa main se liquéfia, et l’air se réchauffa. Un degré, peut-être deux. Assez pour qu’elle emmagasine assez de puissance. Helera se tourna alors brusquement une fois tout cela mis en place et laissa éclater la Force. D’un geste de la main, elle évacua la fraicheur, l’absence d’énergie, dans la direction en face d’elle. Comme si elle jetait un objet, comme si elle essayait de l’attraper, une traînée de givre se forma au sol de manière longiligne et des stalactites incurvées dans cette direction prirent forme. Elle secoua alors ses mains endolories et les rapprochèrent de sa bouche afin de les réchauffer davantage. La ville éviterait encore une fois la tempête. L’anti-cyclone jouerait son rôle pour bloquer les vents dévastateurs du gel. Contente d’elle, la reine se dirigea du cercle des éléments vers son château. Deux gardes tempêtes l’attendirent à cet endroit et s’inclinèrent à son passage.

« Vous pouvez faire ce que vous avez à faire. Je n’aurai pas besoin de protection en ce moment. »

Juste besoin d’être un peu seule. D’aller gambader, courir dans les étendues. De s’imprégner encore et toujours de son royaume. Son fief. Le cœur de son guide à elle, Nelvaan. Les deux gardes s’inclinèrent alors et quittèrent la salle dans le plus grand silence, lance toujours en main, frappant par moment contre le pavé de la salle. Helera resta un instant seule dans cette grande salle du trône. Elle se saisit de sa couronne de métal dorée et la jeta tel un frisbee sur le trône. Pas besoin aujourd’hui d’avoir cet ornement. Et aucun voleur n’oserait s’approcher de cet endroit. Son sabre comme seul compagnon, elle prit le temps de déposer un baiser sur l’ensemble des membres de sa famille, et se dirigea dans le froid matinal de Nelvaan. Habillée relativement peu comme à son habitude, elle s’étira devant la voute d’entrée et commença sa marche à travers la cité. Les premiers étages faisaient leur apparition, construits avec la pierre locale. Toujours en laissant un espace pour le foyer central. Les familles se regroupaient, s’agrandissaient. Les clans étaient encore présents, mais plus de manière aussi marqué qu’alors. Les clans, c’était la ville désormais. Ils prenaient le nom. Alors la capitale avait vu sa population suite à la proclamation d’une reine inévitablement augmenter, mais cela se tarissait avec le temps. Le flux diminuait, la population se stabilisait. Elle passa devant les artisans, dont le commerce était encore fermé à cette heure-ci. Le transformateur de farine était déjà à la tâche cependant, ainsi que les éleveurs de Bantha. Certains chasseurs étaient déjà de sortis, en entraînement avec des anciens Gris. Mais Helera ne s’arrêta pas avant l’écurie. L’excitation de son fathier se fit sentir avant même qu’elle ne franchisse le seuil. L’odeur du bétail la transperça alors quand elle pénétra à l’intérieur. L’animal bougea sa tête de haut en bas et frappa de ses griffes sur le sol.

« Salut toi. »

Elle tendit une main devant elle, que l’animal vint toucher avec le bout de sa truffe. De sa deuxième main, elle lui entoura alors le museau et l’approcha de sa tête. Elle ferma les yeux tandis que leurs deux fronts se touchaient. La bête se calma quand Helera rentra en contact directement avec lui. Par la pensée, par la Force, qu’elle lui susurra des mots à travers le lien qu’ils avaient entre l’un et l’autre. Un lien précaire qui fut le même que celui utilisé par les Gris, mais qui désormais était réduit à deux seuls êtres.

« Tu veux te balader ? »

La créature releva la tête et la bougea dans tous les sens. Elle se remit dans la position initiale et appuya de son propre chef sa tête contre celle d’Helera afin de lui envoyer sa réponse. Cette dernière sourit et ricana même. Elle la fit sortir de son box et grimpa dessus. Le cavalier était scellé.

