- sam. 8 févr. 2020 15:59
#37158
Fiche Personnage-PNJ-Shu-Torun-Fiche Eco
"Nous faisons tous notre devoir.
Alors n'oubliez pas qui vous servez."
Reine Trios
Grande-Duchesse Arthalinea Phoenix
Une réception dantesque avait été organisée par la Couronne. Ce jour était particulier, il était à consonance religieuse. Tous les Shu-Torunniens fêtaient ce jour très saint. L'avènement du feu, le jour où naquit leur Déité. Depuis les tréfonds insondables de leur monde ardent vint une étincelle, de cette étincelle devenue flamme naquirent la chaleur et le froid, le jour et la nuit. La Lumière et l'Obscurité. Le changement perpétuel. Ainsi la Lumière et l'Obscur sortirent des Ténèbres. Depuis toujours le monde ardent fêtait ce jour béni. L’événement était fastueux, tous les nobles avaient été conviés. Tout n'était qu'opulence, aucunes limites n'avaient été permises. Tous les mets et liqueurs les plus prisés et chers étaient ici-bas. Des montagnes d'offrandes et d'innombrables prières furent faites aussi bien pour La Lumière que pour L'Obscur. Arthalinea Phoenix avait assisté à plus d'une reprise à cet événements mais ce fut la première qu'elle y participait en tant que grande duchesse de sa maison. Elle se devait de faire honneur aux siens, de représenter sa famille et de la faire briller tel son monde. Les temps étaient dus pour la jeune femme, son paternel était mort assassiné depuis peu. La blessure était encore profonde. Le monde de la cour s'était ouvert précipitamment à elle. Les intrigues, les complots, les mensonges tous cela lui était étranger. La malheureuse essayait de composer comme elle le pouvait, faisant confiance à ses proches conseillers. Leur du dénouement approchait. Les festivités furent clôturées par une cérémonie religieuse. Tous les hauts dignitaires du Culte du Feu étaient là. Récitant leur cantique, remerciant la miséricorde divine de les avoir fait naître sur le monde ardent.
Après une dernière prière adressée à son dieu ainsi qu'une dernière révérence à sa reine ; la jeune Phoenix se retira de la fête. Elle déambula dans les couloirs accompagnés de deux gardes du corps. Tandis qu'elle s'approchait de l'aile des Phoenix, un éclat de voix la fit s'arrêter.
Personne Inconnue:
Grande Duchesse !
Tournant la tête en direction de la personne interpellant. Elle vit que l'individu n'était autre que Lady Aleril sa tante. Celle-ci se dépêchait de la rejoindre mais Arthalinea se voulait fatiguée. Malgré toute l'affection qu'elle portait à sa tante, elle ne voulait guère lui parler.
Lady Aleril:
Non, attendez Arthalinea ! C'est cruciale !
Sursautant aux dires de sa tante, elle fit mine à ses gardes de rester sur place. Tournant des talons, elle s'approcha de la Lady. Qui semblait à la fois nerveusement agitée et essoufflée de la course qu'elle venait de faire. Son visage était aussi pale que la lune. Fronçant les sourcils d'inquiétude, elle pencha la tête dans l'attente d'une réponse.
Lady Aleril:
Quelque chose de grave va arriver Lady.
Arthalinea Phoenix:
Par la Lumière de quoi parlez-vous ma Tante ?
Son regard, ses gestes, son attitude transpiraient la panique.
Lady Aleril:
J'ai entendu des choses à votre sujet.
Sa respiration se coupa. Un frisson parcouru la Duchesse de haut en bas.
Arthalinea Phoenix:
Qu'avez-vous entendu à mon sujet ?
La Lady se fit silencieuse, elle baissa la tête, le regard dans le vide. Elle s'approcha dans une lenteur infinie. Sa lèvre inférieure tremblée.
Lady Aleril:
Je crois...que l'on cherche à... s'en prendre à votre...vie, ma nièce...
Son estomac devint tout à coup aussi dur que du dur-acier.
Arthalinea Phoenix:
Quoi ?!?s'exclama-telle.
Lady Aleril:
Moins fort ! chuchota t-elle. Vous m'avez bien entendue...
Le regard d'Arthaline alla immédiatement en direction de ses gardes. C'est alors que quelque chose lui revint en tête.
C'était les derniers mots de la reine à l'égard de la Duchesse. Elle avait jusqu'alors pris en compte ce précieux avertissement. Hélas pour la jeune Arthalinea Phoenix. Le temps avait fait son office et cette crainte qui l'avait habité depuis la mort de son paternel n'était alors plus qu'une braise. Une minuscule flamme tentant de perdurer pour le bien de son hôte. Maintenant qu'elle se savait véritablement en danger, cette flammèche était devenue brasier. La jeune dirigeante se sentait perdue, elle se voyait totalement paralyser par la peur.
