L'Astre Tyran

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Règles du forum : Lorsque vous racontez vos récits, évitez de faire intervenir des personnages de la saga officielle. Ayez également le respect des œuvres de leurs auteurs respectifs et considérez ces fan-fictions comme des moyens de développer l'univers autour du jeu.
#27700
DRAKELL 82
Chroniques d'un clone différent






Relations

  • Vestiges de l'Empire ■■■■■■■■■■Méfiance
  • Nouvelle République ■■■■■■■■■■Méfiance
  • Nouvel Ordre Jedi ■■■■■■■■■■Neutre
    • Hayley R'izzan ■■■■■■■■■■Amitié
    • Quinlan Vos (PnJ de faction) ■■■■■■■■■■Respect
    • Gwindor Morelion ■■■■■■■■■■Méfiance
  • Nouvel Ordre Sith ■■■■■■■■■■Mépris
    • Darth Krayt ■■■■■■■■■■Mépris
    • Darth Lyria ■■■■■■■■■■Respect
    • Darth Naego ■■■■■■■■■■Respect
    • Mya Tellis ■■■■■■■■■■Méfiance
  • Crime Galactique ■■■■■■■■■■Méfiance
    • Ciaphas Cain (+PnJ) – ■■■■■■■■■■Respect (via Frankie Werkx)
  • La GuildeInconnu
  • Cercle des Cendre-NésInconnu



Chronologie des RP

  • L'avenir (feat. Hayley R'izzan) [Terminé]
      Après avoir recherché, trouvé et tué son Maître (cf. série de RP "Première chasse" par Darth Oxious), Darth Voïdh abandonne son nom sith, reprend son nom de naissance et décide de mener sa propre destinée, hors des dogmes étriqués et simplistes de l'Ordre.
  • L'aide arrive parfois par là où on ne l'attend pas (feat. Gwindor Morelion) [Terminé]
      Décidé à contribuer au rétablissement de l'Équilibre, Drakell 82 se rend au Temple Jedi de Coruscant. Il y rencontre le Grand Maître du Nouvel Ordre Jedi, lui expose ses plans et propose son aide. Morelion le met sur la piste de Mya Tellis, Jedi disparue.
  • [Trame] Aux Portes de la Folie (by Rédemption) [En cours]
      Rencardé par un pauvre Rodien qu'il avait capturé, Drakell se rend sur Helska 4, à la frontière de la Galaxie, pour explorer un lieu mystérieux. Il découvre un monolithe qui semble renfermer quelque chose.
  • [Teyr] Remuer le sable [Terminé]
      Comme convenu avec Gwindor Morelion, Drakell se lance sur les traces de Mya Tellis et Isabo Daerenth. Il commence là où lui a été indiqué un crash.
  • Fouiller la poussière (feat. Mya Tellis + Darth Krayt) [Terminé]
      Les recherches de Drakell l'amènent vers Korriban. Il est convaincu que Mya Tellis s'y trouve, et que Darth Krayt l'a prise sous sa coupe. Il s'y rend afin d'accomplir sa tâche. Il y trouve une mystérieuse Darth Ranath, apprentie du Seigneur Noir des Sith.
  • La maison a toujours raison, 1 (feat. Ciaphas Cain) [Terminé]
      De passage sur Nar Shaddaa, Drakell ne révèle rien à ses équipiers quant à la raison de leur venue. Frankie Werkx cherche un moyen de gagner de l'argent et finit par trouver. Un casino, une chambre forte bien fournie et une équipe, pour un braquage de haut vol.
  • La maison a toujours raison, 2 (feat. Ciaphas Cain et Misha Droan (PnJ)) [Terminé]
      Après avoir recruté tous les membres de leur équipe, Frankie Werkx, Chris Wilton et Aeria Nasheï procèdent aux préparatif préalables au casse qu'ils entreprennent.
  • La maison a toujours raison, 3 (feat. Ciaphas Cain et Misha Droan (PnJ)) [Terminé]
      L'équipe au complet, les derniers préparatifs effectués, la fête peut commencer. Frankie et ses complices sont sur le point de faire le plus gros coup de mémoire de Hutt. Un casse légendaire.
  • Demie réussite [Terminé]
      En possession d'informations sur Mya Tellis, Drakell 82 retourne au Temple Jedi pour les livrer au Grand Maître de l'Ordre. Il est reçu par Quinlan Vos, et lui délivre les informations.
  • « Bonjour, c'est pour un dépôt » (feat. [b]Ciaphas Cain (PnJ) [En cours]
      Frankie et Iris se chargent de l'aurodium volé au casino. Ils trouvent un receleur, chez qui ils le cachent en attendant de pouvoir le vendre.
Modifié en dernier par Drakell 82 le mar. 18 juil. 2017 20:04, modifié 18 fois.
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By Drakell 82
#27971
ImageDès en sortant du Temple Jedi et de son entrevue avec Gwindor Morelion, Drakell envisageait de commencer ses recherches. Il devait trouver Mya Tellis et Isabo Daerenth.