Modifié en dernier par Helera Kor'rial le lun. 30 juil. 2018 12:32, modifié 1 fois.
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By Helera Kor'rial
#33138
Battant la neige à pleine foulées. Couchées à même le Fathier dont chaque pas était un tremblement dans la plaine. Helera avançait telle une furie poursuivie par les chiens des enfers. Elle galopait, simplement, à travers les étendues gelées de la planète, horizon blanchâtre à perte de vue. Helera n’avait plus rien en tête que le vent glacial qui balayait sa peau et faisait rougir le derme extérieur. Alors elle se collait contre le poil de la créature, laissant alors son esprit vagabonder autour du sien pour le diriger. La grande créature suivait, docile par nature, pas récalcitrante et surtout entrainée à la comprendre, à sa présence. Elles étaient deux, pour le couple royale. C’était une manière simplement de se déplacer aussi vite qu’un natif, sans avoir à utiliser de transports mécaniques. Si l’on arrivait à ouvrir les yeux, l’on pouvait admirer les paysages autour de soi. Des grandes forêts de conifères qui dressaient de leur pointe leur haut mat, dansant avec le vent une parade nonchalante. Des immenses montagnes que rien ne semblait atteindre, portant la voute céleste silencieusement et sans heurts. Ou encore des petits ruisseaux qui reliaient les deux aux grands fleuves séparant le monde. Certains gelées, d’autres toujours en ruissèlement, faisant dériver les immenses blocs de glace vers quelques lacs lointains ou des mers fermées. Nelvaan en tant que réserve naturelle d’une beauté plus impressionnante que toutes les autres planètes réunies. Nelvaan comme source de mystères et de mysticisme.

« Ho ho ! Attend. »

La créature s’arrêta, redressant sa tête en même temps que sa cavalière. Elle observa les alentours et s’arrêta vers un trait de fumée qui s’étendait vers l’horizon. Non, plusieurs, des dizaines.

« C’est le clan de l’Ehna. »

Elle regarda dans les alentours une nouvelle fois, puis s’arrêta vers la montagne qui leur faisait face. Plus grande que depuis la capitale, les montagnes bleues dominaient tout dans cet endroit du bassin. Pourtant… Elle renifla l’air, car une vibration dans l’air la dérangea. En même temps que le fathier, visiblement, puisqu’il redressa ses oreilles, qui cherchèrent. Helera posa sa main sur le cou de la créature et caressa son encolure doucement.

« Ce n’est peut-être rien. Prépare-toi simplement. »

Son regard descendit le flanc de la montagne vers sa gauche, la zone de non-droit. Celle où personne ne chassait, trop loin des différents villages. Trop loin de l’eau, trop proche des montagnes. Trop excentré de tout aide possible, et pourtant à égal distance entre tous les clans. Le coin le plus obscure de la cuvette. Helera y était allé, une fois, et avait emprunté le chemin pour défaire l’horax fou. Mais elle savait qu’il n’était qu’un parmi des dizaines d’autres. Elle fronça les sourcils, épiant alors les formes des arbres qui se dessinaient à travers la brume qui s’était déposée et ne cessait de croître. En cette heure matinale, cela donnait des airs lugubres à tout l’endroit, et rien ne semblait pouvoir la traverser. Le mysticisme de Nelvaan à son état pur. Helera esquissa un sourire. A travers la brume, l’on pensait voir bouger des choses, alors que ce n’était probablement que le vent et les sapins. On pensait entendre des choses, alors que ce n’était que la vie qui grouillait. Rien de quoi s’inquiéter. Et pourtant.

« Ne t’en fais pas. Tu veux qu’on aille voir à l’intérieur ? »

Le fathier bougea de la tête et souffla dans le sol. Il refusa d’aller dans ce sens. Helera ne l’y força pas. Elle attendit juste qu’il se décide à bouger. Après tout, elle n’était que cavalière, et ne le dirigeait pas. Pourtant… Un gong étrangla la terre, faisant frémir la neige, bouger les pins, vibrer la brume et s’envoler les oiseaux qui s’y trouvait en une fumée noirâtre. Un rugissement du tonnerre s’en suivit, puissant, lointain et ancestrale.