Lady Aleril:
Ecoutez moi mon enfant. Nous ne pouvons en parler ici. Les murs ont bien trop d'oreilles. Il est capital que vous me retrouviez, d'accord ?
L'espoir naissait dans les yeux d'Arthalinea.
Arthalinea Phoenix:
Où et quand ma tante ?
Lady Aleril:
Après la dernière messe des prêtres du feu. Rejoignez moi dans l'aile des Cornaline. Après le couloir principal se trouve une effigie de la Lumière. Une porte se trouve sur sa droite. Prenez un garde avec vous par sécurité mais pas plus. Il ne faut pas attirer l'attention.
Arthalinea Phoenix:
Mais que se passe-t-il ma tante ?
Lady Aleril:
L'on essaye de s'en prendre à votre vie mon enfant. Je ne saurais le tolérer. Sachez qu'il en va de votre de vie. Maintenant, partez ! Mettez-vous à l'abris tendre enfant. Ne restez pas seule.
La Phoenix voulut ajouter quelque chose mais elle n'en eut le temps. Sa tante fit volte face repartant en direction de ses gardes. Soupirant à sa nièce de faire attention à elle. Terrifiée par la nouvelle qu'elle venait t'apprendre, elle vit disparaître la personne dans laquelle elle voulait se lover. Elle prévint ses gardes de se remettre en route et fit attention à ce qu'ils ne soient pas trop loin d'elle durant le chemin qui l'amenait à ses appartements privés. Quand elle rentra dans ses quartiers, elle vit ses valets s'approchait pour changer sa garde robe. Celle-ci refusa et les congédia dans un ton mêlant dureté et peur. Elle fit plusieurs fois le tour de ses quartiers, s'assurant qu'elle était bien seule. Arthalinea était terrorisée, elle se plaçait sur un fauteuil finement ouvragée. Observant avec terreur la porte d'entrée. Elle ne savait guère où donner de la tête. Que lui arrivait-elle ? Était-elle entrain de rêver ? De devenir folle ? Est-ce le fruit de son esprit. Jamais elle n'avait pensé être la cible d'un quelconque complot. Malgré le sombre événement qui avait eut lieu, il y a quelques mois. Elle était heureuse. Mais aujourd'hui elle était terrifiée. Qui pouvait bien vouloir atteinte à sa vie ? La Reine ? Une Famille rivale ? Joignant ses jambes contre son torse, elle laissa tomber lourdement sa tête contre ses genoux. Elle était définitivement seule. Tout le monde était un potentiel ennemi.
Une réception dantesque avait été organisée par la Couronne. Ce jour était particulier, il était à consonance religieuse. Tous les Shu-Torunniens fêtaient ce jour très saint. L'avènement du feu, le jour où naquit leur Déité. Depuis les tréfonds insondables de leur monde ardent vint une étincelle, de cette étincelle devenue flamme naquirent la chaleur et le froid, le jour et la nuit. La Lumière et l'Obscurité. Le changement perpétuel. Ainsi la Lumière et l'Obscur sortirent des Ténèbres. Depuis toujours le monde ardent fêtait ce jour béni. L’événement était fastueux, tous les nobles avaient été conviés. Tout n'était qu'opulence, aucunes limites n'avaient été permises. Tous les mets et liqueurs les plus prisés et chers étaient ici-bas. Des montagnes d'offrandes et d'innombrables prières furent faites aussi bien pour La Lumière que pour L'Obscur. Arthalinea Phoenix avait assisté à plus d'une reprise à cet événements mais ce fut la première qu'elle y participait en tant que grande duchesse de sa maison. Elle se devait de faire honneur aux siens, de représenter sa famille et de la faire briller tel son monde. Les temps étaient dus pour la jeune femme, son paternel était mort assassiné depuis peu. La blessure était encore profonde. Le monde de la cour s'était ouvert précipitamment à elle. Les intrigues, les complots, les mensonges tous cela lui était étranger. La malheureuse essayait de composer comme elle le pouvait, faisant confiance à ses proches conseillers. Leur du dénouement approchait. Les festivités furent clôturées par une cérémonie religieuse. Tous les hauts dignitaires du Culte du Feu étaient là. Récitant leur cantique, remerciant la miséricorde divine de les avoir fait naître sur le monde ardent.
Après une dernière prière adressée à son dieu ainsi qu'une dernière révérence à sa reine ; la jeune Phoenix se retira de la fête. Elle déambula dans les couloirs accompagnés de deux gardes du corps. Tandis qu'elle s'approchait de l'aile des Phoenix, un éclat de voix la fit s'arrêter.
Personne Inconnue:
Grande Duchesse !
Tournant la tête en direction de la personne interpellant. Elle vit que l'individu n'était autre que Lady Aleril sa tante. Celle-ci se dépêchait de la rejoindre mais Arthalinea se voulait fatiguée. Malgré toute l'affection qu'elle portait à sa tante, elle ne voulait guère lui parler.