Tellis avait été une Jedi, et d'après Morelion s'était "égaré". Drakell en déduisait qu'elle avait basculé. Il ne voyait pas quelle autre raison pouvait pousser une Jedi, un Chevalier, à ne plus donenr signe de vie, si ce n'était un danger direct pour sa vie. Et Drakell l'avait vu de ses propres yeux, un Sith – ou tout du moins un adepte du Côté Obscur – n'aurait que peu de chances d'éviter un affrontement avec un Jedi en en rencontrant un. Le Grand Maître Gwindor Morelion lui-même ne cachait pas son désir de les éliminer l'arme à la main. Curieux comportement de la part d'un Jedi.

Mais il n'avait pas le temps pour les considérations quant au positionnement de l'Ordre entier. Il avait deux objectifs, il devait se concentrer dessus.
Si les déductions de Drakell étaient juste, Mya Tellis avait donc basculé. Que lui était-il arrivé, pour ainsi se dévoyer du Code Jedi ? Et qui était cette Isabo Daerenth qui la suivait, et que Morelion voulait aussi trouver ? Son apprentie ? Son Maître ? Difficile de le deviner sans base d'informations.

Toujours était-il qu'il se devait de les retrouver. La mission était loin d'être impossible. Il avait bien retrouvé Oxious – avec l'aide d'Hayley, certes – alors qu'il était affaibli et isolé. Pourquoi n'arriverait-il pas à localiser deux êtres, même en cavale ? Il lui suffirait de fournir les bons efforts.

Mais il avait un problème non négligeable. Il n'avait pas de vaisseau. Il se trouvait obligé d'utiliser des vols où il payait son billet au plein tarif. Pour un voyage ponctuel, ça ne posait pas de problème, mais il n'aurait pas toujours la possibilité de le faire, surtout de manière répétée ou pour se rendre sur un monde loin des routes spatiales. Il lui fallait un appareil, et il savait comment en trouver un. Et ça se passait dans les Bas-Fonds.





Image Les niveaux inférieurs de Coruscant étaient les plus mal famés. La lumière naturelle de l'astre du système n'y parvenait plus depuis d'innombrables années, et ils n'étaient plus éclairés que par des lumières artificielles tantôt d'un blanc blafard tantôt aux couleurs criardes. On y trouvait pas les fastes des quartiers fortunés, ni même ceux des quartiers modestes. L'humidité et la pollution atteignaient des niveaux sans comparaison. Le nombre de sans-abris était important, et la misère crasse omniprésente. C'était le lieu de tous les vices et de toutes les substances licites ou non. On y vendait tout ce qui pouvait se trouver, tout ce qui pouvait apporter un peu de joie de quelque sorte que ce soit. Pièces détachées, produits pharmaceutiques périmés, solvants, épices et drogues, boissons prohibées, alcool frelaté, armes de toutes sortes… peu importe ce que vous voulez, quelqu'un pourra vous le fournir.

Et ce dont Drakell avait besoin, c'était d'un vaisseau. De préférence pas trop cher, assez maniable et possédant assez d'armement pour se défendre.Il était évidemment très facile de trouver un appareil au marché noir, mais il s'agissait souvent de vaisseaux volés, et il fallait compter des frais supplémentaires pour en faire changer les codes d'identification.
Une autre solution consistait à trouver quelqu'un qui possédait un vaisseau et accepterait de faire équipe. Il mettrait son appareil à disposition, et éventuellement serait le pilote attitré de cette association.