« Mince … Fonce vers le village ! »

L’animal ne se fit pas prier. Cela ne pouvait pas plus mal tomber, et l’augure que cela représentait était noire comme la suie. Pas de temps à perdre.


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By Helera Kor'rial
#33377
Ambiance


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A bride abattu, la reine se dirigea vers le village le plus proche. Le vent battait son plein et frappait le fathier en latéralle. Helera faillit perdre l’équilibre et dû resserer les jambes autour du corps de l’animal tout en se plaquant contre lui. D’une main vers l’avant, elle força le vent à lui frayer un chemin, cassant la tempête en deux qui l’accablait. Cela fut une demi réussite. A défaut de créer un tunnel, c’est un mur qui se matérialisa, plus ou moins opaque. Le ciel se chargea en nuages peu à peu. Le tonnerre dans les montagnes retentit, le Fathier redoubla d’allure. Elle arriva au village dans une agitation notoire.

« Va directement vers la hutte principale. Attention, il y a quelqu’un ! Parfait. A droite, puis à gauche, tout droit et on y est. »

Les Nelvaaniens du village ne prirent pas le temps de la saluer. Ils courraient dans tous les sens, leur mains griffues sur la tête pour se protéger du vent. Les enfants étaient accrochés à leurs parents, résistant malgré leur petite taille au vent qui les harcelaient. Les pans des huttes battaient contre les renforts de bois et tout ce qui n’était pas attaché s’envolait au loin. Une odeur d’orage, cette odeur caractéristique, embaumait l’air, dans cette atmosphère de chaos. Elle porta son regard vers une vieux Nelvaanien qui tentait de traverser pour aller s’abriter, tenant fébrilement sur sa canne. Helera n’hésita pas et sauta du fathier pour lui porter secours. Elle l’emmena plus rapidement vers sa maison. Tout cela manquait cruellement de foritification. De serait-ce que des barrières anti-bourrasque de ce genre, face à la tempête qui se préparaient. Ils étaient trop loin de Tynkila pour venir s’abriter. Helera courrut vers un marchand de peau en terre cuite, dont certains étaient déjà brisé à terre. Elle en attrapa le plus possible et les rentra également à l’intérieur. Plusieurs voyages suffirent et le remerciement du Nelvaanien. Mais qu’est ce qu’il se passait ? Un regard vers le ciel qui se chargeait toujours plus du courroux de la grande mère. Pas de temps à perdre, elle termina son chemin vers la hutte principale, plus grande que les autres, mais tout autant balayées. Le chef de clan, elle le repéra en train de vociférer ses ordres à travers la tempête. Les chasseurs mettaient tout en œuvre pour solidifier les pauvres tentes mises à mal par la tempête. Utilisant du matériel trouvé sur place avec des tuteurs en bois ou en métal. Certains avec du mal à se stabiliser, s’accrochant à trois voir quatre pattes contre le sol.

« Chef ! Abrittez vous ! Ca ne sert à rien de rester là. »

Le loup renifla l’air et regarda vers la forêt au loin. Les nuages noirs semblaient descendre de la montagne et s’immerger dans la forêt, produisant une épaisse brume. La journée semblait perdre en luminosité et devenir nuit noire. Helera fronça les sourcils.

« Tous ! Rentrez ! »

Les chasseurs se dispersèrent et le chef vit volte face pour se diriger vers sa propre tente. A l’intérieur, le capharnaum était insuportable. Le vent qui battait la toile produisait des claquements toutes les secondes. Les objets vibraient sur leur socle, un bol tomba à terre et se brisa. Il le regarda avec dédain et s’en occupa. Au fond de la tente se tenait en tailleur la chaman du clan de l’Ehna. Elle sembla en contemplation méditative. Helera ne crut pas opportun de la déranger.

« Par le courroux de la Grande Mère, que se passe t-il, Reine ? »

« Je l’ignore. Nous n’avons pas eu le temps de vous livrer le matériel pour étoffer la structure des huttes… A cela toutes mes excuses.
»


Il haussa les épaules.

« En trois saisons, je n’ai jamais subi une tempête de cette amplitude. La Grande Mère doit être fachée. »

C’est Helera qui haussa les épaules à son tour.

