- mar. 24 juil. 2018 13:12
#33310
Rengo
Le Chasseur
Feuille de personnage - Fiche Force Chronologie - La Main Noire
Lentement, le jour tirait sa révérence et le soleil descendait dans le ciel bleu, teintant les nuages d’une couleur rosée qui rendait chaque coucher agréable à regarder avant que la nuit ne tombe sur les plaines giboyeuses de Togoria. Les mâles se rassemblaient autour de plusieurs feux allumés un peu partout dans les vastes étendues herbeuses tandis que les femelles rentraient leur progéniture, l’heure était venue de les nourrir puis de les coucher.
Mrog Do’Sharo regardait son jeune fils qui ne jurait que par la chasse, il n’avait que ce mot-là à la bouche depuis qu’il avait appris à parler et il passait son temps libre à s’entraîner avec les autres enfants de son âge, les affrontant régulièrement afin de garder la forme et de faire travailler ses muscles. Et le jeune mâle était déjà un rude adversaire, affrontant parfois des jeunes mâles plus âgés que lui pour s’endurcir davantage. Son père était l’un des meilleurs chasseurs de Togoria et il voulait devenir aussi bon que lui si bien qu’il cherchait toujours à s’améliorer, son envie d’être le meilleur l’animait déjà et il sentait, oui quelque chose au fond de lui disait qu’il réussirait à devenir le plus grand chasseur que la Galaxie ait connu.
« Rengo, c’est l’heure de rentrer maintenant, il faut que tu sois en forme pour demain, c’est un grand jour qui t’attend. »
« Mais mère, je ne suis pas fatigué. Encore quelques minutes s’il te plaît. »
« Non, pas cette fois, dépêche-toi de rentrer et d’aller t’installer à table. Et sans grogner. »
Le félin rentra en maugréant et en repoussant quelques cailloux du bout du pied, pestant intérieurement contre sa mère, qui le suivit afin de servir le dernier repas de la journée, un steak de Bantha, quelques légumes, de l’eau, du pain et du fromage. Ils mangèrent en silence, écoutant les bruits nocturnes faits par la faune locale, les conversations des autres membres du clan et les rugissements et les grognements des mâles qui se trouvaient à l’extérieur du village. Une odeur de bois leur chatouillaient le nez tout comme celle des viandes grillés par les femelles afin de nourrir les habitants.
Une fois le repas achevé, Rengo s’en alla regarder les étoiles, contemplant le ciel noir parsemés de ces astres lumineux qui le fascinaient. Il remarqua la présence de sa mère et alla se coller contre elle, chose rare mais apprécié.
« Dis-moi mère, est-ce que la Déesse me permettra un jour de visiter les astres qui nous entourent ? Les Quatre seront-ils favorables à ma demande ? »
« La Déesse et ses Suivants sont justes et bons mon fils, si tu t’en montre digne, Ils t’offriront la vie que tu mérites d’avoir sinon tu resteras ici, comme nombre des nôtres. Mais tu es unique Rengo, tu as déjà d’excellentes connaissances pour devenir aussi bon que ton père. Ne doute jamais de toi, tu réussiras à accomplir de grandes choses.
Mais avant d’en arriver là, il faut que tu ailles dormir sinon ton père sera mécontent de te voir fatigué le jour où tu seras officiellement reconnu apte à suivre les enseignements de tes aînés. »
Sachant l’importance de la journée qui l’attendait le lendemain, il arrêta de chercher à gagner du temps et il fila à toute vitesse vers sa chambre, arrachant un sourire à sa mère malgré la tristesse qu’elle ressentait. Elle savait que son unique enfant, un mâle, devrait quitter la maison et partir chasser, comme tout Togorien en pleine possession de ses moyens mais elle aurait aimé le garder avec lui…
Le lendemain, alors que le soleil était haut dans le ciel et que la matinée laissait doucement place à l’après-midi, les mâles du clan rentrèrent au village, amenant de la viande collecté au cours des chasses. La viande fut cuites à la broche et pendant ce temps-là, toutes les familles se retrouvaient et fêtaient cela comme il le fallait. Danses, chants, épreuves de force et d’adresse, duels entre chasseurs, alcool… Les Togoriens profitaient de ces quelques jours de répit et de repos avant de reprendre une vie normale, à savoir les mâles et les petits en âge d’être formés à la chasse, les femelles et les petites au village à gérer les affaires courantes. Et cette fois, Rengo suivrait ses aînés et apprendrait à devenir un chasseur, son rêve le plus cher.
La fête battait son plein et tous profitaient de la soirée quand un rugissement se fit entendre à l’entrée du village, suivi de cris féroces et provocateurs, auxquels le chef du clan, Krrror Do’Sharo, répondit par un grognement avant de prendre son arme, une lame recourbée d’une trentaine de centimètres, s’avançant vers les inconnus. Il reconnut un autre clan et leur chef, avec lequel il avait un différend à régler. Les deux chefs de clan se firent face et montrèrent les crocs, leurs armes respectives en position d’attaque. Et les mâles des deux clans attendaient que les chefs lancent les hostilités pour pouvoir en découdre, cela se remarquait dans les diverses provocations que les deux parties s’envoyaient depuis quelques minutes désormais.