Au détour d'une rue, Drakell se fit alpaguer par un dealer.


    « Hé mec, tu cherches de quoi planer ?
    C'est effectivement quelque chose qui l'intéresse.
    De quoi as-tu besoin, dis-moi ? Ryll, glitter, bâtons de la mort, quelque chose de plus exotique ?
    Il lui faut un vaisseau.
    Mec, c'est pas mon rayon, ça. Moi c'est la dope, je te dis.
    Juste un vaisseau. »

Le dealer s'éloigna en grommelant au Khommite – lui sembla-t-il – d'aller se faire enluminer. Drakell continua ses recherches, mais à peine quelques pas furent parcourus qu'il fut arrêté par une suite de notes mélodieuses qui juraient dans l'ambiance désordonnée du quartier.
Il se tourna et se trouva face à un être d'une espèce dont il n'avait encore jamais rencontré de représentant. Ce être avait un teint gris-vert, de grands yeux noirs et un nez et des oreilles pointus. Le bas de son visage ne comportait pas de bouche visible mais une poignée de tentacules qui pendaient en lieu et place d'appareil buccal.
L'alien émit de nouveau quelques notes, mais devant l'incompréhension manifeste du Khommite adressa à ce dernier un signe lui indiquant de patienter. En un instant il sortit d'un petit sac à sa ceinture un masque dans lequel il engloutit ses tentacules faciaux. Aussitôt il put s'exprimer en Basic, d'une voix synthétique que fournissait un vocaliseur.


    « Pardonnez-moi, j'oublie souvent que beaucoup d'espèces ne peuvent comprendre le Khilese… J'ai entendu votre courte conversation avec ce criminel, bien malgré moi…Il se trouve que je suis en possession d'un vaisseau, et votre situation et la mienne pourraient nous permettre de trouver un terrain d'entente. Mais pour cela, trouvons un endroit où parler. »

Drakell se contenta de hocher la tête affirmativement et suivit l'inconnu dans une rue plus étroite, jusqu'à l'arrière-cour d'une boutique abandonnée.

    « Maintenant… expliquez-vous. Qu'avez-vous à proposer ?
    Il vous faut un vaisseau, j'en possède un. Je suis transporteur, et mon client m'a planté. Malheureusement, j'ai déjà essuyé des coups durs ces derniers temps. Ce voyage était un peu la dernière chance, le tout pour le tout. Maintenant, j'en suis bon pour trouver un autre moyen de gagner ma vie.
    Vous proposez donc de nous associer ?
    Je vous propose de vous servir de pilote. En échange de quoi vous me paierez.
    Drakell passa une main rêveuse sous son menton. L'inconnu allait vite en besogne, mais il était malin. Il existait un réel moyen pour lui de s'en sortir, il voulait l'exploiter. Mais Drakell ne pouvait se permettre de payer un pilote particulier. Il avait besoin d'un appareil en permanence, pas seulement quand il pourrait payer. Il avait une idée.
    D'après ce que vous dites, vous êtes dans une période noire. Il se peut qu'une autre solution règle vos problèmes. Il exhiba sa certification de chasseur. Son nom est Drakell 82, et il est chasseur de primes. Son problème est qu'il ne possède pas de vaisseau, et il en a impérativement besoin. Mais ce métier est plein d'incertitudes, et il arrive que ça ne paye pas. Mais lorsque ça paye, les sommes sont intéressantes. Voilà donc ce que Drakell propose : servez-lui de pilote sur ce prochain voyage. Cela vous permettra de réfléchir. Ensuite, vous pourrez dire à Drakell si vous préférez arrêter là ou continuer. Si vous n'êtes pas intéressé, il vous paiera et nous nous quitterons. Mais si vous voulez poursuivre, Drakell s'associera avec vous. Nous partagerons les gains à part égale, ainsi que les charges liées à l'entretien du vaisseau. »

L'inconnu sembla réfléchir, bien qu'il fut difficile de dire exactement ce qu'il pensait, derrière ce regard noir et vide, et ce visage qui manquait de traits qui puissent trahir une quelconque émotion. Drakell faisait l'expérience de ce que vivaient ceux qui pouvaient avoir à faire à lui et son flegme.
Après un moment, l'alien au masque tendit une main à Drakell.