« Il y autre chose, dans la forêt. J’ai entendu un rugissement tout à l’heure ? »

Nouvelle bourrasque qui fit baisser les oreilles du chef et plier la tente. II y eu du bruit et le fathier émergea à l’intérieur, apeuré. Helera le récupéra au passage et immobilisa sa grosse tête entre ses bras. Elle jeta un regard désolé au chef qui agita la main en signe d’acceptation.

« Calme toi. Tout va bien se passer. »

Elle envoya des ondes positives à l’animal qui tapa de la patte arrière. Helera le garda contre elle néanmoins, lui caressant les côtés des joues.

« Nous l’avons entendu aussi. C’était juste avant la tempête. Tu penses que c’est lié ? »

« Il n’y a qu’un moyen de vérifier… »

Résolue, la reine ne laisserait pas cette tempête détruire le village. Des vies étaient en jeu. Elle s’appréta à sortir de la tente quand une main se posa sur son épaule, l’arrêtant net.

« Quand l’aurore tombe, survient les cornes des montagnes. Et de ses sommets descend le roi. »

Les yeux révulsés, la chaman semblait ailleurs. Helera attendit quelques temps sans rien dire, échangeant un regard inquiet avec le chef. Elle connaissait ce genre d’introspection, mais pour être honnête, lui avait toujours fait peur. Le vivre, c’était quand même quelque chose. Nouvelle bourrasque. La chaman revint à elle et la lacha, se reculant de quelques pas.

« Nous ne pourrons pas survivre si le souffle du sommet ne se calme pas. Tu dois le calmer… Tu dois le calmer et apaiser le courroux du roi… »

La chaman recula de nouveau et se tint la tête, avant de s’assoir à terre et de réciter des paroles de prière à la grande mère, lui demandant clémence et compassion. Le chaman se rapprocha d’Helera.

« Nous ne pouvons pas te porter assistance ma reine. Toi seule comprend la Grande Mère. Je dois … »

« Ne t’en fais pas, Chef. Je suis là pour vous aider. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous protéger. Restez alerte et guettez mon retour. Si au soir couchant, je ne suis pas revenu… Et bien … »

Elle jeta un regard à la chaman.

« Que la Force soit avec nous. »

Le chef acquiesca. Helera fit volte face pour faire face à la tempête.


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By Helera Kor'rial
#33386
Ambiance


Les vents violents la harassaient de tout côté, le fathier à côté, les oreilles redressées, tentait tant bien que mal de garder la tête en l’air, mais en vain. La pauvre bête était blottie contre Helera, qui l’entourait de son bras. Ensemble, elles avançèrent pas à pas, l’autre en main en protection de visage. La reine envoyait à son animal des ondes positives, des ondes de courages. Elle maintenait le lien qui entre elles faisaient qu’il ne fuyait pas à l’autre bout de la plaine. Le faire résister à ses instincts primaires, contre les vents violents. Ils s’arrétèrent à la lisière du village. En face, on ne voyait rien d’autres que des amas de neiges qui se jetaient sur les visages malheureux qui osaient les regarder. Le cœur de la tempête, c’était la forêt. Il fallait s’approcher, pas de doutes là-dessus. S’approcher, avancer. Elle jeta un regard derrière elle, puis mobilisa toute sa volonté vers l’avant. Projetant alors son esprit dans la tempête. Mains tendues, elle se mit à reculer et perdre l’équilibre.

