L'Astre Tyran

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By Feyet Kiez
#4487
Une vie gâchée


19 BBY, Centre de résultats pour le concours d'entrée à l'école d'officiers de Carida, Kuat

Un jeune homme blond franchit la barrière humaine qui grandissait devant les cadres Holonet où s'affichait les noms des admis pour l'année. Grand, fort, élégant, il ne passait pas inaperçu dans le flot indiscernable des prétendants aux quelques cent-quarante places de prestige dans la promotion Alpha.
C'était la première promotion organisé par l'Empire Galactique, lors de sa 1ère année d'existence, et les jeunes hommes de la promotion Alpha seraient les premiers et meilleurs officiers pur jus Impérial, qui sortiraient dans cinq ans, prêts à s'ériger en remparts de la Galaxie contre tous les dangers qui la menacerait.

En fait, pour le jeune homme que l'on suit, se frayant un chemin à travers la foule, le résultat n'avait jamais été indécis. Il était fait pour cette carrière, c'était toute sa vie depuis le début.

Lors des tests physiques il avait plusieurs fois dépassé les valeurs maximum définies par les examinateurs, établissant de nouvelle références pour les futurs inscrits.

Sa vue était parfaite, sa taille, sa musculature, grandes et puissante, il s'était entraîné plusieurs années au combat au corps à corps, au tir à l'arc et au fusil de grande précision, il savait bricoler, dormir n'importe où, il savait être frappé jusqu'à ce que son adversaire n'ait plus aucune force, il était discipliné, attentif, intelligent, ambitieux...

Beaucoup disaient de lui qu'il pouvait tuer un rancor à mains nues, qu'il avait déjà dormi dans le ventre d'un squale de 20 mètres de long avant d'être rejeté par son intestin, laissant le prédateur marin déchiqueté de l'intérieur.

Alors qu'il repoussait les gens autour pour accéder à une position plus en hauteur, il vit enfin celui qu'il cherchait. Il arbora un sourire immense, et tout en criant sans retenue, il se jeta sur un gringalet timide de dix-sept ans:


Feyet!!! On est admis!!! Ahahahahah!! Je te l'avais dit qu'on y arriverait!!

Le deuxième garçon resta quelques instants circonspect, surpris par son compagnon et par la nouvelle qu'il venait de lui injecter dans les veines. Sentant son cœur battre plus fort, son corps se tétaniser, Feyet ne su pas vraiment quoi faire ou dire, aussi il resta dans les bras de son ami qui le secouait comme un prunier au temps de la cueillette, le laissant se réjouir pour deux. Cette admission, c'était ce qu'il pouvait espérer de mieux, cependant il en gardait tout de même un léger refoulement amer au fond de lui. Il regarda son ami qui s'emportait, sourit devant sa folie, et lui répondit enfin:

Ouais enfin, si on n'avait pas triché pour les épreuves de tir et la course à pied, on n'en serait pas là...

Mais qu'est-ce qu'on s'en fout!! Déjà, il n'y a aucune preuve, et de deux pour être commandant de vaisseau, pas besoin de courir ou de tirer, il suffit de dire aux autres de le faire. Tout se passe dans la tête!

En tout cas, je suis content que tu sois là avec moi, je me serais fait chier sinon, avec tous ces peigne-culs et cireurs de pompes à la noix! Regarde Steeban, cet abruti a été pleuré au directeur parce que lors de l'épreuve de nage, ces lunettes se sont détachées. Résultat, on se le tapera pendant 5 ans de plus...


Je t'avais dit de moins forcer sur la sangle, elle se serait cassées plus tard...

Ouais, j'ai été trop gourmand, mais rien que pour sa tête lorsque l'élastique a cassé, et comment il a nagé ensuite, je suis prêt à le supporter 5 ans...

...

Ok peut-être pas 5 ans, on verra bien, c'est long 5 ans, il peut se passer plein de choses... Et puis, Meryn a été prise aussi, c'est la seule fille de la promo...

Ahah, sale obsédé!!

Je te signale que c'est toi qui veut te la faire!

Tais-toi ou je te laisse moisir dans le ventre d'un squale de 20 mètres!!

Abruti...





Carida, École d'officiers militaires de la Marine Impériale, Avril 18 BBY

Feyet! Qu'est-ce que tu fous?

Ouais bah t'es marrant, j'ai pas des bras en duracier comme toi, c'est lourd ce truc!

Grouille toi ou on passe en cour martiale!!