    « Très bien. Je marche. Un voyage, puis on en reparle. »

ImageLes deux se serrèrent la main et continuèrent à discuter. Car après avoir parlé affaires, ils réalisèrent qu'ils ne savaient strictement rien l'un de l'autre, hormis que l'un cherchait un vaisseau et que l'autre en possédait un. Les présentations furent faites, et ils marchèrent vers le dock où le vaisseau en question était amarré.

C'est de cette manière que Drakell apprit que son nouvel équipier se nommait Haro Reeven, qu'il était un Khil, et qu'il n'avait de préférence ni pour l'Empire, ni pour la République, ni aucun autre gouvernement, tant qu'on ne l'empêchait pas de travailler. C'était pour cela qu'il possédait deux ID, un impérial et un républicain, qui lui permettaient de voyager partout, présentant l'un ou l'autre selon les relations possiblement tendues ou détendues entre le régime en place et les autres.

Drakell apprit encore beaucoup de choses sur Haro, sur son espèce, sur son monde natal. Ils arrivèrent au dock. L'appareil se tenait là, comme promis. Un YT-1930 de la CTC, en parfait état, comme neuf. Sa forme centrale en soucoupe, ses deux mandibules avant et la forme de ses soutes arrières ne permettaient aucune erreur quant à l'identification du modèle. Un cargo léger comme savait en faire la compagnie corellienne, facilement modifiable, très fiable et robuste.


    « Voilà, le Ermech. C'est le nom d'un de nos dieux, qui protège les voyageurs et les marchands. Il en a connu des vertes et des pas mûres, mais c'est une bonne machine, solide… J'espère que vous vous sentirez bien à bord. »

Drakell n'avait pas les moyens de faire le difficile, mais il se garda bien de l'avouer. Il monta à bord comme il y avait été invité et découvrit l'intérieur du vaisseau avec satisfaction. L'appareil était parfaitement entretenu, comme s'il n'avait jamais servi, à l'image de son aspect extérieur. Haro se montrait particulièrement soigneux et Drakell le fit remarquer.

    « Je le bricole moi-même. Indispensable si on veut éviter les grosses dépenses chez des mécaniciens peu regardants sur l'honnêteté.
    Avez-vous d'autres talents ?
    Hé bien… je suis assez bon artilleur, mais je suis bien meilleur pilote. Je connais les routes commerciales sans faute, ainsi que beaucoup de routes annexes et un bon paquet d'autres que très peu connaissent, ce qui fait de moi un bon navigateur. J'ai deux ou trois notions en systèmes informatiques, mais je n'ai – à mon grand regret – jamais eu le temps de vraiment m'y intéresser… et je pense que c'est tout. »

C'était bien assez aux yeux du Khommite, qui n'aurait jamais su comment faire décoller à lui seul un tel appareil.

Les deux nouveaux associés décidèrent de poursuivre leur discussion autour d'un repas. Ils se préparèrent quelque chose rapidement à la cambuse du bord. Un plat de viande en sauce pour Drakell et un simple jus de légumes pour Haro.

Installés à table, ils échangèrent quelques mots concernant leurs espèces respectives, puis en vinrent au fait.


    « Où aviez-vous besoin d'aller, pour rechercher un appareil et un pilote ?
    Teyr, dans les Colonies du Sud. C'est un monde que Drakell n'a jamais visité.
    Hmmm… vous n'êtes pas un touristes, alors qu'est-ce qui vous pousse jusque là-bas ?
    Un travail. Il doit retrouver deux personnes, et la piste commence là-bas.
    Dois-je m'attendre à du danger ?
    Théoriquement non. Pas pour vous ou le vaisseau, si c'est ce qui vous inquiète. Drakell sera le seul à être exposé. Sauf si vous désirez l'aider. »

Haro se gratta le nez puis haussa les épaules. Il avait du temps devant lui avant de décider.

