- jeu. 5 févr. 2015 21:13
#15844
L'histoire. Tout ce qui était, est ou sera. Tout cela n'est que pure coïncidence. Aviez vous déjà pensé que les choses ne tenaient qu'a un fil ? Si un tir de droide n'avait pas un jour endommagé un vaisseau nubian, aurait on vu Dark Vador devenir l'apprentie de l'impératrice ? Aurait on alors connu autant de haine et de peur dans cette galaxie ? Peu importe que vous appeliez ça destin, coïncidence ou force. Vous ne devez être conscient que d'une chose. Vos actes, bons ou mauvais, auront des conséquences que vous ne saurez imaginer. Des conséquences inéluctables.
Chapitre Premier: L'Aube
« Qu'elle est belle cette petite ! Un ange ! Vous avez fait une merveille »
**
Le bruit était horrible. Un sifflement strident envahissait l'air avant qu'un bruit de tonnerre ne vienne vous abrutir les oreilles. L'odeur est ignoble. Un mélange de poussière et de chaire carbonisé. A chaque bouffée d'air, un goût de terre vous prend littéralement. Le sol tremble, vous projetant au sol, impuissant. Et ce bruit...Comme une infernale cadence. En ouvrant les yeux, si vous en aviez le courage, vous auriez vu l'enfer à l'état pur. Des bâtiments en flamme, des rues jonchaient de cadavre, des rivières de sang venant jusqu'à vos pieds. Les corps sont défigurés, certain brûlant encore. Un cri, inhumain vous fait brutalement vous retournez. Un homme court. Des flammes parcourt son corps. Ces cris reflètent à peine la douleur qu'il ressent, et l’horreur qui vous saisit. Il finit par tomber dans une marre de sans, apportant un cadavre de plus. L'enfer. Les cris, le tonnerre, les morts...Un cauchemars réel. Imaginez vous, enfant, vous réveillez dans un tel cataclysme. Imaginez-vous chercher vos parents du regard, et ne voir que leurs cadavres. Votre maman refusant de se réveiller. Vos pleurs s'entendant à peine entre deux explosions et le sang commencer à salir votre innocente robe blanche.
C'était comme ça qu'était née la vrai Alayna Mikerley. Bien sûr, elle avait eu une vie avant tout ça, mais qui pouvait prétendre que la vie restait la même après un tel désastre ? Non, la Alayna d'aujourd'hui était née là, à Hanna, tenant dans ses bras le cadavre encore chaud de sa défunte mère. A force d'entendre le rythme des explosions elle avait perdu le sens du temps. Était elle resté quelques secondes ? Des minutes ? Des heures ? La jeune fille n'en savait rien. Elle s'en fichait. Elle ne faisait que pleurer toute les larmes de son corps. Ses yeux la brûlaient, mais elle s'en fichait. Elle sanglotait, oubliant même qu'autour d'elle le drame continuait. Ça aussi elle s'en fichait. Tout ce qu'elle voulait elle, c'était revoir sa mère sourire. Voir son père se réveiller et la prendre dans ses bras. Dans ses yeux pleins de larmes se lisait son espoir de les voir se relever, et pourtant, tout ce sang lui faisait peur. Elle était terrorisée. Et si...ils ne se réveillaient pas ? Si ils l'avaient abandonné ? L'enfant ne pouvait même pas l'imaginer. Pouvait on ne pas se réveiller ? Elle avait peur. Tellement peur. Elle pleurait, encore et toujours. Elle continua de pleurer pendant une éternité, ne remarquant même pas que le tonnerre avait disparu. D'épuisement, elle finit par somnoler auprès de ses parents, l'odeur de la chair grillé ne la gênant même plus. Ce fut là, blottie contre deux cadavres refroidissant qu'une troupe de secouristes improvisés la trouvèrent. Les cris de la fillette furent à glacer le sang quand une jeune femme l'attrapa pour l'emmener.
« Maman !! »
Elle s'était débattue, oui. Griffait, mordu et même frappait. Tout ce que maman lui avait interdit. Mais elle ne voulait pas la quitter. Pas alors qu'ils dormaient encore tout les deux. Non, elle ne voulait pas ! Mais quand on à six ans, peu importe que l'on griffe, que l'on tape. Peu importait qu'elle, elle ne veuille pas. La secouriste la pris dans ses bras. Et la fillette sanglota, encore. On l'avait abandonné. Ces parents ne se réveillait pas, il la laissait partir. Elle était seule. Seule et terrorisée, dans un monde brûlant de toute pars. Seul dans un cauchemars qu'aucun enfant ne devrait jamais faire.
Voilà la naissance d'Alayna, telle qu'on la connaît aujourd'hui. Telle qu'elle est. Bien sur, au fil du temps, elle avait compris. Ses parents ne l'avaient pas abandonnée. On lui avait pris. Quelqu'un lui avait fait peur. Quelqu'un l'avait rendu seule. Il lui fallut des années pour comprendre tout cela. Et quelque part au fond d'elle, des choses changeait constamment. Oui, en arrivant à quinze an, on changeait, tout le monde lui avait dis. Mais c'était autre chose. Depuis ses six ans, l'image des corps décharné de ses parents restaient sur sa rétine chaque fois qu'elle voulait dormir. Chaque nuit, elle rêvait de ce jour. Elle en avait assez. A l’intérieur, un voix lui murmurait. On lui avait fait mal. Très mal. On l'avait changé. Jamais elle ne voulait que cela se répète. Jamais cela ne devait se reproduire !