« Dahi’Zhe n’est pas content de toi Krror. Tu as offensé la Déesse et Elle exige réparation, donne à Dahi’Zhe ce que tu avais promis à la Déesse et aucun mal ne sera fait à ton clan. Si tu refuses, Dahi’Zhe détruira tout ton clan, toi le premier ! »
« Personne ne me le prendra, il faudra que tu me tues pour ça ! »
Le chef possédé grogna et chargea, frappant avec une force et une vitesse inouïe vers Krrror, qui para de justesse avant de griffer son adversaire, le repoussant d’une baffe avant de sauter vers lui, lame pointée vers le sol pour le transpercer mais il ne toucha jamais sa cible. Le chef possédé par les Quatre roula sur le côté, se releva avec vivacité et tourna sur lui-même, décrivant un cercle avec sa lame, tranchant net Krror qui n’avait pas vu le coup venir.
Ne regardant pas son adversaire mourir, le chef possédé se fraya un chemin vers Mrog, qui avait emmené Rengo avec elle, cherchant à fuir loin du village mais elle n’en eut pas le temps alors elle fit bouclier de son corps, protégeant son fils, arrachant un rictus moqueur au Togorien qui se curait les crocs avec l’une de ses griffes, n’accordant qu’une attention limitée à la femelle et le petit qui se trouvait derrière elle.
« Tu sais ce qui nous amène ici Mrog, Krror et toi aviez promis à la Déesse et vous n’avez pas tenu parole. Il est trop vieux maintenant mais cela n’a plus d’importance. Elle ne veut que ta mort et celle de Krror, le petit pourra vivre mais avec un cadeau, Oxat y veillera. »
La femelle gronda et griffa le chef rival avant d’attraper Rengo et de s’enfuir mais tout cela était vain, Mrog s’effondra, une lance plantée dans le dos. Grondant de satisfaction, le chef rival s’approcha du petit, qui lançait un regard chargé de haine, de colère et de tristesse à celui qui venait de tuer ses parents. Le chef s’agenouilla et regarda le petit mâle, une étrange lueur dans le regard.
« Tu étais destiné à un grand avenir jeune Togorien, c’est ce qu’a déclaré la Déesse. Kary’Udo t’assure que cet avenir n’est pas encore perdu, nous y veillerons. »
Le chef prit le sang de Krror sur sa lame et le mélangea avec celui de Mrog avant de faire une croix sur le front de Rengo, qui n’osait plus bouger. Puis, dans un féroce rugissement, le chef sonna la retraite, disparaissant dans la pénombre. Et le petit se retrouva seul, réalisant soudainement qu’il n’avait plus personne, ses parents venaient d’être tués et il pleura alors toutes les larmes de son corps.
Mrog Do’Sharo regardait son jeune fils qui ne jurait que par la chasse, il n’avait que ce mot-là à la bouche depuis qu’il avait appris à parler et il passait son temps libre à s’entraîner avec les autres enfants de son âge, les affrontant régulièrement afin de garder la forme et de faire travailler ses muscles. Et le jeune mâle était déjà un rude adversaire, affrontant parfois des jeunes mâles plus âgés que lui pour s’endurcir davantage. Son père était l’un des meilleurs chasseurs de Togoria et il voulait devenir aussi bon que lui si bien qu’il cherchait toujours à s’améliorer, son envie d’être le meilleur l’animait déjà et il sentait, oui quelque chose au fond de lui disait qu’il réussirait à devenir le plus grand chasseur que la Galaxie ait connu.
« Rengo, c’est l’heure de rentrer maintenant, il faut que tu sois en forme pour demain, c’est un grand jour qui t’attend. »
« Mais mère, je ne suis pas fatigué. Encore quelques minutes s’il te plaît. »
« Non, pas cette fois, dépêche-toi de rentrer et d’aller t’installer à table. Et sans grogner. »
Le félin rentra en maugréant et en repoussant quelques cailloux du bout du pied, pestant intérieurement contre sa mère, qui le suivit afin de servir le dernier repas de la journée, un steak de Bantha, quelques légumes, de l’eau, du pain et du fromage. Ils mangèrent en silence, écoutant les bruits nocturnes faits par la faune locale, les conversations des autres membres du clan et les rugissements et les grognements des mâles qui se trouvaient à l’extérieur du village. Une odeur de bois leur chatouillaient le nez tout comme celle des viandes grillés par les femelles afin de nourrir les habitants.
Une fois le repas achevé, Rengo s’en alla regarder les étoiles, contemplant le ciel noir parsemés de ces astres lumineux qui le fascinaient. Il remarqua la présence de sa mère et alla se coller contre elle, chose rare mais apprécié.
« Dis-moi mère, est-ce que la Déesse me permettra un jour de visiter les astres qui nous entourent ? Les Quatre seront-ils favorables à ma demande ? »
« La Déesse et ses Suivants sont justes et bons mon fils, si tu t’en montre digne, Ils t’offriront la vie que tu mérites d’avoir sinon tu resteras ici, comme nombre des nôtres. Mais tu es unique Rengo, tu as déjà d’excellentes connaissances pour devenir aussi bon que ton père. Ne doute jamais de toi, tu réussiras à accomplir de grandes choses.