Ayant sauté de l'autre côté d'un mur en permabéton de 3 mètres de haut, Bastiaan attendait son comparse, qui galérait à porter sur ses epaules le communicateur Holonet qu'ils avaient subtilisé dans la salle des officiers au renseignement. Au loin on entendait le bruit des chiens de garde, de l'alarme du quartier de sécurité, et de quelques officiers particulièrement énervés.

Feyet puisait dans ses forces, mais ne réussissait pas à hisser la machine de quelques cent kilos suffisamment haut pour que Bastiaan puisse le relayer. Voyant leurs chances de fuite s'amenuiser dangereusement, le puissant Kuati passa de l'autre côté pour rejoindre Feyet, lui demanda de monter en haut, et s'occupa de porter la pesante machine. Les cris se rapprochaient, et la voix qu'il ne connaissait que trop bien du commandant instructeur résonnait dans toute l'aile du bâtiment. Bastiaan lança un cri de rage qui lui donna un peu de force supplémentaire. La machine était désormais en haut du mur. Tout comme Feyet qui la descendait à l'aide d'un câble, mais au contraire de Bastiaan, toujours en bas alors qu'un gardien surgit par un corridor attenant à la cour intérieure. Pointant son arme sur le cadet, il cria violemment :


Bouge plus ou je te fous une décharge dans le cul!

Bastiaan resta ainsi sans bouger, dos à son adversaire. Feyet était tétanisé, ne sachant que faire. Il était désormais à l'abri derrière le mur. C'était la zone des biffins, les marins ne s'aventuraient pas là, car la rivalité, en particulier à l'académie, était trop forte.

Le cadet tenta le tout pour le tout, il fit un grand mouvement sur la gauche avant de partir à droite et se jeta contre le mur d'un puissant élan. Ses mains s'agrippèrent à l'extrémité plate du mur, dont la surface rugueuse écharpa au sang le cadet, avant qu'un tir de blaster paralysant ne vienne frapper sa cuisse droite.

Le jeune Impérial sentit l'électricité parcourir son corps et sa jambe droite se raidir entièrement, complètement inerte. Un tir aurait suffit à neutraliser n'importe quel humain, mais Bastiaan était un colosse de deux-mètres pour cent-vingt kilos, dont la peau était plus dure que du cuir. Au pire sa jambe le démangerait pendant vingt minutes et il boiterait un petit quart d'heure...

Le garde, tout d'abord surpris par la résistance de sa cible, hurla:


Si tu t'arrêtes pas je passe en létal!

Se hissant à l'aide de se bras , il parvint à se positionner couché sur le haut du mur, afin de se laisser tomber de l'autre côté. Il entendit un deuxième tir, mais cette fois il ne sentit rien. Il se laissa instinctivement tomber et vit dans sa chute Feyet à califourchon sur le mur, tenir un blaster. Il resta quelques secondes sonné, puis se releva péniblement. Sa jambe le tiraillait fortement, mais il parvint à se mettre debout, et tandis qu'il aidait Feyet à soulever la machine pour trouver un abri, il dit d'un sourire ironique et en même temps douloureux:

Il va vraiment falloir que tu t'améliores en levage de poids!!

Deux cadets immature avec un transpondeur Holonet, ou comment mettre des annonces pour le viagra entre deux parties du journal télévisé...




Coruscant, automne 17BBY

Quelques rayons solaires parvenaient à transpercer de leur chaleur le lourd voile nuageux qui couvrait la majeure partie de la Capitale pour venir réchauffer les artères froides et sombres des niveaux inférieurs. Deux jeunes humains en uniforme bleu traversaient abruptement la rue, manquant de se faire happer par un speeder un peu rapide.

Mordant dans une sorte de fruit violet de la taille d'une pomme, Feyet regardait Bastiaan faire avaler au chauffard ses bottes en cuir délavé, puis tout en souriant, vérifia l'heure. Ils n'étaient pas vraiment en avance.


Bastiaan, on va louper le début!!

Oui, j'arrive! Impatient! Où est-ce qu'on retrouve Meryn et sa copine?

Elles nous attendent devant je crois, ça fait la sixième fois qu'elle m'appelle, on va se faire tuer.

Ahah, détends-toi mec, elle est à toi, toute la Galaxie jusqu'à Terminus le sait!

J'ai pas été rat, j'ai réussi à ce que Merl l'accompagne.

Tu sais comment me faire plaisir!! Bon allons-y, un marin ne fait pas attendre sa proie!! Ahah!