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Le bruit était horrible. Un sifflement strident envahissait l'air avant qu'un bruit de tonnerre ne vienne vous abrutir les oreilles. L'odeur est ignoble. Un mélange de poussière et de chaire carbonisé. A chaque bouffée d'air, un goût de terre vous prend littéralement. Le sol tremble, vous projetant au sol, impuissant. Et ce bruit...Comme une infernale cadence. En ouvrant les yeux, si vous en aviez le courage, vous auriez vu l'enfer à l'état pur. Des bâtiments en flamme, des rues jonchaient de cadavre, des rivières de sang venant jusqu'à vos pieds. Les corps sont défigurés, certain brûlant encore. Un cri, inhumain vous fait brutalement vous retournez. Un homme court. Des flammes parcourt son corps. Ces cris reflètent à peine la douleur qu'il ressent, et l’horreur qui vous saisit. Il finit par tomber dans une marre de sans, apportant un cadavre de plus. L'enfer. Les cris, le tonnerre, les morts...Un cauchemars réel. Imaginez vous, enfant, vous réveillez dans un tel cataclysme. Imaginez-vous chercher vos parents du regard, et ne voir que leurs cadavres. Votre maman refusant de se réveiller. Vos pleurs s'entendant à peine entre deux explosions et le sang commencer à salir votre innocente robe blanche.
C'était comme ça qu'était née la vrai Alayna Mikerley. Bien sûr, elle avait eu une vie avant tout ça, mais qui pouvait prétendre que la vie restait la même après un tel désastre ? Non, la Alayna d'aujourd'hui était née là, à Hanna, tenant dans ses bras le cadavre encore chaud de sa défunte mère. A force d'entendre le rythme des explosions elle avait perdu le sens du temps. Était elle resté quelques secondes ? Des minutes ? Des heures ? La jeune fille n'en savait rien. Elle s'en fichait. Elle ne faisait que pleurer toute les larmes de son corps. Ses yeux la brûlaient, mais elle s'en fichait. Elle sanglotait, oubliant même qu'autour d'elle le drame continuait. Ça aussi elle s'en fichait. Tout ce qu'elle voulait elle, c'était revoir sa mère sourire. Voir son père se réveiller et la prendre dans ses bras. Dans ses yeux pleins de larmes se lisait son espoir de les voir se relever, et pourtant, tout ce sang lui faisait peur. Elle était terrorisée. Et si...ils ne se réveillaient pas ? Si ils l'avaient abandonné ? L'enfant ne pouvait même pas l'imaginer. Pouvait on ne pas se réveiller ? Elle avait peur. Tellement peur. Elle pleurait, encore et toujours. Elle continua de pleurer pendant une éternité, ne remarquant même pas que le tonnerre avait disparu. D'épuisement, elle finit par somnoler auprès de ses parents, l'odeur de la chair grillé ne la gênant même plus. Ce fut là, blottie contre deux cadavres refroidissant qu'une troupe de secouristes improvisés la trouvèrent. Les cris de la fillette furent à glacer le sang quand une jeune femme l'attrapa pour l'emmener.
Elle s'était débattue, oui. Griffait, mordu et même frappait. Tout ce que maman lui avait interdit. Mais elle ne voulait pas la quitter. Pas alors qu'ils dormaient encore tout les deux. Non, elle ne voulait pas ! Mais quand on à six ans, peu importe que l'on griffe, que l'on tape. Peu importait qu'elle, elle ne veuille pas. La secouriste la pris dans ses bras. Et la fillette sanglota, encore. On l'avait abandonné. Ces parents ne se réveillait pas, il la laissait partir. Elle était seule. Seule et terrorisée, dans un monde brûlant de toute pars. Seul dans un cauchemars qu'aucun enfant ne devrait jamais faire.
Voilà la naissance d'Alayna, telle qu'on la connaît aujourd'hui. Telle qu'elle est. Bien sur, au fil du temps, elle avait compris. Ses parents ne l'avaient pas abandonnée. On lui avait pris. Quelqu'un lui avait fait peur. Quelqu'un l'avait rendu seule. Il lui fallut des années pour comprendre tout cela. Et quelque part au fond d'elle, des choses changeait constamment. Oui, en arrivant à quinze an, on changeait, tout le monde lui avait dis. Mais c'était autre chose. Depuis ses six ans, l'image des corps décharné de ses parents restaient sur sa rétine chaque fois qu'elle voulait dormir. Chaque nuit, elle rêvait de ce jour. Elle en avait assez. A l’intérieur, un voix lui murmurait. On lui avait fait mal. Très mal. On l'avait changé. Jamais elle ne voulait que cela se répète. Jamais cela ne devait se reproduire !