Ils terminèrent leur repas en silence, car pour se nourrir, le Khil devait retirer son masque afin de pouvoir utilise ses tentacules, qu'il appelait "hullepi" et servaient à la fois d'organes respiratoires et vocaux, et d'appareil buccal.

Un peu plus tard, Haro montra sa cabine à Drakell, qui s'installa pendant que le Khil préparait le vaisseau au départ. Ils quittèrent Coruscant moins d'une heure plus tard, mettant cap sur les Colonies du Sud.


Obtention d'un nouveau PnJ : Haro Reeven
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By Drakell 82
#28142
La Ville-Moyenne, Taris
Secteur Ojoster, Bordure Extérieure.
22h30, heure locale




ImageCela faisait tout juste deux heures qu'ils avaient posé leur vaisseau sur Taris. La Ville-Moyenne était un endroit tout juste fréquentable, pas aussi malfamé que la Ville-Basse, mais loin d'être aussi fortunée que la Ville-Haute. La faune était clairement très différente de l'une à l'autre, mais ici c'était plus homogène. Les malfrats avaient un brin plus de classe, et les citoyens étaient propres. Malgré tout, Taris serait toujours Taris.

À peine arrivés, Drakell et Haro avaient démarré leur séjour – qui se voulait court – par se trouver une chambre. Les hôtels étaient bien plus chers que les petites chambres que louaient certaines cantinas, mais ils avaient au moins l'avantage de ne pas être des coupe-gorges. Certains établissements dont la vocation première était le débit de boisson et le service de nourriture étaient le terrain de jeu favori des détrousseurs, qui attendaient que les occupants des chambres soient bien endormis pour les dévaliser de leurs biens. Et il arrivait que cela tourne mal.

Les deux associés avaient donc un endroit où passer la nuit, ils pouvaient vaquer aux occupations qu'ils s'étaient fixées. En particulier l'une d'elles : trouver un collaborateur de plus. Deux, c'était bien, mais Haro – s'il était un excellent pilote – n'était pas un agent de terrain. Pour ainsi dire, il craignait même les affrontements, ce qui était tôt ou tard inévitable dans le métier. Mais qu'à cela ne tienne, ils trouveraient une solution. Et en guise de solution, il leur fallait quelqu'un, si possible expérimenté, ou tout au moins talentueux. Au minimum qu'il sache tenir un blaster et tirer sur une cible sans la rater conviendrait à Drakell.

Ils avaient quitté la chambre pour aller manger quelque chose. Haro ne pouvait se contenter des particules que filtraient ses hullepi dans l'air ambiant sur un monde aussi pollué. Il avait besoin d'un complément nutritif, sans quoi il se sentirait vite mal. Ils trouvèrent une petite échoppe de rue qui servait à toute heure et s'installèrent sur deux des tabourets qui s'alignaient tout autour du bar en plastacier. La commande composée d'un plat de poisson local pour Drakell et d'une soupe aux algues pour Haro arriva rapidement et ils mangèrent en silence un moment.

    « Quelqu'un aux compétences multiples me semble tout indiqué pour intégrer notre équipe. Drakell ne veut pas avoir à diviser les primes en trop de parts. Ce sera mieux pour tout le monde.
    Haro hocha la tête pour approuver, ne pouvant pour l'instant s'exprimer qu'en Khilese, que Drakell ne comprenait pas. Il plongea ses hullepi dans son bol de soupe qu'il avait laissé refroidir et le liquide iodé.
    Vous resterez le pilote attitré, évidemment. L'Ermech reste votre vaisseau.
    Haro avait fini de manger, et après avoir séché ses hullepi dans sa serviette, il remit son vocabulateur pour poursuivre la discussion.
    J'ai simplement deux choses à dire. Premièrement : merci de me laisser ce poste de pilote sans même penser à me le faire partager. Je n'en attendait pas moins de votre part. Et ensuite, la réponse que vous attendiez suite à l'offre que vous m'avez faite sur Coruscant. Nous étions d'accord pour essayer de travailler ensemble, et que je pourrais vous répondre plus tard. Je me suis décidé, et c'est oui. J'accepte d'être membre de cette équipe. À une seule condition cependant.
    Drakell vous l'a dit : l'Ermech reste à vous. Si vous décidez d'arrêter, il vous revient naturellement. Et nous partagerons les primes à part égales.
    Non, ce n'est pas ce que j'entendais par là. Voilà ma condition : que vous me tutoyiez. Nous nous connaissons désormais assez, je crois.
    Drakell sourit de ce rictus étrange qui le caractérisait lorsqu'il faisait l'effort de communiquer une émotion positive.
    C'est d'accord. Mais je veux que ce soit réciproque. Entendu ? »
Haro acquiesça et ils passèrent à autre chose. Ils discutèrent de plusieurs sujets, dont l'organisation de l'espace dans l'Ermech, qui était un sujet non négligeable, car ils avaient leurs marques dans la configuration actuelle, mais l'accueil d'un éventuel troisième membre impliquait de revoir tout cela sérieusement.

