L'Astre Tyran

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By Thahp Muthu
#26237
Centre médical de la cité principale, an 19 du calendrier impérial

Les infirmières et la variété de spécialistes médicaux que le centre médical renfermait rendaient la traversée de l’entrée principale à l’aire d’urgence quasi impossible, tellement ils s’affolaient d’une chambre à une autre, créant un trafic presque impénétrable, un mouvement effréné qui induisait ironiquement en l’immobilisme. Certes, le bâtiment avait la réputation d’être un endroit mouvementé comme l’aurait été n’importe quelle centrale accueillant des malades, des blessés de guerre et des survivants d’à travers toute la galaxie et plus loin encore. Néanmoins, les choses semblaient être différentes en ce jour où le monastère du Paisible-Étang avait affecté son abbé aux soins d’un Rodien en provenance d’une navette spatiale en provenance du Dédale de Rimma. Sans prévenir, une unité médicale s’était posé dans l’aire d’atterrissage avec une missive prioritaire faisant passer la victime devant tous les autres malheureux de l’urgence. Tout de suite, un message était parvenu à l’ordre occupant le Paisible-Étang lui demandant de dépêcher son abbé qui était reconnu comme le meilleur guérisseur vivant sur Ithor. Étrangement, bien que ce guérisseur surpasse les autres soigneurs de son peuple, il avait toujours préféré cultiver le savoir rattaché à son art dans la paix de son ordre religieux pour ne former que quelques spécialistes de temps à autres. Or, ce jour était spécial comme on avait demandé à Thahp Muthu de se déplacer au centre médical, comme l’équipe de médecins se voyait impuissante dans cette situation et comme il n’aurait pas été pensable d’amener la victime au monastère.

Quand le jeune guérisseur pénétra la zone de quarantaine que les Ithoriens ne montaient que très rarement vu leur savoir avancé en pathologie, il ne put qu’être surpris du spectacle et intrigué par le regard des chirurgiens obnubilés par leur patient. L’air à l’intérieur du dôme de plastique était lourd, comme si les molécules d’oxygène étaient gênées par l’opération et la nature du mal et préféraient quitter la pièce toutes en même temps. Bien que Thahp eut voulu en faire autant, il s’avança vers la table de chirurgie où il fut mené par une infirmière au sarrau taché de sang violacé. Quand il fut assez près du Rodien de sexe mâle pour voir clairement son abdomen ouvert par seule la précision des médecins d’Ithor, ce sur quoi il posa ses yeux ne quitta jamais sa mémoire. Si les mots de sa langue eurent été suffisants pour décrire le mal qui troublait cet homme, la description qu’ils en auraient faite ressemblerait à ceci.

Comme un nœud dans les boyaux qui étaient normalement chargés d’assurer la digestion, une masse noirâtre aux reflets pourpres s’élevait à environ un décimètre de la cage thoracique du patient, heureusement pour lui, inconscient. Bien qu’il y eut un fluide qui semblait circuler à l’intérieur de la masse, Thahp ne put être totalement sûr que ce liquide ait été du sang, comme rien dans cette région ne paraissait être absolument naturel. La masse en question avait l’apparence d’une douzaine de tumeurs voraces qu’on aurait polies et teintes d’une couleur ébène profonde. Aussi, la chose émettait des sons qui troublaient les chirurgiens au point que certains d’entres eux échappèrent leur scalpel ou même quittèrent la pièce, qu’on relayait par d’autres plus ignares du mal qui possédait la zone de quarantaine. Une sorte de grincement se fit entendre quand Thahp regardait l’autopsie singulière du sujet qui avait eu probablement beaucoup de mal à se rendre ici.

Si le jeune moine n’avait jamais vu de telle affliction par le passé, il ne savait encore moins nommer la chose par ce qui aurait été, possiblement, le nom que lui aurait donné celui qui avait infligé un tel fardeau. Dans l’espace environnant le patient les gens semblaient être malades, comme profondément écœurés par la vie elle-même. Comme s’ils auraient voulu l’abandonner. L’énergie qui émanait de la maladie semblait aussi altérer les courants électromagnétiques à proximité ce qui se traduisait par des instruments médicaux qui perdaient complètement la carte. Même, une infirmière cria en suppliant qu’on lui retire son dispositif auditif qui lui permettait de communiquer avec la centrale d’urgence. En effet, elle laissait croire que ce dernier produisait des sons trop stridents et demanda à être alitée tellement le choc fut brutal. Thahp, fortement déstabilisé par le chaos dans lequel il se trouvait décida de prendre la situation en main.

- Ceux qui ne supporteront pas cette opération doivent quitter la zone de quarantaine et rentrer chez eux. Il ne sera pas nécessaire de passer par la désinfection.

Thahp sursauta quand il vit les doigts du patient bouger légèrement et les minuscules paupières transparentes du Rodien vibrer un tantinet. Le guérisseur sentit son cœur se resserrer et ne put faire autrement que de s’accroupir près de la tête de l’alien que le mauvais soir n’avait pas épargné aujourd’hui. Thahp pris dans ses longs doigts la minuscule main du patient et activa son traducteur électronique. Sa voix profonde et rauque se fit entendre plus clairement que le bip des appareils médicaux maintenant désuets. Le Rodien était conscient.

- Je suis ton ami et aimerais te chanter une chanson pour que tu puisses rentrer chez toi, mon frère. Tu devrais sentir l’anesthésiant que tu aurais dû sentir en rentrant ici.