Le duo pressa le pas en direction d'une artère plus grande pourvue d'un élévateur vers les niveaux supérieurs. Bastiaan et Feyet aimaient se balader dans la ville sale, prendre un verre et faire des rencontres, mais leur niveau social les éloignait vite de ces zones lorsqu'ils souhaitaient passer la soirée à un concert de musique classique en bonne compagnie.

L'avenue n'était plus qu'à une centaine de mètres lorsqu'au passage d'une ruelle mal éclairée, une voix rauque les héla.


Hey les jeunes, z'auriez pas un petit truc à fumer? Ou à boire? Ch'uis pas difficile v'savez.

Bastiaan s'arrêta. Il n'avait rien à fumer ni à boire, de l'étiquette militaire et de son rang incombaient bien des choses interdites. Cependant, il avait bien quelques pièces pour ce malheureux. D'une vif moue, il changea de direction et s'enfonça sur quelques mètres dans la ruelle où l'attendait péniblement un vieux Balosar en haillons.

Feyet avait tracé tout droit quelques instants, trop occupé à ne pas se faire écraser ou bousculé par la foule compacte et cosmopolite qui se dirigeait vers l'avenue principale du quartier, en quête de jeu, de boisson et de femmes.

Sortant un petit portefeuille en cuir de sa poche intérieure gauche, le cadet baissa la tête pour choisir une petite barrette de crédits, mais le contact froid d'une lame mal aiguisée contre sa trachée lui tira un rictus désagréable. Il s'était fait prendre comme un bleu.

Il leva la tête et vit quatre hommes pas du tout avenants, l'œil hagard, les vêtements salis par le temps, les cheveux gras trahissant un manque d'entretien, et un sourire sardonique en guise de bienvenue. Le Balosar âgé, dont un oeil était biomécanique, était tout à coup beaucoup moins inoffensif, et il lança, pour première semonce :


Allez, à poil mon gars, file nous tes groles et tes biffetons et on te fera pas trop de mal. Bouge toi le cul enflure!! Allez!

Ça ressemble à une menace.

C'en est une. T'as cinq secondes ou j'te taillade façon fruit de saison.

Je crains de ne pouvoir accéder à votre requête, monsieur.


Le Balosar parut un instant décontenancé, puis se ressaisit devant cet adversaire coriace. Un imbécile de plus dont le cadavre pourrirait dans des poubelles publiques. Se retournant à demie sans quitter l'Imperial des yeux, il lança à ses hommes :

R'gardez moi c'uilà. L'peut pas accéder à notre requête...

Rires gras antipathiques. Le Balosar se retourna violemment et d'un geste vigoureux, enfonça son couteau dans le ventre de l'infortuné. Enfin c'est ce qu'il croyait lorsqu'il attaqua.

Sa main fut stoppée en plein effort, par un bras bien plus fort que le sien. Bastiaan lui retourna le poignet, lui tirant un cri de douleur étouffé qu'accompagnait le craquement de l'os. La main mutilée lâcha le couteau, qui fut récupéré. D'un geste puissant, le Kuati entrava son adversaire au contact et lui enfonça d'un uppercut la lame dans la gorge. Complètement dépassé dans l'affrontement, le Balosar regarda l'Imperial le fixer tandis qu'il crachait irrésistiblement du sang pulsé par son cœur fatigué jusqu'à son cerveau où il n'arrivait plus. Il tomba à ses pieds, agonisant.

Restés relativement à l'écart, les trois hommes eurent un mouvement de recul devant leur chef trépassé, puis se ressaisirent et agrippèrent fermement leurs armes à énergie, décidés à en finir avec ce militaire à la noix qui les privait d'un meneur compétent.

Bastiaan lança une esquive, puis lança le couteau en direction d'un des trois énergumènes qui le prit de plein fouet dans le torse, le laissant gisant à terre, tandis que ses deux compatriotes ajustaient leur tir.

Trois détonations, et deux humains s'effondraient.

Les deux autres voleurs étaient morts, mais l'un des deux était un Rodien.

Bastiaan avait chuté sous le tir d'un fusil à boulons dans ses jambes. Ce genre de fusils à pompes artisanaux qui expulsaient à toute vitesse des morceaux de ferraille brûlants. La douleur atroce et l'odeur de chair brûlée qui suivirent lui firent perdre à moitié connaissance. Le son et l'image devenaient troubles. Il vit Feyet se baisser sur lui, commencer à crier, puis il se sentit porté, tiré jusque dans la rue adjacente. Des cris, la voix de son ami, le bruit d'une sirène, et puis le noir total.
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