Lady Aleril:
Non, attendez Arthalinea ! C'est cruciale !
Sursautant aux dires de sa tante, elle fit mine à ses gardes de rester sur place. Tournant des talons, elle s'approcha de la Lady. Qui semblait à la fois nerveusement agitée et essoufflée de la course qu'elle venait de faire. Son visage était aussi pale que la lune. Fronçant les sourcils d'inquiétude, elle pencha la tête dans l'attente d'une réponse.
Lady Aleril:
Quelque chose de grave va arriver Lady.
Arthalinea Phoenix:
Par la Lumière de quoi parlez-vous ma Tante ?
Son regard, ses gestes, son attitude transpiraient la panique.
Lady Aleril:
J'ai entendu des choses à votre sujet.
Sa respiration se coupa. Un frisson parcouru la Duchesse de haut en bas.
Arthalinea Phoenix:
Qu'avez-vous entendu à mon sujet ?
La Lady se fit silencieuse, elle baissa la tête, le regard dans le vide. Elle s'approcha dans une lenteur infinie. Sa lèvre inférieure tremblée.
Lady Aleril:
Je crois...que l'on cherche à... s'en prendre à votre...vie, ma nièce...
Son estomac devint tout à coup aussi dur que du dur-acier.
Arthalinea Phoenix:
Quoi ?!?s'exclama-telle.
Lady Aleril:
Moins fort ! chuchota t-elle. Vous m'avez bien entendue...
Le regard d'Arthaline alla immédiatement en direction de ses gardes. C'est alors que quelque chose lui revint en tête.
Prenez le temps de la réflexion, mais n'attendez pas trop. Car les loups n'attendront pas votre choix pour vous mordre.
C'était les derniers mots de la reine à l'égard de la Duchesse. Elle avait jusqu'alors pris en compte ce précieux avertissement. Hélas pour la jeune Arthalinea Phoenix. Le temps avait fait son office et cette crainte qui l'avait habité depuis la mort de son paternel n'était alors plus qu'une braise. Une minuscule flamme tentant de perdurer pour le bien de son hôte. Maintenant qu'elle se savait véritablement en danger, cette flammèche était devenue brasier. La jeune dirigeante se sentait perdue, elle se voyait totalement paralyser par la peur.
Lady Aleril:
Ecoutez moi mon enfant. Nous ne pouvons en parler ici. Les murs ont bien trop d'oreilles. Il est capital que vous me retrouviez, d'accord ?
L'espoir naissait dans les yeux d'Arthalinea.
Arthalinea Phoenix:
Où et quand ma tante ?
Lady Aleril:
Après la dernière messe des prêtres du feu. Rejoignez moi dans l'aile des Cornaline. Après le couloir principal se trouve une effigie de la Lumière. Une porte se trouve sur sa droite. Prenez un garde avec vous par sécurité mais pas plus. Il ne faut pas attirer l'attention.
Arthalinea Phoenix:
Mais que se passe-t-il ma tante ?
Lady Aleril:
L'on essaye de s'en prendre à votre vie mon enfant. Je ne saurais le tolérer. Sachez qu'il en va de votre de vie. Maintenant, partez ! Mettez-vous à l'abris tendre enfant. Ne restez pas seule.
La Phoenix voulut ajouter quelque chose mais elle n'en eut le temps. Sa tante fit volte face repartant en direction de ses gardes. Soupirant à sa nièce de faire attention à elle. Terrifiée par la nouvelle qu'elle venait t'apprendre, elle vit disparaître la personne dans laquelle elle voulait se lover. Elle prévint ses gardes de se remettre en route et fit attention à ce qu'ils ne soient pas trop loin d'elle durant le chemin qui l'amenait à ses appartements privés. Quand elle rentra dans ses quartiers, elle vit ses valets s'approchait pour changer sa garde robe. Celle-ci refusa et les congédia dans un ton mêlant dureté et peur. Elle fit plusieurs fois le tour de ses quartiers, s'assurant qu'elle était bien seule. Arthalinea était terrorisée, elle se plaçait sur un fauteuil finement ouvragée. Observant avec terreur la porte d'entrée. Elle ne savait guère où donner de la tête. Que lui arrivait-elle ? Était-elle entrain de rêver ? De devenir folle ? Est-ce le fruit de son esprit. Jamais elle n'avait pensé être la cible d'un quelconque complot. Malgré le sombre événement qui avait eut lieu, il y a quelques mois. Elle était heureuse. Mais aujourd'hui elle était terrifiée. Qui pouvait bien vouloir atteinte à sa vie ? La Reine ? Une Famille rivale ? Joignant ses jambes contre son torse, elle laissa tomber lourdement sa tête contre ses genoux. Elle était définitivement seule. Tout le monde était un potentiel ennemi.
Alors n'oubliez pas qui vous servez."
Reine Trios