Mais avant d’en arriver là, il faut que tu ailles dormir sinon ton père sera mécontent de te voir fatigué le jour où tu seras officiellement reconnu apte à suivre les enseignements de tes aînés. »
Sachant l’importance de la journée qui l’attendait le lendemain, il arrêta de chercher à gagner du temps et il fila à toute vitesse vers sa chambre, arrachant un sourire à sa mère malgré la tristesse qu’elle ressentait. Elle savait que son unique enfant, un mâle, devrait quitter la maison et partir chasser, comme tout Togorien en pleine possession de ses moyens mais elle aurait aimé le garder avec lui…
Le lendemain, alors que le soleil était haut dans le ciel et que la matinée laissait doucement place à l’après-midi, les mâles du clan rentrèrent au village, amenant de la viande collecté au cours des chasses. La viande fut cuites à la broche et pendant ce temps-là, toutes les familles se retrouvaient et fêtaient cela comme il le fallait. Danses, chants, épreuves de force et d’adresse, duels entre chasseurs, alcool… Les Togoriens profitaient de ces quelques jours de répit et de repos avant de reprendre une vie normale, à savoir les mâles et les petits en âge d’être formés à la chasse, les femelles et les petites au village à gérer les affaires courantes. Et cette fois, Rengo suivrait ses aînés et apprendrait à devenir un chasseur, son rêve le plus cher.
La fête battait son plein et tous profitaient de la soirée quand un rugissement se fit entendre à l’entrée du village, suivi de cris féroces et provocateurs, auxquels le chef du clan, Krrror Do’Sharo, répondit par un grognement avant de prendre son arme, une lame recourbée d’une trentaine de centimètres, s’avançant vers les inconnus. Il reconnut un autre clan et leur chef, avec lequel il avait un différend à régler. Les deux chefs de clan se firent face et montrèrent les crocs, leurs armes respectives en position d’attaque. Et les mâles des deux clans attendaient que les chefs lancent les hostilités pour pouvoir en découdre, cela se remarquait dans les diverses provocations que les deux parties s’envoyaient depuis quelques minutes désormais.
« Dahi’Zhe n’est pas content de toi Krror. Tu as offensé la Déesse et Elle exige réparation, donne à Dahi’Zhe ce que tu avais promis à la Déesse et aucun mal ne sera fait à ton clan. Si tu refuses, Dahi’Zhe détruira tout ton clan, toi le premier ! »
« Personne ne me le prendra, il faudra que tu me tues pour ça ! »
Le chef possédé grogna et chargea, frappant avec une force et une vitesse inouïe vers Krrror, qui para de justesse avant de griffer son adversaire, le repoussant d’une baffe avant de sauter vers lui, lame pointée vers le sol pour le transpercer mais il ne toucha jamais sa cible. Le chef possédé par les Quatre roula sur le côté, se releva avec vivacité et tourna sur lui-même, décrivant un cercle avec sa lame, tranchant net Krror qui n’avait pas vu le coup venir.
Ne regardant pas son adversaire mourir, le chef possédé se fraya un chemin vers Mrog, qui avait emmené Rengo avec elle, cherchant à fuir loin du village mais elle n’en eut pas le temps alors elle fit bouclier de son corps, protégeant son fils, arrachant un rictus moqueur au Togorien qui se curait les crocs avec l’une de ses griffes, n’accordant qu’une attention limitée à la femelle et le petit qui se trouvait derrière elle.
« Tu sais ce qui nous amène ici Mrog, Krror et toi aviez promis à la Déesse et vous n’avez pas tenu parole. Il est trop vieux maintenant mais cela n’a plus d’importance. Elle ne veut que ta mort et celle de Krror, le petit pourra vivre mais avec un cadeau, Oxat y veillera. »
La femelle gronda et griffa le chef rival avant d’attraper Rengo et de s’enfuir mais tout cela était vain, Mrog s’effondra, une lance plantée dans le dos. Grondant de satisfaction, le chef rival s’approcha du petit, qui lançait un regard chargé de haine, de colère et de tristesse à celui qui venait de tuer ses parents. Le chef s’agenouilla et regarda le petit mâle, une étrange lueur dans le regard.
« Tu étais destiné à un grand avenir jeune Togorien, c’est ce qu’a déclaré la Déesse. Kary’Udo t’assure que cet avenir n’est pas encore perdu, nous y veillerons. »
Le chef prit le sang de Krror sur sa lame et le mélangea avec celui de Mrog avant de faire une croix sur le front de Rengo, qui n’osait plus bouger. Puis, dans un féroce rugissement, le chef sonna la retraite, disparaissant dans la pénombre. Et le petit se retrouva seul, réalisant soudainement qu’il n’avait plus personne, ses parents venaient d’être tués et il pleura alors toutes les larmes de son corps.
Le Chasseur
Feuille de personnage - Fiche Force