« Rattrape moi ! »

Le Fathier se campa derrière elle, retenant de sa tête le corps d’Helera. Elle baissa légèrement les genoux pour se positionner. Helera quant à elle resta dans la même position et se perdit dans la Force. Les tempêtes étaient d’une violence extrême, mais celle là … Le chaos s’en était emparée. Les flux ne suivaient aucune logique, se mêlant, s’entre croisant. Pas de début, mais des fins. Il fallait joue avec les températures. Pas le choix. Créer une perturbation tellement brutale que tout cesserait. Nouvel éclair dans le ciel noir. La vision de la reine changea. Tout n’était plus que chiffre et appréciation de vibration thermique. Le paysage n’existait plus et seulement des conséquences. Rugissement. Tonnerre ? Les deux ? Helera perdit une seconde sa concentration. Pas le temps. Elle ferma les yeux et lança le pouvoir de cryokinésie au niveau du sol, tandis que l’absorption d’énergie dans le ciel fut pratiquée. De sorte à créer une boucle dont elle était l’échangeur principal. D’abord elle stabilisa le phénomène, puis laissa retomber les bras en lachant l’énergie dans les nuages. De multiples éclairs retentirent dans le ciel. Une très large zone de glace à ses pieds, circulaire et progressive se manifesta. La noirceur du ciel s’illumina, mais sans retourner vers le bleu des jours heureux. Non, les nuages se stoppèrent, gris. Les vents se stoppèrent nets. Helera tomba à genoux sous l’effort. Nouvel éclair déchira le ciel et illumina la forêt embrumée. Les nuages semblaient tomber à l’intérieur.

Vibrations sur le sol, un bruit lourd. Le silence. D’un œil fatiguée, elle regarda en face, tandis que la tête de l’animal apparut à ses côtés. Le silence … Trop de silence. Elle renifla l’air. L’orage revenait. Elle regarda le ciel qui se couvraient encore. Les nuages qui descendaient des montagnes. Un éclair zébra encore une fois le ciel et explosa dans entre les pins, découvrant une silhouette à la gueule fantômatique. Enorme rugissement qui en suivit. Faisant vibrer ciel et terre en même temps. Deuxième secousse. Helera grimpa sur le fathier.

« Go ! »

Ils s’élancèrent avant que les vents ne reviennent vers la source. A toute allure, l’animal était le seul dans les plaines blanches de Nelvaan. La brise caressa ses cheveux en vent contraire. Un horax, si prêt ? C’était impossible. Impossible parce que bien trop dangereux. Helera jura entre ses dents. Le combattre à terre était du suicide, littéralement. L’autre avait été tué à cause de la gravité. Celui là … Elle n’osait pas y penser. Les bourrasques la frappèrent comme des claques sur son visage déterminé. Les trois quarts de la distance fut atteinte et la brume commença à peine à les envelopper. L’animal s’ébroua.

« Doucement, on s’arrête, on s’arrête. »

Helera écarta les bras et chuchota des paroles à destination de la Grande Mère. Des paroles qui devaient lui donner force et courage. Elle souffla et invoqua de nouveau son pouvoir pour chasser le vent une bonne fois pour toute, le retourner vers sa source. Il y eu un piétinement, des arbres que l’on foule comme des brindilles. Il y eu un éclair qui illumina une gueule géante qui dépassait largement les pins.

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« HOOUUOOOOOOORGH »

« HOUUUOOOOOORGH »

« WAAARRRRRGH »

Trois rugissements. Elle fronça les sourcils, c’était impossible. Son cœur battait la chamade.

« Me lache pas maintenant … »

Les rugissements amenèrent de nouveau le vent. Helera y fit barrière, invoquant à son tour des vents contraires. Le choc fut si violent que des tourbillons se formèrent pour disparaître dans les hauteurs. Le montre en face cracha sa terreur. Tandis que les tambours de guerre de la Grande Mère résonnèrent en elle. La figure impérieuse du monstre venteux chargeait le Nelvaanien impérieux contrôlé par Helera dans une lutte des titans. L’un retenant l’autre, griffant, mordant. S’échangeant des coups.

« AAAAAARGH ! »

Les deux vents se frappèrent de nouveau avec une violence si forte qu’elle fut expulsée de son fathier, et ce dernier également. Elle retomba dans la neige quelques mettres plus loin. Une main toujours vers la forêt tremblante et implorante pour maintenir la pression. Ses tempes résonnèrent. Elle vit et entendit encore une fois la machoire claquer. Puis le noir.