Un homme arriva pendant qu'ils imaginaient à haute voix comment utiliser l'espace normalement dédié à la cabine du capitaine. Haro refusait de se la réserver, mais Drakell ne voulait pas non plus l'occuper, même si le Khil estimait qu'il avait besoin de place pour ses méditations.
L'homme, un humain blond à la barbe broussailleuse, s'installa à l'autre bout du comptoir et commanda d'un simple geste de la main. Il appelait le commerçant par son prénom. Un habitué, à n'en pas douter. En quelques secondes il se retrouva avec un verre et une grande dose de boisson ambrée dans laquelle flottait un minuscule cube de glace. Drakell baissa la voix et Haro l'imita. L'humain glissa un regard en coin vers eux, puis replongea dans son verre avec un reniflement.





Putain, quelle journée de chiotte. C'était un peu comme ça tous les jours, ici, mais là on atteignait des records. Un job terminé, et proprement encore, et l'autre pas foutu d'aligner la somme convenue au départ… Y en a qui méritaient de se faire plomber les miches. Si seulement c'était pas illégal… Il quittait maintenant le lieu de rendez-vous et se retrouvait sur une grande rue. C'était fréquenté, encore à cette heure. Toujours du mouvement, toujours. Quand on avait des tendances insomniaques, ça avait l'avantage de permettre de tromper l'ennui sans mal. Et pour ça, y avait des tas d'occupations.

Les bars étaient innombrables – bien que pas tous de bonne réputation – il y avait au moins une salle de jeux par rue, et il connaissait pas mal de bookies. Il y avait les clubs, les holocinémas, et quelques niveaux plus bas les bordels, les holoporn, les peep-show, et la limite entre tout ça était parfois confuse. Les dealers étaient partout et vendaient absolument de tout, des substances les plus rares aux drogues les plus dégueulasses. Mais lui ne touchait pas à ça. Les drogues, y avait rien de tel pour se cramer les neurones, et les siens étaient son outil de travail. Qu'il se retrouve perché, et tout s'écroulerait sous ses pieds. Pas de quoi avoir envie de se défoncer.
Les filles, il y allait parfois. Les moins malades et les moins sales coûtaient cher, et les autres… si c'était pour payer et se retrouver avec le zizi qui pique quand on pisse – dans le meilleur des cas – c'était vraiment pas la peine. Et ce soir il n'avait pas envie, et pas assez de blé de toute manière.

Il avait vraiment compté sur ce job. Ça payait pas si gros, mais ça pouvait au moins le sortir des embrouilles. Faire l'indic, ça payait pas et ça ramenait des risques. À côté de ça, il avait quand même des avantages, heureusement. Les forces locales fermaient les yeux sur son petit trafic, mais il devait se faire discret, et ramener régulièrement des informations valables à son contact. Rien que ça c'était du travail, car les types avec qui il bossait habituellement n'étaient pas du genre en règle avec la maison, mais s'il les balançait, alors avec qui travaillerait-il ? Jusqu'à maintenant, il s'en était tiré en donnant des petites frappes, des mecs sans envergure. Mais son contact se faisait plus pressant. Il voulait des gros morceaux. Il y avait une histoire d'avancement là-dessous, rien de mystérieux. Mais plus gros, ça voulait aussi dire moins de boulot après. Et potentiellement plus d'ennuis aussi. Il lui fallait quelque chose pour patienter. Le temps de trouver de nouveaux partenaires. Il avait trouvé ce job, et voilà où il en était.