Visiblement la chose qui vivait en son abdomen avait neutralisé les puissants sédatifs qu’on avait administrés au corps de l’alien, ce qui signifiait que le Rodien avait été parfaitement conscient de chaque seconde passée dans la salle d’opération. Minutes qui lui firent regretté d’être un jour venu au monde tellement la douleur avait déformé et effacé chaque instant de joie qu’il eut pu connaître dans sa vie. Quand ce dernier gémit pour ce qui aurait pu être la dernière fois, Thahp commença le chant qui lui avait promis.

Du ventre chaud de ta Mère
Tu as pris une forme digne et belle
Afin qu’elle prenne soin de toi
Dans cette vie
Dans l’amour et la paix


C’est alors que ses immenses cavités vocales s’élargirent en une centaine de petits orifices de chair laissant entrevoir l’espace humide du grand tube de sa gorge. Augmentant d’au moins une fois et demie le volume de sa poitrine et de sa trachée en T, les grands courants d’air en provenance de ses poumons faisaient vibrer les millions de minuscules poils et fibres qui tapissaient son appareil respiratoire et vocal. Comme le vent qui s’élève, comme un raz-de-marée qui prend naissance au large, comme un orage qui s’abat sur un ciel calme sans crier gare, l’énergie, la température et l’air et l’espace de la zone de quarantaine sembla se mouvoir. Comme en suspension dans le temps, les appareils électroniques cessèrent d’émettre leurs bruits naturels et les deux médecins toujours présents reculèrent d’un pas, se couvrant les oreilles. Les notes produites par Thahp étaient longues comme l’histoire du monde et prenaient naissance dans la première graine ayant fleurie dans le ventre de la Jungle Mère. La mélodie qu’il chantait lui avait été apprise par les étoiles et le clair-de-lune. Mais pour une personne dont la fréquence vibratoire était trop différente de celle que Thahp choisie, les sons émis par le guérisseur ne parurent qu’être le démarrage des moteurs d’un destroyer galactique.

Quand la masse noire fut percutée par les infrasons porteurs de la mélodie de la déesse d’Ithor, caressée contre son gré par sa main féminine et bienveillante, elle changea progressivement de couleur sur une durée qui semblait être de quelques minutes seulement. Le pourpre de son reflet parut s’estomper et perdre de son éclat, alors que le noir profond qui la remplissait se changea peu à peu en une non-couleur, un liquide transparent comme l’eau d’un ruisseau. Quand le Rodien cria de douleur en se redressant, Thahp eut à peine le temps de poser sa main sur son thorax qu’un chirurgien poussé par l’instinct planta un scalpel dans la poche d’eau qui pesait sur le corps ouvert du patient. Bien que Thahp eut voulu l’arrêter, le liquide qui exerçait une terrible pression sur le globe transparent tomba sur le sol sans que personne ne puisse le contenir. Bouche bée, Thahp ne sut ni faire de reproche au médecin qui avait commis, à première vue, un geste impulsif et dépourvu de sens médical, ni dire quoi que ce soit. Le Rodien retomba sur son lit, libéré, et le nacre qui lui parcourait encore les veines s’écoula par les veines que ses maux avaient déchirées.

- Vite, toute l’équipe médicale ! Refermez cet homme avant qu’il n’y ait plus de sang en dehors qu’en dedans !

Thahp fit un pas en arrière, en fermant les yeux et en respirant. Quand il les rouvrit, il vit le Rodien le regarder une seconde, avant que ce dernier ne referme paisiblement les yeux. Il était vivant, grâce à lui et à cette équipe médicale qui, même face à l’adversité complète, avait agit dans la mesure de leurs connaissances et fait preuve d’humilité en appelant quelqu’un de l’extérieur. La reconnaissance était le mot de l’heure et le repos, lui, serait bien mérité.

Quand le moine Muthu discuta de cette péripétie avec son maître, celui-ci rit à la vue de l’air traumatisé de son disciple qui, visiblement, avait été marqué profondément par ce à quoi il venait de faire face. Quand Thahp lui demanda quelle était la nature de ce mal, voici ce que le vieil Ithorien lui répondit :

- Ce que tu as vu aujourd’hui est le mal qui se saisit d’un corps lorsque l’âme part voguer sur une mer trop profonde. Bien que cet homme pensait avoir l’embarcation – le savoir – nécessaire pour dompter ses vagues, la mer eut raison de lui et l’avala dans ses profondeurs. Un individu qui recherche toujours davantage de pouvoir et oublie que le pouvoir est ici et maintenant, se retrouve vulnérable face à une menace qu’il a lui-même créée et qui le consumera de l’intérieur. Ce que cet homme exigea de lui-même, la voie spirituelle qu’il choisit et la puissance qu’il convoitait n’auront été qu’un mirage et la puissance qu’il acquit, avec laquelle il causa plus de mal que de bien, finit par réclamer sa part du marché. Tu devrais en rire, car c’est l’histoire du sage qui regarde le doigt qui pointe la lune, en pensant avoir trouvé le véhicule de la puissance, au lieu de regarder la lune elle-même ! C’est l’histoire du Sith et du Jedi qui se parlent de la même chose, mais s’entretuent. Finalement, c’est pour ces raisons que tu dois cultiver l’attention et l’humilité afin de voir le mal lorsqu’il surgit en toi à chaque seconde. Allez, viens marcher avec moi maintenant, reposons-nous.


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