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By Helera Kor'rial
#33389
« … elle se réveille, écartez-vous. Ecartez-vous je vous dis ! »

La lumière pénétra ses iris. Ils se contractèrent. Ses paupières s’ouvrirent frénétiquement, pour voir apparaître la face d’une Nelvaanienne penchée au-dessus d’elle. Sa tête fut alors portée et installée en hauteur. On lui présenta un bol qu’elle ne fut pas à même de refuser, ni même d’attendre que le goût pénètrent ses papilles.

« Bois, bois … »

Oui oui, elle ne faisait que cela. Beurk. Encore un truc des chamans âpres et avec cette trop forte odeur de fleurs. Elle serra les dents. C’était sûrement la chose qu’elle détestait le plus. Au moins eu-ce l’effet de la réveiller pleinement. La reine prit peu à peu conscience de son environnement. Elle était dans une hutte, celle du chaman cette fois, reconnaissable par toutes les plantes séchées qui pendaient en l’air, aux bocaux de terre disséminés à cette forte odeur globale de … Qu’est-ce que c’était que cette odeur ? Elle renifla l’air à la recherche de cette supposée nouvelle odeur. Son regard tomba sur une plante qui tombait en grelot rougeâtre. C’était nouveau ça.

« Nous l’avons récupéré du Sud. » Fut la seule réponse de la chaman à ce sujet.

« Tu as arrêté le vent, Reine ! »

Elle jeta un regard au chef de clan et esquissa un sourire. Lentement, la jeune femme se releva pour s’assoir, accompagné par les loups qui se précipitèrent pour l’aider. Un simple mouvement de main les retint. Elle n’aime pas être aidée. Son corps était courbatu et la tiraillait dans tous les sens. Encore des bleus … Althar n’allait pas être content. Cette promenade de santé était devenue un règlement de compte avec les éléments. D’ailleurs …

« Est-ce que vous avez vu ce qui était dans la brume ? »

Les Nelvaaniens se regardèrent un instant. C’est le chef de clan qui parla.

« Il n’y avait rien dans la brume ma reine. Nous n’avons pas bougé du village. »

Le vent, la tempête, tout cela avait dû participer à la cacophonie. Pourtant elle en était sûr d’avoir vu un Horax dans les forêts. Certaine, convaincue. Pourtant, ils l’auraient vu, ce n’était pas comme si les gardiens étaient très discrets. Réfléchir lui faisait mal à la tête. Elle la laissa tomber entre ses mains. Tout cela avait pris une tournure qui ne lui plaisait pas.

« Vous avez pu récupérer mon fathier ? »

« Oui, il a été nourri et soigné. Quelques griffures dues à sa chute mais rien de mal. »

Helera opina du chef puis se leva à son tour tout en écartant ses membres endoloris. Elle se dirigea à l’extérieur et contempla le paysage. Le ciel était bleu, pas un nuage à l’horizon. Le Soleil dardait de ses rayons sur sa peau. Les nelvaaniens du clan s’afféraient tous à réparer ce qui avait été détruit ou balancer par les tumultes des vents. La destruction était finalement moins importante que ce à quoi elle s’attendait. Une présence dans son esprit la fit tourner la tête, suivit d’une sorte de hennissement. Helera tourna la tête et accueilli l’animal.

« Et bien ? Te voilà toi. Mission accomplie hein ? »

L’animal bougea la tête de haut en bas comme si elle répondait. Helera ricana et lui caressa sous la gorge.

« Nous devons retourner au château. Je dois élucider ce mystère. Merci pour tout. »

Avant-bras contre avant-bras, elle salua successivement le chef et la chaman.

« Merci à toi, Reine. Viens nous voir quand tu veux. »

« Bientôt, promis. Et j’amènerai de quoi consolider vos tentes. Il est temps de consolider cette ville.
»

Un échange de sourire, elle enfourcha son fathier. Les blessures étaient réellement très rudimentaires.

« Comment s’appelle t-il ? »

Il est vrai qu’elle n’avait pas donné de nom à l’animal qui déjà regardait vers l’horizon. Un nom ? Hm … Il y en avait bien un qui lui venait en tête. Et qui finalement allait bien avec la situation.

« Il s’appelle Tempête. »
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