Il s'était fait planter. Il avait investi du matos et du temps, il avait travaillé en amont, tout ça pour quoi ? Même pas la moitié de ce qu'on lui avait promis. Il n'avait pas eu d'autre choix que celui de prendre l'argent et vivre avec ça. Mais merde, deux mille Crédits pour ça, c'était que dalle ! À une époque, on le payait à la juste valeur de ses talents. Maintenant il en était presque arrivé à quémander du boulot. Bordel, les temps avaient donc bien changé…

À observer consciencieusement les reflets dans le whisky corellien qui dansait dans son verre, ses oreilles traînaient distraitement. C'est qu'il avait l'ouïe fine, le bougre, et il pouvait facilement entendre les chuchotements des deux aliens d'où il était, même avec le vacarme de la rue tout autour d'eux.
Ils avaient un vaisseau. Celui avec le masque était le pilote, et l'autre avait l'air d'être un marchand ou un voyageur. Ils parlaient de l'agencement du vaisseau, de leur équipe qui s'agrandissait. Il souriait sans le vouloir. S'ils parlaient d'embaucher, il se précipiterait sur l'occasion. Ce serait du fric facilement soutiré. Même s'il fallait déplacer des containers ou refaire un circuit électrique, c'était toujours ça de pris.

La conversation passa à autre chose. Ça parlait d'argent. Pas de sommes, juste d'argent. À parts égales. Si c'étaient des marchands, et selon la cargaison, ça pouvait représenter un joli paquet. Ils agrandissaient l'équipe, c'était l'occasion rêvée. Il se rapprocha du duo et toussa exagérément.[/i]

    « Je… j'ai pas voulu être indiscret, mais j'ai entendu quelques mots de votre conversation, et… je crois que vous cherchez quelqu'un pour compléter votre équipage ?
    C'est exact.
    Alors, on pourrait s'entendre. Je cherche du travail. C'est important.
    Quelles sont vos compétences ?
    Les regards des aliens le mettaient mal à l'aise. Celui qui portait un masque avait des yeux noirs où rien ne pouvait se deviner. L'autre avait un visage difficile à déchiffrer. Impossible de dire quel âge il avait, ni dans quel état d'esprit il était.
    Je pilote un peu. Je bricole pas mal. L'informatique, ça c'est mon rayon. Je suis slicer, de métier. J'ai servi...
    Nous n'avons pas besoin de savoir où, pour qui ou comment vous avez travaillé par le passé. C'est le présent qui nous intéresse.
    Et moi c'est combien ça paye.
    Voilà comment ça fonctionne. On partage à parts égales. Nous sommes trois, si vous marchez. On parle de sommes qui vont jusqu'à 50.000 Crédits officiellement, bien plus officieusement.
    50.000… chacun ?
    L'alien vert marqua un silence. C'était mauvais signe.
    Non. »

Voilà. C'était déjà moins appétissant. Mais ça faisait quand même plus de 15.000 par boulot, voire plus si on en croyait ce type. C'était pas à négliger. Et c'était toujours mieux que ce que lui avait payé cet empaffé de tout à l'heure. Il avait besoin de fric, c'était aussi simple que ça. Du fric, ou un ticket pour ailleurs. Il avait là une opportunité d'avoir les deux. Il avala ce qui restait de son verre d'une seule traite, et fit un signe au patron pour une deuxième tournée, qui arriva vite.

    « Je marche. Et on se tutoie. Les politesses, ça me rend nerveux.
    Entendu.
    Entendu.
    À qui ai-je l'honneur ?
    Drakell 82.
    Reevan. Haro Reevan.
    Il hocha la tête et serra tour à tour les mains qui lui furent tendues.
    Frankie Werkx. Le Boss, pour ceux qui me connaissent.
    Il leva son verre comme pour trinquer – sauf que les deux autres n'avaient rien pour l'imiter – et le vida d'un seul coup.
    Puissent nos affaires êtres juteuses ! »


Obtention d'un nouveau PnJ : Frankie the Boss Werkx
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